Passage en revue de quelques unes des erreurs qui polluent régulièrement les articles évoquant le Paris SG.
Boulettes, erreurs et autres inexactitudes
Les suspensions, c’est toujours pas ça (suite)
Suspendu trois matches la saison dernière à Reims — suite à une bagarre générale contre Nîmes —, Younousse Sankharé n’avait purgé qu’un match en fin de saison dernière. Le jeune Parisien était donc suspendu lors des deux premières journées.
Première erreur au Parisien : il a fallu attendre le lendemain de la première journée pour que Sankharé soit enfin considéré comme suspendu. Et les additions n’étant pas chose aisée du côté de Saint-Ouen, le journal indiqua dans son édition du 16 août que la suspension de Sankharé serait valable lors de Valenciennes-PSG, alors qu’elle prenait fin contre Le Mans.
Quant à L’Équipe, que ce soit à Montpellier ou contre Le Mans, avant ou après les matches, ils n’ont toujours pas compris que Sankharé avait été suspendu.
L’hôpital qui se fout de la charité
So Foot, à propos d’une information donnée par Pierre Ménès sur Canal+ :
Une information évidemment à prendre avec des pincettes, puisqu’elle vient de… Pierre Ménès. Le génie des pronostics, au flair toujours très fin, a balancé l’info sur le plateau du Canal Football Club.
Vous ne rêvez pas.
So Foot, qui se révèle au moins aussi mauvais aux
pronostics et qui multiplie les brèves pour relayer n’importe quelle rumeur sans fondement
(voir Donovan dans le volume 2), fait la leçon à Pierre Ménès. Au final, l’information de Ménès — des négociations avancées entre
Rothen et Schalke 04 — se révélera exacte.
Le 10 Sport et le prince du Parc (de Pari)
Le 10 Sport annonce une nouvelle formule, fort de l’arrivée il y a quelques mois du directeur des rédactions de L’Équipe, Claude Droussent. Jusqu’à maintenant, l’hebdomadaire reste toutefois sans intérêt, sur le fond comme sur la forme. Exemple avec un article sur le PSG dans la dernière édition :
«
Erding est fait pour Pari [1] », argumente l’ancien
prince du Parc [Daniel Bravo].
Et trois phrases plus loin :
Mevlut Erding peut déjà prétendre au statut de Prince du Parc…
De l’art délicat de la relecture…
Pancrate a (preque) signé à Barnsley Barnley Burnley
Dans la série Méfiez-vous des « transferts officiels » au PSG, le Parisien annonçait début juillet sur son site Internet que Fabrice Pancrate (29 ans) « va s’engager ce mardi soir avec le club anglais de Barnsley ».
Le lendemain, dans les kiosques, le quotidien affirmait : « Pancrate […] a sihné (sic) hier soir pour 4 ans avec Barnley, club anglais de Premier League. »
Finalement, il ne s’agissait pas de Barnsley — qui évolue en deuxième division anglaise (Championship) —, ni de Barnley — qui n’existe pas —, mais de Burnley — promu en première division anglaise (Premier League) —. Et Fabrice Pancrate n’avait rien signé. Une fois encore, le journal ne reconnaîtra pas son erreur, se contentant d’annoncer que Pancrate « a finalement refusé la proposition de Burnley ».
En vrac
- Direct Sport confond Mateja Kezman et Christophe Jallet
L’Équipe continue de corriger certaines erreurs :
Une erreur s’est glissée hier en page 3. Dans le classement de la saison 2005/2006 après la 4e journée, il fallait lire : 1. Paris SG ; 2. Lyon ; 4. Bordeaux ; 19. Marseille. Toutes nos excuses.
En revanche, le quotidien sportif n’a toujours pas compris que Colony Capital est un fonds d’investissement, et non un fonds de pension. Le 1er août, l’erreur est donc à nouveau reproduite.
Depuis 2006, le fonds de pension américain a injecté 95 M€ dans le PSG […].
Du côté du site lejdd.fr, Michel Moulin continue de faire des vagues. Après l’avoir affublé du titre d’« éphémère directeur sportif du PSG », voilà que le site du groupe Lagardère voit en lui un « éphémère président du PSG ». Au secours !
Le Parisien, un journal sérieux
Le Parisien est le journal qui écrit le plus souvent sur le Paris SG. Du coup, c’est aussi celui qui se trompe le plus souvent…
Le Parisien recalé au CP
9. Le remplaçant de Sébastien Bazin sera le neuvième président à la tête du PSG
en l’espace dix ans [
2] (le quatorzième depuis la création du club en 1970).
Depuis 1998, huit autres dirigeants se sont succédé à ce poste : Charles Biétry, Laurent Perpère, Francis Graille, Pierre Blayau, Alain Cayzac, Simon Tahar, Charles Villeneuve et Sébastien Bazin.
Le Parisien a décidément bien du mal avec les soustractions : après
2009 - 1970 = 29, voilà 2009 - 1998 = 10. Le passage en CE1 n’est pas encore pour tout de suite.
Le Parisien fait des stats
32. En championnat, Paris n’a pas gagné à Valenciennes depuis trente-deux ans ! Il faut remonter au 27 mai 1977 pour trouver trace d’une victoire du PSG. Depuis, le bilan est de cinq nuls et quatre défaites.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que Valenciennes a disputé
23 des 26 dernières saisons à un étage inférieur à la L1. Lorsque VA végétait en CFA, le Paris SG ne risquait pas de s’imposer à Nungesser…
Autre scoop : le PSG n’a plus battu le Stade de Reims depuis 1979 ! [3]
Le Parisien enterre Yannick Boli
Le retour des prêts. Ngoyi, Sankharé, Mulumbu et Baning, prêtés la saison dernière, seront également présents ce matin.
Repose en paix, Yannick Boli.
Le Parisien, premier sur les transferts
Kombouaré veut observer avant d’attribuer ou non des bons de départ. Même logique pour les plus jeunes de l’effectif (Partouche, Charbonnier, Jean-Eudes Maurice…).
Article publié le 3 juillet, alors que
Gaëtan Charbonnier était déjà à Angers depuis près d’un mois, et son transfert validé par la DNCG et la commission juridique de la LFP.
Le Parisien connaît les joueurs
La surprise de ce début de championnat s’appelle Christophe Jallet. Défenseur de formation, recruté pour seconder Ceará au poste de latéral droit, il compte déjà deux buts et une passe décisive en cinquante-neuf minutes de jeu.
Christophe Jallet est en réalité
milieu de formation, devenu défenseur à Lorient suite à la blessure du titulaire.
Le Parisien ne relit rien
Dans un entretien à France 24, l’ancien entraîneur du PSG estime qu’il aurait « dû parler un peu plus » la saison dernière. « Je vais peut-être rectifier le tir et retenir les leçons. » Sur les propos tenus à l’égard d’Alain Roche (NDLR : dont il évoquait « l’incompétence et la médiocrité »), le nouveau sélectionneur du Cameroun « ne retire rien » et « n’ajoute rien », concluant « la page est toujours rien ».
Non, rien.
Le Parisien regarde les matches
56e. Sur une longue ouverture de Sakho, Bong, devant Erding, juge mal la trajectoire. Ndy s’empare du ballon mais le relâche devant le Parisien qui marque dans le but vide. 0-2.
Mamadou Sakho s’appelait en fait Sammy Traoré.
Le Parisien regarde les matches (suite)
Avertissement. Balmont (90e + 2)
Contre Lille, Emerson aussi a été averti.
Le Parisien maîtrise l’orthographe
Ainsi engagée sur la voie royale du succès et de l’humilité, il ne peut rien arriver de grave en ce moment au PSG.
Le Paris Saint-Germain serait-il féminin dans la victoire ?
Le Parisien maîtrise l’orthographe (suite)
Walter Butler, actionnaire minoritaire du PSG, connaissait bien Robert Louis-Dreyfus. […] « On avait souvant parlé du Brésil […]. »
Le Parisien clarifie les choses
L’astuce du jour : quand une phrase débute par « en clair », c’est qu’il y a anguille sous roche. Illustration avec cet article de Frédéric Gouaillard et Christophe Bérard dans le Parisien du 4 juillet, à propos de Jérôme Rothen :
Dans cet article [l’
interview accordée à
L’Équipe début juin], il fustigeait pêle-mêle son président — «
c’est à peine s’il me dit bonjour » —, le directeur général — «
qui admet ne rien connaître au foot » — et surtout Alain Roche, en charge du recrutement — «
il passe entre les gouttes depuis six ans alors qu’il est loin de n’avoir fait que du bon boulot ».
Au terme de son argumentaire, Rothen expliquait qu’il ne pouvait pas rester au PSG et demandait aux dirigeants de le « laisser libre » alors qu’il dispose encore de deux ans de contrat. En clair, le milieu parisien déverse un tombereau d’insultes sur les responsables du club et leur demande de s’asseoir sur une indemnité de transfert qui peut aller jusqu’à 4 M€.
Insulte. Nom féminin. Paroles ou attitude portant atteinte à l’honneur ou à la dignité de quelqu’un. Exemples : «
c’est à peine s’il me dit bonjour », «
il admet ne rien connaître au foot » ou encore «
il est loin de n’avoir fait que du bon boulot ».