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Portraits de Fabrice Fiorèse et Hugo Leal

Portraits d’anciens du PSG : Fabrice Fiorèse, Hugo Leal

Revisitez la carrière parisienne des joueurs arrivés au PSG en 2001

vendredi 25 mars 2011, par Gauthier B.

Portraits d'anciens du PSG : Fabrice Fiorèse, Hugo Leal

PSGMAG.NET vous propose chaque semaine le résumé d’une saison passée ou le portrait des joueurs arrivés au club à l’époque. L’opération « rétro » se poursuit avec la saison 2001/2002. Au programme cette semaine, la carrière parisienne de Fabrice Fiorèse et Hugo Leal.

Cette semaine, retrouvez les portraits de Fabrice Fiorèse et Hugo Leal.

Fabrice Fiorèse

En janvier 2002, l’entraîneur du PSG, Luis Fernandez, déclare que « le maillot du PSG est trop grand pour Jérôme Rothen », mettant ainsi fin aux bruits concernant la venue du milieu gauche troyen à Paris. Celui-ci signera à Monaco, et mettra effectivement plusieurs mois à se hisser au niveau. Ce n’est pourtant pas une pointure qui vient alors étoffer le secteur offensif parisien, mais un joueur du modeste club de Guingamp : Fabrice Fiorèse.

Formé à l’Olympique lyonnais, Fiorèse est lancé par Bernard Lacombe lors d’un déplacement au Havre en 1996. Quelques journées plus tard, il fête sa première titularisation à Bastia, aux côtés de Ludovic Giuly et Jean-Luc Sassus, mais ne réapparaîtra plus ensuite sous le maillot lyonnais. En fin de saison, âgé de 21 ans, Fiorèse est transféré à Guingamp, qui évolue alors en première division. L’attaquant joue très peu — six apparitions dont deux titularisations —, et ne peut rien faire contre la descente de son nouveau club.

C’est l’année suivante, en D2, que Fiorèse va se révéler. En début de saison, Francis Smerecki ne compte pas réellement sur lui, et ne lui accorde que quelques maigres entrées en jeu. Mais en marquant lors de la 14e journée à Beauvais, puis lors de la 16e à Troyes, Fiorèse finit par obtenir une place de titulaire dans l’équipe de l’En Avant, qu’il ne quittera plus. Il finit la saison avec 10 réalisations, mais son club ne parvient pas à obtenir la remontée ; l’EAG était toutefois passé de la 15e à la 7e place. En 1999/2000, avec Guy Lacombe pour entraîneur — il avait remplacé Smerecki en cours de saison précédente —, Fiorèse continue sur les mêmes bases : il effectue une année à 12 buts, dont une impressionnante série de six rencontres consécutives à un but par match, et s’impose comme l’un des principaux artisans du retour en D1 de Guingamp.

Aux côtés des débutants Malouda et Pancrate, Fiorèse est un cadre de la formation bretonne, reconnue pour son jeu offensif plaisant. Le joueur continue à afficher des statistiques intéressantes pour ce niveau, avec 10 réalisations, dont certaines très importantes. Il donne notamment la victoire aux siens lors d’un déplacement à Lyon, son club formateur, et marque un doublé victorieux contre le rival rennais. Guingamp termine 10e et Fiorèse commence à attirer quelques convoitises, mais commence tout de même la saison suivante en Bretagne. La saison est un peu plus difficile, mais Fiorèse sait encore tirer son épingle du jeu en scorant à 5 reprises — il inscrit notamment le but de la victoire contre l’OM.

Au mercato hivernal, Luis Fernandez s’intéresse à lui et n’a pas de mal à convaincre le joueur de venir à Paris, en prêt, avec une option d’achat automatiquement levée en cas de qualification européenne en fin de saison. À peine arrivé, Fiorèse est titulaire d’emblée au Parc contre Lorient, et marque le second but de son équipe, sur une passe en profondeur de Ronaldinho. Fiorèse se montre assez vite convaincant. Aligné en second attaquant ou en ailier droit, le joueur plaît par ses courses répétées et ses appels intelligents. Il marque deux autres buts durant sa première demi-saison parisienne : l’un contre son ancien club Guingamp — Guy Lacombe rendant hommage à son ancien joueur après la rencontre —, l’autre à l’avant-dernière journée, contre Metz, qualifiant officiellement Paris pour la coupe UEFA… et rendant définitif son transfert parisien.

La saison suivante commence par une polémique pour Fiorèse. Le PSG s’impose 1-0 contre Auxerre en ouverture du championnat, sur un penalty obtenu par Fiorèse. La charge de Boumsong sur l’attaquant parisien semblait illicite, mais Guy Roux s’emporte aux micros, accusant Fiorèse d’être un simulateur récidiviste. La réputation du joueur est faite. Son début de saison est plutôt bon. Il marque quelques fois, et se mue surtout en passeur adroit. Mais Fiorèse a peut-être un style trop sobre : il fait toujours le geste juste, la bonne passe, mais ne tente rien de compliqué. Cela plaît aux entraîneurs, mais moins aux supporters préférant des joueurs plus fantasques. Luis Fernandez multiplie pourtant les éloges envers son joueur, assurant que, lorsqu’il doit établir une composition d’équipe, il couche en premier le nom de Fiorèse.

Fin décembre, lors du dernier match de l’année et la réception de Bordeaux, Fiorèse marque un but. Mais c’est surtout pour une action de fin de rencontre qu’il crée la polémique. Sur une sortie de Ramé, il obtient un penalty et, dans la foulée, l’expulsion de Caneira après semble-t-il un geste d’humeur du défenseur. Sauf que dans les deux cas, Fiorèse n’a pas été touché et a bel et bien plongé. Le penalty sera ensuite manqué, mais l’attitude de Fiorèse génère une multitude de réactions. Le conseil national de l’éthique, créé un an plus tôt mais resté inactif jusqu’alors, se saisit de l’affaire, qu’il transmet à la commission de discipline de la LFP. Celle-ci suspend Fiorèse pour deux rencontres. Finalement, la commission d’appel et de l’éthique de la LFP considérera que la faute « [portait] atteinte à l’éthique du football » et relevait donc de sa compétence exclusive. Elle annule la sanction, qu’elle remplace par une suspension de trois matches ferme ! (voir Halte aux simulations dans le football (4/7)) Fiorèse devient alors aux yeux de tous un tricheur, sifflé dans tous les stades et détesté par les équipes adverses. Si dans l’absolu, sa sanction était méritée, il demeure que Fiorèse était loin d’être le seul à effectuer des simulations grossières et que, de Drogba à Juninho en passant par Frau, aucun autre n’a jamais été suspendu à l’époque.

À son retour, Fiorèse ne semble pas plus affecté que cela, et continue à fournir des prestations de bonne facture. Il se fait définitivement adopter par les supporters parisiens en donnant la victoire aux siens face à l’OM en coupe de France. Toutes compétitions confondues, il achève la saison avec 7 buts marqués, et 7 passes décisives.

La saison suivante, sous les ordres de Vahid Halilhodzic, Paris commence mal. Mais Fiorèse se montre plutôt en forme, réalisant des passes décisives de plus en plus régulières et précises. Il oscille entre attaquant et milieu droit dans un 4-4-2, et semble s’entendre à merveille avec Pauleta. Il est le premier joueur parisien à comprendre parfaitement les appels de l’attaquant star du PSG, et se mue en plus en buteur régulier : à la trêve, il a déjà marqué 6 fois. Il vit ensuite une période personnelle un peu difficile — et cela se ressent un peu sur le terrain —, avec la naissance prématurée de sa fille. Au mercato, Ljuboja arrive, et Fiorèse s’installe définitivement au poste de milieu droit ; il devient une vraie référence du poste. Il accumule les passes décisives, toutes d’une justesses déconcertante, et s’avère être l’un des meilleurs Parisiens cette saison-là. Qui plus est, il se montre très consciencieux pour revenir défendre et aider Bernard Mendy. Fiorèse clôt sa meilleure saison parisienne avec 8 buts et 15 passes décisives toutes compétitions confondues. Il est le deuxième meilleur passeur du championnat, juste derrière Yann Lachuer.

Les trois derniers matches sont d’ailleurs symptomatiques de ce qu’est le PSG à l’époque : trois victoires 1-0, trois passes décisives de Fiorèse pour Pauleta. Il gagne également son premier trophée en remportant la coupe de France. Proche de Déhu, il est très affecté par la façon dont son capitaine a été traité en finale. Malgré cela, Fiorèse signe une prolongation de contrat avec forte revalorisation salariale, et devient vice-capitaine du club. Avec l’arrivée de Jérôme Rothen côté gauche, Paris a en son sein deux des meilleurs passeurs du championnat… Mais les deux joueurs n’évolueront finalement que très peu ensemble. Fiorèse marque un but lors de la deuxième journée contre Caen, et joue son dernier match parisien la semaine suivante à Toulouse.

Il se brouille ensuite avec Vahid Halilhodzic, l’accusant d’être trop autoritaire, et demande à partir. Les dix derniers jours du mercato estival sont houleux pour Paris : tantôt l’on croit à un apaisement, tantôt le départ du joueur est annoncé comme inéluctable. Et le 31 août, à 23h45, Fiorèse s’engage finalement à l’OM, rejoignant Frédéric Déhu. Vahid Halilhodzic dira qu’il a vomi suite à l’annonce de ce transfert, et le PSG a dû se rabattre sur Coridon en urgence. Il se murmure que Fiorèse — qui avait prolongé quelques semaines auparavant —, voyant une opportunité de partir dans le sud, aurait tout fait pour partir au clash et provoquer son départ. Mais s’il n’y avait que ça : Fiorèse aggrave son cas par des propos complètement déplacés une fois arrivé dans son nouveau club. Il se ridiculise en prétextant que le PSG était une prison, puisqu’il n’y avait pas de viande à manger lors des repas, et qu’à Marseille, il a enfin trouvé une famille. La femme de Francis Graille, qui avait fait tout son possible pour aider Fiorèse et son épouse quelques mois plus tôt, a dû apprécier. Tout comme les supporters, qui avaient adulé ce joueur, et l’avaient défendu bec et ongles alors qu’il était critiqué de toute part pour sa réputation de simulateur. Ce départ est considéré comme une vraie trahison.

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Fabrice Fiorèse
Photo om.net

À l’OM, Fiorèse joue vite, mais les supporters phocéens ont du mal à accueillir ce joueur parisien honni quelques jours plus tôt. D’autant que, contrairement à Déhu, ses performances sont plus que moyennes. Il se fond bien moins dans le collectif qu’à Paris, et n’arrive plus à faire parler son sens de la passe. Pour son retour au Parc, il est sifflé comme rarement un joueur l’a été. Et au final, il sort très vite de l’équipe marseillaise, finissant la saison sur le banc. Indésirable la saison suivante, Fiorèse part en prêt à Al-Rayan, au Qatar. Lorsqu’il revient au bout d’un an, personne ne veut de lui à l’OM, et il doit repartir en prêt. Il atterrit cette fois à Lorient.

Pour son premier match avec les Merlus, il joue au Parc des Princes, contre son ancien club. En interview, il admet alors qu’il a commis une très grosse erreur en quittant le club deux ans plus tôt. Ce qui ne l’empêche pas de lui jouer un vilain tour : il marque un doublé et plonge le PSG dans un début de saison difficile. Ce sera son seul fait d’arme, puisque moins d’une dizaine de rencontres plus tard, il disparaît de sa formation. Il retourne à l’OM la saison suivante, où il passe une demi-saison à s’entraîner sous Gerets sans jouer. Fin 2007, il résilie son contrat puis s’engage avec Amiens, en L2. Il réalise une demi-saison honnête, et signe la saison suivante à Troyes, toujours en L2, où après 25 matches et 5 buts, il met un terme à sa carrière professionnel à l’âge de 33 ans.

Hugo Leal

En 2001, Luis Fernandez convainc sa direction de faire de gros efforts financiers pour faire venir ce qu’il annonce comme un futur crack. Pour 9,5 M€ et 1,5 M€ de salaire net annuel, Hugo Miguel Ribeiro Leal arrive à Paris, avec le statut d’international portugais en devenir.

Auparavant, le joueur a été formé à Lisbonne, au Benfica. Débutant en avril 1997 en professionnel, il est prêté la saison suivante en deuxième division, à Alverca, où il joue régulièrement. De retour à Lisbonne l’année d’après, il glane un temps de jeu régulier avec une trentaine de rencontres à son actif, et devient international espoir portugais. Évoluant au milieu de terrain, plutôt dans l’axe, le jeune Hugo Leal fait parler de lui grâce à un style élégant. En 1999, il rejoint l’Atlético de Madrid, dont il devient le meneur de jeu attitré. Le club madrilène effectue alors une mauvaise saison et descend en division inférieure, mais Hugo Leal est suffisamment performant pour obtenir une cape en sélection nationale. La deuxième saison est à nouveau bonne pour le Portugais mais, son club ne remontant pas immédiatement à l’échelon supérieur, il a des envies d’ailleurs.

C’est donc convaincus d’avoir déniché un grand meneur de jeu que les Parisiens voient Hugo Leal arriver à Paris. Ses premiers matches sont pourtant difficiles. Le Portugais n’a pas réellement d’influence sur le jeu, il a du mal à se faire au physique et à la vitesse de la première division française. Si le joueur a l’air doué techniquement, il semble avoir plus de difficultés à faire parler sa vision du jeu. Aux côtés d’Arteta et Okocha, qui prennent alors le jeu à leur compte, Leal ne peut s’affirmer. Toutefois régulièrement titulaire, il marque ses premiers buts : à Vienne en coupe d’Europe, et contre Guingamp en championnat, bien aidé par une faute de main de Gérard Gnanhouan. Il joue moins en deuxième partie de saison, conséquence des choix de Luis Fernandez, et surtout d’une blessure qui met un terme à sa saison dès la 28e journée.

Comme tout meneur de jeu qui rate sa première saison, Hugo Leal est comparé à Raí, et le bénéfice du doute lui est pour l’instant accordé. Sauf que, pour ce nouvel exercice, Luis Fernandez n’est pas pressé de le relancer. Paris a beaucoup recruté au milieu de terrain — Andre Luiz, Paulo Cesar, Nyarko —, et Hugo Leal est quelque peu barré. Durant la première partie de saison, il ne compte que deux titularisations, dont une expulsion à Nantes. Il joue un peu plus après la trêve, mais ne parvient pas à tirer son épingle du jeu : il ne réalise aucune action décisive, et n’a aucun impact sur les prestations de son équipe. Toutefois, il a un regain de forme en fin de saison. Pour la dernière journée de championnat, il marque un superbe but d’une frappe du gauche en lucarne, que Guy Roux fera annuler.

Mais sa prestation ce jour-là est suffisante pour que le joueur obtienne une titularisation pour la finale de la coupe de France face à ces mêmes Auxerrois. D’une belle reprise du gauche, il ouvre le score pour son équipe, et réalise alors son meilleur match parisien. Jusqu’à ce que, en deuxième mi-temps, sur un pied haut, Philippe Mexès abuse de la crédulité de l’arbitre et provoque l’expulsion du Portugais. Auxerre en profitera pour égaliser puis remporter la coupe dans les dernières secondes.

Le PSG change alors de direction et d’entraîneur, et l’objectif et d’alléger tant que possible la masse salariale. Hugo Leal est un vrai problème pour les ressources parisiennes, et Paris cherche à s’en débarrasser, sans succès. Le numéro 20 joue donc une troisième saison à Paris, mais ne figure pas initialement dans les plans du coach, qui trouve les jeunes et robustes Mbami et Cana bien plus utiles. Toutefois, à partir du mois de décembre, Leal commence à réapparaître. Lors de rencontres où Halilhodzic doit déplorer une absence, ou lorsqu’il veut renforcer son milieu de terrain, Hugo Leal est titulaire. Il réalise notamment une très belle prestation lors du nul parisien à Lyon. Entre début décembre et fin février, Leal débute ainsi huit rencontres. Mais dans la dernière ligne droite pour la qualification en Ligue des champions, il sort à nouveau de l’équipe.

Lorsque Gabriel Heinze perd son papa, Hugo Leal est autorisé à accompagner l’Argentin dans son pays natal, en tant que représentant du club pour les funérailles. En fin de saison, Halilhodzic annonce au joueur qu’il ne comptera plus sur lui, et un terme est mis au bail du Portugais, permettant ainsi d’économiser les deux dernières années de son onéreux contrat.

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Hugo Leal
Photo vfc.pt

Hugo Leal signe alors au FC Porto, champion d’Europe en titre, mais ne s’y impose pas. Six mois plus tard, il part en prêt à l’Academica Coimbra, où il joue un peu plus. En fin de saison, il est transféré à Braga. Après un an et demi de blessures en tout genre, il résilie à nouveau son contrat et rejoint Belenenses, où ses soucis physiques ne l’abandonnent pas.

C’est en octobre 2008 que Hugo Leal parvient à se relancer, après quatre années de galère : il rejoint le modeste club de Trofense, qui finira relégué en deuxième division, mais il joue et réalise de bonnes performances. Il part alors en deuxième division espagnole à Salamanque pour une saison pleine puis, en 2010, il retourne au pays, au Vitória FC de Setúbal, où il joue encore aujourd’hui à bientôt 31 ans.

Ils sont arrivés au PSG en 1997…

Ils sont arrivés au PSG en 1998…

Ils sont arrivés au PSG en 1999…

Ils sont arrivés au PSG en 2000…

Ils sont arrivés au PSG en 2001…
- Ronaldinho, Lionel Potillon, Stéphane Gillet
- Jérôme Leroy, Bartholomew Ogbeche, Gaël Hiroux
- Fabrice Fiorèse, Hugo Leal
- Jérôme Alonzo, Alex Dias, José Aloisio
- Gabriel Heinze, Cristobal, Joaquim Agostinho

P.-S.

Crédits photos : om.net, vfc.pt.

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2 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    Zillits
    25 mars 2011 16:40

    Nous avons Jesus, vous avez Judas. Je l’aimais bien Fiorese, jusqu’a ce que je me retouve penche au-dessus de la corbeille avec Vahid.

  • #2

    Charles
    27 mars 2011 15:32

    Le retour de Fiorèse nous a au moins permis de lire quelques unes des plus belles banderolles jamais lues au Parc…

    C’est vrai que quand il est rentré sur le terrain, la bronca ressentie restera inoubliable !!!

    Mais quel dommage quand même, "adulé" est le bon mot, je ne comprendrais décidément jamais ce geste.

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