Cette semaine, retrouvez les portraits de Jérôme Leroy, Bartholomew Ogbeche et Gaël Hiroux.
Jérôme Leroy
En 1995, Jérôme Leroy a 20 ans et n’a toujours pas joué pour le Paris Saint-Germain, son club formateur. Luis Fernandez l’envoie donc en prêt pour une année à Laval (D2). Leroy y passe une saison pleine, suffisante en tout cas pour intégrer le onze des meilleurs joueurs de l’histoire du Stade lavallois. À son retour à Paris, l’entraîneur se nomme désormais Ricardo. Le Brésilien n’hésite pas à lancer ce jeune milieu de terrain — chose très rare à l’époque. Pour la première rencontre de la saison 1996/1997, Leroy rentre en jeu à Strasbourg. Il s’en suivra plusieurs bouts de rencontre jusqu’à la réception du Havre lors de la 11e journée, où Jérôme Leroy est titulaire pour la première fois.
Une place est alors à prendre au poste de milieu droit — il n’y a pas de réel spécialiste dans l’effectif —, et Leroy saisit pleinement sa chance en enchaînant trois titularisations. Il disparaît ensuite de l’équipe première, avant de revenir plus fort pour la deuxième partie de saison pour s’imposer durablement : de la 24e à la 38e journée, Leroy sera titulaire à 12 reprises. Indiscutable en championnat, Leroy participe également à la belle campagne européenne et marque même un but contre Liverpool lors d’un des nombreux matches mémorables du PSG à cette époque-là. Lors de la finale de la coupe des coupes perdue face au FC Barcelone, Leroy est également aligné d’entrée.
C’est donc une belle première saison pour Jérôme Leroy, qui voit toutefois arriver lors de la suivante la concurrence d’Edmilson, star du FC Porto. Leroy passe l’essentiel du début de saison sur le banc de touche, mais devant les performances plus que discutables de la nouvelle recrue, il reprend sa place au bout de la 10e journée. Il participe également à la phase de poule de la Ligue des champions, en marquant notamment un but contre le Bayern Munich. En championnat, il score contre l’Olympique de Marseille : Leroy est alors considéré comme un joueur qui ne marque que contre les clubs importants.
Doté de qualités techniques indéniables, Leroy est aussi très impulsif et a encore du mal à canaliser ses efforts. Cela génère chez lui une légère instabilité dans les performances qui va le desservir. Ricardo le fait jouer régulièrement, mais hésite à s’appuyer réellement sur lui, comme il pouvait le faire lors de la saison précédente. Également perturbé par quelques soucis physiques, Leroy voit d’assez loin les triomphes parisiens dans les coupes nationales en 1998.
La saison suivante, Paris change de visage. Et n’hésite pas à recruter plusieurs milieux offensifs comme Yanovski, Okocha et Lachuer. Leroy est certes titulaire pour la première journée de championnat, mais cède ensuite sa place aux nouveaux arrivants, qu’il faut bien faire jouer. Le natif de Béthune a toutefois le mérite de prendre son mal en patience, même si jusqu’à la trêve, il n’est jamais plus titularisé. Il marque toutefois un but important lors d’une rencontre face à Rennes. En janvier, Artur Jorge, sensible aux joueurs de caractère, décide de le relancer. À Monaco, Leroy effectue une jolie passe décisive pour Bruno Rodriguez, ce qui lui vaut une présence un peu plus régulière sur le terrain… qui ne durera toutefois pas très longtemps. Le système très défensif de Jorge exclue Leroy de ses équipes de départ, et lorsque Bergeroo prend la tête de l’équipe, son 4-3-3 ne laisse également que peu de place au milieu droit parisien.
Ce qui n’empêche pas Leroy de faire quelques bonnes entrées en jeu, comme face à l’OM où son pressing sur Luccin est à l’origine du deuxième but parisien. Mais l’entente avec Bergeroo n’est pas optimale. La saison suivante, avec l’arrivée à son poste du néo-capitaine Benarbia, Leroy n’est plus là que pour jouer les utilités. À l’entraînement, Leroy en vient presque aux mains avec son entraîneur et, à la trêve, il part rejoindre Marseille en échange de Kaba Diawara.
Leroy est alors un des premiers joueurs estampillés PSG à revêtir le maillot marseillais. De peur d’être mal accueilli, Leroy veut se donner à fond pour sa première rencontre. À tel point qu’il ne la finit pas, pour cause d’expulsion… Pour son cinquième match avec Marseille, il affronte Paris au Vélodrome, et reçoit à nouveau un carton rouge, au bout de 17 minutes, en s’en prenant violemment à son ancien partenaire et homonyme Laurent Leroy — qui sera également expulsé sur le coup, sans que l’on ne sache pourquoi. Marseille vit alors une saison très difficile, luttant pour ne pas descendre en deuxième division. Et plutôt que par des attitudes un peu trop agressives, c’est sur le terrain que Leroy va marquer ses nouveaux supporters : il inscrit un but à Auxerre lors de l’antépénultième journée et, surtout, lors de l’ultime rencontre à Sedan, il marque le but du maintien officiel de l’OM. Parisien en début de saison, Jérôme Leroy sauve Marseille à la fin.
Cela lui permet de commencer la saison suivante dans la peau d’un titulaire indiscutable, statut qu’il ne quittera pas de la saison. Il comptera au final 4 buts marqués et 1 expulsion. Bernard Tapie est alors revenu au club, et Jérôme Leroy ne fait pas partie des priorités du nouveau président, ni de sa flopée d’entraîneurs successifs pour la saison 2001/2002 : Anigo, Skoblar, Ivic, Vujovic. Leroy ne jouant que très peu, en janvier 2002, il répond favorablement à l’appel de Luis Fernandez, qui le fait revenir à Paris. Lors de son premier passage, Fernandez n’avait pas pu faire jouer Leroy. Cette fois, il veut en faire un de ses joueurs clés, un milieu offensif qui pourra être à la fois le pendant technique de Ronaldinho et un travailleur infatigable.
Il est titulaire dès son retour ; pour sa deuxième rencontre, contre Lorient, il réussit un joli doublé. Luis Fernandez annonce qu’un de ses objectifs est d’amener Jérôme Leroy en équipe de France. Cela paraît être une énième lubie du coach parisien, mais il s’avère que le passage marseillais de Leroy a clairement fait murir le milieu de terrain parisien. Il est plus complet, se disperse moins en gestes de nervosité, et sa patte technique est toujours là. Il peine juste à être régulier. Mais sa demi-saison de retour est bonne, ternie seulement par une expulsion contre Nantes, suite à une simulation avérée de Mickaël Landreau.
Soldat de Fernandez, Leroy a enfin la place de titulaire au PSG qu’il convoitait tant. En 2002/2003, Paris marche moins bien ; compte tenu des méformes de Ronaldinho et du fiasco qu’est le recrutement d’Andre Luiz, Jérôme Leroy est le seul créatif à peu près fiable. Sa meilleure période intervient en deuxième partie de saison, lors de laquelle il marque coup sur coup cinq buts en quatre rencontres. Notamment un doublé contre l’OM pour la première victoire parisienne au Vélodrome depuis 1988. La plupart des gens ont retenu ce soir-là le bon match de Ronaldinho. À tort, puisque s’il y avait un homme exceptionnel au cours de ce match, il s’agissait bien de Jérôme Leroy, qui a multiplié les gestes de grande classe. Son premier but, lors duquel il voit l’anticipation du gardien adverse, est une action rarissime à ce niveau.
La saison suivante, Jérôme Leroy doit faire sans Fernandez, et avec Halilhodzic. Le nouvel entraîneur semble vouloir faire du milieu de terrain un de ses cadres, et le titularise pour ses premières rencontres. Leroy marque d’ailleurs le but de la seule victoire parisienne du mois d’août. Mais il existe à cette époque un conflit entre l’ancien et le nouvel entraîneur ; Leroy étant catalogué comme un fidèle du premier, le coach et le joueur finissent très vite par ne plus s’entendre. Début septembre, le contrat de Leroy est résilié, et il signe en tant que joker à l’En Avant Guingamp.
En Bretagne, loin des turpitudes du club parisien, Leroy voit naître une réputation de joueur élégant. Dans un club comme Guingamp, on ne parle pas des problèmes de vestiaire, et seuls ses beaux gestes attirent l’attention. Il marque cinq buts avec l’EAG, dont un triplé contre Montpellier, et malgré la relégation de son club, il est crédité d’une bonne saison. Lens s’intéresse alors à lui, et le fait venir dans le Nord. Il passe une saison et demie dans le club de Gervais Martel, où il s’impose comme une valeur sûre de la Ligue 1. Véritable meneur de jeu excentré, passeur très précis et buteur occasionnel, il plaît à son nouveau public et hérite même du brassard de capitaine pour la saison 2005/2006.
- Jérôme Leroy
- Photo staderennais.com
En janvier 2006, Luis Fernandez est entraîneur du Betar Jérusalem, où il veut s’entourer de sa garde rapprochée. Il prend Llacer comme adjoint et demande à Leroy de le rejoindre dans sa modeste formation israélienne. Leroy accepte, et surprend tout le monde à Lens : personne ne comprend pourquoi il quitte une situation favorable dans un bon club du championnat de France pour l’incertitude d’un championnat exotique. À raison, puisque Luis Fernandez quitte vite le club, et Leroy se contente juste de finir sa saison au Betar. Sa réputation est toujours bonne en France, et il trouve Sochaux comme point de chute.
Dans le Doubs, coaché par Alain Perrin, il réalise une saison pleine et remporte la coupe de France. Ce qui ne l’empêche pas à la fin de saison d’accepter une offre venant de Rennes, et de retourner en Bretagne à partir de 2007. Là-bas, il devient meilleur passeur du championnat, et l’image du joueur fougueux des débuts est bien loin derrière lui : Leroy est alors considéré comme un apôtre du beau jeu, privilégiant la beauté du geste à la froide efficacité. Au fil du temps, vieillissant, Leroy joue de moins en moins dans son club — non sans jouer quelques tours au PSG en étant l’artisan de plusieurs victoires rennaises face aux Parisiens. Aujourd’hui, à 36 ans, il effectue probablement sa dernière saison professionnelle.
Bartholomew Ogbeche
En septembre 2001, si l’équipe parisienne vient de prouver qu’elle était solide défensivement, elle a aussi montré de grosses lacunes offensives. La recrue Alex ne s’impose pas, et Anelka s’avère être de moins en moins un buteur d’envergure. Luis Fernandez va alors puiser dans la réserve parisienne un joueur capable de redynamiser son secteur offensif. Très joueur, l’entraîneur parisien lance le défi suivant au plus brillant des attaquants de l’équipe réserve, Bartholomew Ogbeche : du milieu de terrain, il a deux essais pour toucher la barre transversale. Ogbeche manque sa première tentative, mais fait mouche pour la seconde. Le jeune attaquant ne gagne pas de voiture Suzuki, mais le droit d’intégrer le groupe pro pour la réception de Montpellier, quelques jours plus tard.
Cette rencontre marque ses débuts sous le maillot parisien puisqu’à 16 ans et 11 mois, il remplace Alex et joue vingt minutes durant. Dans les semaines qui suivent, Ogbeche fait également quelques entrées en jeu et fête sa première titularisation lors de la 15e journée, à l’occasion d’un déplacement à Nantes. Paris est vite réduit à 10, mais en reprenant du bout du pied un centre de Gabriel Heinze, Ogbeche ouvre le score — son équipe gagnera ensuite —, et devient ainsi le plus jeune buteur de l’histoire du club à 17 ans et 2 mois, record toujours d’actualité. Ogbeche est alors intégré de plus en plus souvent au onze de départ, jouant la double confrontation européenne contre les Rangers. Le mois de décembre est très prolifique pour le jeune Nigérian, bien aidé par son compatriote Okocha, très en forme à cette époque. Ogbeche marque trois buts durant ce mois, trois fois sur une passe d’Okocha : contre Troyes en coupe de la Ligue, à Metz et enfin à Sochaux. Pour ce dernier but, Fernandez avait également fait un pari avec son joueur : s’il marquait contre le FCSM, un contrat pro l’attendait. Fin décembre, Ogbeche devient donc officiellement un joueur professionnel du PSG. Juste avant la trêve, avec le départ d’Anelka, Fernandez dira d’ailleurs qu’avec Ogbeche-Leroy, il tient son duo d’attaquants… Malheureusement, le second se blessera très vite.
Après des débuts tonitruants, la seconde partie de saison d’Ogbeche est un peu plus difficile. Fernandez tient tout de même à préserver son jeune joueur, et le titularise en moyenne une rencontre sur deux. Ogbeche ne marque qu’un seul but, à Bastia, qui donne la victoire à son équipe. Tout ceci ne sonne finalement que comme un rappel évident : à 17 ans, Ogbeche reste un jeune joueur en apprentissage. Mais ses performances sont suffisamment bonnes pour attirer l’attention du sélectionneur nigérian, qui le convoque en équipe nationale — peut-être appuyé par Okocha, cadre des Super Eagles. En juin, Ogbeche part donc en Asie disputer la coupe du monde ; il participe à deux rencontres de son équipe.
Le retour à Paris est difficile pour Ogbeche, qui, en plus du départ de son mentor Okocha, doit faire avec une blessure qui le prive du début de saison. Il reprend d’abord en faisant de courtes apparitions, et se voit titularisé pour la première fois lors de la 12e journée, pour la venue de Marseille au Parc des Princes : Ogbeche obtient le penalty qui permet à Paris de mener 2-0. Deux rencontres plus tard, contre Sochaux, il ouvre son compteur but en marquant d’une superbe frappe en lucarne. Après une nouvelle blessure, Ogbeche redevient titulaire à la 21e journée, et se fait ensuite expulser contre Ajaccio. Ogbeche n’arrive pas à retrouver sa meilleure forme, mais Fernandez lui maintient sa confiance.
Pour la 30e journée et le déplacement au Vélodrome, Ogbeche est titulaire en pointe. Ce jour-là, il est probablement le seul Parisien à passer à côté de sa rencontre. En première période, il rate assez grossièrement deux face-à-face avec Runje, en tentant des dribbles improbables. Il sera du coup sorti à la mi-temps, et ne jouera plus qu’à trois reprises avant la fin de la saison. À l’intersaison, Vahid Halilhodzic remplace Luis Fernandez. Le nouvel entraîneur parisien compte dans un premier temps sur le jeune Nigérian. Ogbeche est titulaire pour les trois premières rencontres de championnat, mais il devient assez vite évident que des joueurs comme Fiorèse ou Reinaldo s’avèrent nettement plus efficaces pour former un duo d’attaque avec Pauleta. Ogbeche ne devient alors qu’un joueur de banc, avec au final une seule et unique autre titularisation jusqu’à fin décembre, et aucun but.
En janvier, il est annoncé que le PSG cherche à le prêter. Mais avant cela, Ogbeche joue une rencontre de coupe de la France contre Troyes, au Parc. Alors que Paris est mené 0-2 à quelques secondes de la fin du match, Heinze réduit la marque sur coup franc et Ogbeche égalise dans le temps additionnel, d’un lob subtil. Au final, Paris s’imposera et gagnera la coupe. Ce qui ne fera toutefois pas une ligne au palmarès d’Ogbeche, puisqu’il passe les six premiers mois de l’année 2004 à Bastia. En Corse, il obtient la place de titulaire qu’il n’avait plus à Paris, et donne la victoire à son équipe pour sa deuxième apparition, contre Toulouse. Il marque un autre but lors d’une large victoire contre Marseille, mais en dehors de cela, son prêt à Bastia s’avère assez décevant : Ogbeche est bien moins prolifique que prévu.
- Bartholomew Ogbeche
- Photo cadizcf.com
Il regagne Paris à l’été, et profite des divers mouvements de début de saison pour grappiller quelques minutes de jeu, et même marquer un joli but de la tête contre Saint-Étienne. Mais rien n’y fait, une fois son effectif au complet, Halilhodzic ne fait plus jouer Ogbeche, qui passe l’essentiel de son temps avec la CFA. Au mercato hivernal, il part rejoindre Metz pour un nouveau prêt. Mais là encore, s’il s’avère être invariablement titulaire, il ne marque qu’un seul but — qui s’avère toutefois important, pour une victoire à Caen — et la carrière d’Ogbeche, désormais âgé de 20 ans, tarde réellement à décoller. D’autant qu’il arrive en fin de contrat à Paris…
Ogbeche part alors aux Émirats arabes unis, à Al-Jazira, pour jouer une saison là-bas et garnir son compte en banque. Il est ensuite contacté par des clubs espagnols et rejoint Alaves en 2006, puis Valladolid la saison suivante. En 2009, il signe en seconde division à Cadix. Dans tous ces clubs espagnols, il joue très régulièrement, sans défrayer la chronique par son nombre de buts marqués. En 2010, il change de pays en rejoignant le club grec de Kavala, où évoluent plusieurs anciens pensionnaires du championnat de France : Oruma, Denilson, Darcheville et Pierre Ducrocq.
Gaël Hiroux
- Gaël Hiroux
- Photo Christian Gavelle — PSG
Né à Versailles, ayant joué en junior à Trappes, c’est en pur produit des Yvelines que Gaël Hiroux rejoint le centre de formation du PSG en 1997, à l’âge de 16 ans. La carrière professionnelle du jeune attaquant, pouvant évoluer aussi comme milieu offensif, ne commence que trois années plus tard, quand il est prêté à Martigues (D2) en janvier 2000. Auparavant, il n’aura fait que quelques figurations dans le groupe parisien.
Dans le sud de la France, Hiroux s’impose très vite. Remplaçant pour sa première apparition face à Wasquehal, il convainc suffisamment son entraîneur Christian Caminiti pour débuter en pointe la rencontre suivante : il ne quittera plus ensuite le onze de départ de sa formation. Lors de cette demi-saison martégale, il marque deux buts, à chaque fois synonyme de courte victoire 1-0 — à Gueugnon et contre Nîmes. En 2001, c’est donc au terme d’une première expérience satisfaisante qu’il regagne Paris.
Cela tombe bien, puisque l’entraîneur Luis Fernandez a besoin de joueurs opérationnels tout de suite. Le PSG joue en effet la coupe Intertoto dès fin juin, et entre Laurent Robert qui est en instance de transfert, Alex qui n’a pas encore rejoint Paris, Ronaldinho qui doit travailler après plusieurs mois d’inactivité, Laurent Leroy qui est blessé et Nicolas Anelka qui reprendra plus tard après avoir joué la coupe des confédérations, Fernandez n’a plus beaucoup d’attaquants à sa disposition. Il voit donc d’un bon œil le retour de ce jeune attaquant en forme, et l’intègre directement dans son groupe pour la double confrontation face aux Finlandais du FC Jazz Pori. Au match aller, Hiroux joue dix minutes en remplaçant Aloisio ; au retour, il joue toute la deuxième période et marque le quatrième but de son équipe.
Gaël Hiroux continue son bel été, en rentrant également deux fois en cours de jeu lors de la double confrontation face à Simferopol, club ukrainien, et fête même sa première titularisation en Belgique, contre La Gantoise. Le championnat reprend, et Hiroux continue à rendre service : pour la première journée, il supplée Robert — qui jouait son dernier match — pour les vingt dernières minutes de la rencontre face à Lille. Sans complexe, il n’est pas loin de donner la victoire à son équipe en piquant une tête arrêtée de peu par Wimbée. Quelques jours plus tard, il marque son seul but au Parc des Princes en clôturant le festival du match retour contre La Gantoise : en reprenant au point de penalty une passe en retrait de Benachour — autre débutant —, il marque le septième but du PSG face aux Belges.
Malheureusement pour lui, le mois d’août voit les titulaires prévus revenir, et Hiroux doit céder sa place dans le groupe peu à peu. Il est donc convenu qu’il reparte s’aguerrir en prêt, et Hiroux fait à nouveau le chemin vers Martigues ; cette fois, Benachour l’accompagne. Titulaire pour ses trois premières rencontres, Hiroux perd assez vite sa place. Arrivé fin décembre, il jouera au total 12 rencontres, mais seulement 5 en tant que titulaire. Souhaitant jouer davantage, Hiroux met fin à son contrat de prêt pour en signer un autre à Liège, en D2 belge. En juin 2002, il retourne à Paris, mais cette fois, Fernandez ne compte plus sur lui.
Hiroux s’engage alors à Wasquehal, en L2, pour un transfert définitif. Hiroux alterne dans le Nord les titularisations et les périodes où il est sur le banc. Sur toute la saison, il participe à 19 rencontres, dont 12 en tant que titulaire. Le tout pour un seul petit but contre Caen. En fin de saison, il n’est pas retenu par son club, et Hiroux ne trouve pas de point de chute chez les professionnels. Il commence alors à écumer les clubs amateurs de la région parisienne, jouant d’abord six mois au Red Star en DH, six mois à Pontivy en CFA, deux ans à Poissy en CFA, et enfin un an à Issy en CFA 2. Depuis la fin de sa saison dans ce dernier club, Hiroux semble avoir arrêté sa carrière en 2007, à l’âge de 27 ans.
Pierre Ducrocq, Fabrice Kelban, Edwin Murati
Florian Maurice, Edmilson, Franck Gava
Francis Llacer, Marko Pantelic, Christophe Revault
Marco Simone, Didier Martel, James Debbah
Édouard Cissé, Éric Rabesandratana
Igor Yanovski, Christian Wörns, Yann Lachuer
Mickaël Madar, Alain Goma, Bruno Rodriguez
Laurent Leroy, Grégory Paisley, Dominique Casagrande
Jay-Jay Okocha, Manuel Helder, Aliou Cissé
Xavier Gravelaine, Nicolas Ouédec, Adaílton
Bernard Lama, Nicolas Laspalles, Bruno Carotti
Laurent Robert, Fabrice Abriel
Ali Benarbia, Talal El Karkouri
Christian, César
Kaba Diawara, Godwin Okpara
Nicolas Anelka, Didier Domi
Peter Luccin, Stéphane Dalmat, Marcos Vampeta
Mikel Arteta, Enrique De Lucas, Mauricio Pochettino
Bernard Mendy, Selim Benachour
Lionel Letizi, Frédéric Déhu, Sylvain Distin
Ronaldinho, Lionel Potillon, Stéphane Gillet
Jérôme Leroy, Bartholomew Ogbeche, Gaël Hiroux
Fabrice Fiorèse, Hugo Leal
Jérôme Alonzo, Alex Dias, José Aloisio
Gabriel Heinze, Cristobal, Joaquim Agostinho