Cette semaine, retrouvez les portraits de Nicolas Anelka et Didier Domi.
Nicolas Anelka
Natif de l’ouest parisien, le jeune Nicolas Anelka rejoint l’INF Clairefontaine en 1993. L’année suivante, il signe un contrat avec le PSG : jusqu’en 1996, il s’entraînera à l’INF, et jouera pour la réserve parisienne le week-end. Il côtoie les sélections nationales de jeunes, notamment l’équipe de France des moins de 18 ans, dirigés alors par Gérard Houllier. L’occasion d’une première brouille entre les deux hommes, à la suite d’une séance de tirs au but au cours de laquelle Anelka a raté le sien. Au PSG, l’entraîneur est Luis Fernandez, et il croit en ce jeune attaquant. Alors que Patrice Loko reprend en National 2 — connu aujourd’hui sous le nom CFA — suite à ses problèmes personnels, Fernandez conseille aux journalistes venus en nombre de regarder plutôt le jeune attaquant longiligne de la réserve qui a tout d’un futur crack.
Aux mots suivent les actes, puisqu’en février 1996, Anelka joue ses premières minutes en pro, à l’âge de 16 ans, en rentrant face à Monaco. Il assiste toutefois de loin à la victoire des pros en coupe d’Europe quelques mois plus tard. La saison suivante, Ricardo remplace Fernandez, mais le nouvel entraîneur parisien croit autant en Anelka, et lui fait effectuer plusieurs rentrées en jeu. Sur la première d’entre elle, face à Lens, il marque son premier but dans son style de l’époque : un appel en profondeur et un duel gagné face au gardien. À la trêve, Anelka totalise neuf rentrées en jeu, ce qui est plutôt encourageant pour un footballeur d’à peine 17 ans. Ce n’est pourtant pas suffisant pour lui, qui considère anormal le fait de ne pas être titulaire à la place de Loko, Dely Valdes ou Raí. Au retour des vacances de Noël, Anelka n’est pas à l’entraînement au Camp des Loges : à la grande surprise de Ricardo, il est à Londres, où Arsène Wenger commence tout juste son entreprise de pillage des centres de formation français.
La réglementation concernant les jeunes footballeurs est encore floue, et au bout d’un mois le PSG se retrouve obligé de céder son joueur à Arsenal contre la modique somme de 5 MF s’il ne veut pas le voir partir gratuitement quelques semaines plus tard… Contrairement à ce qui sera dit quelques années, le PSG n’a pas laissé partir Anelka, mais se l’est tout simplement fait voler. En Angleterre, Anelka commence par jouer… moins. Il ne fait que quatre apparitions sur la demi-saison 1996/1997, mais cela semble le satisfaire. L’année suivante, l’ancien Trappiste s’impose petit à petit, et profite d’une longue blessure de la légende locale Ian Wright pour enchaîner les rencontres et s’imposer. Il joue près d’une trentaine de rencontres, marque six buts et participe pleinement au doublé coupe-championnat de sa formation. Surtout, Aimé Jacquet l’essaie en Bleu, juste avant la coupe du monde 1998. Jugé encore un peu trop jeune, il n’est pas retenu pour la compétition, mais on le considère déjà, au même titre que Henry et Trezeguet, comme un grand espoir du football offensif tricolore.
Il explose littéralement la saison suivante. Sa vitesse fait des ravages dans les défenses anglaises, et il montre un grand sang-froid dans ses duels face aux gardiens. Il inscrit 17 buts en championnat, et marque les esprits en équipe de France en donnant la victoire aux siens à Wembley, face à l’Angleterre, en marquant deux buts et demi [1]. Installé chez les Bleus, couronné de succès dans son club — il obtient le trophée de meilleur jeune de Premier League —, Anelka a toutefois plus de mal à gérer la notoriété qui en découle. Peu à l’aise en conférence de presse, il ne se fait pas d’ami parmi les journalistes anglais, ce qui attise quelques critiques. Lassé, il cherche à être transféré à l’été 1999. Annoncé à la Juventus puis à la Lazio, refusant coûte que coûte de revenir à Londres, égratignant au passage son ancien président David Dein [2], Anelka rejoint finalement le Real Madrid pour 220 MF.
Dans la capitale espagnole, l’attente suscitée par le montant du transfert ne sert pas Anelka. Il n’arrive pas à s’entendre avec Raùl qui préfère évoluer avec Morientes en attaque, ni avec Toschak puis Del Bosque, les entraîneurs successifs. Ses débuts sont mitigés et Anelka déclare publiquement que ses coéquipiers doivent jouer pour lui… ce qui ne passe pas du tout. De plus en plus à l’écart, il ne marque aucun but lors de sa première demi-saison. En janvier, au championnat du monde des clubs, il ouvre enfin son compteur but en inscrivant trois buts — dont un doublé face aux Corinthians. Après une blessure de six semaines, il marque son premier but en championnat face au FC Barcelone. Ce qui ne résout pas ses soucis : Anelka a la mauvaise idée de sécher trois jours d’entraînement, ce qui provoque l’ire des supporters et des dirigeants madrilènes. Après une grosse amende et une mise à pied, il finit par s’excuser, et peut rejouer avec le Real. Il rendra alors de gros services à son club en marquant en demi-finale de Ligue des champions, au match aller puis au match retour. Il sera ensuite titulaire en finale, qu’il gagnera.
Cette fin de saison heureuse lui permet de conserver sa place de titulaire chez les Bleus. Il joue donc et remporte l’Euro 2000, sans toutefois marquer le moindre but. Pendant ce temps, à Paris, un gros recrutement se prépare : pour disputer la Ligue des champions, Canal+ veut monter une grosse équipe. Et si possible une équipe à l’image de la chaîne, dont la figure de proue est à l’époque Jamel Debbouze. Cela tombe bien, l’humoriste est un ami d’enfance d’Anelka… Recruter l’attaquant du Real devient ainsi une évidence pour Pierre Lescure, le président du PSG. Pour un peu moins de 220 MF, l’opération est conclue, et Anelka débarque à Paris fin juillet, dans son club de cœur. Si le montant de la transaction fait beaucoup jaser, Anelka est accueilli en messie : il est présenté lors de la rencontre amicale entre le PSG et Corinthians, faisant le tour de la pelouse avec son gilet en fourrure, aux côtés de Laurent Perpère.
C’est en remplaçant Ali Benarbia à Rennes, pour la deuxième championnat, que le nouveau numéro 9 parisien fait son retour dans le championnat de France. Il marque pour la première fois fin août, face à Bastia, un doublé heureux : une frappe topée qui lobe le gardien, et un contrôle manqué qui file en lucarne. Il enchaîne avec un but à Troyes, un nouveau doublé contre Saint-Étienne, un but de renard face à Nantes, puis une réalisation en Ligue des champions face à Helsingborg. Les débuts d’Anelka sont donc très bons, et son style d’attaquant qui prend la profondeur s’adapte parfaitement au jeu parisien. Son entente avec Christian va en s’améliorant, puisqu’il lui adresse une passe décisive face à l’OM ; Anelka réalise ensuite un nouveau doublé lors du match historique face à Rosenborg. Le PSG est alors qualifié pour la suite de la C1, et trône largement en tête de la Ligue 1 : la venue d’Anelka est pour l’instant une réussite.
Mais, en novembre, Paris traverse une crise de résultat ; le jeu d’Anelka, trop dépendant des autres, ne peut rien y changer. Au contraire, l’attaquant accentue le malaise du club en fragilisant son entraîneur : à la veille d’un match à Helsingborg, il publie sur son site Internet un billet dans lequel il somme presque son coach de faire jouer ses copains Abriel, Kelban ou Paisley… Blessé pour les derniers matches de Bergeroo, il est tout de suite rétabli lorsque Luis Fernandez le remplace, ce qui fait naître des rumeurs sur son rôle dans l’éviction du coach basque [3]. Toujours est-il que pour la première rencontre du coach qui l’a lancé, Anelka donne la victoire à son équipe face à Metz.
Il naît beaucoup d’espoirs de ces retrouvailles entre Anelka et son mentor. Luis Fernandez a d’ailleurs des idées pour son attaquant : décelant en lui un potentiel technique et collectif intéressant, il est le premier à lui demander de ne pas se cantonner aux appels en profondeur. Début janvier, pour la réception de Lens, le natif de Tarifa positionne ainsi son joueur en meneur de jeu derrière Christian et Robert, ce qui s’avère être une réussite. L’expérience sera toutefois renouvelée avec parcimonie. Si Anelka ne marque presque plus — un seul but en championnat —, il se montre toutefois à la hauteur lors d’une rencontre de Ligue des champions à Milan, où il inscrit le but égalisateur de son équipe, et obtient les louanges de l’entraîneur adverse, Alberto Zaccheroni. Luis Fernandez n’hésite pas non plus à responsabiliser son avant-centre : lors de la réception de Toulouse, il lui confie le brassard de capitaine. Le bilan de l’année parisienne d’Anelka est toutefois mitigé, ce qui ne l’empêche pas d’aller disputer et gagner la coupe des confédérations avec la France, en fin de saison.
Mais son image se dégrade surtout au niveau de l’extra-sportif. En giflant le journaliste Sébastien Tarrago à la sortie de l’entraînement, il s’attire les foudres du journal L’Équipe, qui n’a pas besoin de tant pour ensuite multiplier les piques gratuites à l’encontre d’un joueur. Le cas Anelka devient presque politique : à la mairie de Paris, les élus Verts demandent à baisser la subvention donnée au PSG, considérant qu’Anelka, au volant de sa voiture de sport, ne donne pas une bonne image. Comprenne qui pourra.
Pour l’exercice suivant, nombre des amis d’Anelka sont partis, et Luis Fernandez a profondément modifié le visage et le jeu de son équipe. Le style est plus latin, et moins direct, ce qui plaît moins à l’ancien buteur d’Arsenal. Paradoxalement, c’est à cette période-là qu’Anelka réalise des prestations collectives des plus convaincantes. Il décroche, recule davantage pour chercher les ballons, tente de combiner, et façonne finalement ce qui sera son jeu pour la décennie suivante. Il marque deux buts, dont une très jolie égalisation à Lorient. Mais son entente avec Luis Fernandez se détériore, même si l’entraîneur parisien titularise son joueur invariablement. Les Guignols de l’info, qui n’ont jamais été aussi motivés que lorsqu’il fallait condamner les actifs de leur employeur, multiplient les sketchs à l’encontre des deux hommes et de leur relation tumultueuse. À la trêve, le PSG accepte de prêter son joueur à Liverpool, et un an et demi après son retour triomphal, Anelka part en toute discrétion. Enfin presque, puisqu’il ne manquera pas d’égratigner l’entraîneur qui l’avait lancé à l’âge de 16 ans, lui attribuant un manque criant d’intelligence [4]
À Liverpool, il retrouve son entraîneur chez les juniors, Gérard Houllier. Les maux de l’époque sont semble-t-il oubliés, et Anelka tente de se relancer dans le seul championnat qui lui a réussi jusqu’alors. Ses prestations sont convaincantes, mais l’entraîneur des Reds refuse de lever l’option d’achat. Anelka est déçu, d’autant qu’il n’est pas sélectionné pour la coupe du monde 2002. Sa réaction à ces deux phénomènes sera la même qu’à l’accoutumée : quelques saillies cinglantes à l’encontre des entraîneurs jugés fautifs, Houllier et Lemerre. Le joueur appartenant toujours au PSG, une solution est vite trouvée à l’été 2002 : Manchester City est intéressé ; pour 20 M€ plus Alioune Touré, Anelka devient un Citizen.
- Nicolas Anelka
- Photo Amarhgil — Wikipédia
Il passe deux saisons et demies sous les ordres de Kevin Keegan, où il réalise des performances très satisfaisantes. Au sein d’une équipe qui redécouvre la Premier League, il devient une véritable star. Il perd toutefois pour longtemps le contact avec l’équipe de France lorsqu’il refuse de venir remplacer Daniel Moreira… S’en suivent des propos regrettables à l’encontre de Jacques Santini : « Qu’il s’agenouille devant moi, s’excuse d’abord, et après, je réfléchirai [à un éventuel retour en équipe de France]. » En janvier 2005, Anelka tente l’aventure turque et signe au Besiktas. Accueilli en héros, il réalise des saisons complètes en tant qu’ailier droit, et retrouve les Bleus en 2005, grâce à Raymond Domenech. À noter qu’à l’époque, il est vivement plébiscité par la presse nationale, et sa non-sélection pour la coupe du monde 2006 fait notamment partie des griefs adressés au sélectionneur français. Savoureux quand on sait le traitement que sera réservé à Anelka ensuite…
Cette même année, il retourne en Angleterre à Bolton, modeste club anglais dans lequel il donne encore satisfaction. En janvier 2008, il profite de l’absence de nombreux joueurs africains partis à la Can pour rejoindre le grand club qu’est devenu Chelsea. Après quelques mois pour s’imposer, Anelka devient à partir de fin 2008 incontournable dans son club, mais également chez les Bleus, où certains de ses buts aident grandement une équipe nationale en difficulté en poule. Il s’agit probablement de la meilleure période de sa carrière, remportant un titre de champion et deux coupes d’Angleterre, jusqu’au fameux incident de la coupe du monde 2010, où des insultes marmonnées dans sa barbe paraissent à la une du quotidien L’Équipe, tombé de plus en plus bas. Il est exclu de facto, et redevient le joueur détesté qu’il était dix ans auparavant. Anelka reste toutefois difficile : coéquipier probablement appréciable — rares sont ses partenaires de club à s’être plaint de lui —, au cœur de nombreuses polémiques avec ses entraîneurs et présidents, il a cultivé une réputation de joueur ingérable.
Didier Domi
C’est Luis Fernandez qui fait le confiance le premier à Didier Domi, formé au Paris Saint-Germain. En décembre 1995, alors âgé de 17 ans, ce jeune arrière gauche débute chez les pros, en seizièmes de finale de coupe de la Ligue à Guingamp. Il marque malheureusement un but contre son camp, synonyme de prolongations durant lesquelles le club breton s’imposera. Il fera un petite apparition en championnat un mois plus tard, puis disparaîtra de l’équipe première pendant un an. Jusqu’à ce que, fin 1996, Ricardo le relance. Après deux rentrées en cours de rencontre, Domi parvient enfin à être titulaire, et ce au détriment de José Cobos.
Il joue très régulièrement en championnat — neuf titularisations pour la demi-saison restante — et participe également à l’épopée européenne du PSG. Il est titulaire lors de l’historique victoire 3-0 face à Liverpool, et également à l’occasion de la finale de la coupe des coupes 1997 face au FC Barcelone de Ronaldo. Et le tout à 19 ans : on ne peut espérer meilleur début de carrière. Titulaire chez les Bleuets, Domi se voit prédire un grand avenir. Sa vitesse de pointe est impressionnante, et lui permet de reprendre avec facilité nombre d’attaquants adverses.
La saison suivante, il est le titulaire indiscutable du poste. Mis à part lors de quelques rencontre rugueuses où Ricardo lui préfèrera Francis Llacer, Domi tord le cou à l’idée que le PSG ne lance pas de bons jeunes : il enchaîne les rencontres à un très bon niveau. Même si Paris éprouve plus de difficultés lors de cette fin de saison 1997/1998, Domi commence à garnir son palmarès en gagnant les deux coupes nationales. Lors de la finale de la coupe de la Ligue, le jour de ses vingt ans, Raì lui permet, en guise de cadeau, de soulever le trophée à sa place.
Faisant partie de la jeune génération, il échappe à la politique de nettoyage pratiquée par Biétry, et s’impose comme un homme de base du nouveau président du PSG et de son entraîneur Alain Giresse. Il est ainsi titulaire lors des six premières journées, avant de se blesser. En son absence, Giresse est licencié, et Artur Jorge le remplace. Le technicien portugais déniche dans la réserve parisienne Grégory Paisley, un an plus vieux que Domi, arrière gauche qui s’impose immédiatement. À son retour de blessure, Domi ne retrouve pas sa place, et ne compte qu’une seule titularisation sous les ordres du Portugais. La valeur marchande du joueur incite les dirigeants du PSG à s’en séparer, et pour environ 4 millions de livres, il est cédé fin 1998 à Newcastle.
Dans le nord de l’Angleterre, il s’impose sans difficulté. Il dispute la finale de la Cup, face à Manchester United. La saison suivante, il s’impose outre-manche — inscrivant même trois buts en Premier League —, alors que ce n’était pas encore tout à fait la mode. Toutefois, début 2001, Luis Fernandez, de retour au PSG, cherche un arrière gauche. Pour une somme équivalente à celle contre laquelle il avait été vendu deux ans plus tôt, Domi revient au PSG, dans son club formateur, et sous les ordres de son premier coach.
Il fait son grand retour pour la réception de Lens, mais au poste de milieu gauche. Il se montre bien en jambes, et retrouve finalement son poste préférentiel de latéral lors des matches suivants. Son retour pousse d’ailleurs Grégory Paisley à quitter le PSG. Domi joue la demi-saison qui suit dans la peau d’un titulaire, et semble être au niveau qui était le sien à son départ deux ans plus tôt. Mais à l’intersaison suivante, Fernandez recrute Lionel Potillon et Gabriel Heinze, deux joueurs pouvant évoluer sur le côté gauche de la défense. Ceci ne sert pas les intérêts de Domi, qui doit batailler dur pour figurer sur la feuille de match. Il a principalement sa chance lorsque Fernandez fait jouer Potillon à droite, ou lorsqu’il aligne une défense à cinq éléments. Par ailleurs, Domi est sans cesse perturbé par les blessures, ce qui assoit la conviction de Fernandez que Domi n’est pas indispensable. Lors d’une de ses titularisations, Domi marque son seul but pour Paris, en coupe de la Ligue face à Nancy.
Devenu un joueur d’appoint, et toujours pas épargné par les soucis physiques, Domi joue très peu en 2002/2003. Il ne comptera que neuf apparitions en championnat, dont l’essentiel en début de saison. Il vient donc de passer deux saisons très difficiles, ce qui marque un grand coup d’arrêt dans sa carrière. L’ancien espoir ne parvient pas à devenir un joueur confirmé. Et le nouvel entraîneur parisien, Vahid Halilhodzic, ne compte pas non plus s’appuyer sur lui. Domi décide donc de tenter à nouveau sa chance en Angleterre : il part en prêt à Leeds, rejoindre une colonie francophone — Zoumana Camara, Cyril Chapuis, Salomon Olembe. Hors de forme, il ne joue pas durant la première partie de saison, et Leeds tente de mettre fin à son prêt. Domi refuse, et il joue enfin à partir de février 2004. Ses prestations s’avèrent convaincantes, et il réalise notamment une passe décisive face à Manchester United. Il ne peut toutefois pas empêcher la relégation de son club, et l’option d’achat n’est pas levée.
Paris ne tient pas forcément à le voir revenir ; Domi est finalement cédé à l’Espanyol Barcelone. En Catalogne, Domi retrouve son ancien coéquipier parisien Mauricio Pochettino, mais il joue toutefois très peu — 5 rencontres la première saison, 17 la seconde. Toujours perturbé par des soucis physiques, Domi n’arrive plus à réaliser des saisons pleines. Après avoir gagné la coupe d’Espagne en 2006, il quitte l’Espanyol et tente l’aventure grecque en signant à l’Olympiakos.
Il passe quatre saisons à Athènes mais, là encore, ne réussit pas à enchaîner les rencontres. Il effectue au mieux une vingtaine de matches par saison, au pire trois… En novembre 2010, ne jouant plus du tout, il résilie son contrat. Il signe finalement dans le championnat américain en janvier 2011, chez les New England Revolution.
- Didier Domi
- Photo Vivien Brunel — PSGMAG.NET
Pierre Ducrocq, Fabrice Kelban, Edwin Murati
Florian Maurice, Edmilson, Franck Gava
Francis Llacer, Marko Pantelic, Christophe Revault
Marco Simone, Didier Martel, James Debbah
Édouard Cissé, Éric Rabesandratana
Igor Yanovski, Christian Wörns, Yann Lachuer
Mickaël Madar, Alain Goma, Bruno Rodriguez
Laurent Leroy, Grégory Paisley, Dominique Casagrande
Jay-Jay Okocha, Manuel Helder, Aliou Cissé
Xavier Gravelaine, Nicolas Ouédec, Adaílton
Bernard Lama, Nicolas Laspalles, Bruno Carotti
Laurent Robert, Fabrice Abriel
Ali Benarbia, Talal El Karkouri
Christian, César
Kaba Diawara, Godwin Okpara
Nicolas Anelka, Didier Domi
Peter Luccin, Stéphane Dalmat, Marcos Vampeta
Mikel Arteta, Enrique De Lucas, Mauricio Pochettino
Bernard Mendy, Selim Benachour
Lionel Letizi, Frédéric Déhu, Sylvain Distin