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Portraits : Luccin, Dalmat et Vampeta

Portraits d’anciens du PSG : Luccin, Dalmat, Vampeta

Revisitez la carrière parisienne des joueurs arrivés au PSG en 2000

vendredi 4 février 2011, par Gauthier B.

Portraits d'anciens du PSG : Luccin, Dalmat, Vampeta

Toute cette saison, PSGMAG.NET vous ramène au siècle précédent, en vous proposant chaque mois le résumé d’une saison passée et le portrait des joueurs arrivés au club à l’époque. L’opération « rétro » se poursuit avec la saison 2000/2001. Au programme cette semaine, la carrière parisienne de Peter Luccin, Stéphane Dalmat et Marcos Vampeta.

Cette semaine, retrouvez les portraits de Peter Luccin, Stéphane Dalmat et Marcos Vampeta.

Peter Luccin

En 2000, le PSG, qui cherche alors à faire signer plusieurs grands espoirs du football français, parvient à faire venir la plus improbable des recrues : Peter Luccin, le plus marseillais des joueurs de l’OM. Si le scepticisme est de mise quant aux motivations du joueur à quitter son club de cœur pour rejoindre le grand rival parisien, il n’empêche que le PSG réalise un grand coup, Luccin étant considéré comme l’avenir de l’équipe de France au poste de milieu défensif.

Formé à l’AS Cannes, il est lancé en D1 par Guy Lacombe, en août 1996. Luccin est alors âgé de 17 ans. Il grappille quelques titularisations sur la demi-saison qui suit, et ses performances sont suffisamment bonnes pour que les recruteurs s’intéressent déjà à lui. Rolland Courbis réussit à le fait venir à Bordeaux. En Gironde, il s’impose assez vite : son activité incessante à la récupération lui assure une place de titulaire pour la fin de saison. Sa progression est fulgurante, et Luccin revêt pour la première fois le maillot de l’équipe de France espoirs.

À l’intersaison, Baup remplace Courbis, mais le nouvel entraîneur continue à s’appuyer sur son milieu de terrain défensif : associé à Michel Pavon, Luccin est l’homme de base de l’entre-jeu bordelais. La saison est moyenne pour Bordeaux, qui termine à la 5e place, mais dispute la finale de la coupe de la Ligue — perdue face au PSG. Luccin est évidemment de la partie. En fin de saison, Courbis, désormais à Marseille, veut recruter à nouveau Luccin. Le milieu de terrain de 19 ans est décidé à faire le voyage et va au bras de fer avec son club, en refusant de partir en stage avec sa formation. Le deal est finalement conclu pour environ 36 MF, et Luccin rejoint l’OM, club de sa ville natale. Il y signe un délirant contrat de douze ans.

Au sein d’une équipe de Marseille bien fournie en bons joueurs, Luccin se fait sa place, et devient rapidement la figure de proue de la jeunesse marseillaise, mise en avant dans les spots de pubs Adidas. Affrontant Monaco en huitièmes de finale de coupe d’Europe, Luccin se distingue à la fin du match aller gagné par l’OM en déclarant : « L’important, c’est qu’on ait pris les 3 points. » La saison est prometteuse pour l’OM, mais la fin est douloureuse : coiffés au poteau par Bordeaux pour le titre de champion, battus en finale de la coupe UEFA par Parme — Luccin était suspendu pour cette rencontre —, les Marseillais finissent la saison sans trophée. L’année suivante est bien plus pénible pour le jeune milieu de terrain. S’il reste invariablement titulaire, ses performances déclinent, et il se montre de plus en plus nerveux et agressif. Par ailleurs, son équipe est en grande difficulté en championnat. Bernard Casoni remplace Courbis, et Luccin est vivement critiqué : on l’accuse de ne pas se donner à fond pour son nouvel entraîneur. Dans une défense à cinq, l’ancien Bordelais dépanne en jouant parfois libero ; l’OM se sauve finalement à la dernière journée.

Si, en février, Luccin annonçait qu’il voulait rester encore quatre ou cinq ans à Marseille, à l’été tout change : la proposition parisienne arrive et, convaincu par le projet ambitieux du PSG, Luccin rejoint la capitale pour 90 MF. L’accueil des supporters est évidemment mitigé face à ce Marseillais pur souche, et Luccin tente d’expliquer son choix dans Onze Mondial : « Quand j’ai rencontré les dirigeants marseillais, ils m’ont parlé d’une “année de transition”. Des propos qu’ils ont régulièrement repris ensuite. Moi, je n’avais pas envie de cela : je ne peux pas attendre. Mes objectifs, et ceci dit sans aucune prétention, ce sont l’équipe de France A et la coupe du monde 2002. Pour les atteindre, cela passait par une évolution et non pas par une stagnation. »

Pour sa première rencontre avec le maillot parisien, deux banderoles sortent dans le Kop of Boulogne : « Si tu n’as pas la foi, ne reste pas » et « Luccin 100 % parisien ? Mission impossible ! » Autant dire que son adaptation n’est pas chose aisée, Luccin prenant en plus la place d’un pur produit parisien, Pierre Ducrocq. Mais sur le terrain, le joueur est d’abord irréprochable, et le PSG marche bien, ce qui transforme rapidement les hostilités à l’encontre du joueur en un mauvais souvenir. Luccin a également la bonne idée de marquer quelques buts : un beau ciseau face à Guingamp, et une tête plongeante lors du festival contre Rosenborg.

À partir de cette rencontre, le jeu parisien se délite, et Luccin retombe dans ses travers marseillais, en se montrant trop agressif. Il reçoit un avertissement lors de quasiment toutes les rencontres durant la fin d’année — 9 cartons jaunes consécutifs. Pour la première rencontre de Luis Fernandez, qui remplace Bergeroo, Luccin réalise une passe décisive pour Anelka. Ayant en commun un passé cannois, on prédit une belle entente entre l’entraîneur et le milieu défensif, mais il n’en est rien : fin janvier, les deux hommes ont une altercation à l’entraînement, et Luccin part jouer avec la CFA pendant deux semaines. Il réintègre ensuite le groupe professionnel, mais doit faire face à la concurrence des recrues Arteta et Vampeta. Luccin ne sera plus titulaire qu’à six reprises toutes compétitions confondues après cet incident.

En fin de saison, le joueur est sur le départ, d’autant que sa saison parisienne l’a plus éloigné de l’équipe de France qu’autre chose. S’il accepte de jouer les rencontres de début de saison en coupe Intertoto pour le PSG, Luccin trouve vite un point de chute en étant prêté en Espagne, au Celta Vigo. Le but avoué pour le joueur est de marcher sur les traces de Makelele, qui a explosé dans le club galicien avant de signer au Real Madrid. Sous les autres d’un autre Fernandez, Victor, Luccin est suffisamment convaincant en Espagne pour que son option d’achat soit levée. Il revient alors publiquement sur son échec parisien, et explique qu’on ne lui a pas donné assez de temps… alors que Luccin avait justement voulu quitter l’OM car il n’avait pas de temps à perdre avec un club en reconstruction…

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Peter Luccin
Photo virgy_ft9

En Espagne, il acquiert une jolie réputation, mais les grands clubs ne s’intéressent pas à lui, et le sélectionneur français encore moins. En 2004, le Celta Vigo est relégué, et Luccin rejoint l’Atlético de Madrid, pour trois nouvelles saisons pleines, mais sans trophée. En 2007, il profite de la fin de son contrat pour retrouver Victor Fernandez à Saragosse, club ambitieux, qui comporte en son sein des stars comme Milito, Ayala ou Aimar. Mais contre toute attente, cette équipe vit une saison catastrophique est doit descendre à l’étage inférieur. Luccin est ensuite prêté à Santander, où il retrouve Paris le temps d’un match de coupe UEFA. Titulaire dans son nouveau club, Luccin se blesse gravement en fin de saison. Santander ne lève pas l’option d’achat, et le joueur revient blessé à Saragosse, ne disposant plus que d’une seule année de contrat. Sa saison 2009/2010 est consacrée exclusivement à sa rééducation, et Luccin se retrouve donc à l’été 2010 sans employeur. Faisant quelques appels du pied pour revenir en L1, des essais à Cologne ou l’Olympiakos, Luccin est à ce jour toujours au chômage. En n’ayant jamais porté le maillot bleu, ni soulevé aucun trophée…

Stéphane Dalmat

Durant l’intersaison 2000, le PSG lorgne beaucoup du côté de Marseille pour ses recrues phares. En même temps que Peter Luccin, Paris recrute un autre jeune plein d’avenir : Stéphane Dalmat, un milieu offensif dont les qualités techniques sont paraît-il impressionnantes.

Natif de l’Indre-et-Loire, Dalmat débute en professionnel en 1997, à Châteauroux — qui évolue alors en D1. Titulaire dès la 6e journée, il ne quittera que très rarement sa place dans le onze. Le club berrichon descend, mais Dalmat reste lui dans l’élite puisque Gervais Martel le fait venir dans le club lensois, champion de France en titre. Dans le Nord, Dalmat marque deux buts pour ses deux premières apparitions, ce qui contribue à accroître la bonne réputation dont il jouit. Il découvre la Ligue des champions, et remporte la coupe de la Ligue en fin d’année. Cette victoire est d’ailleurs source de conflit avec le sélectionneur des espoirs Raymond Domenech : préférant fêter la victoire de son club avec ses coéquipiers, il sèche un rassemblement des Bleuets…

En fin de saison, Rolland Courbis jette son dévolu sur Dalmat et le fait venir à l’OM, avec un contrat longue durée à la clé : Dalmat annonce qu’il restera longtemps à Marseille. Mais si le joueur peut à nouveau se frotter au gratin européen en Ligue des champions, Marseille effectue une saison décevante. Dalmat ne fait pas exception : il se montre rarement décisif — un seul but —, et se fait expulser à deux reprises. La cote du Marseillais n’est toutefois pas en baisse, et sa réputation toujours avantageuse. Paris le recrute donc pour la confortable somme de 70 MF, et Dalmat connaît à 21 ans son quatrième club.

Arrivé en même temps que Luccin, Dalmat est moins catalogué comme un Marseillais pur et dur. Son style de jeu fait de dribbles chaloupés, toujours très populaires, lui permet d’être bien accueilli par les supporters parisiens. Surtout, lors d’un entraînement de reprise, il a la bonne idée de saisir une écharpe du PSG que lui tend un fan, la mettre à son cou et effectuer la séance ainsi. Lors de sa première rencontre, il effectue une passe décisive ; durant la seconde, à Rennes, il marque un superbe but d’une belle frappe enroulée du coin de la surface. Tout le monde est alors convaincu par Dalmat, qui présente en plus l’avantage de pouvoir jouer indifféremment côté gauche ou côté droit.

Paris réalise un beau début de saison, et des joueurs se montrent particulièrement à leur avantage, comme Anelka ou Robert, qui affolent les statistiques. De son côté, Dalmat séduit le Parc des Princes grâce à ses gestes techniques. Pourtant, au fil des rencontres, un gros bémol apparaît : l’ancien Marseillais n’est finalement jamais décisif. Depuis ses bons débuts, il n’a presque plus amené de but pour le PSG. Preuve en est ce match face à Rosenborg où Paris marque sept buts… sans que Dalmat ne soit concerné par aucun d’eux.

Si Bergeroo le maintenait systématiquement dans son équipe, ce n’est pas le cas de Luis Fernandez, qui n’apprécie pas le peu d’investissement dont fait preuve Dalmat à l’entraînement. Très vite, Fernandez considère qu’il ne pourra pas tirer grand-chose de ce joueur de mauvaise volonté, et voit d’un bon œil l’attrait de l’Inter Milan pour l’ancien Lensois. À la trêve, celui-ci devient intériste, Paris récupérant Vampeta en contre-partie.

En Lombardie, Dalmat vit enfin une période stable dans sa carrière, en effectuant deux saisons et demie sous le même maillot. Au milieu des stars, il arrive à faire des apparitions régulières et parvient à jouer près de 70 rencontres. À cette époque, il revient parfois publiquement sur son départ de Paris, concédant qu’il n’avait pas eu un comportement très professionnel… mais regrettant pourtant que le PSG n’ait pas été suffisamment patient avec lui [1]. À l’image de son ami Luccin, il s’agit de propos très paradoxaux quand on voit à quel point il était pressé de changer de club à chaque intersaison.

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Stéphane Dalmat
Photo Buffoleo — Wikipédia.fr

En 2003, son temps de jeu à l’Inter diminue considérablement, et il effectue la saison suivante en prêt à Tottenham. En Angleterre, il joue beaucoup au début, et se montre même plutôt convaincant. Il évolue plutôt côté gauche. Mais son comportement en dehors du terrain et son intégration difficile dissuade les Spurs de lever l’option d’achat. Dalmat repart en prêt la saison suivante : il revient en L1, à Toulouse. Ses débuts sont très convaincants, et Dalmat semble être revenu à son meilleur niveau. Juste après la neuvième journée, il se fracture un os du pied, ce qui l’éloigne des terrains durant plusieurs mois. Il revient en fin de saison, mais Toulouse, ayant réussi à s’en sortir sans lui, décide de ne pas conserver le joueur.

Alors libre, Dalmat découvre un quatrième championnat en rejoignant le Racing Santander avec son frère Wilfried. L’année n’est pas une réussite, les deux Dalmat se distinguent par une absence de quatre jours à la suite des congés hivernaux, et leurs contrats sont finalement rompus à la fin de la saison. Stéphane parvient à trouver un point de chute à Bordeaux, alors entraîné par Ricardo. Il n’est jamais vraiment titulaire durant sa saison girondine, ce qui n’empêche pas Sochaux de le recruter en juillet 2007. Dans le Doubs, Dalmat lance enfin sa carrière. Il est le vrai métronome de sa formation, et joue même parfois dans une position plus reculée de relayeur. Il prouve que, s’il n’est pas le génie annoncé dans sa jeunesse, il est au moins un bon joueur de championnat. Au bout de trois saisons chez les Lionceaux, Dalmat rejoint Rennes en 2010, où il confirme ses récentes bonnes années.

Marcos Vampeta

Voulant se débarrasser de Stéphane Dalmat fin 2000, Luis Fernandez voit d’un bon œil l’opportunité que lui offre l’Inter Milan : faire venir à la place l’international brésilien Marcos Vampeta, qui végète en Italie.

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Marcos Vampeta
Photo inter.it

Vampeta est formé dans le club brésilien de Vitória, à Bahia. Très jeune, il tente l’aventure européenne en rejoignant le PSV Eindhoven dès 1994, alors qu’il n’est âgé que de 20 ans. Il côtoie là-bas Ronaldo, mais joue très peu. Il effectue alors deux prêts consécutifs : l’un à Venlo, autre club néerlandais, et l’autre à Fluminense, dans son pays natal. De retour aux Pays-Bas en 1996, Vampeta devient membre de l’équipe première et participe au titre de son équipe de 1997. En 1998, il retourne au pays à Corinthians, où il joue très régulièrement. Cela suffit à faire de lui un international brésilien. Après deux saisons pleines au Brésil — et un coup d’éclat lorsqu’il pose nu dans un magazine gay —, Vampeta repart sur le vieux continent, retrouvant Ronaldo à l’Inter, pour 120 MF.

Mais le milieu de terrain ne convainc pas son entraîneur, qui lui offre un temps de jeu réduit. Au bout de six mois, il affirme vouloir partir. Un accord est conclu avec le PSG pour procéder à un échange Dalmat-Vampeta… sauf que, le joueur brésilien étant évalué plus cher, Paris devra céder de l’argent sur la future revente du Brésilien.

En attendant, le Brésilien à moustache découvre Paris, mais ne peut participer à la Ligue des champions, l’ayant déjà disputée avec son précédent club durant la saison. Il ne joue qu’en Ligue 1, mais avec parcimonie, le joueur ayant quelques soucis physiques. Il est titulaire pour la première fois lors d’un déplacement à Marseille. Peu de temps après, il marque son premier but : il humilie la défense auxerroise en dribblant plusieurs joueurs depuis la ligne médiane. Quand il joue, Vampeta s’avère plutôt prometteur, et l’on se dit alors qu’avec une vraie préparation physique, il pourra faire beaucoup de bien au PSG la saison suivante.

Mais il ne fera pas de préparation physique : parti en vacances chez lui, à Bahia, il revient avec deux semaines de retard à Paris. Luis Fernandez ne lui fait pas réintégrer le groupe pro tout de suite, et lui demande de s’entraîner avec Luccin et Rabesandratana, deux joueurs en instance de transfert. Vampeta refuse, estimant que sa place est avec les autres joueurs, et demande dans la foulée son transfert. Paris et l’Inter se mettent d’accord pour céder le joueur à Flamengo en l’échange de deux attaquants brésiliens : Adriano pour l’Inter, Reinaldo pour le PSG.

Au Brésil, Vampeta réalise une saison suffisamment bonne pour être appelé en sélection en fin de saison : il joue et gagne la coupe du monde 2002. Il retrouve ensuite pour deux années le club de Corinthians, puis son club formateur de Vitória. Sa fin de carrière le voit partir une saison au Koweït, puis enchaîner les clubs brésiliens de Brasiliense, Goiás, à nouveau les Corinthians, et enfin le CA Juventus, où il raccroche les crampons en 2008. Après avoir entraîné en 2010 le Nacional de São Paulo — en quatrième division — puis les jeunes des Corinthians, Vampeta s’est engagé en décembre dernier avec le Grêmio Osasco, qui évolue en troisième division, pour entraîner son équipe première en 2011.

Ils sont arrivés au PSG en 1997…

Ils sont arrivés au PSG en 1998…

Ils sont arrivés au PSG en 1999…

Ils sont arrivés au PSG en 2000…
- Nicolas Anelka, Didier Domi
- Peter Luccin, Stéphane Dalmat, Marcos Vampeta
- Mikel Arteta, Enrique De Lucas, Mauricio Pochettino
- Bernard Mendy, Selim Benachour
- Lionel Letizi, Frédéric Déhu, Sylvain Distin

P.-S.

Crédits photos : virgy_ft9, Buffoleo — Wikipédia.fr, inter.it.

Notes

[1] Stéphane Dalmat estimera notamment s’être comporté à Paris comme un « petit con », ne faisant pas les efforts nécessaires pour progresser.

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6 votes

1 commentaire a déjà été posté par nos lecteurs

  • #1

    Julien Siriex
    7 février 2011 14:21

    En clair, à terme, on a échangé Dalmat contre Reinaldo pendant que l’Inter récupérait Dalmat + Adriano contre Vampeta…

    Normal…

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