Cette semaine, retrouvez les portraits de Laurent Leroy, Grégory Paisley et Dominique Casagrande.
Laurent Leroy
Âgé de 22 ans, Laurent Leroy arrive très discrètement au PSG. Formé à Valenciennes où il a débuté en National, il découvre le haut-niveau en 1996 en rejoignant l’AS Cannes. En tant qu’attaquant de pointe de ce modeste club, il parvient à marquer six fois en deux saisons, mais marque les esprits par deux bicyclettes gagnantes et spectaculaires.
Michel Denisot tente donc le coup, et profite de la descente du club cannois pour s’assurer sa venue, pour 7 MF. Après Lachuer et Wörns, c’est le troisième joueur recruté par son prédécesseur dont Biétry héritera. Leroy est présenté comme un joueur d’appoint, et ne joue quasiment jamais. Durant la première moitié de saison, il ne cumule que quatre entrées en jeu, dont la plus longue aura été une mi-temps face à Rennes. Match où il se fera déjà remarquer par son incessant pressing défensif.
À l’hiver, et après un claquage qui l’aura éloigné des terrains pendant plus d’un mois, il convient avec Artur Jorge de s’aguerrir en prêt dans un club de moindre envergure. Leroy part donc dans la succursale suisse du club parisien, le Servette de Genève — également la propriété de Canal+ —, où il joue les deux premières rencontres, réalise une passe décisive et… se blesse aux ligaments croisés dans la foulée. Sa saison est donc finie, et il rentre se faire soigner à Paris.
Au début de la saison 1999/2000, il est le quatrième attaquant du club ; après le départ précipité de Bruno Rodriguez, il monte d’un cran dans la hiérarchie. Derrière les indétrônables Madar et Christian, Laurent Leroy commence sa saison en se contentant de miettes. Quelques rentrées en jeu épisodiques, au cours desquelles il ne peut se distinguer. Lors de la neuvième journée, à Nantes, il entre en jeu à une demi-heure de la fin, alors que Paris mène déjà de deux buts. Il parvient à aggraver la marque en réalisant un doublé. Bergeroo le fait alors rentrer de plus en plus souvent pour les fins de rencontre. Attaquant très remuant, aimant la profondeur, il marque un autre but contre l’AS Saint-Étienne, avec un joli petit pont sur le portier adverse, Jérôme Alonzo.
Leroy profite alors de sa bonne période pour demander à être essayé en tant que titulaire. Il a la maladresse de le faire par voix de presse, mais Bergeroo cède tout de même, et l’aligne au coup d’envoi d’une rencontre face à Bastia. Il tire son épingle du jeu et marque un nouveau but. Il profite ensuite de la blessure de Madar, puis de la brouille entre celui-ci et Bergeroo, pour apparaître à nouveau au coup d’envoi. Et dès sa première association avec Christian à Montpellier, la complémentarité entre les deux joueurs saute aux yeux. Il est d’ailleurs passeur pour le Brésilien pour le but de la victoire. Plutôt emprunté jusque-là, Christian se met à enfiler les buts comme des perles avec Leroy à ses côtés.
L’évidence de ce duo fait que Leroy ne perd plus sa place dans le onze-type. Si, paradoxalement, il marque moins avec ce nouveau statut, son activité incessante le transforme assez vite en chouchou du Parc des Princes. Lors d’une rencontre à Marseille, il se fait expulser pour une rixe avec Jérôme Leroy, alors qu’il n’avait pas grand-chose à se reprocher : Jérome Leroy, Abardonado et Perez s’en sont donnés à cœur joie sur le pauvre attaquant parisien.
Impressionnant avec le PSG, Leroy marque tout de même cinq nouveaux buts en deuxième partie de saison, toutes compétitions confondues, dont un triplé au Parc des Princes, contre le RC Lens. Il a même le bonheur d’être convoqué en équipe de France A’, avec son coéquipier Pierre Ducrocq. Tout va donc bien pour Laurent Leroy, mais la campagne de recrutement orchestrée par Pierre Lescure va passer par là.
Nicolas Anelka est recruté, et Leroy doit se résoudre à commencer une nouvelle saison en tant que remplaçant. Il se contente donc encore une fois de quelques dizaines de minutes par rencontre, dans le meilleur des cas. En septembre, pour faire souffler ses titulaires, Bergeroo l’aligne deux fois de suite au coup d’envoi en championnat. Bilan de Leroy sur ces deux rencontres : un but et une passe décisive. Mais c’est en Ligue des champions que la réputation de Laurent Leroy continue de grandir. Lors d’un match de très haute volée entre le PSG et le Bayern Munich, Leroy rentre en fin de rencontre, à 0-0. À l’orée du temps additionnel, il profite d’un contre favorable pour s’ouvrir le chemin du but, et s’arrache pour envoyer un pointu en bout de course qui trompe Oliver Kahn.
Quelques semaines plus tard, il rentre de la même manière face à Rosenborg ; lancé en profondeur par Ducrocq, il lobe le gardien adverse et officialise la qualification du PSG pour la phase suivante. Avec très peu de temps de jeu, il arrive donc à marquer deux buts décisifs et historiques pour le PSG. En championnat, les blessures de ses attaquants imposent à Bergeroo de donner plus de temps de jeu à Leroy, mais le PSG commence alors à sombrer, et celui-ci n’y peut rien. En décembre 2000, Luis Fernandez revient au PSG, et Leroy disparaît de l’équipe pendant quelques semaines, avant que le coach ne lui redonne sa chance fin février, à Marseille. Malgré la défaite, Leroy se montre convaincant, et Fernandez s’appuie de plus en plus sur lui. Le numéro 19 du PSG profite de son nouveau temps de jeu pour marquer deux nouvelles fois en championnat.
Mais c’est à nouveau en compétition européenne que Leroy se distingue. Fernandez lui fait confiance pour la rencontre, décisive pour la qualification, à La Corogne. Grand bien lui fait, puisque Leroy réalise un doublé, dont un pur chef d’œuvre, sur lequel il fait passer les défenseurs galiciens pour des mannequins d’entraînement : de sa ligne de touche, il enchaîne petit pont, crochet et frappe en lucarne. Malheureusement, sa prestation de haut niveau n’empêchera pas la défaite, et donc l’élimination de son club. À noter que suite à cette rencontre, La Corogne tentera de débaucher l’attaquant parisien en faisant une offre de 60 MF, qui sera refusée par le PSG.
Peu après, Laurent Leroy est confronté au premier pépin de sa carrière : face à Lyon, il se fracture le tibia dans un contact avec un adversaire. Sa saison est terminée, et le début de la suivante tronqué. Il reprend la compétition en novembre 2001, à Nantes. Et quelques journées plus tard, il signe même son retour par un joli but à Sochaux, sur une passe d’Arteta. Fernandez dit alors dans la presse qu’il tient avec Leroy et Ogbeche son duo d’attaquants — justifiant ainsi le départ d’Anelka à Liverpool.
Mais, dès le début du mois de janvier, Leroy rechute : il se brise à nouveau le tibia — tout seul cette fois-ci — et doit vivre une nouvelle longue période de convalescence. Il revient en septembre 2002, mais malgré une courte apparition en match officiel, il passe d’abord par la case CFA. À partir de novembre, il rentre régulièrement en jeu mais, après ses deux grosses blessures, Leroy se montre logiquement un peu plus timide dans les contacts. L’engagement total qui faisait sa spécificité a donc disparu, et Leroy ne retrouve pas son meilleur niveau.
En janvier, il joue vingt minutes au Parc contre Le Havre, match durant lequel il rate plusieurs occasions franches. Il s’agit de sa dernière rencontre pour Paris, puisqu’il convient avec son entraîneur qu’un prêt est la meilleure solution pour qu’il se refasse une santé. Leroy part donc à Troyes, en compagnie de Sélim Benachour. Dans l’Aube, il joue moins d’une dizaine de matches, mais ne marque pas le moindre but.
À son retour à Paris, tout a changé. Vahid Halilhodzic est le nouvel entraîneur du PSG, et il ne laisse pas sa chance à Leroy, mettant fin à son contrat. Celui-ci ne trouve pas mieux que Neuchâtel Xamax pour se relancer, et passe donc une saison dans l’anonymat suisse. Il revient ensuite dans le club de ses premiers succès, à Cannes, en National.
Ricardo, alors entraîneur de Bordeaux, lui propose de venir s’entraîner avec son équipe. Leroy est sur-motivé à l’entraînement, et finit par obtenir un contrat. Malheureusement, en six mois en Gironde, il ne joue que deux bouts de matches. Ce qui a au moins le mérite de montrer au monde du football qu’il existe encore, et il n’a pas de mal à trouver un club en Ligue 2. Il rejoint ainsi Créteil, où il joue une dizaine de matches pour un malheureux but.
À tout juste 30 ans, Leroy se retrouve à nouveau au chômage ; après un essai au Levski Sofia (Bulgarie), et une pige au Shangai Shenhua (Chine), il met fin à sa carrière professionnelle, devient pompier volontaire et joue pour le plaisir en CFA 2, au Stade raphaëlois puis au RC Grasse.
Grégory Paisley
- Grégory Paisley dans Didier
Formé au PSG, Grégory Paisley côtoie à peine le groupe pro quand il est prêté au Servette de Genève, en 1997. Là-bas, il joue une demi-saison et marque deux buts. Il revient à l’été qui suit, et passe ensuite une année en CFA, Ricardo ne comptant absolument pas sur lui. Quand Giresse arrive au club, le sort de Paisley ne varie toujours pas, et il faut attendre octobre 1998 et le retour d’Artur Jorge pour que la carrière parisienne de Paisley commence enfin.
Pour son premier match officiel, l’entraîneur portugais est privé de Laspalles et de Domi, qui se partageaient jusqu’alors le temps de jeu côté gauche de la défense. Pour suppléer ces joueurs, il fait donc confiance à Paisley, qui végétait avec la réserve, et le titularise à Gerland pour un match face à Lyon. Paisley se montre plutôt à son aise, très solide, dans une rencontre pourtant difficile où le PSG joue en infériorité numérique pendant près d’une heure.
Le match suivant, Jorge replace le jeune Parisien sur le banc, et titularise Laspalles ; peu convaincu, il accorde définitivement sa confiance à Paisley, qui va alors enchaîner les titularisations jusqu’au mois de janvier. Durant cette période, il se distingue en marquant son premier but en première division — l’un des deux seuls de sa carrière —, lors d’une rencontre au Havre où il reprend d’une volée en pleine course un centre de Marco Simone.
L’autre arrière gauche formé au club, Didier Domi — qui avait été pourtant plus précoce —, est complètement éclipsé par l’éclosion de Paisley, et s’exile au mercato hivernal en Angleterre. Mais la tuile arrive en février pour Paisley et le PSG : lors d’une rencontre de coupe de France contre Monaco, le joueur se fait une rupture des ligaments croisés. La saison 1998/1999 du joueur s’arrête-là, mais également la suivante : entre retours différés et rechutes, Paisley mettra près d’un an et demi pour se remettre de cette blessure.
Quand il est de nouveau opérationnel, tout a changé : Bergeroo est à la tête de l’équipe première, le club sort d’une très belle saison sans lui, et a recruté massivement. Paisley doit à nouveau tout prouver à l’été 2000. Préférant préserver son joueur, Bergeroo choisit de différer autant que possible sa reprise en match officiel. Toutefois, à l’automne, devant une vague de blessures et suspensions, Bergeroo n’a plus le choix et fait appel à Paisley pour son grand retour lors d’un match au Parc des Princes face à Lyon.
En manque de temps de jeu, il se fait surprendre un peu naïvement lors d’un duel avec Steve Marlet et, au détour d’un contre défavorable, le laisse filer au but pour marquer un but synonyme d’égalisation. Avec la cascade d’absences, Paisley continue toutefois à glaner du temps de jeu, et d’autant plus lorsque Luis Fernandez revient au club, l’entraîneur franco-espagnol semblant lui faire confiance. Mais tout ceci n’est que de courte durée, puisque c’est paradoxalement le retour au club de Didier Domi — parti à cause de l’émergence de Paisley deux ans plus tôt — qui pousse le gaucher dehors.
Fin janvier, Paul Le Guen, alors entraîneur rennais, le fait venir dans son club. Après un an et demi en Bretagne, Paisley commence un périple dans les clubs de bas de tableau de Ligue 1. Il enchaîne Le Havre — où il rejoint Pierre Ducrocq —, Sochaux, Metz, Troyes et Strasbourg — où il retrouve à nouveau Ducrocq —, pour quatre descentes en Ligue 2. À noter qu’en 2007, alors à Troyes, l’OM veut le recruter. Paisley veut sauter sur cette aubaine, mais les deux clubs ne se mettent jamais d’accord sur le montant du transfert.
À Strasbourg, il passe sa première — et seule — saison à l’étage inférieur, puis parvient à signer à Nice en 2009, où il évolue toujours aujourd’hui, à 33 ans. Replacé dans l’axe de la défense au fil de sa progression, Paisley a finalement passé l’essentiel de son temps à être titulaire en première division française. Une carrière honorable pour un joueur formé au PSG à une période où il était difficile d’éclore.
Dominique Casagrande
Au mercato 1998, Charles Biétry a poussé dehors les gardiens de l’exercice précédent, Christophe Revault et Vincent Fernandez. En plus de Bernard Lama, il lui faut donc recruter une doublure, susceptible à terme remplacer l’immense portier parisien. Après plusieurs rumeurs pointant vers un espoir italien, Biétry, fan de l’école nantaise, opte pour un ancien pensionnaire de la Jonelière alors en perdition, Dominique Casagrande.
En 1994, le FC Nantes croit en effet tenir en la personne de Casagrande l’avenir des gardiens français. Il joue la première saison en alternance avec David Marraud, et participe activement au titre nantais de 1995. Il prend réellement l’ascendant sur son coéquipier la saison suivante, et joue l’essentiel des rencontres du FCNA. Les Parisiens gardent alors un bon souvenir de ses prestations, puisque Casagrande est le portier titulaire lors d’un 5-0 infligé par Paris à Nantes, où le dernier rempart canari encaisse deux lobs sublimes de Raí et Djorkaëff.
De nouveau titulaire en début de saison suivante, il a le malheur de se blesser pour une rencontre face à Bastia. Un jeune de 17 ans, Mickaël Landreau, le remplace, et brille en arrêtant un penalty. Casagrande, ancien espoir de 25 ans, se fait subtiliser sa place par plus prometteur que lui. Il finit la saison sur le banc, et se fait transférer en 1997, au FC Séville, alors club de bas de tableau de Liga. Il est titulaire en Espagne, mais n’empêche pas son club de descendre. Et plutôt que de jouer en division inférieure, il prend le pari de rejoindre le PSG, en tant que numéro 2.
- Dominique Casagrande
Casagrande est prêté avec option d’achat. Avec le retour tardif de Lama de la coupe du monde, il joue et gagne le trophée des Champions, puis est titulaire pour l’ouverture du championnat à Bordeaux, où il ne peut pas grand-chose sur les trois buts encaissés. Il doit ensuite attendre les coupes nationales, en janvier, pour réapparaître. Il se distingue d’ailleurs lors d’une rencontre de coupe de la Ligue à Monaco, où il qualifie le PSG dans la séance de tirs au but. En championnat, il joue son deuxième et dernier match de la saison face à Lyon, où il provoque malgré lui un penalty : il sort proprement dans les pieds de Dhorasoo, mais le Lyonnais lui marche sur le bras, et s’écroule. Casagrande aura beau montrer la trace des crampons de Dhorasoo à l’arbitre, rien n’y fera, un penalty est sifflé et Paris s’incline sur ce coup du sort.
En fin de saison, avec peu de matches au compteur, Casagrande jouit d’une assez bonne popularité. Son mariage avec une starlette du petit écran, la miss météo de Canal+ à l’époque — Cécile Siméone —, n’y est peut-être pas étranger. Toujours est-il que Casagrande est de plus en plus pressenti pour être le successeur de Lama, certains suggérant même que le Guyanais passe le relais immédiatement…
Malheureusement pour Casagrande, cela n’arrivera pas, Lama mettant tout le monde d’accord l’exercice suivant en étant presque à son meilleur niveau. Casagrande ne joue qu’une seule rencontre de championnat — une défaite face à Marseille —, mais participe au parcours parisien en coupes, en particulier en coupe de la Ligue où il arrive jusqu’en finale — perdue face à Gueugnon.
En fin de saison, Casagrande obtient enfin la certitude de devenir numéro un, avec la non-reconduction du contrat de Lama. Mais les dirigeants parisiens partent en quête de doublure ; après avoir courtisé l’espoir bastiais Penneteau, c’est le chevronné Letizi qui arrive. L’ancien Messin rejoint le PSG en tant que n°2, mais personne n’est dupe : recruté pour un prix assez onéreux pour un gardien, Letizi prendra la place de Casagrande au moindre accroc.
C’est exactement ce qui arrive. Casagrande débute le championnat, joue les premières journées. Mais lors du sixième match, Paris perd 5 buts à 3 sur la pelouse de Troyes ; sans être vraiment coupable sur les buts encaissés, Casagrande est le fusible idéal, et Letizi prend la place de gardien titulaire pour ne quasiment plus la céder, au gré d’arrêts miraculeux.
L’ancien Nantais réapparaît très épisodiquement dans l’équipe, notamment lors d’un PSG-Bordeaux où il encaisse un doublé de Pauleta, dont le fameux lob de 50 mètres du Portugais. Casagrande joue les coupes, mais le PSG ne va pas bien loin. Profitant d’une blessure de Letizi, il clôt la saison en disputant les deux dernières rencontres de championnat. Dans la foulée, Fernandez l’utilise comme monnaie d’échange avec Saint-Étienne pour récupérer Jérôme Alonzo.
Dans le Forez, Casagrande joue durant deux saisons — en L2 —, mais finit par laisser la place à Jérémie Janot. Il retourne ensuite en région parisienne, à Créteil (L2), où il joue une dernière saison avant de prendre sa retraite, à 33 ans, moins de dix ans après avoir débuté chez les pros. Il devient homme de terrain pour Foot+ et, plus surprenant, il est mandaté par Francis Graille et le PSG pour dénicher des nouveaux terrains d’entraînement au club de la capitale. Casagrande dirige aujourd’hui une société de presse lyonnaise, Ohama Éditions.
Pierre Ducrocq, Fabrice Kelban, Edwin Murati
Florian Maurice, Edmilson, Franck Gava
Francis Llacer, Marko Pantelic, Christophe Revault
Marco Simone, Didier Martel, James Debbah
Édouard Cissé, Éric Rabesandratana
Igor Yanovski, Christian Wörns, Yann Lachuer
Mickaël Madar, Alain Goma, Bruno Rodriguez
Laurent Leroy, Grégory Paisley, Dominique Casagrande
Jay-Jay Okocha, Manuel Helder, Aliou Cissé
Xavier Gravelaine, Nicolas Ouédec, Adaílton
Bernard Lama, Nicolas Laspalles, Bruno Carotti
1997/1998 : de PSG-Steaua Bucarest au doublé des coupes nationales