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L’actu du jour
Leproux au Camp des Loges. Alors que des tensions semblent avoir récemment émergé au sein de l’effectif du PSG, le président Robin Leproux s’est rendu mardi après-midi au centre d’entraînement du PSG pour rencontrer les joueurs, même s’il nie que sa présence soit liée aux derniers événements : « Ce n’est pas la première fois que je viens au Camp des Loges, c’est un non-événement. Ce n’est pas un rappel à l’ordre. Ça fait un peu “pschitt” par rapport à ce que j’ai pu lire ou entendre. J’ai tenu à rencontrer les joueurs juste avant la venue du Benfica Lisbonne. C’est dans le cadre de la préparation de ce match important en huitièmes de finale retour de Ligue Europa. Il y a aussi la perspective d’affronter dans quelques jours Marseille. Je voulais que l’on puisse échanger tranquillement dans le vestiaire avec les joueurs. […] Des soucis dans le vestiaire ? Ce sont des banalités dans la vie d’un groupe. On a de très belles perspectives qui se présentent à nous. Après la déception de Montpellier, je tenais à le rappeler aux joueurs. Je leur ai demandé de rester dans un objectif commun. […] Ai-je trouvé les joueurs marqués ? Ni marqués, ni perturbés. Je ne les ai pas trouvés inquiets, juste concentrés par rapport à leurs objectifs. […] Les moments de vérité vont arriver dans les trois ou quatre prochaines semaines qui viennent. Je trouve normal qu’il y ait une telle pression sur un club qui a autant d’objectifs. Nenê est un joueur mature. Le groupe sait très bien ce qu’il lui doit. À Paris, on a des joueurs exceptionnels. Dans tous les métiers, il y a des problèmes d’ego, et heureusement, car le talent marche souvent avec l’ego. […] Évitez de faire du sensationnel quand vous parlez du Paris Saint-Germain. Ici, il y a toujours des rumeurs ou encore des perceptions qui deviennent des faits. Il faut alimenter pour le lecteur et pour le téléspectateur la rubrique PSG. De l’intérieur, c’est davantage une concentration, une mobilisation et un travail pour les trois objectifs qui sont les nôtres. C’est très enthousiasmant. Les joueurs ont la pression. Nous aussi. Mais nous nous retrouvons dans une situation plus enviable que la saison passée. Il y a de très belles perspectives. Je suis confiant. » (source : Football 365)
Le point sur le vestiaire parisien. « Hier, vers 16 heures, Robin Leproux est venu au Camp des Loges. Ce n’était pas une première. Ce n’est pas non plus une habitude, même à deux jours d’un huitième de finale retour de Ligue Europa contre Benfica, indique L’Équipe. Soucieux d’éviter une crise, le président du PSG venait lancer un message d’apaisement à ses joueurs et aux médias. » Le Parisien estime que « la tranquillité du discours “officiel” tranche avec son intervention devant les joueurs et l’ensemble du staff quelques minutes plus tôt. Pendant cinq minutes, sans hausser le ton mais de façon très ferme, il glisse dans le secret du vestiaire : “Il ne faut pas gâcher la fin de saison par des querelles inutiles.” Les joueurs ont écouté poliment, mais sans rien répondre. Ils n’en ont pas reparlé pendant le footing qui a suivi. […] Les traits tirés, le visage fermé, Nenê enchaîne les tours de terrain au côté de son ami Marcos Cearà. Alors que tous ses partenaires affichent un sourire des jours ordinaires, le Brésilien n’essaie pas de se forcer. Lors de la séance d’étirement, alors que les blagues et les chambrages fusent, son regard reste noir, comme coupé des autres. Seule l’attitude de la star de l’équipe trahit les tensions des derniers jours. Pour les autres, rien ne semble avoir changé. » Luyindula, dont L’Équipe dit qu’il a vidé son casier de vestiaire après avoir été visé par le discours de Kombouaré lundi, était bien à l’entraînement ce mardi.
Finalement, l’état d’esprit ne serait pas si bon… Depuis le début de la saison, l’état d’esprit de l’effectif parisien était loué dans les médias spécialisées. Ainsi le Parisien assurait-il, en novembre dernier, que « les choix radicaux et courageux de Kombouaré ont donné un nouveau souffle à une équipe moribonde et divisée par les clans après le passage dans la capitale de Paul Le Guen », qualifié au passage de de « mauvais entraîneur ». « Quel est le grain de sable qui va en rayer la machine cette saison ? », se demandait le quotidien à l’époque. « Pour une fois, on ne voit pas. » Manifestement, le journal de Saint-Ouen a trouvé la réponse depuis : « Depuis une dizaine de jours, à la faveur de deux défaites (Auxerre et Benfica) et un nul (Montpellier), les crispations sont vite remontées à la surface. Sentant peut-être pointer ces dérives, les cadres ont programmé d’organiser pendant la trêve internationale, c’est-à-dire après le déplacement à Marseille dimanche, une soirée entre joueurs, histoire de fêter les 38 ans de Makelele et d’entretenir la dynamique positive de janvier. Au club, on espère que l’initiative portera ses fruits, même si “le mal semble plus profond”, dit-on dans les coulisses. »
Des jalousies dans le vestiaire ? Les derniers soubresauts du vestiaire parisien s’expliqueraient, très banalement, par une crise d’ego, croit savoir le Parisien : « Pourquoi [Nenê et Erding], parfois individualistes, sont-ils aujourd’hui la cible des reproches de leurs partenaires ? La réponse est donnée par l’un de leurs coéquipiers : “Ce sont les deux joueurs qui ont le plus brillé ces deux dernières saisons à titre individuel : Erding l’an passé et Nenê cette saison. Ils ont bouffé les autres au niveau médiatique, et on a alors lié les résultats du club à leurs performances. Et ça, certains ne le supportent pas.” “Il est vrai qu’à un moment on a demandé à Nenê de réduire ses sollicitations médiatiques, révèle un salarié du club, car on savait très bien qu’au sein du vestiaire ça créerait des problèmes.” […] “Hoarau s’en est pris à Nenê, alors que celui-ci lui a donné une passe décisive dimanche, explique-t-on en interne. Ce n’était ni nécessaire ni justifié à ce moment du match. Et, même si ça ne lui ressemble pas d’être jaloux, il ne parvient pas à s’entendre sur le terrain avec Erding. Peut-être, dans son entourage, lui a-t-on monté la tête en lui faisant miroiter des choses pour la saison prochaine…” […] La direction du PSG a aussi pointé un autre problème. Elle suspecte des joueurs présents au club depuis plusieurs années et souvent remplaçants de “savonner la planche” de certains titulaires par des critiques ou des déclarations dans la presse pleines de sous-entendus. Kombouaré, lundi, a entre autres ciblé Luyindula, en fin de contrat en 2012. L’entraîneur reproche à son attaquant des propos déplacés sur ses propres partenaires tenus sur le banc de touche lors d’un récent match. Plus globalement, le technicien réfléchit sérieusement à renouveler en profondeur l’effectif pour la saison prochaine. Le but : renforcer un groupe qui va perdre plusieurs cadres en lui apportant du sang neuf avec des recrues à la mentalité irréprochable. »
Colony Capital, le Qatar et les États-Unis. Ce mercredi, L’Équipe consacre un article à la situation de l’actionnaire majoritaire du PSG, Colony Capital. « L’arrivée d’un nouvel investisseur se fait toujours attendre, au point d’engendrer ce qui ressemble fort à une partie de poker menteur, estime le quotidien sportif. Contrairement à Canal+ en 2006, qui avait confié un mandat de négociations à la banque Lazard, Bazin agit en direct dans cette affaire. Le 2 mai dernier, au lendemain de la huitième victoire de l’histoire du PSG en coupe de France, l’actionnaire avait soufflé : “Je travaille beaucoup sur ce dossier depuis deux mois et demi. On va y arriver.” Dix mois plus tard, rien n’est visiblement arrivé sur les bureaux parisiens du fonds d’investissement basé à Los Angeles. Récemment, en privé, Bazin a néanmoins laissé filtrer trois signaux. 1. “Je prends mon temps et un peu de recul sur ce dossier.” 2. “Les Qataris et les Américains se tirent la bourre pour entrer dans le capital du PSG.” 3. “Colony va passer la main mais pourrait rester comme actionnaire minoritaire pendant quatre ans, pour une meilleure transition.” D’autres proches du dossier se montrent plus circonspects. Pour eux, la piste américaine, si elle a existé en 2006 puis en 2008, n’a jamais vraiment revu le jour. Quant aux discussions avec Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverain de l’État du Golfe, après avoir été assez nourries l’an passé, elles seraient aujourd’hui considérablement ralenties. En cause, notamment, un désaccord sur le prix de vente du PSG. Inflexible, QIA n’a jamais proposé au-delà de 40 M€. Deux fois moins que les pertes que Colony — qui rêve de limiter la casse — a dû éponger depuis son entrée dans le club, au printemps 2006… […] Malgré d’amicales pressions “élyséennes” en faveur de QIA, malgré, aussi, la volonté de Tom Barrack, le boss de Colony, de ne pas s’éterniser au PSG, Bazin n’a pas cédé à la précipitation. Pour l’homme d’affaires, réputé pour son optimisme parfois débordant, l’éventualité de décrocher enfin un ticket pour la Ligue des champions peut nourrir l’idée qu’il serait trop tôt pour lâcher le club. […] L’actionnaire n’exclut donc pas de rester encore quelques années. Colony pourrait ainsi vendre une partie du club à un prix bas cette année et miser sur une revalorisation du PSG à moyen terme pour mieux négocier, alors, le solde de ses actions. »
Colony, « un actionnaire aux abois » ? À propos de l’échec de Sébastien Bazin dans sa quête d’un repreneur, L’Équipe envisage que les investisseurs intéressés misent sur les mauvais résultats comptables du PSG pour faire baisser le prix : « En coulisses, il ressort l’image d’un actionnaire aux abois. Un propriétaire dos au mur, face à une situation financière critique. En juin prochain, s’il finit quatrième de L1, le PSG devrait enregistrer des pertes de 19 M€, même en incluant la vente cet hiver (non prévue et décidée par Bazin) de Sessegnon à Sunderland pour 7 M€… Le PSG d’aujourd’hui peine à payer certains hôtels, où l’équipe effectue ses mises au vert, et se demande parfois comment verser en temps et en heure le salaire de ses salariés non footballeurs. Pour éviter la rupture, Colony Capital avance des liquidités qu’il n’était plus supposé injecter, à l’image des 8 M€ investis l’été dernier sur le marché des transferts. Un contexte qui soulève une question : les éventuels repreneurs tablent-ils sur un pourrissement de la situation pour négocier, plus tard, en position de force ? »
Trois joueurs incertains. Peguy Luyindula (cheville gauche), Clément Chantôme (cuisse gauche) et Marcos Cearà (ischio-jambiers) sont incertains pour le match PSG-Benfica. Antoine Kombouaré annoncera le groupe cet après-midi. L’Équipe imagine que l’entraîneur parisien aligne l’équipe suivante : Edel — Tiéné, Sakho, Camara, Jallet — Chantôme ou Clément, Makelele – Nenê, Bodmer, Giuly – Hoarau.
Rénovation du Parc des Princes : le BEA encore retardé ? Dans son article consacré à l’avenir de Colony Capital au PSG, L’Équipe envisage que le fonds d’investissement américain reste finalement actionnaire quelques années de plus. Outre la perspective d’une amélioration des finances du club parisien, le quotidien sportif estime que Sébastien Bazin « peut trouver un intérêt à garder un pied dans le club le temps de la rénovation du Parc des Princes, où il devrait investir entre 80 M€ et 100 M€ après en avoir obtenu la gestion pour les quarante prochaines années. Mais rien n’est simple, ces temps-ci : initialement prévu début février, puis repoussé à fin mars, le vote du bail emphytéotique administratif pour lequel Colony, associé à Vinci, est seul en lice, ne passera pas devant le conseil de Paris avant le début de l’été… »
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
PSG-Benfica : une minute de silence pour le Japon. L’UEFA a annoncé qu’une minute de silence serait observée avant le coup d’envoi de tous les matches de coupes d’Europe qui se déroulent cette semaine, « en signe de soutien au Japon, et en hommage aux victimes du tragique tremblement de terre qui a touché le pays le vendredi 11 mars et du tsunami qui s’en est suivi ». (source : UEFA.com)
Loppsi 2 entre en vigueur. La loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi 2) a été promulguée par le président de la République puis publiée ce mardi au Journal officiel. (voir La loi prévoit désormais des arrêtés anti-supporters)
Football pro en Tunisie. Après dix ans au centre de formation du PSG dans les années 1990, Patrick Liewig a travaillé aux Émirats arabes unis, en Côte d’Ivoire puis en Tunisie. Entraîneur du Stade tunisien depuis l’été 2009, il fait face aujourd’hui aux difficultés du football tunisien à s’organiser. Le site du Point y a consacré un court article cette semaine.
CFoot se prépare. « CFoot est une chaîne de football qui va mutualiser l’ensemble des moyens dont disposent déjà les chaînes de clubs mais qui ira aussi bien au-delà, a annoncé Jean-Michel Roussier, le directeur général de la chaîne créée par la LFP. CFoot va présenter le football de la façon la plus large possible. […] Le premier enjeu est de fournir un produit suffisamment créatif pour attirer le plus grand nombre de téléspectateurs possible. Nous devrons ensuite finaliser la grille, c’est-à-dire l’organisation des émissions et leurs contenus, puis s’atteler à la mise en place technique, à toute l’organisation de la diffusion. Quand ce dispositif sera prêt, c’est-à-dire début mai, on commencera à constituer des programmes de manière à être dans les starting-blocks pour la reprise du championnat. […] [La grille de programmation] est en cours de construction. La chaîne va démarrer avec une grille qui évoluera dans le temps en fonction des moyens. CFoot parlera des rencontres avec les matches en direct de Ligue 2 et des affiches de Ligue 1 en différé. Mais pas seulement. Il y aura des rendez-vous quotidiens, des plateaux, des magazines qui vont traiter de tous les aspects du football. Au-delà du football professionnel, on parlera du football amateur, du football féminin. On parlera de la place du football dans la société, dans l’économie, dans les médias. Nous devrons être une chaîne très populaire capable d’attirer un maximum de monde. » (source : LFP.FR)
Kombouaré promeut le futsal. Comme chaque année depuis 2007, le CIF organise un tournoi de futsal, qui aura lieu le 27 mars prochain à Bercy. Le PSG y participera, pour le plus grand bonheur d’Antoine Kombouaré : « Il y a, sans doute, un manque de médiatisation en France pour le futsal. Ce sport demande à être mieux connu et notre présence à ce tournoi s’inscrit, en partie, dans cette logique. Sur le plan technique, c’est intéressant, notamment pour parfaire le “contrôle-passe”. La limite, c’est que certains gestes techniques que requiert le futsal ne sont pas adaptés sur l’herbe, comme l’utilisation de la semelle. Mais pour les petits gabarits, il y a de quoi se régaler. » Le Paris Saint-Germain y affrontera le Stade brestois en demi-finale et sera opposé en finale — si le club de la capitale se qualifie — à Lille ou à une sélection de joueurs du CIF composée de nombreux champions du monde 1998. À noter que deux euros par place seront reversés aux Restos du cœur. (source : PSG.FR)