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Transfert et rumeurs de transferts, matches des pros et des équipes de jeunes, infos diverses : toute l’actu du PSG du 15 au 21 février 2011 en bref.
Les faits majeurs du 15 au 21
Rumeurs de transferts
Douchez hésite entre Rennes et le PSG. Dans une interview à France Football rapportée par L’Équipe, Nicolas Douchez (30 ans) se dit intéressé par le club parisien, bien que celui-ci ne l’ait pas sollicité : « Le PSG n’est pas entré en contact avec moi. Il le pourrait depuis janvier puisque je suis libre… Si vous voulez tout savoir, je m’accorde autant de chances d’aller à Paris que de rester à Rennes. »
Le PSG en retard sur les prolongations ? « Aucun joueur de l’effectif parisien n’est lié au club au-delà de 2013. Le sujet inquiète, tant dans le vestiaire que chez les dirigeants, estime L’Équipe. […] Du top 5 français, le PSG est le seul à ne pas compter dans son effectif d’éléments sous contrat au-delà de juin 2013. […] Ces joueurs ne resteront pas forcément l’été prochain, mais au moins leurs clubs se sont protégés contre des offres faiblardes de concurrents ou contre la menace de la clause de stabilité. Paris ne dispose pas aujourd’hui de ces protections contre les agressions extérieures. […] Certains dossiers sont plus chauds que d’autres. […] Comme Sakho et Chantôme, libres de s’engager où bon leur semble à partir du 1er janvier 2012 s’ils ne paraphent pas un nouveau contrat avec leur club formateur d’ici là. Mais, depuis plusieurs semaines, les dirigeants parisiens n’ont pas les coudées franches. Fin novembre, ils étaient tombés d’accord avec Mamadou Sakho (21 ans) pour une prolongation assortie d’une revalorisation substantielle. Mais Colony Capital, l’actionnaire principal, a gelé toutes les discussions : pas question d’augmenter la masse salariale du club tant que les négociations sur l’ouverture du capital ne sont pas bouclées. […] S’il ne prolonge pas avant cet été, le défenseur central, courtisé par de grands clubs européens, se dit prêt à ne pas signer du tout. Conscient que son club s’expose à des offres futures, le président Robin Leproux a renoué les contacts avec plusieurs agents pour rouvrir les discussions. […] [Le dossier] de Sakho est une priorité, et celui de Chantôme arrive juste après. D’autres joueurs, plus âgés, pourraient entrer dans le bureau présidentiel dans les prochains jours afin de discuter. C’est le cas de Giuly (34 ans), qui a rendez-vous dans deux semaines, alors qu’Armand et Jallet en ont également sollicité un. » « Ce n’est pas une course de vite négocier et tomber d’accord, a répondu Antoine Kombouaré en conférence de presse samedi. Ce qui est important, c’est qu’en fin de saison, ceux qui ont très envie de rester trouvent un accord et pour ceux qui ont envie de partir, la porte est ouverte. Dans un club, les nouveaux apportent du sang neuf… Les prolongations sont-elles toujours gelées ? C’est en discussion. » (voir toutes les dates de fin de contrat de l’effectif du PSG)
LFP : l’affaire Payet n’a pas été abordée. La semaine dernière, Le 10 Sport indiquait que « l’attitude du PSG, qui a continué les tractations avec les représentants du joueur [Payet] alors que l’ASSE avait envoyé un fax aux dirigeants parisiens stipulant que leur joueur était intransférable, […] devrait être à l’ordre du jour du prochain conseil d’administration pour décider de sanctions financières et sportives éventuelles envers un club qui outrepasse la décision du club démarché. » Selon nos informations, ce sujet n’a en réalité même pas été abordé ne serait-ce qu’une seconde lors du conseil d’administration de la LFP qui s’est tenu vendredi. Il s’agirait d’un voeu pieux des dirigeants stéphanois, que le journal de Michel Moulin se serait empressé de publier sans procéder à la moindre vérification.
Sammy Traoré veut jouer encore deux ou trois ans. En fin de contrat à Paris, Sammy Traoré, qui fêtera ses 35 ans à la fin du mois, estime dans une interview au Parisien qu’il peut jouer encore deux ou trois ans en première division : « Sur un plan personnel, cette saison est plus dure que les précédentes, car mon temps de jeu est réduit. Je m’accroche. Ma situation n’est pas démotivante mais frustrante. J’étais prévenu en début de saison que le coach ne comptait pas trop sur moi. Mais je peux encore rendre des services à ce club. Je l’ai prouvé en répondant présent à chaque fois qu’on a fait appel à moi. […] Je pourrais me contenter des entraînements collectifs mais, comme je joue moins, j’ai besoin de faire des séances supplémentaires, seul avec le préparateur physique. Ça consiste en des exercices physiques ou de la musculation. […] Je ne me sens pas décliner, mais c’est certain que, moins on joue, moins on est dans le rythme. Après, si tout le monde avait mon état d’esprit, il y a longtemps que le PSG aurait retrouvé la Ligue des champions. […] Je pense jouer encore deux ou trois ans au haut niveau, en première division. J’ai encore les jambes pour. En France, j’ai fait le tour. Les États-Unis ou le golfe Persique, c’est envisageable. Après, si un club intéressant de L1 fait appel à moi… Quand je vois certains matchs de L1, je me dis que je pourrais jouer dans beaucoup de clubs. »
À propos des supporters
Loppsi 2 devant le conseil constitutionnel. Mardi, plusieurs groupes parlementaires ont saisi le conseil constitutionnel pour solliciter un « contrôle de constitutionnalité des normes » au sujet du projet de loi Loppsi 2. Deux des six articles relatifs aux supporters sont concernés par cette saisine. (voir Loppsi 2 : les arrêtés anti-supporters et la Constitution)
Auxerre-PSG interdit aux Franciliens. Sur son site officiel, l’AJ Auxerre a annoncé les modalités de vente des billets pour le match AJA-PSG du samedi 5 mars prochain : « Après concertation avec les autorités, la LFP, le PSG et l’AJA, il a été convenu que les mesures suivantes soient adoptées […]. Chaque billet vendu sera nominatif au nom du spectateur. Des contrôles seront effectués aux abords du stade Abbé-Deschamps le jour du match. […] Les ventes sur Internet […] [seront] uniquement accessibles aux clients ayant déjà acheté par le passé un billet pour un match de l’AJ Auxerre [ou] aux porteurs des cartes de fidélité (la carte AJA) enregistrées avant le 11 février 2011. […] La vente par téléphone sera autorisée […] uniquement pour les personnes qui ne résident pas en région Île-de-France (exceptions faites pour les abonnés de l’AJ Auxerre et les porteurs de cartes AJA). […] Seuls les points de vente hors région Île-de-France seront autorisés à vendre des billets pour cette rencontre. »
Une pétition contre les mesures anti-supporters. « Depuis maintenant presque un an, supporter le Paris Saint-Germain en France ou un Europe est une tâche plus qu’ardue. Le [PSG] et les pouvoirs publics font tout pour décourager les amoureux du club de se déplacer […] sous prétexte de vouloir empêcher des personnes violentes de commettre des actes répréhensibles », estime Liberté pour les abonnés dans un communiqué. Fustigeant les arrêtes préfectoraux interdisant aux supporters du PSG d’assister aux matches, l’association a mis en place une pétition contre « ces mesures liberticides », que la loi Loppsi 2 va prochainement renforcer — à moins d’une censure par le conseil constitutionnel. Quelques jours après sa mise en ligne, plus de 1 000 personnes l’ont déjà signée.
PSG-Hapoël : non-lieu pour Granomort. Antoine Granomort, qui avait tué un supporter du PSG — Julien Quemener — et blessé un autre — Mounir Boujaer — avec son arme de service en tentant de protéger un supporter de l’Hapoël Tel-Aviv — Yanniv Hazout — en novembre 2006, a bénéficié d’un non-lieu, rapporte l’AP. « Les juges d’instruction saisis de ce dossier ont retenu la légitime défense pour Antoine Granomort, un ancien policier. Il avait été placé sous le statut de témoin assisté dans ce dossier ouvert pour “coup et blessure volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner”. Antoine Granomort a été révoqué de la police en 2007 après sa condamnation pour escroquerie. » Le juge a par ailleurs renvoyé un supporter parisien devant le tribunal, notamment pour « violences en réunion ».
PSG-Hapoël : les victimes font appel. Sur le site du journal Metro, Me Collard, l’avocat de Mounir Boujaer, a indiqué avoir fait appel de cette décision : « La reconstitution qui a eu lieu le 12 juin 2008 a fait apparaître que la version d’Antoine Granomort n’était pas crédible. […] Il prétend être tombé à terre sous les coups, avoir perdu ses lunettes à ce moment-là et avoir fait feu sur les supporters menaçants. Cette version est incompatible avec l’examen médical que nous avons fait de M. Granomort qui a eu lieu le lendemain des faits. Il y apparaît que la tête, le cou, la région thoraco-abdominale, les jambes, les chevilles et les pieds ne présentent pas de lésions cutanées visibles. […] Il est donc improbable que M. Granomort ait pu recevoir des coups aux jambes et à la tempe gauche qui selon ses dires l’auraient fait chuter et perdre ses lunettes, le plaçant ainsi dans une situation désespérée qui aurait pu justifier l’usage de son arme. […] Les experts ont montré que le projectile tiré par M. Granomort avait traversé le corps de mon client, Mounir Boujaer, et de Julien Quemener, de bas en haut. Ils ont conclu comme incompatibles avec les constatations médicales les affirmations de l’ancien policier sur ce point. […] Le procureur de la République a fait valoir que les supporters étaient d’une extrême violence, qu’ils ont dévasté la cafétéria Mc Donald’s… Il faut rappeler que cette violence s’est manifestée après que Granomort a fait usage de son arme. On ne peut en aucun cas soutenir que la vie du policier, ou celle du supporter Yanniv Hazout qu’il défendait, ait été en danger. » « Me Verrièle, avocat de la famille Quemener, devrait faire appel mercredi », précise par ailleurs le site du quotidien gratuit.
Résultats, blessures, compos, suspensions…
Nice 0-3 PSG. Dimanche soir, lors de la 24e journée de L1, le PSG s’est imposé 0-3 à Nice. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))
Armand dans le top 5 du PSG. En disputant à Nice son 309e match officiel avec le club parisien, Sylvain Armand est entré dimanche dans le top 5 des joueurs ayant disputé le plus de matches au PSG depuis 1970 derrière Pilorget (435), Susic et Le Guen (343) et Lama (328), selon les stats de Michel Kollar.
Victoire 0-3 à l’extérieur en L1. C’est la première fois depuis le 2 décembre 2009 (Boulogne 2-5 PSG) que le PSG inscrit au moins 3 buts à l’extérieur en championnat. (voir plus de statistiques inédites après Nice 0-3 PSG)
Bate Borisov 2-2 PSG. Jeudi soir, lors du match aller des seizièmes de finale de la Ligue Europa, le PSG et le Bate Borisov ont fait match nul 2-2. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))
Tiéné suspendu : le Parisien n’a encore rien compris. Comme nous l’indiquions dès dimanche soir, Siaka Tiéné sera suspendu contre Le Mans en quarts de finale de la coupe de France. Si le Parisien annonce que l’Ivoirien sera suspendu « à Auxerre », c’est seulement parce que le quotidien francilien ne comprend décidément pas grand-chose au fonctionnement pourtant trivial de la commission de discipline de la LFP concernant les suspensions automatiques pour trois cartons jaunes en moins de dix matches. (voir Siaka Tiéné sera suspendu contre Le Mans en coupe)
PSG-Montpellier sur Canal+. Le match PSG-Montpellier sera retransmis en direct sur Canal+ dimanche 13 mars 2011 à 21 heures. (voir TV : PSG-Montpellier sur Canal+ dimanche 13 mars)
Edel, 3e gardien de L1 au classement du « taux de sauvetage ». Le site moustachefootballclub.com a réalisé un classement des gardiens de L1 en fonction de leur « taux de sauvetage », calculé à partir du nombre de tirs cadrés arrêtés ou détournés et du nombre total de tirs cadrés annoncés par Opta sur lequipe.fr. Le podium est constitué de Nicolas Douchez (83,7 %), Stéphane Ruffier (76,8 %) et Edel (76,4 %).
Le PSG 30e club européen de la décennie. « Le Barça n°1 du siècle », annonce Football 365. Rassurez-vous, la fin du monde n’est pas encore pour tout de suite, ce sont juste les gentils journalistes du site d’information en ligne qui n’ont pas tout compris. L’IFFHS a donc publié son classement des meilleurs clubs européens durant la première décennie du XXIe siècle (2001-2010). Le PSG se positionne à la 30e place avec 1 499 points, derrière Lyon (11e, 1 958) et juste derrière l’OM (29e, 1 500). Suivent dans le top 50 Bordeaux (38e, 1 423,5), Lille (41e, 1 384) et Auxerre (45e, 1 338). Au classement mondial du 1er février 2010 au 31 janvier 2011, le PSG est le premier club français, à égalité avec Marseille (22e, 190 points). Rappelons que le PSG est le seul club hexagonal à avoir été désigné meilleur club du monde, en 1994 — l’année où France Football élisait le FC Nantes meilleur club français…
La surmotivation face au PSG. Les autres clubs ne sont-ils pas survoltés lorsqu’ils affrontent le PSG ? Interrogé sur cette question, Antoine Kombouaré a rappelé quelques évidences : « On le sait… Tous les joueurs qui signent au PSG ou qui y sont déjà le savent. Pour l’avoir vécu avec Strasbourg et Valenciennes, il y a deux matches dans l’année : Marseille, Paris, voire Lyon. Les joueurs ont tellement envie de briller ! Quand on est bon dans ces matches-là, on est vu, on peut être contacté. Tous les week-ends, malheureusement pour nous, il faut répondre présent et faire de grands matches parce que les adversaires ne sont jamais les mêmes. » « Quand tu sais qu’un club t’observe, tu as parfois tendance à prendre trop de risques, faire des choses inhabituelles, explique de son côté Bruno Valencony, l’entraîneur des gardiens niçois. D’un autre côté, tu peux aussi davantage te concentrer et donc sortir des grands matches. Pour l’heure, face au PSG, c’est plutôt une source de motivation positive [pour Ospina]. » (sources : goal.com, le Parisien)
Jeunes et féminines
CFA : Sochaux 1-0 PSG. L’équipe réserve du PSG s’est inclinée 1-0 à Sochaux mercredi soir en match en retard — sur un but de l’ancien Parisien Boukary Dramé (26e). « Les jeunes Parisiens, bourrés de talent, rentabilisaient le déplacement de tous [les] chasseurs de tête, estime le quotidien régional Le Pays. Leur début de match était un exemple, en termes de pressing et d’intensité. Plus expérimenté avec neuf pros, Sochaux subissait et devait son salut à la prestation pleine d’assurance [du gardien doubiste]. […] Le dangereux Bahebeck rendu muet par l’axe Dramé-Boe Kane, il n’y avait que le seul Kamghain (quel talent !) qui pouvait sérieusement perturber la sérénité doubiste. » D’après l’édition départementale du Parisien, l’équipe alignée par Bertrand Reuzeau était la suivante : Areola — També, Landre, Traoré, Ikoko — Diarra, Rimane, Ayina (Baldé, 67e), Nguema — Bahebeck, Kamghain. « On est un peu déçus par le résultat, mais je suis satisfait du contenu », a estimé l’entraîneur parisien.
CFA : PSG 2-0 Villefranche. L’équipe réserve du PSG s’est imposée 2-0 samedi après-midi face à Villefranche (11e), grâce à deux buts en fin de match de K. Traoré (80e) et Kebano (86e). D’après l’édition départementale du Parisien, l’équipe alignée par Bertrand Reuzeau était la suivante : Areola — També, Landre, K. Traoré, Ikoko — Makhedjouf, Baldé, Rimane, Kebano, Ayina (Kamghain, 64e)— Bahebeck. Le PSG, qui compte encore un match en retard, est désormais cinquième à seulement trois points du leader, Amnéville.
U19 : Amiens 0-1 PSG. Dimanche après-midi, les moins de 19 ans du PSG se sont imposés 0-1 sur la pelouse d’Amiens (9e). Ils sont désormais troisièmes, à 14 points du leader — avec un match en retard.
U17 : PSG 7-0 Rennes TA. Dimanche après-midi, les moins de 17 ans du PSG ont largement battu Rennes TA (12e) : 7-0. Ils restent premiers, avec 12 points d’avance sur les deuxièmes — qui comptent un match en retard.
Féminines : le PSG éliminé. Tenant du titre, le PSG s’est fait éliminer dès les seizièmes de finale du challenge de France par Vendenheim, leader de la poule A de D2. Les Alsaciennes, qui ont marqué à la 71e minute, « ont fait preuve d’un froid réalisme et d’une solidité exemplaire », selon les DNA. (voir Challenge de France (féminines) : Vendenheim 1-0 PSG)
2 Parisiens en France U17. Jordan Ikoko (défenseur) et Abdallah Yaisien (milieu) ont été convoqués pour participer au stage de préparation de l’équipe de France U17 du dimanche 20 au jeudi 24 février 2011. Les jeunes Français disputeront deux matches amicaux : contre les U19 de l’AJ Auxerre mardi 22 à 17h, puis face aux U19 du PSG jeudi 24 à 10h — trois jours avant le seizième de finale PFC-PSG en coupe Gambardella. (source : FFF.FR)
5 Parisiennes en France A. Bérangère Sapowicz (gardienne), Laure Boulleau et Laure Lepailleur (défenseurs), Élise Bussaglia et Caroline Pizzala (milieux) ont été sélectionnées en équipe de France A pour participer au tournoi de Chypre du mardi 1er au jeudi 10 mars 2011. (source : FFF.FR)
1 Parisienne en France U19. Léa Le Garrec (milieu, 17 ans) a été sélectionnée pour participer au tournoi de la Manga avec l’équipe de France U19 féminine du mercredi 2 au mercredi 9 mars, face à la Norvège, la Suède et l’Italie. (source : FFF.FR)
Camille Vaz présente les féminines du PSG. Nous avons interrogé Camille Vaz, l’entraîneur de l’équipe féminine du PSG, pour faire connaissance avec le groupe vainqueur du challenge de France la saison dernière. Il nous précise les exigences du club parisien : « Je ne sais pas si on peut appeler cela une pression au niveau des résultats — cela signifierait qu’il y a des enjeux médiatiques ou commerciaux alors que ces derniers, même s’ils existent, sont vraiment minimes —, mais nous avons de véritables attentes au niveau de nos ambitions. Il existe un niveau d’exigence important au Paris Saint-Germain, que ce soit le président envers le staff, le staff envers les joueuses, ou les filles vis-à-vis d’elles-mêmes. Nous voulons atteindre un certain niveau de jeu, participer au développement du football féminin, notamment en terme d’image. » (voir Interview : découvrez les féminines du PSG (2/2))
Le reste de l’actu du 15 au 21 février
Autres infos PSG en vrac
Nenê : « Je ne suis pas un robot. » Sur RMC.FR, Nenê a évoqué sa baisse de régime, sa non-sélection pour France-Brésil et ses ambitions : « Je suis mauvais en ce moment, c’est vrai. Moi le premier, j’ai toujours envie d’être au top, de marquer des buts. Mais je ne suis pas un robot. Je ne doute pas, mais parfois, je fais les mauvais choix, je rate mes tentatives. C’est comme ça. On ne peut pas toujours tout réussir. Maintenant, cela ne fait pas deux mois que je ne suis pas décisif. On parle seulement de quelques matches. J’ai quand même marqué un but en début d’année et réalisé quelques passes décisives. […] Sur les six premiers mois que j’ai faits au PSG, je n’ai pas vu d’autres joueurs brésiliens, évoluant dans ma position, faire mieux que moi. S’il m’avait appelé [le sélectionneur], il l’aurait fait pour mes performances. […] Je méritais d’être appelé oui. Le sélectionneur a sa philosophie. Il compte sur les jeunes. Qui sait si je ne serais peut-être appelé plus tard. Maintenant, je vais continuer à travailler. Je ne vais pas me prendre la tête pour ça. Ma vie est à Paris. Mon avenir, c’est le PSG, le championnat et les supporters du club. […] Mon rêve, c’est de disputer la Ligue des champions, que je n’ai jamais joué dans ma carrière. Et j’ai envie de le faire avec le maillot du PSG sur le dos. »
Edel : ses erreurs, son avenir, ses affaires. L’Équipe rapporte quelques extraits d’une interview d’Edel qui sera diffusée ce soir dans l’émission Canal Football Club : « C’est vrai que j’ai fait quelques erreurs. Mais tout cet acharnement contre moi, je ne le comprends pas. Je travaille beaucoup à l’entraînement et sur le plan mental pour remonter la pente. » Au sujet de l’arrivée éventuelle d’Ospina au PSG la saison prochaine, le Camerounais prévient : « Si je suis encore là, il me trouvera sur le terrain. On travaillera. Et le plus fort jouera. » Le gardien parisien évoque également l’affaire judiciaire concernant son identité : « Cette affaire me casse les c… Mais elle se finira bien. La vérité, c’est que je n’ai pas menti sur mon âge et que je m’appelle Edel Apoula. J’ai 24 ans. Ma seule préoccupation, c’est que Paris devienne champion. Le reste, je m’en fous. »
Nenê : « Ça m’agace d’entendre les gens se demander si je vais tenir. » Interrogé dans le Parisien sur sa baisse de forme et sur les points perdus récemment par le PSG en championnat, Nenê tord le coup à quelques idées reçues : « Il n’y a pas de problème particulier. Parfois, l’équipe n’arrive pas à faire ce qu’il faut. On devrait marquer plus c’est vrai, mais ça n’a rien d’inquiétant non plus. […] Je ne suis pas une machine. Je ne peux pas être au top tout le temps. C’est normal. Ça m’agace d’entendre les gens se demander si je vais tenir. Je vais leur montrer sur le terrain qu’ils ont tort. […] J’ai perdu un peu le rythme avec la trêve et, après, j’ai eu une gastro. Il m’a fallu plus d’une semaine pour m’en remettre. J’ai forcé à Montpellier [le 18 janvier] et ça m’a coûté physiquement. Si je n’aime pas l’hiver ? Ça n’a rien à voir. En décembre, il faisait froid, il y avait de la neige et j’ai marqué des buts… À Monaco, j’avais baissé de pied en février-mars. C’est une coïncidence si depuis deux ans je suis moins bien en début d’année. […] On me reproche parfois de trop garder le ballon ? Oui, ça arrive. Je pourrais lâcher le ballon avant, mais c’est aussi mon jeu. Je fais des choix parfois trop compliqués. […] Le PSG s’est-il trop reposé sur moi à un moment ? Je ne peux pas dire ça. Peut-être, mais je ne pense pas. Comme je suis moins bien, je délivre de moins bonnes passes ou coups de pied arrêtés. Comme l’équipe va moins bien aussi, je suis peut-être moins bien servi. Et quand j’étais performant, c’était parce que l’équipe l’était. Tout est lié. Il n’y a pas de Nenê-dépendance, ça me fatigue d’entendre cela. […] Je ne me satisfais pas de ce que j’ai déjà réalisé. Ma première partie de saison a été magnifique. Même si je marque moins, je peux toujours être important en donnant plus de passes décisives. »
Camara veut gagner la Ligue Europa. Dans L’Équipe, Zoumana Camara évoque ses ambitions en Ligue Europa et sa situation personnelle : « Quand tu finis premier d’un groupe où il y a Dortmund et Séville, ça montre que tu peux rivaliser avec des grandes équipes et ça nourrit des ambitions. Cette coupe d’Europe, on la joue pour la gagner. […] J’ai toujours eu le sentiment que l’équipe se renforçait, saison après saison. Cette année, les recrues ont beaucoup apporté. Siaka [Tiéné] a équilibré le jeu dans le couloir gauche. Au milieu, Mathieu [Bodmer] bonifie les ballons, joue proprement et voit vite le jeu. Et il y a Nenê. Il a souvent fait et il refera la différence. Mais on ne doit pas compter que sur lui pour apporter un plus. […] On doit apprendre à marquer des buts même sans être bons. Et pas seulement les attaquants : sur un coup de pied arrêté, un défenseur peut placer sa tête ou un milieu peut venir s’intercaler pour arracher une victoire. […] Je veux vraiment apporter quelque chose au groupe quand on fait appel à moi. Maintenant, oui, j’aimerais jouer plus souvent en championnat. Être engagé sur plusieurs tableaux permet à tout le monde de rester en jambes. S’il y a peu de matches et que tu manques de rythme, il est plus difficile de montrer que tu peux regagner ta place de titulaire. […] Si je compare la saison actuelle avec celle qu’on a vécue quand je suis arrivé [2007/2008], je peux vous dire qu’on s’éclate ! Il y a trois ans, à chaque match, on jouait l’avenir du club. Aujourd’hui, jouer le titre de champion, c’est quand même plus sympathique que de se battre pour le maintien au milieu des cars de CRS… »
Nenê n’aime pas l’hiver. « Aucun des 32 buts de Nenê en L1 n’a été marqué en février ou mars », relève Opta. Il reste cinq matches au Brésilien pour faire mentir ces statistiques.
Nenê : « Au moins, il ne neige plus. » Dans un entretien accordé à Fifa.com, Nenê a évoqué son bilan personnel, son intégration à Paris et les ambitions du club pour la fin de saison : « Je pense que je fais du bon boulot sur le terrain, à la fois tactiquement et physiquement. C’est vraiment ma saison la plus aboutie. J’ai marqué quelques buts, j’en ai donné d’autres et j’arrive à aligner des performances d’un très bon niveau. […] Ici à Paris, je ne peux pas sortir sans me faire reconnaître. C’est un peu comme au Brésil, où tout le monde est passionné par le football. Par exemple, si je vais faire un tour sur les Champs-Élysées, je sais que je devrais sans doute signer des autographes et faire quelques photos. Mais les gens sont très chaleureux et il y a du respect. Parfois les gens ont l’air de ne pas y croire. Les enfants sourient. C’est sympa. […] C’est un bon club, la ville est magnifique, mais il fait froid, c’est vrai. J’avais une idée de comment ça pouvait être, mais c’est différent une fois qu’on y est. Ça rend les entraînements difficiles. On a les pieds gelés le matin, mais bon, on s’y fait. Au moins, il ne neige plus (rires). […] Nous sommes bien partis et nous ne pouvons pas nous démobiliser maintenant. C’est le genre de choses qui peut arriver. L’entraîneur est très fort sur le plan psychologique, il nous fait comprendre qu’on n’a encore rien gagné. »
Bahekeck se raconte. Sur footmercato.net, Jean-Christophe Bahebeck, arrivé au PSG à l’âge de 14 ans — il en a aujourd’hui 17 — se dévoile : « Depuis que j’ai rejoint le PSG, j’alterne [entre attaquant et milieu], même si aujourd’hui je me considère davantage comme un ailier gauche. […] En club je joue souvent sur les côtés, mais ça ne m’empêche pas de marquer, je suis assez adroit. Mais […] en sélection nationale j’évolue en pointe et donc je me retrouve plus souvent face au but. […] Je suis un joueur assez rapide et puissant. J’ai une bonne frappe de balle, mais on va dire que mon jeu de tête est assez moyen (rires). Je me débrouille aussi sur coups de pied arrêtés. C’est moi qui tire les corners et les coups francs. Enfin, je dirai que je dois encore travailler un peu ma technique et ma concentration. […] Mon intégration [dans le groupe pro] s’est très bien passée. Je parle beaucoup avec Mamadou Sakho. Il m’a encouragé, m’a dit de donner le meilleur de moi-même, d’avoir confiance en moi. La dernière fois, Peguy Luyindula me donnait des conseils devant le but. Guillaume Hoarau et Mevlut Erding l’ont fait eux aussi. Claude Makelele m’a pas mal poussé aussi. […] Quand je vois Sakho qui n’a que 20 ans et qui est déjà vice-capitaine du PSG et international A ça me donne envie. […] D’autres clubs ont-ils voulu me recruter ? Oui, il y avait Marseille et Bordeaux. Ils se sont manifestés un petit peu avant Paris, mais j’ai choisi le PSG parce que c’est le club que je préfère. »
Bahebeck vise un contrat pro. Jean-Christophe Bahebeck (17 ans), qui a fait ses débuts avec le groupe pro lors d’un match amical au Maroc début janvier, est actuellement le meilleur buteur de l’équipe réserve du PSG, avec 8 buts en 9 matches. Ce mercredi, il est à l’honneur dans le cahier départemental du Parisien : « Mon entraîneur de l’époque [avec les U13 de Persan, il y a moins de quatre ans] m’avait fait passer une détection au PSG, raconte le jeune Parisien, capable de jouer attaquant ou milieu excentré. J’avais participé à un tournoi avec l’OM, l’OL et Bordeaux où j’avais inscrit quatre ou cinq buts. Le PSG voulait me prendre chez les 13 ans, mais j’ai attendu une saison de plus pour retenter ma chance et intégrer les 14 ans fédéraux. C’était un peu le grand écart avec Persan, j’avais même un peu peur de ne pas être au niveau. […] J’ai la chance d’être au PSG, dont j’ai toujours été supporter. Je ne pensais même pas arriver jusque-là. Mais, maintenant, l’objectif est de disputer au moins un match officiel avec les pros. Et, dans l’idéal, ce serait de signer un contrat d’ici à la fin de saison. » Le quotidien francilien précise que Bahebeck, actuellement stagiaire première année, est passé par tous les cycles de la formation avant de terminer vice-champion de France U17 la saison dernière. « Aujourd’hui, il est sur tous les fronts, rappelle le Parisien. Tantôt avec les pros à l’entraînement, tantôt avec les U19 en Gambardella. Cependant, Bertrand Reuzeau compte d’abord sur lui en CFA. “Son profil est intéressant, explique-t-il. Il est polyvalent, très rapide, et joue des deux pieds. Mais il doit encore franchir un palier, devenir plus constant.” »
Un maillot collector à 120 €. Le PSG, qui célèbre officiellement ses 40 ans cette saison, propose une nouvelle offre commerciale : après un premier maillot collector sur lequel figurent les noms des 40 meilleurs joueurs du club — d’après un sondage sur PSG.FR —, il s’agit cette fois d’un maillot Hechter sur lequel apparaîtront les noms de tous les joueurs du club depuis 1970 et des 4 500 personnes qui payeront 45 € — ou 120 € pour recevoir un exemplaire du maillot, qui pourrait être porté au moins une fois en match officiel d’ici la fin de saison, selon les informations recueillies par l’AFP auprès du club. Pour écouler ce nouveau produit, les services marketing ne lésinent pas sur les arguments démagogiques : « Un club a une histoire, des racines, et il est important de ne pas les négliger. La transmission tellement importante dans le vie d’un club passe par cela, une reconnaissance. Ce maillot est le symbole du passé, du présent et de l’avenir du PSG. » (voir Soyez sympas, aidez Nike, achetez des maillots PSG)
Maillot collector : Le Mans l’a déjà fait. Le Mans FC a rappelé que cette opération n’a rien d’une première : en 2008, le club de la Sarthe avait commercialisé un maillot « collector » composé des noms des supporters et des salariés du club ; en 2010, un maillot « 25 ans » intégrant les noms des joueurs, entraîneurs et présidents du club a été porté en compétition — et le sera de nouveau lors du prochain PSG-Le Mans. (source : lemansfc.fr)
Le Bate Borisov est en France. Son championnat ne reprenant que début avril, le Bate Borisov a déjà regagné la France pour préparer le match retour des seizièmes de finale de la Ligue Europa, qui aura lieu jeudi prochain au Parc des Princes. (source : PSG.FR)
Guérin se souvient de Ronaldo. Après l’annonce de la retraite sportive de Ronaldo, Vincent Guérin a évoqué sur francefootball.fr ses souvenirs de la finale de la coupe des coupes 1997 face au FC Barcelone du Brésilien : « Heureusement, il n’a pas été extraordinaire contre nous (rires). Cela ne l’a pas empêché d’être décisif en marquant le penalty. Je m’en rappelle très bien, il a tiré en toute décontraction au milieu du but. […] La stratégie consistait à couper la relation entre Guardiola et Ronaldo. Je devais me coller à proximité du Brésilien. Mais c’était Bruno Ngotty qui devait le charger. Le plan a plutôt bien fonctionné. On craignait surtout l’explosivité de Ronaldo. Cette capacité à aller très vite, à faire la différence sur une courte distance. »
Anciens Parisiens
Kalou arrête le football. Au chômage depuis son départ de Heerenveen en janvier 2010, Bonaventure Kalou (33 ans) a annoncé au journal ivoirien Le quotidien des sportifs sa retraite sportive : « J’ai mis un terme à ma carrière. Je suis passé à autre chose. Actuellement, je peux dire que j’entame ma reconversion. Je suis toujours dans le football. Je ne peux pas vous dire exactement ce que je fais. Vous le saurez en temps opportun. Ce qui est certain, c’est que le football est au centre de tout ce que je fais. C’est un milieu dont je ne peux pas m’éloigner. Le football, comme on dit, c’est ma vie. Je ne peux rien faire en dehors. Mais attendons encore pour officialiser ce que je fais après avoir raccroché les crampons. […] Est-ce par manque de propositions que j’ai arrêté ? Pas forcément. C’est juste qu’il y a un moment où il faut savoir dire stop. On ne peut pas être sur le terrain indéfiniment. En plus, le football, ce n’est pas seulement sur les pelouses. Même en dehors, on peut prendre du plaisir. » (voir le parcours de Kalou, du PSG aux Pays-Bas)
La formation parisienne brille en L2. Deux des trois meilleurs passeurs de L2 ont été formés au PSG : Rudy Haddad (Châteauroux, 8 passes) et Mounir Obbadi (Troyes, 5 passes).
Fiorèse président du club de Saint-Tropez. Après avoir pris sa retraite à l’été 2009, Fabrice Fiorèse s’est installé à Saint-Tropez, où il s’est lancé avec un ami dans la construction immobilière. La semaine dernière, il est devenu président du FCUS Tropézienne, « le club amateur de Saint-Trop’, très endetté, qui a dû déclarer forfait général pour la saison senior en division d’honneur régionale et repartira l’été prochain en promotion d’honneur A », annonce L’Équipe. « J’ai envie de redresser ce club, vers le niveau DH ou CFA », a indiqué l’ancien Parisien dans le quotidien sportif.
Cayzac ou Villeneuve à la tête de CFoot ? L’Équipe indique que Jean-Michel Aulas « verrait d’un bon œil l’arrivée à la tête de CFoot de Charles Villeneuve ». « D’autres ont songé à Alain Cayzac, ajoute le quotidien sportif, […] mais son nom ne suscite pas vraiment l’enthousiasme au sein des présidents. Décision début mars au bureau de la Ligue. »
Luis Fernandez suspendu par la Fifa. Luis Fernandez, sélectionneur d’Israël, est « suspendu de toute activité liée au football, avec effet immédiat, pour ne pas s’être plié à une décision disciplinaire datant de 2009 », a indiqué jeudi la Fifa à l’AFP. Fernandez avait été condamné à verser une somme d’argent à un club, ce qu’il n’avait pas fait, d’après l’agence. « Je n’ai pas à rembourser ce que je n’ai pas pris, c’est simple, a répondu l’ancien entraîneur parisien sur RMC. Si quelqu’un réclame 400 000 euros et que ce n’est pas moi qui les ai pris dans la caisse ni mis chez moi, qu’est-ce que tu veux que je leur donne, que je paie pour les autres ? Je ne paie pas pour les autres. »
À propos des médias
« Edel est-il le pire gardien de tous les temps ? » C’est la question que se pose sérieusement Virginie Bailleux sur le site intalk.fr : « De tous les temps ? Bon, il faut l’avouer c’est peut-être un peu exagéré, si l’on fouille bien dans les archives du football, il est possible qu’on trouve pire que les performances du gardien parisien cette saison. Mais entre bourdes, sorties ratées et prises de risques inutiles, Apoula Edel fait fort et pourrait bien avoir sa place sur le podium des plus belles boulettes de gardiens ! […] On pourrait en rire, et se dire qu’il apprend de ses erreurs mais malgré la dizaine de frayeurs qu’il se fait à chaque match, il n’évolue pas et recommence les mêmes fautes dès qu’il en a l’occasion. » L’occasion pour nous de rappeler les critiques outrancières dont avait fait l’objet Mickaël Landreau, élu « plus mauvais joueur de la saison en L1 » par 23 000 votants en 2008, et aujourd’hui reconnu comme un excellent gardien. (voir [Débat] Apoula Edel est-il trop faible pour le PSG ?)
Le PSG doit se dépêcher de vendre Sakho. « Le PSG a eu entre les mains une offre de 17 millions d’euros pour [Stéphane Sessegnon], en juillet dernier, époque où le Béninois était encore en mesure de produire des matches convenables, croit savoir Le 10 Sport. […] Pour Paris, il s’agira de réfléchir un peu plus quand le Bayern Munich proposera autant pour Mamadou Sakho, l’été prochain. » « Oh les cons ! », précise le surtitre de cet article. On ne saurait mieux dire.
Paris doit gagner. Avant Nice-PSG, et pour la 24e fois en 24 journées de L1, le Parisien a présenté le prochain match du PSG comme une rencontre décisive lors de laquelle la victoire est impérative. « Paris doit gagner pour rester dans la course », pouvait-on lire sur toute la largeur de la double page consacrée au club de la capitale. Ce qui n’empêche pas le quotidien francilien de moquer le discours jugé trop banal de l’entraîneur du PSG : « Hier, Antoine Kombouaré a manié la rhétorique servie et resservie de l’entraîneur qui préfère porter son regard au loin, là où l’horizon est censé se dégager. » Paille, œil, poutre, voisin.
Commentateur sportif ou journaliste sportif ? Sur son site Internet, l’association Acrimed publie une enquête sur le journalisme sportif : « Faut-il dire journaliste “sportif”, journaliste de sport voire même journaliste dans le sport ? Voilà un genre unique où il s’agit d’abord de rendre compte — commenter — de ce qui se passe sous vos yeux. L’occasion de faire valoir des qualités de conteur d’histoire. “Vous êtes payé pour faire rêver celui qui ne peut pas être sur place, pour être ludique, et pas pour donner des messages existentiels.” La voix est bien connue, c’est celle de Jacques Vendroux, inamovible chef du sport à Radio France. […] “Notre métier est aussi un métier de commercial, d’épicier en news, [estime] François Thomazeau [ancien chef de la rubrique sport à l’agence Reuters]. Les rédacteurs en chef se fichent de l’investigation, ce qu’ils veulent, c’est dépenser le moins d’argent possible.” » (lire l’article sur le site d’Acrimed)
CFoot vue par les Cahiers. « Par expérience plus que par pessimisme, on peut prédire que CFoot ne va pas enrayer la remarquable médiocrité du traitement du football dans la plupart des médias dominants, et accessoirement qu’elle recrutera tout ce qu’elle trouvera de journalistes dans les baronnies en place et de chevaux de retours habitués des râteliers de l’audiovisuel footballistique… Pour ceux-ci au moins, la création de CFoot est une bonne nouvelle. Pour tous les autres, le bénéfice est beaucoup plus incertain », estime Jérôme Latta, rédacteur en chef des Cahiers du football, sur son blog hébergé par lemonde.fr.
En L1 et ailleurs…
Jean-Michel Aulas a (presque) failli mourir. « À l’entendre, après la victoire à Saint-Étienne, Jean-Michel Aulas a eu la peur de sa vie dans la tribune présidentielle de Geoffroy-Guichard, raconte L’Équipe. “Pendant la première période, on m’a amené un paquet, ça faisait tic-tac, tic-tac”, expliqua, sans rire, le président de l’OL, avant d’évoquer “un objet contendant”. JMA a sans doute l’ouïe trop fine et la vue trop acérée : il s’agissait seulement d’une PlayStation. » C’est un animateur d’Activ Radio qui a remis le colis non piégé au président lyonnais, de concert avec les Magic Fans, qui ont déployé une banderole indiquant : « JMA, ce petit cadeau de la part des supporters stéphanois ».
La niche fiscale des arbitres. La cour des comptes a publié jeudi son rapport public annuel 2011. Un des sujets étudiés cette année concerne le sport français : « Les exonérations des indemnités versées aux arbitres et juges sportifs : un instrument inadapté ». « Un manque de contrôle sur les revenus des 250 arbitres les mieux payés ferait perdre à l’État entre 37,5 millions et 134 millions d’euros chaque année, résume Libération.fr. […] “Les exonérations introduites par la loi d’octobre 2006 étant plafonnées, la connaissance par les services de recouvrement des impôts et des cotisations sociales du franchissement des plafonds est fondamentale.” Or, dans les faits, il ne tient qu’aux seuls arbitres de déclarer qu’ils ont franchi ces plafonds. En clair, les fédérations sportives ou ligues pro ayant abdiqué leurs pouvoirs de contrôle, seuls les arbitres savent quand ils deviennent imposables et soumis aux cotisations sociales. […] Combien ça coûte ? Ben, on ne sait pas trop. Pas même la cour des comptes, dont la capacité d’enquête s’est diluée dans le grand flou qui nimbe la situation des arbitres en France : on ignore exactement combien ils sont, combien encaissent de l’argent et combien ils touchent. La direction de la législation fiscale, la direction de la sécurité sociale et l’agence centrale des organismes de sécurité sociale ne sont mêmes pas fichues de s’accorder sur ces chiffres, déplore la cour des comptes. Contrainte de se limiter à une fourchette aux dents très espacées : “Au total, l’incertitude de chiffrage du coût global, entre 37,5 millions et 134 millions d’euros, témoigne, par son ampleur, de la défaillance du suivi du dispositif et, corrélativement, de l’incapacité de l’État à s’assurer de son impact.” »
Joue-la comme Aulas. Nicolas de Tavernost, le président de M6 — actionnaire des Girondins de Bordeaux —, a adressé un courrier à la FFF pour se plaindre de l’arbitrage de Saïd Ennjimi. « Parce qu’à un moment donné, trop, c’est trop », a expliqué le chevalier de la Légion d’honneur dans Sud-Ouest.
La commission marketing de la LFP n’existe plus. « À la demande de l’UCPF, le syndicat des clubs, la commission marketing de la Ligue a été supprimée, révèle L’Équipe ce mardi. Elle était présidée par Michel Seydoux, le président de Lille, qui n’était pas satisfait de son fonctionnement. “Je considère qu’elle ne servait à rien, explique le patron du Losc. On ne pouvait pas étudier les dossiers, notamment celui de la chaîne [CFoot], qui nous échappait. Dès lors, il valait mieux arrêter.” À l’avenir, l’UCPF entend reprendre la main sur les dossiers télé. Pour preuve, un “comité de pilotage”, composé de présidents de club, a été créé pour le lancement de l’appel d’offres, prévu au printemps prochain. Lors des consultations précédentes, il s’agissait d’un “comité de suivi”… “On ne veut plus suivre, mais piloter, prévient Seydoux. Nous avons la volonté d’être plus présents. Les décisions économiques qui engagent le football professionnel doivent appartenir aux présidents de club.” »
La commission de visionnage taclée par L’Équipe. « On aurait bien aimé connaître l’avis de la commission de visionnage au sujet du tacle de Damien Marcq sur Yoan Gouffran samedi dernier lors de Bordeaux-Caen, écrit Raphaël Raymond dans le quotidien sportif ce jeudi. Mais celle-ci n’a pas pu statuer sur les faits de jeu de la 23e journée, faute de combattants. Les textes exigent un minimum de trois membres pour qu’elle puisse agir dans la légalité, un quorum qu’elle peine à atteindre. Son état de délabrement avancé rappelle que le temps des peaux de banane et des promesses sans lendemain n’est pas révolu à la Fédération. Mise en place par 98,3 % des votants par l’assemblée fédérale du 13 décembre 2008, cette commission devait aider à “en finir avec la théorie du pas vu-pas pris qui fait tant de tort à l’arbitrage”, dixit son désormais ex-secrétaire Rémi Harrel. Composée également, à l’origine, de deux représentants des trois familles (arbitres, joueurs et entraîneurs), elle a le pouvoir de saisir la commission de discipline de la Ligue au sujet de tricheries, simulations, gestes violents ou déplacés qui auraient échappé à la vigilance des arbitres. Séduisant sur le papier, le projet vire au fiasco. […] Des querelles de personnes ont plombé la commission. En la matière, les arbitres demeurent des experts. À l’origine, Texier et Colombo ont été désignés pour représenter le corps arbitral. Puis Colombo a laissé sa place à Sars en juillet 2009. Mais ces trois nominations par le conseil fédéral n’ont pas été du goût de Marc Batta, le patron de la direction nationale de l’arbitrage, ni de son bras droit, Bertrand Layec, qui considèrent Colombo, Texier et Sars trop proches de la Ligue et de son président, Frédéric Thiriez, qu’ils honnissent. Les arbitres, qui soutiennent toujours leur hiérarchie, ont trouvé la parade pour étouffer la commission de visionnage. Quand une saisine de la commission de discipline est dans l’air, ils envoient un rapport à cette même commission, ce qui a pour effet de réduire à néant la requête de Sars et de son équipe, le rapport de l’arbitre faisant foi. […] Des gamineries de cour d’école vont-elles tuer la commission de visionnage ? »
Aulas est ami avec Sarkozy (dans ses rêves). Si la chaîne CFoot se met en place, la nomination de son président tarde à se concrétiser. « Au sein de la grande famille du ballon rond, les avis divergent, explique L’Équipe. La Ligue milite pour Frédéric de Saint-Sernin, l’ancien président de Rennes. C’est le favori, le candidat qui recueille l’unanimité. L’unanimité moins une voix : Jean-Michel Aulas ne veut pas entendre parler de lui. À tel point qu’il a inventé une drôle d’histoire. Jeudi dernier, lors du comité exécutif de l’UCPF, le président de Lyon a dit devant 20 témoins : “J’ai dîné mardi avec Nicolas Sarkozy. Il ne veut pas de Saint-Sernin à CFoot !” “On est tombés des nues, raconte un témoin. Martel, Legarda, Louvel, Dassier ont protesté. On a vérifié : le chef de l’État n’a jamais dîné avec Aulas la semaine dernière. C’est du grand n’importe quoi !” »
À Lens, les joueurs se tapent dessus. « Il faut croire que les matches de Lens face à Sochaux sont propices à un environnement électrique, estime L’Équipe. Après la bagarre qui avait opposé au stade Bonal le milieu défensif lensois Nenad Kovacevic à son coéquipier Yohan Démont, […] le réveil musculaire des Lensois, hier matin, selon plusieurs sources concordantes, a lui aussi été émaillé d’une altercation entre deux joueurs artésiens, Kanga Akalé et Vedran Runje. À l’origine du différend un exercice de toro. Le jugeant responsable d’une perte de balle, le gardien a demandé au milieu offensif de se placer au centre du cercle. Refus de l’international ivoirien. Nouvelle demande un peu plus incisive de Runje, qui a pour habitude de provoquer ses coéquipiers et de manier l’ironie. Le ton est alors monté, avant que les joueurs n’en viennent aux mains. Les témoins de la scène les ont rapidement séparés. Ce nouveau coup de sang semble révélateur de la tension qui règne encore au sein du vestiaire. Pour rappel, fin octobre Démont s’était fracturé les phalanges de la main droite après avoir donné un coup de poing dans un mur, quelques instants après une altercation avec Jemaa. »
Dalmat contrôle en état d’ébriété. Stéphane Dalmat a été contrôlé en état d’ébriété mardi. « Il présentait un taux d’alcoolémie de 1,4 g/l de sang », précise L’Équipe. Son entraîneur, Frédéric Antonetti, a expliqué qu’il n’avait pas souhaité sanctionner le joueur : « Cela fait vingt ans que je suis dans le football et j’ai toujours connu ce genre de situations. Dans chaque club, vous avez cinq ou six profils de ce type-là. J’ai connu des cas bien plus graves, qui ne sont pas sortis dans la presse. Ce n’est pas grand-chose. Cela peut arriver à tout le monde. Si vous saviez tout ce qui se passe dans les équipes et par exemple dans les sélections nationales… »
Souleymane Diawara encore au poste. « Déjà arrêté l’an dernier dans le centre de Marseille - il avait passé une nuit en garde à vue pour conduite sans permis -, le défenseur sénégalais a été arrêté jeudi pour excès de vitesse, alors qu’il se rendait au centre Robert-Louis-Dreyfus, annonce lequipe.fr. Les policiers ont également remarqué que le permis de conduire du Marseillais n’était pas en règle. »
Aulas 0, liberté d’expression 1. « Dans une scène détournée du film La chute, consacré à la fin du dictateur Adolf Hitler, Jean-Michel Aulas, le président lyonnais, était parodié, comme avait pu l’être avant lui Obama ou Ségolène Royal, indique L’Équipe de mardi. La démarche n’avait pas plu à JMA, qui avait porté plainte pour diffamation. Débouté une première fois en décembre, il vient de l’être de nouveau en appel par le tribunal correctionnel de Lyon. »
Cela n’arrive qu’à Paris. Quelques semaines après la relaxe de la Horda Frénétik, une association de supporters messins contre qui le FC Metz avait porté plainte pour avoir « introduit, porté ou exhibé […] insignes, signes ou symboles rappelant une idéologie raciste ou xénophobe dans une enceinte sportive » — il s’agissait d’un drapeau arborant un poing venant frapper et détruire une croix gammée, avec la mention « Gegen nazis », soit « Contre les nazis » —, le Républicain lorrain, qui avait complaisamment relayé l’information de la police à l’époque, a tenté d’en savoir plus sur les tribunes messines : « “Certains comportements laissent à penser que la tribune Est est plutôt ancrée à gauche, et l’Ouest à droite. Mais ce n’est en aucun cas la politique qui régit leur fonctionnement”, analyse Jacky Ancel. Le chef de la sécurité, depuis 1991, fait référence aux drapeaux bleu, blanc, rouge et à la Marseillaise régulièrement entonnée par Génération Grenat (tribune ouest), auxquels La Horda Frénétik (tribune est) répond par l’effigie du Che ou le drapeau jamaïcain. […] En 2008, suite à des violences, le ministère de l’Intérieur a exigé la dissolution de plusieurs groupes de supporters français, dont La Faction, à Metz : “Des nazillons, dont beaucoup adhéraient aux Jeunesses identitaires”, décrit le responsable de la sécurité. Ils avaient pris place tribune ouest. Aujourd’hui, il n’y a plus foule au stade et le calme est revenu. Même si les relations entre les deux groupes sont variables. Dernièrement, lors d’un déplacement à Troyes, ils ont chanté ensemble… avant de s’envoyer quelques gifles sur le chemin du retour : “En déplacement, on fait rire tout le monde quand les gens voient que nos deux groupes sont séparés par un cordon de sécurité”, ajoute Jacky Ancel. Quelques violences, mais pas de prosélytisme, comme le confirme ce supporter, qui suit le club depuis quinze ans et a fait partie des deux groupes : “Officiellement, ils se disent apolitiques et effectivement, je n’ai jamais rien relevé de concret. Bien sûr, vu de l’extérieur, on peut avoir l’impression que les fachos s’opposent aux gauchos. Mais la réalité est beaucoup plus complexe que cela.” » La réalité est plus complexe que les caricatures ? Sans blague…