Absent ou peu disponible ces derniers jours ? Nous vous offrons une séance de rattrapage.
Transfert et rumeurs de transferts, matches des pros et des équipes de jeunes, infos diverses : toute l’actu du PSG du 15 au 21 mars 2011 en bref.
Les faits majeurs du 15 au 21
Rumeurs de transferts : les départs
Éverton Santos de retour… puis envoyé en Corée ? Sur son site officiel, le club de Ponte Preta (D2 brésilienne) a annoncé que le PSG avait demandé le retour d’Éverton Santos à Paris. Successivement prêté à Fluminense (Brésil), Albirex Niigata (Japon) puis Goiás (Brésil), le jeune attaquant (24 ans) avait rejoint Ponte Preta en début d’année. Le club brésilien indique que l’accord passé avec le PSG prévoyait qu’Éverton Santos soit à sa disposition jusqu’en juin, mais qu’il soit payé intégralement par le club francilien, qui restait donc susceptible de le faire revenir à tout moment. Ponte Preta précise encore que le PSG souhaiterait qu’Éverton Santos, blessé pour un mois environ, finisse son traitement à Paris, car « il est en négociations avec un club coréen ».
Hoarau supervisé par l’AS Roma ? À en croire la presse italienne, le directeur sportif de l’AS Roma, Daniele Pradè, était jeudi au Parc des Princes pour superviser Guillaume Hoarau lors du match PSG-Benfica — remplaçant, il s’est distingué sur une énorme occasion ratée en fin de match. L’attaquant parisien aurait éveillé l’intérêt des Italiens en début de saison, lors du tournoi de Paris réunissant l’AS Roma, le FC Porto, Bordeaux et le PSG.
Qasmi intéresse (à peu près) 183 clubs. Selon les informations de Football 365, Yacine Qasmi « s’est fait remarquer lors de la rencontre de l’équipe nationale des olympiques marocains contre le Burkina Faso, qui avait lieu le mois dernier en lever de rideau des A qui défiaient eux le Niger ». Résultat, d’après le site de Patrick Chêne, le jeune attaquant parisien intéresserait notamment le Standard Liège (Belgique), Anderlecht (Belgique), Bursaspor (Turquie), le Levski Sofia (Bulgarie), Lille (France), Rennes (France), Toulouse (France), Nice (France) et Saint-Étienne (France).
Rumeurs de transferts : les arrivées
Boumsong refait un appel du pied au PSG. Jean-Alain Boumsong, qui a signé au Panathinaïkos l’été dernier, a rappelé une énième fois que le PSG l’intéressait. « Après avoir joué dans les championnats de France, d’Écosse, d’Angleterre et d’Italie, je découvre celui de Grèce, a-t-il expliqué à France-Soir. C’est le moins relevé que j’aie connu. Le niveau n’est pas fantastique. Le climat est surtout très agressif. Les supporters peuvent se révéler violents. Les nôtres n’échappent pas à la règle, et le Pana a déjà disputé cinq matches à huis clos pour avoir dégradé des tribunes à l’extérieur ou envahi le terrain. Dommage que cette passion soit gâchée par une pression exacerbée, qui débouche sur de la violence. J’ai été dans le bain d’entrée : dès mon premier match amical, j’ai dû esquiver des bouteilles lancées sur les joueurs durant un arrêt de jeu ! J’ai aussi entendu des cris de singe jaillir des tribunes. J’espère que le gouvernement saura prendre des mesures pour punir ceux qui génèrent le désordre. Je souhaite surtout que les pouvoirs publics n’attendent pas la mort d’un joueur pour réagir ! […] Je pense pouvoir jouer au plus haut niveau encore trois ans. Je suis fier d’aider le Pana à reconquérir ses lettres de noblesse. Il y a de l’ambition ici. En signant, j’ai consenti un effort financier, réduisant mon salaire de 15 %. […] Retourner à Lyon serait un rêve merveilleux. Je n’ai pas voulu partir. On ne me l’a jamais dit clairement, mais j’ai senti qu’on voulait que je quitte le club. […] Mais il n’y a pas que Lyon qui m’attire : jouer à l’OM ou au PSG aurait de l’allure. Je n’en ferais pas une question d’argent. » L’été dernier, avant de signer en Grèce, Boumsong avait déjà assuré que le PSG était « le club de [son] cœur ».
À propos des supporters
Discrimination. À Marseille, le parcage visiteurs est resté vide, un arrêté ayant interdit aux supporters du PSG d’assister à la rencontre. « Tous logés à la même enseigne », se réjouissait La Provence dimanche matin : « Imposée dès le match aller, la réciprocité sur la non présence des supporters adverses a été respectée. Ainsi, la préfecture a établi un arrêté interdisant l’ouverture de l’espace visiteurs au stade Vélodrome pour la rencontre de ce soir et a instauré un couvre-feu pour les supporters parisiens à proximité de l’enceinte. Cette volonté s’adresse également aux supporters handicapés du PSG, malgré une entente parfaite avec leurs homologues du Handifan club marseillais. Pour une application stricte des termes de la directive préfectorale et toujours dans le souci de veiller au respect total de la réciprocité par rapport au match aller, aucun supporter parisien, valide ou infirme, ne sera autorisé à accéder au stade Vélodrome : “Il n’y a aucune discrimination, précise-t-on à la préfecture, mais la volonté de placer chacun sur le même pied d’égalité pour une rencontre particulière.” » Dans la journée, RMC.FR confirmait que « la préfecture de Paris et les responsables de la sécurité au PSG ont, à plusieurs reprises, appelé le responsable de Handicap PSG pour que lui et ses amis renoncent à effectuer le déplacement. La préfecture s’est donc montrée inflexible au vu de l’arrêté préfectoral interdisant la présence de tous les supporters du PSG aux abords et dans l’enceinte du Vélodrome… et ce sans exception. » Sans exception ? Les caméras de Canal+ ont pourtant montré que Michaël Youn avait pu prendre place dans la tribune présidentielle du stade, où il a fêté comme il se doit l’égalisation parisienne, en bon supporter « Tous PSG » — dont il assure la campagne de communication réalisée avec SOS Racisme. Il n’y a aucune discrimination, aucune exception… sauf pour les célébrités.
Loppsi 2 entre en vigueur. La loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi 2) a été promulguée par le président de la République puis publiée ce mardi au Journal officiel. (voir La loi prévoit désormais des arrêtés anti-supporters)
Villeneuve : « La police a laissé faire. » Un nouvel extrait des propos de Charles Villeneuve à l’IEJ a été dévoilé sur le site du 10 Sport. Cette fois-ci, l’éphémère président du PSG évoque les tribunes du Parc des Princes : « La police est assez responsable de qui s’est passé à Paris avec les supporters. Ils savaient qui étaient les agitateurs, notamment dans la tribune Boulogne. Mais c’étaient aussi leurs indicateurs d’extrême-droite politique. La police s’en servait et laissait faire. »
Pas de nouvelle du chauffard. « C’était le 25 octobre 2009, rappelle La Provence. […] Frustrés de ne pas pouvoir se mesurer dans l’enceinte sportive, des supporters des deux équipes s’étaient alors opposés dans les rues de Marseille. De véritables scènes de guérilla urbaine avaient éclaté, notamment au pied de la gare Saint-Charles et tout le long du boulevard d’Athènes, entre 15h30 et 21 heures. En milieu de soirée, on frôlait le drame. […] Un jeune supporter du PSG, se retrouvant isolé, était volontairement percuté par une Peugeot 406 bleue, a priori immatriculée dans les Bouches-du-Rhône. Gisant à terre, grièvement blessé aux jambes, le jeune homme était ensuite dépouillé de ses effets personnels par un groupe de Marseillais, tandis que le chauffard prenait la fuite. Quelques mois après, deux individus, âgés de 28 et 24 ans, avaient été interpellés et placés en garde à vue pour “vol”, “violences en réunion” et “non assistance à personne en danger”. L’un d’eux avait été écroué. En revanche, un an et demi plus tard, toujours rien sur le chauffard. Près de 150 personnes ont été entendues et autant de véhicules examinés par les enquêteurs de la sûreté départementale. Sans résultat. Seule certitude, le chauffard sortait d’un des bars des allées Gambetta. »
Des nouvelles du supporter blessé. Selon le cahier départemental du Parisien, le manifestant dont Arnaud Hermant disait, sur le site du journal, qu’il aurait « plusieurs doigts arrachés », a finalement « eu le bout d’un pouce mutilé par l’explosion d’un fumigène ». « Le jeune homme blessé, originaire des Yvelines, a été transporté à l’hôpital, sans que ses jours soient en danger », croit utile de préciser le quotidien régional.
Supporter du PSG = individu violent. Dans un procès pour meurtre, l’avocat de la partie civile cherche à « mettre en lumière la violence » de l’accusé : « Vous vous dites supporter du PSG, c’est troublant non ? » (source : Nord-Éclair)
Résultats, blessures, compos, suspensions…
Une tournée aux États-Unis en juillet ? « Très sollicitée dans le cadre de sa préparation de l’avant-saison 2011/2012, l’équipe parisienne pourrait répondre favorablement à une invitation venue de l’étranger (la Chine ?) », indiquait le Parisien le 7 mars dernier. Selon nos informations, le PSG serait en réalité très demandeur d’une proposition de tournée aux États-Unis pour cet été. De source américaine, Paris se dirait prêt à étudier toutes les offres lui permettant de disputer trois matches tous frais payés, idéalement du 13 au 25 juillet, même sans contrepartie financière significative — le PSG aurait déboursé environ 1 M€ de primes et frais de voyage pour convaincre l’AS Roma, le FC Porto et Bordeaux de participer au tournoi de Paris l’été dernier, selon le Parisien à l’époque.
La tribune Philippe-Séguin inaugurée contre Lorient. En février 2010, quelques semaines après le décès de Philippe Séguin, le conseil de Paris avait proposé qu’une tribune du Parc des Princes porte le nom de l’ancien premier président de la cour des comptes. La mairie de Paris l’avait confirmé fin juin dans un communiqué de presse. Fin juillet, Bertrand Delanoë précisait qu’il s’agirait de la tribune officielle. Ce vendredi, au cours d’une rencontre avec les lecteurs du Parisien, le maire de Paris a annoncé que la tribune Philippe-Séguin serait inaugurée le 2 avril, jour de PSG-Lorient.
PSG 1-1 Benfica. Jeudi soir, lors du match retour des huitièmes de finale de la Ligue Europa, le PSG a concédé un match nul 1-1 face au Benfica Lisbonne, synonyme d’élimination après sa défaite 2-1 au match aller. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))
UEFA : le PSG gagne 9 places. Alors qu’il était en 47e position au classement UEFA en fin de saison dernière — avec un coefficient de 39,748 —, le PSG se classe désormais 38e — au 18 mars 2011 —, avec 51,735. Lyon (11e avec 92,735), Marseille (23e avec 68,735) et Bordeaux (25e avec 67,735) devancent Paris. (source : Bert Kassies)
Le PSG remporte 2,13 M€ de primes UEFA. Le PSG touchera 2,13 M€ au titre de son parcours en Ligue Europa cette saison. Ce montant se décompose ainsi : 640 K€ de bonus de participation à la compétition, 360 K€ de bonus de participation à la phase de groupes — 60 K€ par match —, 630 K€ de prime de performance en phase de groupes — 140 K€ par victoire et 70 K€ par match nul —, 200 K€ de participation aux seizièmes de finale et enfin 300 K€ de participation aux huitièmes de finale. « Les clubs participants auront également droit à une part variable établie en fonction de la valeur commerciale des droits médias nationaux de leur pays, de leur classement en championnat l’année dernière et de leurs performances au cours de l’actuelle Ligue Europa », précise l’UEFA.
Encore un record d’audience. Le match PSG-Benfica a réuni 1,4 million de téléspectateurs en moyenne jeudi soir — et un pic d’audience à 2,4 millions de téléspectateurs à la fin du match —, a annoncé W9. Il s’agit du record d’audience pour un match de football sur la TNT à cet horaire.
Marseille 2-1 PSG. Dimanche soir, lors de la 28e journée de L1, le PSG s’est incliné 2-1 à Marseille. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))
Stats. Le PSG a bouclé à Marseille une série de 11 matches en 5 semaines. Bilan : 3 victoires, 5 matches nuls, 3 défaites. Paris reste par ailleurs sur 5 matches sans victoire toutes compétitions confondues. Les joueurs d’Antoine Kombouaré ont désormais quinze jours de repos avant le prochain match, PSG-Lorient, en raison de la trêve internationale. Enfin il faut noter que le PSG n’a gagné aucun de ses 4 déplacements chez ses adversaires directs du top 5 cette saison en L1 (2 nuls et 2 défaites). (plus de stats)
Coupet titulaire jusqu’à la fin de la saison ? Grégory Coupet, qui a retrouvé dimanche sa place de titulaire au sein de la cage parisienne, ne devrait plus la quitter jusqu’au terme de cette saison, à en croire le Parisien : « Kombouaré ne s’est pas contenté de ce changement d’un soir. Il a, en plus, annoncé à ses deux gardiens que, désormais, Coupet jouerait toutes les rencontres jusqu’à la fin de la saison. Soit pour les onze matches à venir, voire douze si Paris bat Angers (L2) le 20 avril et se qualifie pour la finale de la coupe de France. » Et le quotidien francilien de remettre en cause ce choix, après avoir milité en sa faveur durant des semaines : « On est en droit de se demander si Coupet a totalement rassuré son entraîneur. » De son côté, le coach parisien a jugé la prestation de Coupet face à l’OM satisfaisante : « Je suis content de son match, même si j’aurais aimé qu’il soit plus décisif. C’était important de le réintégrer dans l’effectif, à lui de jouer maintenant. » Quant à Edel, il assure qu’il soutient son aîné : « Forcément, je le prends mal [d’être remplaçant], mais je respecte la décision du coach. Maintenant, je vais tout faire pour soutenir Greg comme il m’a soutenu quand j’étais n°1. Ce qu’il m’arrive, on s’en fout, ce qui est important, c’est l’équipe. »
PSG-Lorient sur Foot+. Le match PSG-Lorient sera retransmis en direct sur Foot+ samedi 2 avril 2011 à 19 heures. (voir TV : PSG-Lorient sur Foot+ samedi 2 avril à 19h)
Leproux : « Viser les trois premiers en 2012. » Interrogé par le Parisien, Robin Leproux a fait le bilan de sa deuxième saison à la tête du PSG, et énonce ses objectifs pour les années à venir : « On a progressé sportivement, on a amélioré notre image, on est davantage attractifs sur le plan commercial. Nos performances peuvent nous permettre de jouer la Ligue Europa chaque année. Mais je veux mettre en place le dernier étage de la fusée et constituer, la saison prochaine, une équipe taillée pour se qualifier en Ligue des champions. On doit viser les trois premiers et non plus le top 5. […] Trois ou quatre internationaux doivent nous rejoindre pour passer un cap. Tout le monde connaît les joueurs ciblés, prioritaires [Ospina, A. Diarra, Payet et Gameiro, croit savoir le Parisien] et ce qu’ils peuvent coûter. […] Il ne faut pas s’arrêter au déficit. La valeur des joueurs n’a jamais été aussi importante. C’est un élément aussi important sportivement que pour l’actionnaire. On peut construire sur des bases saines. »
Deschamps a refusé de signer au PSG. « J’ai failli [signer au PSG] mais je n’ai pas voulu, je me suis battu pour ne pas y aller, a révélé Didier Deschamps dans les colonnes de La Provence ce dimanche. Je me suis opposé à mon président à l’époque ; l’histoire a fait que non. Je devais faire partie de l’échange avec Angloma [finalement, Angloma été échangé contre Fournier, Pardo et Germain]. Au départ, j’étais dans le package… »
Daniel Bravo s’indigne des critiques envers Nenê et Kombouaré. La semaine dernière, Le 10 Sport faisait sa une sur la « dangerosité » d’Antoine Kombouaré, accusé de frapper régulièrement ses joueurs (sic). Cette semaine, le chroniqueur Daniel Bravo défend son ancien coéquipier : « S’il inspirait la crainte quand il était joueur ? Chez ses adversaires oui, chez ses coéquipiers non. Je ne l’ai jamais vu s’énerver ou se battre même s’il a toujours eu une grosse personnalité. Il ne pétait pas les plombs. Mais quand Antonetti agit de la même façon, on trouve ça sympathique. Quand c’est Kombouaré, on le fait passer pour un voyou. J’ai le sentiment que Kombouaré n’est pas aimé. Peut-être parce que c’est quelqu’un d’entier, qui ne fait pas de concession et de courbette vis-à-vis des gens influents, notamment dans la presse. » L’ancien Parisien conteste également les reproches faits à Nenê, qui ne serait bon qu’avant la trêve : « On fait un raccourci en comparant sa saison parisienne avec celle de Monaco. Il a encore fait une passe décisive contre Montpellier, une autre à Benfica… C’est grave de dire qu’un mec n’est pas à la hauteur quand il offre caviar sur caviar. Si les attaquants mettaient plus de ballons au fond, on dirait qu’il a encore été décisif. Le procès qu’on lui fait est malhonnête. On dirait presque que c’est un complot, que tout est fait pour qu’il ne mette pas un pied devant l’autre. Nenê c’est un joueur rare et il y a très longtemps que Paris n’a pas eu un joueur de son talent. » (source : Le 10 Sport)
Villeneuve veut revenir au PSG avec Wenger. Au cours d’une récente conférence organisée à l’IEJ, relayée par Le 10 Sport, Charles Villeneuve se serait épanché sur son court passage à la présidence du PSG, de juin 2008 à janvier 2009. « J’ai appris qu’il existait une cellule financière dont je ne connaissais pas l’existence. Je ne voulais pas en assumer la responsabilité et j’ai préféré partir », aurait-il assuré pour expliquer son départ forcé après un courrier maladroit envoyé aux administrateurs du PSG qui a fuité dans la presse. « J’avais voulu que le Cheikh Mansour, qui est un ami, investisse à Paris, aurait-il affirmé, alors que Bazin avait clairement expliqué que l’évolution capitalistique du club ne relevait pas de son ressort. Mais je n’ai pas réussi à le convaincre. Il a préféré investir à Manchester City, notamment pour des raisons de diffusions en Asie. […] Quand j’étais au PSG, oui, je voulais le faire venir [Arsène Wenger]. Mais pour ça, il fallait qu’on change d’actionnaire. Lorsqu’il a renouvelé son contrat à Arsenal, Arsène a inclus une clause de sortie à chaque fin de saison. S’il ne gagne aucun titre dans les 18 mois qui viennent… Il partira. Je suis aux aguets. C’est une ambition vive que j’ai encore en moi. » Enfin l’ancien présentateur du Droit de savoir aurait dévoilé des chiffres confidentiels sur plusieurs joueurs parisiens : « Je me souviens de la négociation avec Mamadou Sakho. Quand j’arrive, il a 18 ans et 25 000 euros par mois. À l’époque, il était sollicité par Arsenal et un club français. Je l’ai mis à 100 000 euros. Aujourd’hui, on lui propose 300 000 euros [ces déclarations auraient été effectuées avant sa prolongation]. […] On a aussi essayé de nous piquer notre jeune gardien Alphonse Areola. Il allait avoir 16 ans dans trois mois. Sa famille est venue me voir pour me dire que Manchester leur proposait 400 000 euros pour lui faire signer son premier contrat. Je leur ai dit que je ne pouvais pas faire ça. C’était hors de prix et surtout illégal de donner de l’argent en sous-main avant ses 16 ans. La famille a eu l’intelligence de ne pas céder et je pense qu’Areloa fera prochainement partie des trois gardiens de l’équipe de France. » (source : footmercato.net)
Une crise dans le vestiaire ?
Kombouaré recadre ses joueurs. Auteurs d’une prestation indigente en seconde mi-temps face à Montpellier, les joueurs du PSG n’ont pas échappé à la colère de leur coach lors de la reprise de l’entraînement lundi matin. Le journal L’Équipe estime être en mesure de dévoiler ses propos : « Il faut arrêter ces conneries. Déjà, en début de saison, certains d’entre vous critiquaient le comportement égoïste de “Mev” [Erding] sur le terrain mais vous n’avez jamais eu le courage de le lui dire en face. Aujourd’hui, vous recommencez avec Nenê et vous n’avez toujours pas les c… de lui dire. Vous êtes quoi ? Des jaloux ? Je sais que ce que je dis risque de sortir dans les médias mais si je ne le fais pas, je cautionne tout ça. Et je ne le veux pas. Arrêtez avec Nenê ! Arrêtez de vous focaliser sur lui ! On aurait perdu [dimanche], finalement, ça aurait été la suite logique de ces comportements qui durent depuis trop longtemps. Tout le monde doit faire des efforts pour qu’on redevienne une équipe. Tout le monde ! » Selon le Parisien, Kombouaré « a critiqué fermement les sorties médiatiques de Hoarau à la mi-temps du match au micro de Canal+ ainsi que celle de Nenê après le coup de sifflet final. […] Le coach a reproché à ses hommes d’être “égoïstes”, les invitant à exprimer leurs rancœurs ou leur frustration, à l’image de Hoarau maugréant quelques remarques à l’intention de ses partenaires dimanche soir. Kombouaré a pris à témoin à plusieurs reprises Sakho, Giuly ou Erding, qui étaient les plus proches de lui. Il a aussi demandé à Makelele de recadrer les joueurs lorsque c’était nécessaire. » « Ça a été tendu, il a haussé le ton », rapporte un témoin cité par le quotidien. « Certains ont dû être vexés car ils se sont fait allumer devant le groupe et d’autres ont dû être contents que le coach parle, a indiqué « un membre de l’équipe » à l’AFP. Car il a dit des vérités, avec sa façon de faire. Au début de l’année, c’était Erding avec son égoïsme. Là, c’est Nenê. […] Kombouaré a insisté sur l’état d’esprit, le fait qu’il fallait rester soudé et ne pas s’en prendre les uns aux autres. Hier, il n’y a pas eu d’engueulade à la mi-temps mais ce matin il voulait nous secouer. »
Un problème Luyindula ? « L’un des échanges les plus tendus fut avec Peguy Luyindula, à qui Kombouaré a reproché son attitude négative trop démonstrative à l’égard de Nenê, jeudi, à Lisbonne, juste avant son remplacement sur blessure, croit savoir L’Équipe. Il lui a rappelé que s’il avait pu marquer, c’était sur une passe de Nenê. Fâché depuis quelques semaines par son destin sportif, Luyindula ne s’est pas éternisé au Camp des Loges, hier matin. Après quelques tours de terrain en compagnie de Cearà et du préparateur physique, il est parti en vidant son casier du Camp des Loges, laissant à penser qu’il ne voulait plus jamais y mettre les pieds. Ce que réfute Stéphane Courbis, son agent : “Il n’a jamais été dans les intentions de Peguy de ne plus se présenter à l’entraînement.” Il n’empêche que la relation entre le joueur et l’entraîneur a atteint un degré supplémentaire de crispation après le souhait du premier de ne pas jouer à Montpellier, en coupe de la Ligue. » Le Parisien abonde dans le sens du quotidien sportif : « Kombouaré a aussi stigmatisé les critiques formulées par certains remplaçants lors d’un match récent (il visait Luyindula, selon un participant à cette réunion). » Le journal de Saint-Ouen assure par ailleurs que le natif de Kinshasa serait « agacé » par Erding : « Depuis quelques mois, Peguy Luyindula distille ses doutes dans chacune de ses interviews. L’attaquant remplaçant ne comprend pas qu’Antoine Kombouaré continue de maintenir sa confiance au duo Hoarau et Erding et ne lui offre pas sa chance comme titulaire en Ligue 1. En réalité, l’ancien Lyonnais vise directement Mevlüt Erding, en difficulté depuis le début de la saison. Luyindula estime qu’il est largement au niveau du Franco-Turc, mais qu’il n’est pas logé à la même enseigne. »
Nenê ne ferait plus l’unanimité. Après la petite phrase de Nenê dimanche soir — « Avant j’étais la solution, maintenant je suis le problème » —, l’attention s’est naturellement portée sur le Brésilien. D’après L’Équipe, le comportement de celui-ci créerait des remous dans le vestiaire : « Kombouaré n’a pas exonéré Nenê de ses responsabilités. Il l’a pris en aparté et lui a demandé, comme la veille, dans le vestiaire du Parc, d’arrêter de lever les bras lorsque l’un de ses coéquipiers ne lui fait pas la passe, de cesser de vouloir absolument marquer quand une meilleure solution se présente, et de se montrer plus collectif. Le Brésilien, dont le dernier but remonte à la réception de Lens en coupe de France, ressent une véritable frustration que ses passes décisives ne comblent pas (deux cette semaine). Après la victoire à Arles-Avignon, il s’était même enfermé, boudeur, dans une pièce du vestiaire parisien et c’est Claude Makelele qui avait déployé des efforts sémantiques pour le convaincre de se joindre à la joie collective sous le regard moqueur de certains coéquipiers. “Laisse-le là-dedans”, a même lancé l’un d’entre eux à Makelele en utilisant un terme injurieux pour désigner Nenê. Une remarque qui n’a pas échappé à l’entraîneur. » Le Parisien estime lui aussi que Nenê « est de plus en plus agacé par le manque de réalisme de ses deux attaquants Hoarau et Erding ». Selon le quotidien, la petite phrase de l’ancien Monégasque « n’est pas un constat mais une mise en garde à l’adresse de ses partenaires, du genre : Si vous pensez être meilleurs sans moi, allez-y ! Le malaise est réel. Le Brésilien nourrit le sentiment, que même s’il ne marque plus — depuis le 8 janvier, 1 056 minutes sans but —, il continue d’adresser des passes décisives comme récemment face à Montpellier, à Benfica et à Nice. » Enfin le Parisien affirme qu’« une partie du vestiaire reproche à Nenê et à Erding de se montrer trop personnels ».
C’est la crise ? Si les gros titres se multiplient ces derniers jours au sujet du vestiaire parisien, il faut souligner la mesure dont fait preuve le Parisien ce mardi dans son analyse des derniers événements : « À l’orée d’une semaine riche en émotions, Paris navigue en plein doute. Le match nul face à Montpellier dimanche soir a mis au jour certaines fissures à l’intérieur du vestiaire. Tant que les résultats suivent, les jalousies et les rancœurs restent de côté. Mais, quand la machine n’avance plus, les ego émergent et le bon état d’esprit, loué depuis le début de la saison, se dissipe. C’est comme ça dans tous les clubs du monde… Mais à Paris, on passe vite d’un extrême à l’autre. Paris peut-il imploser ? Peut-être… Les deux prochains matches, face à Benfica jeudi et à Marseille dimanche, décideront sans doute de la tournure de la fin de saison. Soit Paris se redresse [et] sourit, soit il plonge et voit ses illusions s’envoler. » L’Équipe se montre également prudent dans sa conclusion, même s’il l’est moins sur les faits qu’il présente : « Le vestiaire du Camp des Loges a retenti, hier, de la colère d’Antoine Kombouaré. […] Après avoir visionné la vidéo du match pendant la nuit, l’ancien défenseur n’a pas résisté à ce qu’il a vu, ni aux informations qu’il recueille depuis plusieurs jours et qui mettent en péril l’unité du vestiaire. Ce n’est pas le résultat du week-end qui l’a mis en ébullition mais l’attitude de plusieurs de ses joueurs, hors terrain, à l’égard de Nenê notamment. Hier matin, Kombouaré a crevé l’abcès. […] Face aux remarques qui fusent de plus en plus chez certains joueurs, l’entraîneur parisien a senti qu’il devait intervenir. Il n’accepte pas que son vestiaire se lézarde alors que son équipe est encore engagée sur trois tableaux (championnat, coupe de France, Ligue Europa). […] La semaine qui s’avance, avec la réception de Benfica, jeudi, en Ligue Europa et le déplacement à Marseille, dimanche, en L1, s’annonce décisive dans la saison parisienne. Kombouaré le sait et l’a répété à ses joueurs. Ils peuvent tout perdre en trois jours. Mais ils peuvent aussi rester en lice sur les trois tableaux. Cela dépendra pour beaucoup de leur état d’esprit. Et de leur faculté à ne pas briser la si belle unité revendiquée depuis le début de saison. »
Luis Fernandez fustige Hoarau. Sur RMC.FR, Luis Fernandez s’est invité dans la danse pour fustiger le comportement de Guillaume Hoarau, auteur d’une déclaration maladroite au micro de Canal+ dimanche soir : « Hoarau n’a pas à faire des réflexions de la sorte à la mi-temps. Il se les garde pour lui. Il rentre dans le vestiaire et il le dit directement à la personne concernée. À propos de Nenê, il a fait une grosse première partie de championnat. Il est attendu. Mais il n’est pas le seul. Le football est un sport collectif. »
Leproux au Camp des Loges. Alors que des tensions semblent avoir récemment émergé au sein de l’effectif du PSG, le président Robin Leproux s’est rendu mardi après-midi au centre d’entraînement du PSG pour rencontrer les joueurs, même s’il nie que sa présence soit liée aux derniers événements : « Ce n’est pas la première fois que je viens au Camp des Loges, c’est un non-événement. Ce n’est pas un rappel à l’ordre. Ça fait un peu “pschitt” par rapport à ce que j’ai pu lire ou entendre. J’ai tenu à rencontrer les joueurs juste avant la venue du Benfica Lisbonne. C’est dans le cadre de la préparation de ce match important en huitièmes de finale retour de Ligue Europa. Il y a aussi la perspective d’affronter dans quelques jours Marseille. Je voulais que l’on puisse échanger tranquillement dans le vestiaire avec les joueurs. […] Des soucis dans le vestiaire ? Ce sont des banalités dans la vie d’un groupe. On a de très belles perspectives qui se présentent à nous. Après la déception de Montpellier, je tenais à le rappeler aux joueurs. Je leur ai demandé de rester dans un objectif commun. […] Ai-je trouvé les joueurs marqués ? Ni marqués, ni perturbés. Je ne les ai pas trouvés inquiets, juste concentrés par rapport à leurs objectifs. […] Les moments de vérité vont arriver dans les trois ou quatre prochaines semaines qui viennent. Je trouve normal qu’il y ait une telle pression sur un club qui a autant d’objectifs. Nenê est un joueur mature. Le groupe sait très bien ce qu’il lui doit. À Paris, on a des joueurs exceptionnels. Dans tous les métiers, il y a des problèmes d’ego, et heureusement, car le talent marche souvent avec l’ego. […] Évitez de faire du sensationnel quand vous parlez du Paris Saint-Germain. Ici, il y a toujours des rumeurs ou encore des perceptions qui deviennent des faits. Il faut alimenter pour le lecteur et pour le téléspectateur la rubrique PSG. De l’intérieur, c’est davantage une concentration, une mobilisation et un travail pour les trois objectifs qui sont les nôtres. C’est très enthousiasmant. Les joueurs ont la pression. Nous aussi. Mais nous nous retrouvons dans une situation plus enviable que la saison passée. Il y a de très belles perspectives. Je suis confiant. » (source : Football 365)
Le point sur le vestiaire parisien. « Hier, vers 16 heures, Robin Leproux est venu au Camp des Loges. Ce n’était pas une première. Ce n’est pas non plus une habitude, même à deux jours d’un huitième de finale retour de Ligue Europa contre Benfica, indique L’Équipe. Soucieux d’éviter une crise, le président du PSG venait lancer un message d’apaisement à ses joueurs et aux médias. » Le Parisien estime que « la tranquillité du discours “officiel” tranche avec son intervention devant les joueurs et l’ensemble du staff quelques minutes plus tôt. Pendant cinq minutes, sans hausser le ton mais de façon très ferme, il glisse dans le secret du vestiaire : “Il ne faut pas gâcher la fin de saison par des querelles inutiles.” Les joueurs ont écouté poliment, mais sans rien répondre. Ils n’en ont pas reparlé pendant le footing qui a suivi. […] Les traits tirés, le visage fermé, Nenê enchaîne les tours de terrain au côté de son ami Marcos Cearà. Alors que tous ses partenaires affichent un sourire des jours ordinaires, le Brésilien n’essaie pas de se forcer. Lors de la séance d’étirement, alors que les blagues et les chambrages fusent, son regard reste noir, comme coupé des autres. Seule l’attitude de la star de l’équipe trahit les tensions des derniers jours. Pour les autres, rien ne semble avoir changé. » Luyindula, dont L’Équipe dit qu’il a vidé son casier de vestiaire après avoir été visé par le discours de Kombouaré lundi, était bien à l’entraînement ce mardi.
Finalement, l’état d’esprit ne serait pas si bon… Depuis le début de la saison, l’état d’esprit de l’effectif parisien était loué dans les médias spécialisées. Ainsi le Parisien assurait-il, en novembre dernier, que « les choix radicaux et courageux de Kombouaré ont donné un nouveau souffle à une équipe moribonde et divisée par les clans après le passage dans la capitale de Paul Le Guen », qualifié au passage de de « mauvais entraîneur ». « Quel est le grain de sable qui va en rayer la machine cette saison ? », se demandait le quotidien à l’époque. « Pour une fois, on ne voit pas. » Manifestement, le journal de Saint-Ouen a trouvé la réponse depuis : « Depuis une dizaine de jours, à la faveur de deux défaites (Auxerre et Benfica) et un nul (Montpellier), les crispations sont vite remontées à la surface. Sentant peut-être pointer ces dérives, les cadres ont programmé d’organiser pendant la trêve internationale, c’est-à-dire après le déplacement à Marseille dimanche, une soirée entre joueurs, histoire de fêter les 38 ans de Makelele et d’entretenir la dynamique positive de janvier. Au club, on espère que l’initiative portera ses fruits, même si “le mal semble plus profond”, dit-on dans les coulisses. »
Des jalousies dans le vestiaire ? Les derniers soubresauts du vestiaire parisien s’expliqueraient, très banalement, par une crise d’ego, croit savoir le Parisien : « Pourquoi [Nenê et Erding], parfois individualistes, sont-ils aujourd’hui la cible des reproches de leurs partenaires ? La réponse est donnée par l’un de leurs coéquipiers : “Ce sont les deux joueurs qui ont le plus brillé ces deux dernières saisons à titre individuel : Erding l’an passé et Nenê cette saison. Ils ont bouffé les autres au niveau médiatique, et on a alors lié les résultats du club à leurs performances. Et ça, certains ne le supportent pas.” “Il est vrai qu’à un moment on a demandé à Nenê de réduire ses sollicitations médiatiques, révèle un salarié du club, car on savait très bien qu’au sein du vestiaire ça créerait des problèmes.” […] “Hoarau s’en est pris à Nenê, alors que celui-ci lui a donné une passe décisive dimanche, explique-t-on en interne. Ce n’était ni nécessaire ni justifié à ce moment du match. Et, même si ça ne lui ressemble pas d’être jaloux, il ne parvient pas à s’entendre sur le terrain avec Erding. Peut-être, dans son entourage, lui a-t-on monté la tête en lui faisant miroiter des choses pour la saison prochaine…” […] La direction du PSG a aussi pointé un autre problème. Elle suspecte des joueurs présents au club depuis plusieurs années et souvent remplaçants de “savonner la planche” de certains titulaires par des critiques ou des déclarations dans la presse pleines de sous-entendus. Kombouaré, lundi, a entre autres ciblé Luyindula, en fin de contrat en 2012. L’entraîneur reproche à son attaquant des propos déplacés sur ses propres partenaires tenus sur le banc de touche lors d’un récent match. Plus globalement, le technicien réfléchit sérieusement à renouveler en profondeur l’effectif pour la saison prochaine. Le but : renforcer un groupe qui va perdre plusieurs cadres en lui apportant du sang neuf avec des recrues à la mentalité irréprochable. »
Kombouaré minimise les tensions. En conférence de presse d’avant-match, Antoine Kombouaré a tenu à préciser que les faits intervenus suite à la rencontre PSG-Montpellier n’avaient rien d’exceptionnels et qu’il s’agissait déjà d’une histoire ancienne : « Le groupe est-il sous tension ? Sous tension, non. Avec une certaine pression, oui. J’aime bien ce genre de pression parce que cela annonce de grandes et belles choses. C’est en tout cas ce que j’attends du groupe face à Benfica. […] J’espère que [l’équipe] va retrouver sa solidarité. Après Montpellier, des choses ont été dites. Il fallait rectifier pas mal de choses. Les coups de gueule font parfois du bien. Je pense que les joueurs ont été contents d’entendre certains propos. Maintenant, il faut revenir au terrain, qui dicte tout. J’attends une réponse contre notre bel adversaire. […] À mon époque, on vivait déjà ça. Devant nous, il y avait Ginola et Weah, deux joueurs surmédiatisés. Donc, forcément, il y a un peu de crispation. L’important est de se dire les choses. Quand les joueurs ne le font pas, moi, je suis là pour mettre un coup de pied dans la fourmilière. Une fois que tout le monde est remis à sa place, on continue à bosser et à gagner. Seule la victoire nous fait avancer. » (source : le Parisien)
Nenê s’explique. « Je tiens à mettre les choses au clair suite à ce qui a été écrit dans la presse après le match contre Montpellier dimanche dernier, a fait savoir Nenê sur son site officiel. J’ai été très déçu par le résultat et mon niveau de jeu lors de la deuxième mi-temps, c’est la raison pour laquelle j’étais en colère à la sortie du vestiaire. J’ai dit que j’étais “le problème de l’équipe”, je me suis mal exprimé, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Nous avons beaucoup parlé tous ensemble et tout va bien entre nous. L’équipe a des objectifs très importants et motivants en cette fin de saison, nous savons qu’il est important de rester concentré. C’est ce que nous faisons ! Je tiens à remercier les supporters Parisiens pour leur soutien et les nombreux encouragements qu’ils me livrent chaque jour ! »
Nenê et Hoarau désamorcent la crise du vestiaire. Alors qu’il était déjà revenu sur ses propos via son site officiel, le Brésilien Nenê, interrogé à la fin du match, a encore asséné qu’il s’était mal exprimé après PSG-Montpellier : « Il n’y avait pas de tension… C’est moi qui ai cherché les problèmes en disant des conneries ! C’était à chaud. Il y a des choses qui se sont passées sur le terrain qui sont normales, qui arrivent toute l’année. C’est mieux de vouloir le ballon que de se cacher, non ? J’ai juste eu des mots mal appropriés après le match. » Il est rejoint par Guillaume Hoarau, qui estime également qu’il a tenu des propos maladroits. Surtout, il s’étonne des conséquences au niveau médiatique : « Il y a beaucoup de ménagères dans le milieu du foot, prévient Hoarau, qui voulait certainement parler de commères. Il suffit que je me prenne la tête avec un joueur pour qu’on dise que c’est la crise ! Mais sur le terrain, il y a des embrouilles tout le temps ! Nous, on était passés à autre chose, on n’a pas du tout compris pourquoi tout le monde en avait fait une montagne. Je me suis emporté, mais c’était pour que l’équipe progresse. J’ai été maladroit. » (source : le Parisien)
À propos des conflits de vestiaires… Dans une interview publiée par Sud-Ouest ce lundi, Robert Duverne, l’ancien préparateur physique de l’équipe de France, a évoqué « l’épisode de Knysna », lors de la coupe du monde en Afrique du sud l’été dernier : « Était-ce intéressant de parler de tout cela ? Moi j’ai vu bien pire dans les vestiaires de l’Olympique lyonnais, des mecs qui ont failli en venir aux mains. Ce qui s’est passé entre Nico et Raymond, c’est du pipi de chat ! […] Est-ce que c’est une bonne idée de faire cette une ? C’est une connerie monstre. C’est une envie de faire du mal. C’est gratuit et ça rapporte beaucoup de pognon. L’Équipe tient sa finale ! […] L’article est nul, l’édito est nul, sans fondement. […] On ne dit pas que la grève est liée à l’article. Elle l’est, parce que la Fédé réagit à l’article et la manifestation des joueurs va à l’encontre de la décision de la Fédé d’exclure un joueur suite à l’article. L’outil n’est pas bon, ne pas participer à l’entraînement pour manifester, ce n’était pas une bonne idée. Si les joueurs avaient plutôt exigé le départ des journalistes avant de s’entraîner, les choses auraient été différentes. Cela aurait été un boycott et aurait correspondu à leur lettre. Aulas aurait fait un communiqué, et voilà. Ensuite, tout le monde s’en est mêlé, c’est devenu une affaire nationale et Roselyne est arrivée… […] Il n’y en avait pas [de malaise au sein des Bleus]. En revanche, un malaise avant le Togo au Mondial 2006, il y en avait un, moi je peux vous le dire. Personne ne l’a vu et personne n’a fait de une. Et pourtant, on est allés en finale ! »
lequipe.fr découvre la vie. « Ah, les problèmes d’ego… À entendre les uns les autres s’exprimer sur le sujet, cela existe partout. Et de tout temps. » Ce ne serait donc pas qu’au PSG ? Vous êtes sûrs ? (source : lequipe.fr)
À propos des actionnaires
Colony Capital, le Qatar et les États-Unis. Ce mercredi, L’Équipe consacre un article à la situation de l’actionnaire majoritaire du PSG, Colony Capital. « L’arrivée d’un nouvel investisseur se fait toujours attendre, au point d’engendrer ce qui ressemble fort à une partie de poker menteur, estime le quotidien sportif. Contrairement à Canal+ en 2006, qui avait confié un mandat de négociations à la banque Lazard, Bazin agit en direct dans cette affaire. Le 2 mai dernier, au lendemain de la huitième victoire de l’histoire du PSG en coupe de France, l’actionnaire avait soufflé : “Je travaille beaucoup sur ce dossier depuis deux mois et demi. On va y arriver.” Dix mois plus tard, rien n’est visiblement arrivé sur les bureaux parisiens du fonds d’investissement basé à Los Angeles. Récemment, en privé, Bazin a néanmoins laissé filtrer trois signaux. 1. “Je prends mon temps et un peu de recul sur ce dossier.” 2. “Les Qataris et les Américains se tirent la bourre pour entrer dans le capital du PSG.” 3. “Colony va passer la main mais pourrait rester comme actionnaire minoritaire pendant quatre ans, pour une meilleure transition.” D’autres proches du dossier se montrent plus circonspects. Pour eux, la piste américaine, si elle a existé en 2006 puis en 2008, n’a jamais vraiment revu le jour. Quant aux discussions avec Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverain de l’État du Golfe, après avoir été assez nourries l’an passé, elles seraient aujourd’hui considérablement ralenties. En cause, notamment, un désaccord sur le prix de vente du PSG. Inflexible, QIA n’a jamais proposé au-delà de 40 M€. Deux fois moins que les pertes que Colony — qui rêve de limiter la casse — a dû éponger depuis son entrée dans le club, au printemps 2006… […] Malgré d’amicales pressions “élyséennes” en faveur de QIA, malgré, aussi, la volonté de Tom Barrack, le boss de Colony, de ne pas s’éterniser au PSG, Bazin n’a pas cédé à la précipitation. Pour l’homme d’affaires, réputé pour son optimisme parfois débordant, l’éventualité de décrocher enfin un ticket pour la Ligue des champions peut nourrir l’idée qu’il serait trop tôt pour lâcher le club. […] L’actionnaire n’exclut donc pas de rester encore quelques années. Colony pourrait ainsi vendre une partie du club à un prix bas cette année et miser sur une revalorisation du PSG à moyen terme pour mieux négocier, alors, le solde de ses actions. »
Colony, « un actionnaire aux abois » ? À propos de l’échec de Sébastien Bazin dans sa quête d’un repreneur, L’Équipe envisage que les investisseurs intéressés misent sur les mauvais résultats comptables du PSG pour faire baisser le prix : « En coulisses, il ressort l’image d’un actionnaire aux abois. Un propriétaire dos au mur, face à une situation financière critique. En juin prochain, s’il finit quatrième de L1, le PSG devrait enregistrer des pertes de 19 M€, même en incluant la vente cet hiver (non prévue et décidée par Bazin) de Sessegnon à Sunderland pour 7 M€… Le PSG d’aujourd’hui peine à payer certains hôtels, où l’équipe effectue ses mises au vert, et se demande parfois comment verser en temps et en heure le salaire de ses salariés non footballeurs. Pour éviter la rupture, Colony Capital avance des liquidités qu’il n’était plus supposé injecter, à l’image des 8 M€ investis l’été dernier sur le marché des transferts. Un contexte qui soulève une question : les éventuels repreneurs tablent-ils sur un pourrissement de la situation pour négocier, plus tard, en position de force ? »
Rénovation du Parc des Princes : le BEA encore retardé ? Dans son article consacré à l’avenir de Colony Capital au PSG, L’Équipe envisage que le fonds d’investissement américain reste finalement actionnaire quelques années de plus. Outre la perspective d’une amélioration des finances du club parisien, le quotidien sportif estime que Sébastien Bazin « peut trouver un intérêt à garder un pied dans le club le temps de la rénovation du Parc des Princes, où il devrait investir entre 80 M€ et 100 M€ après en avoir obtenu la gestion pour les quarante prochaines années. Mais rien n’est simple, ces temps-ci : initialement prévu début février, puis repoussé à fin mars, le vote du bail emphytéotique administratif pour lequel Colony, associé à Vinci, est seul en lice, ne passera pas devant le conseil de Paris avant le début de l’été… »
Colony Capital et le Parc des Princes. « Attendu en février, puis en mars et enfin en juin ou juillet, le titulaire du bail accordé par la mairie ne peut être que Colony Capital, actionnaire majoritaire du club et unique candidat, rappelle l’AFP. Le retard pris sur ce dossier est néanmoins problématique, dans la mesure où le stade doit être rénové dans la perspective de l’Euro 2016. Or, de sources concordantes, les relations entre la ville et Colony et leurs discussions ne sont pas simples, le projet actuel du fond d’investissement ne correspondant pas totalement aux exigences municipales. En l’absence de subsides publics, Colony aurait des difficultés à financer les travaux. En revanche, le report de l’officialisation du bail lui permet de prolonger les discussions dans la discrétion avec le prochain investisseur, évidemment intéressé par le devenir du stade. » Concernant l’arrivée de nouveaux investisseurs dans le capital du club, l’Agence France-Presse ne parvient pas à éclaircir le flou entourant ce dossier. Seul élément nouveau apporté par l’AFP, cette citation d’un « membre historique du conseil d’administration du PSG » : « Les discussions se présentent bien mais ce sont les détails qui prennent le plus de temps. L’idée, c’est de vendre une partie du capital et de céder le club d’ici 3-4 ans. » « Pour être séduisant, le PSG a en outre impérativement besoin d’aplanir l’épineuse question sécuritaire, estime l’agence. Son président Robin Leproux a d’ailleurs discrètement renoué le contact avec les supporteurs frondeurs. » Par ailleurs, « un proche de Kombouaré » indique que les relations entre l’entraîneur parisien et l’actionnaire majoritaire ne seraient pas au beau fixe : « Avec Leproux, ils ont fini par trouver leur fonctionnement et sont plus proches que l’an passé. Mais le contact ne passe pas trop avec Bazin. »
Sélections internationales
Hoarau et Sakho en Bleus. Mamadou Sakho et Guillaume Hoarau ont été sélectionnés en équipe de France participer au match Luxembourg-France vendredi 25 mars — comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2012 — et au match amical France-Croatie du 29 mars 2011. (voir Équipe de France : Hoarau et Sakho sélectionnés)
Makonda en Espoirs. Tripy Makonda a été sélectionné en équipe de France Espoirs participer aux matches amicaux France-Espagne et République tchèque-France les 24 et 29 mars. (voir Équipe de France : Hoarau et Sakho sélectionnés)
Incidents en Côte-d’Ivoire : le PSG hésiterait à libérer Tiéné. Alors qu’un match Côte-d’Ivoire-Bénin — comptant pour les qualifications de la coupe d’Afrique des nations 2012 — doit avoir lieu samedi 26 mars, le site abidjan.net annonce que « la majorité des clubs européens continuent d’hésiter à libérer leurs joueurs ivoiriens. C’est le cas de Chelsea, de Lille, de Newcastle, de Séville, d’Arsenal ou encore du PSG. Ils craignent tous pour la sécurité de leurs protégés. » Siaka Tiéné est le seul Parisien concerné par cette rencontre prévue à Abidjan, où une crise politique continue de déchirer les partisans d’Alassane Ouattara, président ivoirien reconnu par la communauté internationale, et ceux du président sortant Laurent Gbagbo, qui refuse de quitter le pouvoir. « Douze personnes au moins ont encore été tuées jeudi à Abidjan après des tirs à l’arme lourde sur un quartier acquis à Ouattara », indique l’AFP ce jeudi.
Jeunes et féminines
CFA : PSG 2-2 Belfort. L’équipe réserve du PSG a concédé un match nul 2-2 face à Belfort (15e) dimanche après-midi. Menés à deux reprises, les Parisiens ont égalisé grâce à Jean-Eudes Maurice — de la tête, sur un centre de Makonda — et Yacine Qasmi. « Sans envie, sans âme, un naufrage collectif, a commenté l’entraîneur francilien. La qualité médiocre du terrain n’explique pas tout… » D’après l’édition départementale du Parisien, l’équipe alignée par Bertrand Reuzeau était la suivante : Areola — També, Landre, Diarra, Makonda — Kebano, Balde (Coulibaly, 72e), Touré (Rimane, 46e), Maurice — Qasmi, Nguema (Kamghain, 82e). Le PSG est désormais dixième à 15 points du leader, Sochaux.
U19 : pas de match. En raison des huitièmes de finale de la coupe Gambardella — dont Paris a été éliminé au tour précédent —, les moins de 19 ans du PSG n’ont pas de match ce week-end.
U17 : Guingamp-PSG reporté. Le match des moins de 17 ans du PSG (1ers) à Guingamp (2e) a été reporté.
Féminines : Saint-Brieuc 0-3 PSG. Ce dimanche, les Parisiennes ont battu Saint-Brieuc (9e) sur le score de 0-3 grâce à doublé de Katia (15e, 36e) et un but de Delannoy (27e). Elles restent à la troisième place, à 14 points de Lyon et 5 de Montpellier. Les U19 féminines ont quant à elles fait match nul 0-0 à Juvisy (4e), et sont toujours premières. (source : footofeminin.fr
Le reste de l’actu du 15 au 21 mars
Anciens Parisiens
Kenedy : « J’ai fait une erreur en quittant Paris. » Avant PSG-Benfica, sofoot.com a interrogé le Portugais Daniel Kenedy, qui a évolué dans les deux clubs : « Comme tout le monde le sait, Benfica est mon club de cœur mais je garde un très bon souvenir de mon passage au PSG. Ça va être un match difficile mais j’ai confiance en une qualification de Benfica. Mister Jorge Jesus va trouver la tactique pour gérer cette rencontre. C’est un grand entraîneur, un grand savant du football. […] Tout se décidera entre l’attaque de Benfica et la défense du PSG. Le SLB possède de très bons attaquants et le tout sera de voir combien de temps les Parisiens pourront résister. Parce que j’en suis convaincu : Benfica va marquer. » Kenedy, qui joue en Grèce depuis cinq ans — aujourd’hui dans un club de D4, où il vient d’être nommé entraîneur-joueur —, a également profité de l’occasion pour revenir sur son passage au PSG en 1996/1997 : « On a terminé deuxième du championnat, atteint la finale de la coupe des coupes… Sportivement c’était une grosse saison. Et puis j’ai été très bien accueilli. Il y avait une super ambiance. Ngotty, Guérin, Raí, Leonardo… Ils m’ont pris sous leur aile, comme j’étais un peu plus jeune qu’eux. Et le président, Michel Denisot, est un homme extraordinaire. Il était proche de nous, c’était un ami. Il a tout fait pour que je reste lorsque j’ai décidé de partir. Parce que la décision de quitter le club était la mienne. D’ailleurs si t’as son numéro à Denisot… Pourquoi avoir voulu quitter Paris ? J’étais jeune, j’avais 23 ans. J’avais réalisé une grosse saison. Sur les quelques 70 matches qu’on avait joués, j’avais participé à presque tous. A l’époque le FC Porto me voulait et j’avais envie de retourner au pays. On me proposait les mêmes conditions qu’en France. C’était tentant. Mais les choses ne se sont pas passées comme je l’espérais à Porto. Si je pouvais revenir en arrière, je resterais au PSG. J’ai fait une erreur en quittant Paris… »
Houllier chahuté à Aston Villa. « De nouveau battu avec Aston Villa par le relégable Wolverhampton, Gérard Houllier est fortement contesté par les supporters des Villans, désormais 14es de Premier League, indique L’Équipe. À la fin de la rencontre, des chants (“Houllier dehors”, “Tu vas être viré demain matin” ou encore “Tu ne sais pas ce que tu fais”) sont descendus des tribunes de Villa Park. Cette deuxième défaite d’affilée en championnat (cinq points en six journées) met les hommes d’Houllier en grande difficulté avec un seul point d’avance sur le premier relégable, leurs adversaires de samedi. L’ancien DTN français ne s’est pas offusqué de ces attaques : “Les fans demandent votre tête, c’est ce qui se passe quand on n’obtient pas de résultats. Il faut vivre avec. Nous avons besoin de dix points et nous les prendrons.” »
Des nouvelles de Quiévreux. Troisième gardien du PSG de 1998 à 2000, Laurent Quiévreux a ensuite évolué à Istres (National puis L2), l’União Leiria (Portugal), Clermont (National) et l’AC Ajaccio (L2). Il est aujourd’hui de retour dans sa ville natale, à l’AC Cambrai, où il « parfait, depuis la semaine dernière, sa condition physique avec son club d’origine dans l’espoir de décrocher un dernier contrat au prochain mercato », selon la presse locale. « Il s’est lancé dans l’arbitrage en début d’année et a suivi une formation dans l’optique de devenir agent immobilier », précise par ailleurs l’Observateur du Cambrésis.
Laurent Leroy, So Foot et les souvenirs aléatoires. Interrogé par sofoot.com sur ses meilleurs souvenirs de matches entre le PSG et l’OM, Laurent Leroy aurait répondu : « Les deux gifles 3-0 quand Ronaldinho était là. Celui au Vélodrome est fou car on ne s’y attend pas. Ni nous, ni eux. Tout avait été parfait ce soir-là. Le premier but de Jérôme Leroy, puis, le festival de Ronnie. C’était comme dans un rêve. On se sentait injouables. » Problème : dimanche 9 mars 2003, lorsque Paris s’imposait 0-3 au Vélodrome, Laurent Leroy évoluait à Troyes. La veille, il était titulaire face à Montpellier. Souvenir enjolivé de l’ancien Parisien, ou interview bidonnée de So Foot ? Ce ne serait pas la première fois : en mai 2009, la une du mensuel annonçait une rencontre avec Lily Allen — « fiancée sofootienne » — qui n’avait jamais eu lieu. Le journal décalé a dû payer des dommages et intérêts à la chanteuse pour lui avoir attribué des propos qu’elle n’a pas tenus.
À propos des médias
Le Parisien plagie l’AFP. Dimanche dernier, l’AFP publiait une dépêche sur le match PSG-Montpellier : « Le Paris SG [perd] du terrain dans la lutte pour les premières places, avec trois points de retard sur le 4e, lors de la 27e journée. Ce 4e, c’est Marseille, et le clasico au Vélodrome dimanche prochain offrira une session de rattrapage au PSG. […] À croire que le PSG se complaît dans ses syndromes : celui de ne pouvoir franchir un cap quand c’est nécessaire, et celui de buter immanquablement sur cette équipe de Montpellier depuis sa remontée en 2009 : en cinq matches toutes compétitions confondues, les Héraultais ont signé trois victoires et deux nuls. » Surprise, quelques heures plus tard, en découvrant l’article signé Arnaud Hermant dans le Parisien : « Il est légitime, ce matin, d’évoquer pour Paris un syndrome montpelliérain. Depuis la remontée des Héraultais en 2009, en cinq matches toutes compétitions confondues, le PSG présente un bilan déficitaire de trois défaites et deux nuls. […] [Le PSG cède] du terrain dans la lutte pour les premières places, avec désormais trois points de retard sur le 4e. Ce 4e, c’est tout simplement l’OM, le prochain adversaire dimanche au stade Vélodrome, pour un clasico aux allures de quitte ou double pour les hommes de Kombouaré. » Dommage pour le Parisien, l’AFP s’était trompée dans sa statistique : depuis 2009, le bilan du PSG est de 3 matches nuls pour 2 défaites, et non 2 matches nuls pour 3 défaites…
Le PSG doit absolument balancer la Ligue Europa. Le Parisien ne souhaitait décidément pas que le PSG poursuive l’aventure en Ligue Europa. Cette fois, c’est Dominique Sévérac qui y est allé de son laïus. Dans un article titré « Les Parisiens n’ont plus le choix », le reporter rabâchait que la Ligue Europa ne servait à rien, moquait ceux qui pensent le contraire, puis concluait : « Ce soir, Paris doit se demander s’il préfère le trop-plein des compétitions enivrantes ou le ronron de la Ligue 1 et sa juste mesure d’une rencontre par semaine. Il n’y a peut-être pas de bon choix. » La plaidoirie du journaliste vaut le détour : tout est question de noblesse et d’argent. « Se qualifier, c’est continuer à s’user physiquement, mentalement. Et Marseille arrive à un moment où le championnat doit rester la priorité. C’est son pain quotidien et le PSG ferait mieux de comprendre qu’il y a plus de noblesse et d’argent à tirer de la Ligue 1 que des coupes (Paris doit encore disputer une demi-finale de coupe de France à Angers). […] Il faut aussi écouter les arguments des stakhanovistes du ballon, qui racontent que les victoires appellent les victoires, qu’arrivé au printemps, les joueurs préfèrent les matches aux entraînements et qu’évincer Benfica sous les yeux de ses supporters (le Parc sera portugais ce soir) est un vrai kif dans une saison. » Il faut les écouter, ces arguments de stakhanovistes, mais il n’est manifestement pas la peine d’y répondre. En tout cas, Sévérac ne le fait pas. (voir Coupes d’Europe : le Parisien retourne sa veste)
Le PSG doit absolument se qualifier en Ligue Europa. De son côté, L’Équipe estimait que le PSG se devait d’éliminer le Benfica pour « contenir sa mini-crise ». « Les crispations actuelles de ses remplaçants peuvent même le conforter dans l’idée qu’une qualification raviverait une dynamique de groupe, même si elle nourrirait un risque : celui d’affecter la fraîcheur physique de ceux qui jouent beaucoup, comme Nenê et Chantôme. » Le quotidien sportif fait-il partie des stakhanovistes dénoncés par le Parisien ? Une chose est sûre : pile, le PSG faisait la mauvaise opération de la soirée ; face, le PSG faisait la mauvaise opération de la soirée. « La venue des Portugais peut relancer la machine. Ou la couler quasi-définitivement à trois jours d’un déplacement à risque à Marseille », prévenait ainsi l’AFP. C’est donc la crise au PSG, il fallait juste attendre jeudi soir pour savoir pour quelle raison.
Le Parisien ne fête pas l’élimination du PSG. Malgré un acharnement proche de l’obsession visant à convaincre que le Paris Saint-Germain devait se faire éliminer de la Ligue Europa afin de ne pas compromettre sa fin de saison en championnat, le Parisien n’a pourtant pas jugé positive cette élimination. Au contraire, le quotidien francilien n’hésite pas à affirmer que le PSG doit nourrir « des regrets » et que, « pour avoir laissé échapper une qualification à leur portée, les Parisiens seront très attendus dimanche à Marseille ». Mais pourquoi le Parisien n’a-t-il pas poursuivi sa cabale anti-Ligue Europa ? Simplement car ils ont trouvé un nouveau joujou beaucoup plus intéressant. Ainsi l’intégralité de l’article censé relater la rencontre de jeudi soir est consacrée à tailler le gardien parisien : « Edel a encore commis une incroyable bourde. Cette fois-ci, c’est sa lecture du jeu qui est en cause et, à ce niveau-là, ce n’est plus possible. […] Grégory Coupet est un gardien d’expérience, performant à chaque fois qu’il dépanne, notamment en coupe de France, que l’ex-Lyonnais dispute. Pour beaucoup de gens, y compris au club, surtout au club, il est temps de revoir Coupet. L’erreur d’Edel, qui n’est plus seulement de la maladresse mais qui renvoie au fondement d’un footballeur — la lecture du jeu —, c’est celle de trop. » Rappelons qu’à Sochaux, en août dernier, le quotidien estimait que Coupet avait réalisé « probablement son pire match sous les couleurs parisiennes », l’incitant à suggérer lui-même à Kombouaré de titulariser Edel. Mais au PSG, plus que jamais, les absents ont toujours raison.
Il faut balancer la coupe de France ? Maintenant que le PSG est éliminé en Ligue Europa, l’étape suivante pour la presse spécialisée sera-t-elle de plaider pour une élimination en coupe de France ? Une hypothèse à ne pas écarter, vue la question posée à Antoine Kombouaré à l’issue du match, et rapportée par l’AFP : « Sur quelle compétition allez-vous désormais vous concentrer ? » Rappelons que le PSG disputera les demi-finales de la coupe de France à Angers le 20 avril.
Médiocrité ordinaire. Au lendemain de l’élimination du PSG en Ligue Europa, alors que la presse spécialisée regorge de commentaires effrayants sur l’état du vestiaire parisien, Mamadou Sakho a tenu à dédramatiser la situation : « Tout le monde fait des erreurs. L’erreur est humaine. Cela arrive à tout le monde. On était bien ce matin. On a rigolé à l’entraînement. Je ne pense pas qu’[Edel] soit atteint mentalement, surtout que ce n’est pas le moment. On a besoin de tout le monde. Nous avons deux très bons gardiens à Paris et le plus important est que chacun mette ses qualités au service du collectif. » Conclusion de foot01.com : « Au PSG, on préfère rigoler de la boulette d’Edel. […] Mamadou Sakho, qui est revenu sur la boulette de son gardien face aux Portugais, a fait savoir que cela avait (sic) plus un sujet de plaisanterie qu’autre chose ce vendredi matin au Camp des Loges, au lendemain du match. […] [Cela] risque de ne pas faire beaucoup sourire les supporters parisiens, qui voient leur équipe perdre pied ces dernières semaines. » Pour en arriver à cette interprétation spécieuse, le foot01.com a dû, après avoir copié-collé l’interview de Sakho retranscrite par RMC.FR — sans citer sa source —, la modifier pour lui donner le sens qu’il souhaitait : « Tout le monde fait des erreurs. L’erreur est humaine. Cela arrive à tout le monde. On était bien ce matin. On en en a rigolé à l’entraînement. »
La logique du Parisien. « Logiquement, [Edel] ne devrait pas être « pardonné » [du but encaissé jeudi] et être remplacé par Coupet face à l’OM… Mais, au PSG, la logique est un concept qui n’a pas toujours le même sens qu’ailleurs », se moquait Christophe Bérard dans le Parisien samedi. Car c’est bien connu, au PSG rien ne se passe comme ailleurs, lol. Pour justifier cette logique implacable qui devrait pousser Edel sur le banc, si le PSG était un club où un tel concept s’appliquait, le journaliste explique que « les deux options [Edel ou Coupet] ont leurs avantages et leurs inconvénients. Titulariser Coupet serait un message fort montrant qu’il n’y a plus d’intouchables dans l’équipe. La justice sportive impose le remplacement […]. Mais l’entraîneur sait qu’en relançant Coupet, 38 ans, il perdra Edel. “Dans deux mois Greg sera mort pour le foot, signale un joueur. Si Edel est viré avant OM-PSG, il perdra toute crédibilité. Il sera celui qui n’a pas su s’imposer. Et ce n’est plus un mais deux gardiens que le PSG devra chercher. À onze matches de la fin, cela n’aurait aucun sens.” » Conclusion du Parisien : la « logique » voudrait qu’Edel soit sur le banc contre l’OM. Est-ce bien le PSG qui a du mal avec ce concept ?
La logique du Parisien, suite. Dimanche, le quotidien a changé son fusil d’épaule : « Il ne serait pas illogique de voir Grégory Coupet retrouver une place de titulaire même si pour être honnête, les dernières prestations d’Edel en championnat étaient de bonne facture. »
En L1 et ailleurs…
Gardiens. Jeudi dernier, le but du Benfica a été présenté comme une « boulette » de la part d’Edel. Une erreur que l’on ne doit jamais voir à ce niveau, paraît-il. Ce samedi, contre Brest, Landreau a encaissé à peu près le même but, avec un Breton qui tire en force au premier poteau, depuis l’angle de la surface. Et Landreau, comme Edel, avait anticipé de l’autre côté. Mais le gardien lillois n’avait même pas touché le ballon, rendant l’erreur moins spectaculaire. À moins que ce ne soit tout simplement le fait que Landreau joue désormais à Lille qui rend normal en 2011 ce qui était impardonnable en 2008 ? À noter également durant cette même journée la sortie complètement ratée de Ruffier qui provoque la défaite de Monaco, et les approximations multiples de Lloris contre Rennes — contrôle manqué sur une passe en retrait, ballon relâché bêtement, et mauvaise impulsion sur le but encaissé. Mais il paraît qu’il n’y a qu’à Paris que l’on voit des erreurs de gardien…
Le bus des joueurs parisiens attaqué. À Marseille, c’est bien connu, il n’y a pas de violence. Si un projectile jeté sur le bus des joueurs du PSG a brisé une vitre latérale, ce n’est donc pas l’œuvre d’insupportables hooligans marseillais, mais un banal fait divers sans importance. L’information fait d’ailleurs deux lignes dans la presse spécialisée ce matin, tandis que Football 365 estimait dimanche : « Pas d’incident réel à noter pour le moment en marge de ce clasico retour entre l’OM et le PSG au Vélodrome à l’exception d’un jet de projectile sur le bus de la délégation parisienne. » (relire Analyse de L’Équipe : OM = gentils, PSG = méchants)
Des incidents à Sochaux. 7 supporters sochaliens ont été interpellés ce samedi, d’après L’Équipe : « L’un pour ivresse sur la voie publique, un autre pour avoir lancé un projectile sur un CRS qui s’est vu notifier six jours d’ITT (interruption temporaire de travail) et quatre autres pour avoir molesté un homme chez lequel ils tentaient de s’introduire dans l’après-midi. Un septième a été interpellé, à la mi-temps, pour avoir envoyé des projectiles sur les supporters auxerrois. »
Des incidents à Montpellier. « En seconde période, une violente rixe a embrasé la tribune de la Butte alors que les stadiers tentaient d’interpeller un supporter qui venait d’allumer un fumigène, indique L’Équipe. “La commission de discipline nous demande de faire rentrer systématiquement des stadiers. Mon équipe d’intervention s’est retirée, parce que ce n’est pas la guerre de Libye. Il n’y a que des gens qui ne sont jamais descendus sur le terrain qui s’imaginent que l’on peut entrer dans une tribune au milieu de deux mille personnes”, s’agace Pierre-Marie Grappin, vice-président et responsable de la sécurité à Montpellier. »
À Monaco, les joueurs s’insultent. Dans L’Équipe, Mahamadou Diarra s’est réjoui du nouvel état d’esprit de l’effectif monégasque : « À l’entraînement, avant le match à Brest. On a commencé à se donner pas mal de coups, à s’énerver et même à s’insulter, et je me suis dit : “Ça, c’est bon signe.” Des coéquipiers qui se respectent, personne qui ne veut toucher à personne, je crois que c’est un très mauvais signe. Il y a l’agressivité, la méchanceté, ça permet à tous de progresser et d’essayer vraiment de défendre notre territoire. »
Mercato. « En janvier, Monaco a fait un gros effort de recrutement en prenant six joueurs dont le malheureux Maazou, victime d’une rupture des ligaments du genou, rappelle L’Équipe ce lundi. Deux mois plus tard, Diarra est titulaire, Lacombe et Moukandjo rendent des services. Mais Feindouno et Welcome ont disparu de la circulation. […] Pourquoi avoir engagé pour six mois un joueur dont on connaissait les qualités mais aussi les défauts et un autre dont on ignorait tout – si c’est pour ne pas les utiliser ? »
Platini, le fair-play financier et l’arbitrage. À quelques jours de sa réélection à la tête de l’UEFA — il est le seul candidat en lice —, Michel Platini a accordé un entretien à L’Équipe afin d’aborder ses priorités pour les quatre années à venir : « Mener à bien les dossiers en cours sur le fair-play financier, la lutte contre la corruption, comme je l’expliquerai au congrès, mais aussi revaloriser les équipes nationales. […] Quand il y a 1,2 milliard d’euros de déficit dans le football européen, il y a danger. Les clubs connaissent les règles et je leur écrirai avant l’été pour leur rappeler que notre crédibilité nous obligera à aller au bout. Si la question est de savoir si j’aurai le courage de sanctionner des clubs de renom, la réponse est oui. Cinq clubs [1], même si l’on n’en parle pas, ont déjà été suspendus via le système de licences. Si, en 2015, des clubs ne suivent pas les règles, la commission de discipline, qui est indépendante, prendra des sanctions. […] Est-ce que vous pensiez, il y a plusieurs années, que la DNCG rétrograderait des clubs comme Bordeaux [en 1991] ou l’OM [en 1994] ? Pourtant, elle l’a fait. Et puis il y a toutes sortes de sanctions possibles, comme la limitation des transferts ou de la masse salariale. […] On a mis au point un système d’alerte [au sujet de la corruption] et on connaît les flux d’argent sur les matches. Il faut lutter contre ce fléau, mais nous n’avons pas de pouvoir d’investigation. C’est pourquoi nous allons travailler en coopération avec les procureurs de plusieurs pays. Et puis je veux aussi avancer dans ce domaine avec le syndicat des joueurs, la Fifpro. Ce sont les joueurs qui doivent protéger le football. […] Le calendrier international court jusqu’en 2014. Après, on peut tout faire. Ne rien changer, le faire évoluer ou le révolutionner. […] Je suis très content [de l’arbitrage à cinq]. C’est un grand succès. Il y a eu davantage de penalties en phase de groupes des compétitions européennes que les années précédentes. Mais soyons clairs : mon rôle, c’est de donner aux arbitres les moyens de tout voir. C’est ce que je fais. Après, l’interprétation de la faute, c’est le domaine de l’arbitre. Ce que je vois, c’est que les arbitres sont satisfaits de l’expérience. […] Je l’ai dit : il faut protéger le football et le jeu. C’est mon souci et ma mission. D’ailleurs, quand je vois qu’on me fait passer pour un passéiste, un rétrograde dans ce domaine, je tiens à rappeler que les dernières évolutions viennent de moi. L’interdiction pour un gardien d’utiliser les mains sur une passe en retrait, c’est mon idée ; la faute d’un dernier défenseur sanctionnée d’un rouge, c’est moi ; les cinq arbitres, c’est moi. »
La France perdra-t-elle une place en UEFA ? « L’UEFA établira en fin de saison l’indice de performance qui permet d’attribuer à chaque pays un nombre de participants à la Ligue des champions et à la Ligue Europa, rappelle L’Équipe. La France est actuellement cinquième […]. Elle est assurée de conserver ce classement pour la saison 2011/2012. […] La saison prochaine, la L1 aura encore deux qualifiés directs pour la phase de groupes de la Ligue des champions, et un troisième en barrage. Elle pourra aligner trois clubs en Ligue Europa (deux en barrages et un au troisième tour de qualification). Mais cette répartition pourrait évoluer dans les saisons à venir. […] Pour la saison 2012/2013, avec près de 6 points d’avance [sur le Portugal], la France est encore à l’abri. Mais elle ne le sera plus en 2013/2014 si elle continue à galvauder l’ex-coupe UEFA. En cas de recul à la sixième place, l’impact ne serait pas négligeable. Le troisième de la L1 ne serait plus qualifié pour le barrage donnant accès à la phase de groupes de la Ligue des champions mais pour le troisième tour préliminaire. Un risque d’élimination supplémentaire. »
CFoot se prépare. « CFoot est une chaîne de football qui va mutualiser l’ensemble des moyens dont disposent déjà les chaînes de clubs mais qui ira aussi bien au-delà, a annoncé Jean-Michel Roussier, le directeur général de la chaîne créée par la LFP. CFoot va présenter le football de la façon la plus large possible. […] Le premier enjeu est de fournir un produit suffisamment créatif pour attirer le plus grand nombre de téléspectateurs possible. Nous devrons ensuite finaliser la grille, c’est-à-dire l’organisation des émissions et leurs contenus, puis s’atteler à la mise en place technique, à toute l’organisation de la diffusion. Quand ce dispositif sera prêt, c’est-à-dire début mai, on commencera à constituer des programmes de manière à être dans les starting-blocks pour la reprise du championnat. […] [La grille de programmation] est en cours de construction. La chaîne va démarrer avec une grille qui évoluera dans le temps en fonction des moyens. CFoot parlera des rencontres avec les matches en direct de Ligue 2 et des affiches de Ligue 1 en différé. Mais pas seulement. Il y aura des rendez-vous quotidiens, des plateaux, des magazines qui vont traiter de tous les aspects du football. Au-delà du football professionnel, on parlera du football amateur, du football féminin. On parlera de la place du football dans la société, dans l’économie, dans les médias. Nous devrons être une chaîne très populaire capable d’attirer un maximum de monde. » (source : LFP.FR)
Football pro en Tunisie. Après dix ans au centre de formation du PSG dans les années 1990, Patrick Liewig a travaillé aux Émirats arabes unis, en Côte d’Ivoire puis en Tunisie. Entraîneur du Stade tunisien depuis l’été 2009, il fait face aujourd’hui aux difficultés du football tunisien à s’organiser. Le site du Point y a consacré un court article cette semaine.
Kombouaré promeut le futsal. Comme chaque année depuis 2007, le CIF organise un tournoi de futsal, qui aura lieu le 27 mars prochain à Bercy. Le PSG y participera, pour le plus grand bonheur d’Antoine Kombouaré : « Il y a, sans doute, un manque de médiatisation en France pour le futsal. Ce sport demande à être mieux connu et notre présence à ce tournoi s’inscrit, en partie, dans cette logique. Sur le plan technique, c’est intéressant, notamment pour parfaire le “contrôle-passe”. La limite, c’est que certains gestes techniques que requiert le futsal ne sont pas adaptés sur l’herbe, comme l’utilisation de la semelle. Mais pour les petits gabarits, il y a de quoi se régaler. » Le Paris Saint-Germain y affrontera le Stade brestois en demi-finale et sera opposé en finale — si le club de la capitale se qualifie — à Lille ou à une sélection de joueur du CIF composée de nombreux champions du monde 1998. À noter que deux euros par place seront reversés aux Restos du cœur. (source : PSG.FR)
Autres infos PSG en vrac
Deschamps apprécie la notion de respect qu’a Kombouaré. « Si j’ai une qualité à ressortir chez [Antoine Kombouaré], c’est la notion de respect qui fait partie de sa culture et si quelqu’un en face de lui n’a pas ce respect, il peut très mal réagir, a indiqué Didier Deschamps à La Provence. Le respect des anciens notamment. Alors, oui, il est impulsif, mais il a cette notion qui est belle. »
Le PSG des années 1990 : Goonies, Caillasse et le Professeur. « Alain Roche, on le surnommait “Caillou” ou “Caillasse” à cause de son nom, révèle Daniel Bravo dans Le 10 Sport. Lama, c’était “le Professeur” parce qu’il a un avis sur tout et qu’il donnait pas mal de leçons. […] Sinon Vincent Guérin m’appelait et continue de m’appeler “Goonies”. » L’ancien attaquant, reconverti milieu par Luis Fernandez, évoque également le comportement des joueurs aujourd’hui : « L’arrêt Bosman a inversé le pouvoir. À mon époque, on la fermait quand on ne jouait pas. Pour améliorer son salaire, il fallait le mériter sur le terrain. C’était le club qui avait la main, aujourd’hui ce sont les joueurs. Ils peuvent décider de partir où et quand ils veulent et ils en profitent. Ils sont dans une logique d’enrichissement rapide et les couleurs, le maillot comptent peu. C’est la dérive financière du foot. »
Villeneuve s’attribue l’arrivée de Hoarau. Interrogé par France-Soir sur l’« héritage » qu’il a laissé au PSG, l’éphémère président Charles Villeneuve (juin 2008-janvier 2009) revendique l’arrivée de Guillaume Hoarau, qui a pourtant signé en janvier 2008 durant la présidence d’Alain Cayzac : « Il y a un autre bon joueur que j’ai fait venir [hormis Makelele et Giuly], c’est Guillaume Hoarau. »
Kombouaré : « Nenê doit modifier un peu son jeu. » Dans un entretien accordé à L’Équipe ce samedi, Antoine Kombouaré revient sur les tensions qui ont animé le vestiaire parisien cette semaine, et notamment sur la situation de Nenê : « Chez ses partenaires, une certaine forme de crispation était apparue à cause de sa façon de jouer. Mais son jeu, c’est sa force. On ne va pas demander à Hoarau ou à Makelele de dribbler. Certains sont là pour dribbler et faire la différence, d’autres pour marquer, d’autres pour défendre. Nenê a fait une première partie de saison fantastique et, vu qu’il est moins bien, il doit modifier un peu son jeu. Il élimine moins ses adversaires, les arbitres sifflent moins de fautes sur lui, il doit intégrer tout ça. Je lui ai demandé de jouer plus simple et d’écouter un peu ce que les copains disent, car il y a toujours une petite part de vérité dans les reproches, même s’ils sont exagérés. Chacun doit faire un pas vers l’autre. Et ça s’est vu contre Benfica. » (voir Kombouaré parle : les tensions, Nenê, Sessegnon, Edel)
Ngoyi blessé. Sorti sur blessure en fin de rencontre lors du match Brest-Lille, Granddi Ngoyi — prêté au Stade brestois cette saison — souffre, selon L’Équipe, d’une luxation du ménisque qui pourrait l’éloigner des terrains pendant trois semaines.
Jeunechamp suspendu deux matches ferme. Expulsé contre le PSG après avoir reçu deux cartons jaunes, Cyril Jeunechamp a été suspendu deux matches ferme par la commission de discipline de la LFP jeudi soir. (source : LFP.FR)
Wörns : « PSG-OM, plus agressif qu’en Allemagne. » Sur sofoot.com, Christian Wörns a été interrogé au sujet de la rivalité PSG-OM : « Quand je suis arrivé, je ne savais pas qu’il existait une rivalité entre les deux clubs. La semaine avant le match, on a commencé à nous répéter à quel point ce match était important, aussi bien pour les supporters que pour le club. On m’a raconté un peu comment ça se déroulait, mais l’expérience, tu dois la faire toi-même. […] À l’entraînement, il n’y avait pas beaucoup de monde. Mais le jour du match, au Vélodrome, je me rappelle très bien : il y avait une ambiance très électrique entre les supporters des deux équipes. Sinon, à l’échauffement, Bernard Lama a reçu tout plein de trucs jaunes dans sa surface, des bananes, je crois, à moins que ce ne soient des balles de tennis… Je n’avais jamais vu ça ! (rires) Forcément, ça impressionne. […] J’ai joué sept saisons à Leverkusen, neuf saisons à Dortmund. J’ai connu pas mal de derbys, où la rivalité était forte. Mais entre Paris et Marseille, j’ai l’impression que c’est encore plus fort, et un peu plus agressif qu’en Allemagne. Dortmund-Schalke, c’est le derby par excellence en Allemagne, et bien sûr, il arrive qu’il y ait des insultes qui fusent dans tous les sens. Mais entre Marseille et Paris, cela m’a paru encore plus chaud, surtout à Marseille, de ce que j’ai vu en tout cas. Peut-être que c’est parce qu’ils viennent du sud, ils sont plus sanguins, je ne sais pas (rires). » L’international allemand a également profité de l’occasion pour expliquer les raisons qui l’avaient amené à signer au PSG en 1998 : « Cela faisait sept ans que je jouais pour le Bayer Leverkusen, et je voulais voir autre chose. Paris, c’était un grand nom à l’époque, ça jouait la Ligue des Champions, George Weah est passé par là, il y avait Bernard Lama et Marco Simone quand je suis arrivé. Et puis, bon, la ville de Paris est en soi un bon argument. » Enfin Wörns a démenti avoir laissé gagner Bordeaux lors du dernier match de la saison 1998/1999 pour empêcher Marseille d’être champion : « En tant que professionnel, on ne peut se permettre de faire ce genre de choses. »
Armand : « Ce n’est pas le moment de tout saccager. » Dans le Parisien, Sylvain Armand a indiqué que le vestiaire parisien n’était pas un motif d’inquiétude : « Les dissensions apparues en début de semaine se sont-elles dissipées ? Oui. Vue la prestation qu’on a fournie contre Benfica, on peut dire qu’on a retrouvé notre état d’esprit. Dans un groupe qui vit ensemble pratiquement 24 heures sur 24, il y a tout le temps des petits tiraillements. En l’étalant publiquement avec de petites phrases, cette histoire a pris une ampleur dont nous avons été les premiers surpris. On s’est parlés pour tenter de dédramatiser. La saison n’est pas finie, ce n’est pas le moment de tout saccager. » Le défenseur central du PSG a par ailleurs évoqué la forme de l’effectif parisien : « Les voyages et la succession des matches commencent à peser. Il peut y avoir une certaine usure mentale. Mais un match à Marseille est tellement excitant que la motivation va nous faire oublier les jambes lourdes. On pourra récupérer pendant la trêve internationale, alors on va donner un dernier coup de collier. » Enfin l’ancien Nantais a dévoilé ses ambitions pour la fin de saison : « On est en lice dans deux compétitions et comme on le fait depuis le début, on va tout jouer à fond. On veut conserver la coupe de France et en championnat, on est à quatre points du deuxième. On veut finir dans les quatre premiers… […] C’est vrai, on rêve tous de la Ligue des champions. […] On se bat pour la jouer, dire le contraire serait mentir. En cas de défaite à Marseille nos espoirs s’envoleront-ils ? Non, il restera encore dix matches et avec deux résultats positifs, on reviendra dans la course. Ce match est important, mais ce n’est pas un tournant. »
Kombouaré :« Nous avons des arguments ». En conférence de presse d’avant-match, Antoine Kombouaré a donné son sentiment sur ce match spécial, bien que moins enflammé cette année : « Non, il ne faut pas dire ça comme ça [qu’il y a moins de passion autour de ce match]. C’est surtout que nous n’avons pas eu le temps de le préparer. Avant, ces matches intervenaient souvent après une semaine où nous avions le temps d’en parler. Là, les deux équipes ont joué dans la semaine en coupe d’Europe. Aujourd’hui, Marseille est 4e, nous 5e, nous sommes proches du podium, pas loin non plus de la première place, donc c’est un match avec un vrai enjeu sportif. […] Cela reste un match particulier. Chacun a envie d’asseoir sa suprématie sur l’autre. On a gagné le match aller, cela nous donne un petit avantage. On a envie de rééditer notre exploit. » L’entraîneur parisien a ensuite évoqué l’enjeu de la rencontre : « Un tournant dans la saison ? Pas forcément puisqu’il restera trente points à distribuer après ce match. C’est surtout l’impact psychologique du résultat qui sera important. Si on l’emporte, cela veut dire qu’on se relance et qu’on est prêts à aller chercher les premières places. Si on perd, il faudra consolider notre cinquième place… même si on ne restera qu’à six points de Marseille. C’est le genre de rencontres que tout le monde veut jouer, d’autant que cette année il y a un vrai enjeu sportif. C’est le mental qui fera la différence. » Antoine Kombouaré a enfin tenu à affirmer que son équipe était physiquement au point, malgré l’accumulation des rencontres : « Le fait que Marseille aura eu deux jours de récupération de plus après son match européen ? Ça peut jouer en fin de match. C’est vrai que dimanche soir, on aura enchaîné onze matches en cinq semaines, c’est énorme. Malgré tout, physiquement je ne sens pas les joueurs usés. Ils ont prouvé face à Benfica jeudi qu’ils avaient encore du rythme. Moi, j’y crois. Dans le jeu, on a des arguments à faire valoir. Face à Benfica notamment, malgré l’élimination, j’ai retrouvé mon équipe. Il ne reste plus qu’à faire le plus dur : gagner. » (sources : PSG.FR, AFP)
Sakho est confiant. Alors que Paris s’apprête à défier l’Olympique de Marseille sur ses terres, le jeune défenseur parisien Mamadou Sakho a tenu à affirmer qu’il croit en ses partenaires : « J’ai confiance en notre groupe. Nous avons des joueurs de qualité. Marseille est une belle équipe qui enchaîne les victoires en ce moment. Nous avons des joueurs d’expérience et face au Benfica nous avons vu une bonne équipe du PSG. Même si nous avons été éliminés, nous avons montré que nous disposions d’un gros mental et que nous ne lâchons rien. Ça va être un match intéressant, nous avons des arguments à faire valoir et nous y allons pour faire un résultat positif. […] Cette rencontre est intéressante pour les deux formations. Si on gagne on reste au contact et si par malheur on perd, ils nous mettront à distance. Cependant il restera encore beaucoup de matches à disputer donc c’est difficile de dire que cette rencontre est déterminante pour la fin du championnat. » (source : PSG.FR)
Camara encore papa. Absent contre le Benfica Lisbonne, Zoumana Camara était auprès de sa femme, qui a accouché de leur deuxième enfant ce jeudi. (source : PSG.FR)