Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
L’actu du jour
PSG-Toulouse : un cinquième gardien ? Après Yohann Pelé (embolie pulmonaire) et Matthieu Valverde (adducteurs), c’est au tour du troisième gardien toulousain de se blesser : touché au genou contre Rennes dimanche soir, Marc Vidal sera indisponible deux semaines. Dimanche, au Parc des Princes, l’entraîneur du TFC devrait mettre en concurrence Ali Ahamada, qui a remplacé Vidal le week-end dernier, et le jeune Panaméen Luis Méjia (19 ans), arrivé en prêt au mercato hivernal. « Si la deuxième option était choisie, Toulouse égalerait son record de la saison dernière, avec cinq gardiens utilisés (Pelé, Valverde, Blondel, Vidal et Loustallot) », précise l’AFP.
Anigo : « Le PSG est nettement meilleur que Sunderland. » Avant le match Marseille-Manchester United, José Anigo a été interrogé sur les difficultés des clubs français à conserver leurs meilleurs jeunes face aux propositions alléchantes des formations anglaises : « La formation française est bonne, mais la plupart de ces jeunes, après deux-trois saisons en L1, sont récupérés par de gros clubs étrangers. L’aspect contractuel joue ici un peu en notre défaveur. Le premier contra pro est obligatoirement de trois ans. À la fin de la deuxième année, soit on est condamné à vendre le joueur, soit à le prolonger à des tarifs parfois injustifiés. Mais il y a une telle pression autour du joueur, des clubs étrangers, des agents… Ici par exemple, nous avons prolongé André Ayew sur une longue durée alors qu’il était dans sa dernière année. Il était en position de force, on a dû forcer financièrement. Mais si tu perds un joueur comme ça, tu as l’air d’un c… Sur le long terme, les club français sont condamnés à perdre leurs talents. […] Il faut arrêter avec [cette fascination pour l’Angleterre] ! Derrière les gros comme Chelsea ou Manchester, il y a aussi Sunderland ou Wolverhampton. Les joueurs français habitués à toucher le ballon le voient passer durant 90 minutes au dessus de leur tête… Il ne faut pas raconter d’histoires : pour l’essentiel, c’est l’aspect financier qui domine, et non le projet sportif, sauf pour les gros clubs. Quand je vois des joueurs de 20 ans pas encore reconnus en France rallier l’Angleterre ou Sessegnon signer à Sunderland… Au niveau jeu, le PSG est nettement meilleur ! » (source : AFP)
Nice-PSG : Sandjak était là. Lyazid Sandjak — au PSG de 1986 à 1992, à Nice de 1992 à 1995 — a donné le coup d’envoi du match Nice-PSG ce dimanche, indique le club parisien sur son site officiel.
Décès de Sylvain Bied. Gardien du PSG en 1984/1985 — il avait joué un match avec les pros, à Lens —, Sylvain Bied est décédé vendredi 18 février à l’âge de 45 ans, annonce PSG.FR. Il était en charge de l’entraînement des gardiens de l’Amiens SC (National).
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Basile Boli se souvient du PSG. Sur RMC.FR, Basile Boli a confirmé qu’il supportait le PSG lorsqu’il était plus jeune : « À la base, j’étais un fou du PSG. Je suis natif de la région parisienne et je suivais les résultats de Paris. Mais les gens du Paris Saint-Germain ne m’ont jamais contacté. Sinon, j’aimais beaucoup Mustapha Dahleb. » Dans son livre Histoire du PSG, publié en 1998, Thierry Berthou précisait que Basile Boli, habitué de la tribune Boulogne, faisait partie des spectateurs qui, le 15 mai 1982, avaient envahi la pelouse du Parc des Princes le soir de la victoire du PSG en coupe de France.
Des nouvelles de Patrick Colleter. Football365 a pris des nouvelles de Patrick Colleter, défenseur latéral du PSG au milieu des années 1990, au chômage depuis son départ de Monaco en 2009 : « Je recherche un poste d’entraîneur ou d’adjoint en France et à l’étranger. Quand [Ricardo] est parti de Monaco, il est resté un mois sans rien. São Paulo l’a appelé, mais ils étaient déjà onze dans le staff. C’était compliqué pour moi de partir avec lui d’autant que je ne parle pas la langue. […] Mes débuts d’entraîneur adjoint ? J’avais entraîné en DH dans la région bordelaise. Et puis Ricardo est arrivé à Bordeaux. Comme on avait joué ensemble et qu’on était resté en contact, il m’a proposé de venir avec lui. On a fait Bordeaux pendant deux ans puis deux ans à Monaco. […] Le meilleur souvenir de ma carrière ? Il y a plusieurs moments magiques. J’ai joué dans des clubs où il y avait la possibilité de gagner des choses. Je me rappelle du match contre le Real Madrid avec le PSG. Il y a eu la finale de la coupe d’Europe, ma première victoire en coupe de France. […] Le PSG ? Ça reste un club à part. C’était un tout. Il y avait des joueurs talentueux, des stars, des porteurs d’eau, des besogneux. Ça a pris. Ça n’a pas toujours été facile. Quand on joue [trois] demi-finales de coupe d’Europe d’affilée et qu’on ne va pas au bout, on se pose des questions. Et la [quatrième] année, on a gagné la coupe des coupes. Ces choses-là sont magiques. […] Mon image de joueur rugueux ? Je n’ai jamais eu de problèmes avec ça. Ce n’était pas une marque de fabrique, c’est mon jeu qui était comme ça. Si je n’avais pas eu ce jeu-là, peut-être que je n’aurais pas fait cette carrière. Je n’ai jamais blessé personne, ni cassé de jambe. C’est vrai que j’étais dur. […] Quand j’étais à Paris, il n’y avait que des internationaux, sauf moi ! C’est un petit regret de ne pas avoir connu une ou deux sélections. »
Un délai pour Fernandez. « À l’issue d’une rencontre entre le président de la Fédération Avi Luzon et le sélectionneur national Luis Fernandez, ce dernier a demandé et obtenu un délai jusqu’au vendredi 4 mars en attendant qu’il reçoive de la Fifa l’annulation de sa suspension », annonce un communiqué de la Fédération israélienne de football relayé par l’AFP. « Nous avons des éléments qui vont prouver mon innocence dans cette histoire, a déclaré l’ancien entraîneur du PSG. Il s’agit d’une procédure juridique en cours. J’attends le rapport du procureur et de la police. »
Un ex-arbitre pour coacher les clubs sur l’arbitrage ? « En pleine polémique sur l’arbitrage, un ancien international à la retraite profite de la crise, raconte L’Équipe. Son nom : Éric Castellani. Depuis le début de la saison, cet ex-assistant de Damien Ledentu, qui a exercé une dizaine d’années en L1 et en Ligue des champions, s’est lancé dans une activité de conseils auprès des clubs de L1 et de L2. L’ex-homme en noir opère dans l’ombre mais se trouvait, par exemple, hier avec Le Mans à Boulogne. Joint par téléphone, il s’est refusé à tout commentaire. Son activité innovante au sein des clubs se veut confidentielle. Elle n’est pas validée par la direction nationale de l’arbitrage, qui ne peut rien contre. À ce jour, Le Mans, Sedan, Valenciennes auraient déjà recours aux services de cet ex-président du syndicat des arbitres de football d’élite, âgé de quarante-cinq ans, et basé près de Nice. D’autres clubs s’y intéressent, comme Toulouse ou le PSG. Fort de sa connaissance du milieu, ce “docteur House de l’arbitrage” a décidé de rationaliser et rentabiliser l’approche de l’arbitrage et des règles pour les équipes. Ses séances de travail sont collectives ou individuelles. Lors de séances vidéo, il examine les fautes commises par les joueurs et tente de trouver le remède en prodiguant ses astuces pour minimiser les risques de cartons jaunes, notamment pour contestation. Il apprend encore la proxémie aux joueurs, autrement dit les distances “psychologiques” minimales à respecter avec un arbitre ou un adversaire pour éviter les réactions d’hostilité. »