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Bilan de l’actu du 1er au 7 février

Actu PSG de la semaine : transferts, supporters, jeunes

lundi 7 février 2011, par Julien Siriex, Vivien B.

Actu PSG de la semaine : transferts, supporters, jeunes

Pour être sûr que vous n’ayez rien raté de l’actualité du PSG cette semaine, nous vous proposons une synthèse récapitulative, sujet par sujet. Pour en savoir plus sur un point précis, vous n’avez qu’à suivre les liens.

Absent ou peu disponible ces derniers jours ? Nous vous offrons une séance de rattrapage.

Transfert et rumeurs de transferts, matches des pros et des équipes de jeunes, infos diverses : toute l’actu du PSG du 1er au 7 février 2011 en bref.

Les faits majeurs du 1er au 7

Fin du feuilleton Dimitri Payet

- Le PSG finira la saison sans recrue. Malgré plusieurs offres adressées aux dirigeants stéphanois pour tenter d’arracher le milieu Dimitri Payet dans les toutes dernières heures du mercato, le Réunionnais ne rejoindra pas le PSG cet hiver. Par ailleurs, aucune autre recrue n’est venue compenser le départ de Stéphane Sessegnon, malgré un nombre conséquent de rumeurs — Alonso, Legear, Amalfitano, Plasil, Jussiê… — concernant le poste de milieu droit. Le Parisien pointe du doigt… l’ensemble des dirigeants parisiens : Alain Roche pour avoir été persuadé que Sessegnon resterait, Kombouaré pour avoir insulté le Béninois, mais surtout Robin Leproux et Sébastien Bazin. « Un club fort ne cède pas au chantage, estime le quotidien. Visiblement, ce qui est vrai à Saint-Étienne l’est moins à Paris. En outre, le président et l’actionnaire ont joué un double jeu difficilement compréhensible. Après avoir annoncé […] que les finances du club étaient “gelées” (en vue d’une éventuelle ouverture du capital) et qu’il n’y aurait aucun mouvement, ils ont finalement fait affaire avec Sunderland pour Sessegnon et étaient prêts à débourser 7 M€ pour Payet. Étrange… »

- Payet menacé de mort ? Après que Dimitri Payet avait entamé un bras de fer avec Saint-Étienne pour rejoindre le PSG, des menaces de mort auraient été proférées à son encontre, rapporte le Parisien. L’agent du joueur, Jacques-Olivier Auguste, également visé, s’explique : « Les dirigeants stéphanois devront prendre leurs responsabilités et assumer ce qui va se passer à partir de maintenant. Il faut qu’ils protègent Dimitri. Lui et moi avons reçu des menaces de mort par téléphone. Je vais aller déposer plainte aujourd’hui. Dimitri devrait en faire autant. Sa compagne a été prise à partie, avec leur enfant dans les bras ! S’il y a des problèmes, il faudra assumer. Comment Dimitri fera-t-il pour quitter, en voiture, le stade, un soir de match ? »

- Kombouaré évoque Dimitri Payet. « La piste Payet était notre priorité mais cela ne s’est pas fait, a expliqué Antoine Kombouaré mardi. Tout le monde au club voulait le faire venir. Mais Saint-Étienne en a décidé autrement. Les dirigeants l’ont bloqué et il n’y a aucun souci envers eux. » Et l’entraîneur parisien de préciser : « L’attitude de Payet est condamnable. Je l’ai dit. Mais Payet a mis sa carrière en danger pour venir au PSG, c’est un signe fort aussi. » (sources : AFP, le Parisien)

- Payet, Sessegnon : Alain Roche s’explique. Interrogé sur Infosport, Alain Roche a démenti les accusations des dirigeants stéphanois au sujet de Dimitri Payet : « Je n’ai jamais rappelé Dominique Rocheteau vendredi après-midi pour refaire une offre pour Payet. C’est de la démagogie totale de la part de M. Romeyer. Nous avons fait une proposition jeudi, qui a été refusée, et nous n’avons pas reformulé d’offre le vendredi. Il dit peut-être ça pour se faire bien voir des supporters, je ne sais pas. En tout cas, ce n’est pas élégant de sa part. Nous sommes très propres dans cette affaire. C’est sa parole contre la nôtre. […] On n’a pas demandé à Payet de se rendre à Paris lundi. Non, l’initiative qu’il a prise de ne pas aller au match est la sienne. Venir à Paris aussi. On n’a pas supporté l’attitude de Sessegnon pendant trois semaines, alors on ne va pas dire à un joueur de faire la même chose. Mais je n’ai jamais rencontré Dimitri Payet, jamais. On a essayé de le faire venir cet hiver, on verra au mois de juin ce qu’il se passera. On n’en est pas encore là… » Le directeur du recrutement du PSG a également justifié le départ de Stéphane Sessegnon : « Quand vous avez un club qui fait une offre de 7 millions d’euros pour un joueur qui ne joue pas chez nous, vous êtes en droit de l’étudier et de l’accepter. C’est un bon acte de gestion mais ça nous handicape. On a été très surpris par l’offre qui est arrivée. C’est inespéré oui ! Tout le monde le souligne… Je ne pense pas qu’on ait perdu au change, vraiment pas. Il valait mieux qu’il s’en aille, il aurait mis une mauvaise ambiance dans le groupe. » (source : le10sport.com)

Rumeurs de transferts : les départs

- Arsenal envisagerait d’offrir 15 M€ pour Sakho. « Comme l’évoquait récemment la presse anglaise, Mamadou Sakho se trouve dans le viseur d’Arsenal, croit savoir L’Équipe. Le club anglais envisagerait d’aligner cette année 15 M€ pour recruter le défenseur central formé au PSG. Fin décembre, le nouvel international s’était mis d’accord avec la direction du PSG sur les conditions de sa prolongation de contrat, qui expire en 2012. Son salaire serait doublé pour être porté à 250 000 € brut par mois. Mais, à la même époque, Colony Capital, l’actionnaire principal du PSG (95,8 %), a décidé de geler les éventuelles prolongations de contrats. […] Pour ce joueur qui aspire à disputer chaque saison la Ligue des champions, Arsenal est une destination plus que séduisante. Un contrat en or de 400 000 € brut par mois l’attendrait même à Londres. »

- Sakho souhaite prolonger avec Paris. Pisté par Arsenal d’après L’Équipe, Mamadou Sakho — dont le contrat se termine en juin 2012 — a déclaré en conférence de presse qu’il attendait un signe de ses dirigeants pour poursuivre l’aventure au sein du club de la capitale : « Mes souhaits ? C’est qu’on trouve un terrain d’entente assez rapidement. Le club va faire en sorte d’entamer les discussions avec mes conseillers et j’espère qu’un terrain d’entente sera trouvé. C’est mon but que les deux camps s’entendent. » Pour le moment, aucun accord n’a été trouvé. Mais le joueur ne désespère pas, et rappelle que l’argent obtenu lors du transfert de Sessegnon à Sunderland pourrait permettre de prolonger plusieurs joueurs : « C’est vrai que l’argent qui a été dégagé par la vente de Sessegnon pourrait servir à prolonger des joueurs qui le méritent comme par exemple Clément Chantôme [sous contrat jusqu’en 2012], Christophe Jallet [2013], des joueurs importants pour le groupe. » Enfin Sakho a fait le point sur le départ de Sessegnon, un brin fataliste : « Le cas Sessegnon est rangé et on a un groupe assez restreint. Il faut faire avec le collectif qu’on a. Pour le moment tout se passe bien. On a enchaîné les matches en début de saison avec le même effectif. Maintenant on va voir comment ça va se passer mais peut-être qu’un joueur en plus aurait pu nous faire du bien. » (source : AFP)

- Sakho avait un accord avec Paris. Toujours dans l’attente de voir son contrat prolongé, le jeune défenseur Mamadou Sakho a révélé dans les colonnes du Parisien qu’un accord avait déjà été trouvé en décembre. Mais celui-ci n’avait alors pas été entériné : « J’ai été vexé par l’attitude de mes dirigeants en décembre. Chacun avait fait des efforts, et nous avions trouvé un terrain d’entente financier. Et puis, la veille de la signature, on m’a annoncé que tout était reporté. C’est une décision qui m’a touché dans ma fierté. Je l’ai pris comme un manque de considération. À partir du moment où on trouve un accord, on ne revient pas en arrière. Mais je me suis interdit de bouder dans mon coin. Il était hors de question de faire payer à l’équipe mes états d’âme. Donc, j’ai laissé cette histoire dans un coin. Mais je souhaite évidemment toujours prolonger. […] Les bras de fer de Sessegnon et Payet ? Je n’adhère pas. Ce n’est pas ma philosophie du football. Je préfère quand on se dit les choses les yeux dans les yeux, dans la franchise et sans témoin. Parce que le bras de fer, ça s’appelle aussi une grève. Et les gens qui n’ont pas la chance comme nous de très bien vivre de leur passion ne le comprennent pas. » Le vice-capitaine du PSG précise par ailleurs que si l’intérêt de grands clubs européens le « flatte », il n’y prête pas attention : « Cela donne encore plus de courage, mais c’est tout. Ce qui m’intéresse, c’est mon deuxième rêve. Le premier était d’être professionnel au PSG. Le deuxième, c’est d’entendre la jolie musique de la Ligue des champions au Parc des Princes. »

Rumeurs de transferts : les arrivées

- Kombouaré explique l’absence de recrutement. Durant son point-presse de mercredi dernier, Antoine Kombouaré est revenu sur la fin du mercato parisien : « Moi, au départ, j’avais dit : pas de départ, pas d’arrivée. C’est pour ça qu’on ne pouvait pas anticiper une éventuelle arrivée. Je suis quelqu’un d’honnête. Je n’allais pas tenir un double discours en assurant au groupe ne pas vouloir entendre parler d’arrivée et chercher quand même ! Après, le jeudi, on a reçu une offre fantastique pour le transfert de Sessegnon. C’était une bonne chose. Au moment où on autorise le départ de Sessegnon, on part sur une solution de remplacement. Mais le temps a manqué. Nous avions d’autres pistes mais, entre-temps, elles avaient déjà signé ailleurs. À côté de cela, on a reçu un paquet de propositions mais aucune ne correspondait au profil qu’on recherchait. […] J’ai moins de solutions mais le collectif n’est pas affaibli. Sessegnon ne venait plus à l’entraînement ; à mes yeux, il n’existait plus. J’estime que le groupe est encore suffisamment armé pour faire une bonne deuxième partie de championnat. Aujourd’hui, j’avance avec un groupe qui continue à gagner des matches. J’ai des jeunes de qualité sous la main. Il y a en a qui auront leur chance. » (source : AFP)

- Mongongu suivi par le PSG ? Le jeune défenseur monégasque Cédric Mongongu (21 ans), sous contrat jusqu’à juin 2013, pourrait quitter Monaco en fin de saison. « Il est suivi de près par le PSG et Rennes », croit savoir L’Équipe.

- Trezeguet fait un appel du pied au PSG. Alors que le club de la capitale aurait pu être celui de ses débuts, David Trezeguet a déclaré sur RMC que le Paris Saint-Germain l’attirait toujours, même s’il ne se fait guère d’illusion quant à ses chances de s’y imposer un jour : « La France me manque beaucoup. J’avais d’ailleurs très envie de revenir à Monaco à la fin de la saison dernière. Ce club m’a donné la possibilité de faire mes premiers pas en pro. En plus, c’est une ville que j’aime beaucoup parce que ma famille et ma belle-famille résident en principauté. Cela n’a pas été le cas et j’ai choisi de signer à Alicante. La France reste une possibilité. La L1 m’attire beaucoup. Des équipes comme Marseille ou Paris m’intéressent. J’aime beaucoup le PSG. Même si c’est vrai qu’en France, c’est dur pour un joueur de plus de 30 ans de se faire une place. »

- Ospina sur les tablettes du PSG ? Apoula Edel arrivera en fin de contrat à l’issue de la saison. Si Antoine Kombouaré n’a jamais caché son désir de voir le gardien camerounais prolonger au sein du club de la capitale, les conditions fixées par celui-ci poseraient problème. L’Équipe croit savoir qu’il demande un salaire de 150 000 € et la certitude d’être titulaire, ce que les dirigeants franciliens ne seraient pas prêts à lui accorder. Le quotidien sportif ajoute que David Ospina, en fin de contrat à Nice en juin 2012, serait la piste privilégiée par le PSG aujourd’hui.

À propos des supporters

- Le PSG au Stade de France ? Lors de la saison 2012/2013, le Parc des Princes devrait subir une cure de rajeunissement. La question est de savoir si le PSG pourrait continuer à y jouer durant les travaux. Le Parisien revient sur ce dossier dans son édition de vendredi : « L’option privilégiée serait pour l’instant de fermer totalement l’enceinte de la porte de Saint-Cloud le temps de réaliser le gros des travaux. La logique serait donc une délocalisation. […] La direction du club a réfléchi à plusieurs hypothèses de délocalisation mais, très vite, il lui est apparu que le Stade de France constituait la meilleure option. […] Après des discussions entamées il y a quelques semaines, le PSG, représenté par son président Robin Leproux et son directeur général Philippe Boindrieux, et le consortium [du Stade de France] sont parvenus à se mettre d’accord sur le tarif de la location. Les conditions proposées sont jugées intéressantes par les dirigeants parisiens. Le prix se composerait d’un montant fixe et d’un pourcentage sur la billetterie proportionnel au nombre de spectateurs. » D’autres questions restent encore en suspens, selon le quotidien : « Qui gérera la billetterie, les hospitalités et les loges ? À quelle capacité sera portée l’enceinte (40 000 ou 80 000) ? Ou bien encore, qui assurera la sécurité : les stadiers habituels du PSG ou ceux du consortium ? » Mi-janvier, Alain Cayzac se disait « pas persuadé que nous remplirons chaque semaine le Stade de France quand nous irons là-bas ». (lire Cayzac pense que le PSG jouera au Stade de France)

- Les supporters du PSG et le respect de la loi. Lundi, le Parisien annonçait que les billets pour le match Rennes-PSG achetés par des Franciliens seraient annulés, sans plus de commentaire. Il faut lire la presse régionale — en l’occurrence Ouest-France — pour trouver des journalistes s’émouvant de cette situation : « Durant la semaine, “le préfet d’Ille-et-Vilaine, sur ordre du ministère de l’Intérieur” a, par courrier, contraint le Stade rennais à annuler 249 achats de billets par Internet et à rembourser leurs acheteurs, au motif qu’ils sont établis à Paris et en région parisienne. Et donc, présumés supporters du PSG. Une action qui, selon les acheteurs lésés, flirte, en bien des points, avec les limites de la légalité. […] En clair, ces “supporters indépendants” […] refusent d’effectuer les déplacements par l’intermédiaire du club parisien. Ils se débrouillent donc pour acheter des places individuellement, via le site Internet du Stade rennais, dans des secteurs bien précis des tribunes, hors espace visiteurs. Et ils finissent, au moment du coup d’envoi, par se regrouper et déployer leurs couleurs. Le stratagème s’est déroulé à Lorient, le 14 novembre. Outre qu’il nargue les dirigeants des clubs accueillant le PSG, il agace profondément les pouvoirs publics, notamment le ministère, qui les considère comme des supporters potentiellement violents. Ce qui reste à prouver. “Chez nous, cela s’est finalement très bien passé”, reconnaît Yannick Gey, responsable de la sécurité au FC Lorient. Là où le bât blesse, c’est que dans cette chasse aux présumés hooligans, qui ne doivent pas être confondus avec des interdits de stade, le Stade rennais se trouve contraint d’user de procédés qui pourraient bien le mener devant les tribunaux. D’abord, selon les avocats des supporters parisiens, en raison de la “rupture contractuelle”. Ensuite, du refus de vente sur des raisons “discriminatoires tenant à l’origine”. Enfin, pour avoir dû rechercher dans ses fichiers les origines géographiques des acheteurs au moyen des adresses IP localisant les ordinateurs. Ce qui est contraire à la loi informatique et liberté. » (relire notre interview de Robin Leproux sur le match Lorient-PSG)

- Les supporters parisiens portent plainte. Après qu’une centaine de supporters du PSG ont vu leurs places pour le match Rennes-PSG annulées parce qu’ils résident en Île-de-France, l’association Liberté pour les abonnés met à disposition des documents préparés par leurs avocats pour déposer une plainte pénale pour discrimination et une autre plainte auprès du juge de proximité. LPA étudie par ailleurs un recours devant la commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), l’association suspectant le Stade rennais d’avoir eu recours à une identification des adresses IP utilisées lors de la réservation des places sur Internet pour procéder à ces annulations.

- Des places à 12 € en virages bleu contre Lens. « Nous avons ouvert un nouveau quota de places à 12 euros » à l’occasion du match PSG-Lens, a indiqué le club de la capitale dans une newsletter adressée aux titulaires de la carte Tous PSG. Cela signifie que des places à 12 € seront commercialisées en virages bleu — et pas seulement en rouge —, nous a confirmé le PSG.

- Liberté pour les abonnés au Camp des Loges. Le déplacement à Rennes samedi ayant été annulé à la dernière minute en raison des risques d’interdictions de stade massives, l’association Liberté pour les abonnés a organisé une nouvelle sortie au Camp des Loges ce dimanche. Les équipes de CFA et de moins de 19 ans du PSG ont ainsi bénéficié du soutien de plusieurs dizaines de supporters regroupés derrière une bâche « Notre passion > votre répression ».

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Liberté pour les abonnés au Camp des Loges
Photo Éric Baledent — PSGMAG.NET
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Liberté pour les abonnés au Camp des Loges
Photo Éric Baledent — PSGMAG.NET

Résultats, blessures, compos, suspensions…

- Rennes 1-0 PSG. Samedi soir, lors de la 22e journée de L1, le PSG s’est incliné 1-0 sur la pelouse de Rennes. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))

- Martigues 1-4 PSG. Mercredi soir, en huitièmes de finale de la coupe de France, le PSG s’est imposé 1-4 sur la pelouse de Martigues. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))

- Coupe de France : PSG-Le Mans. En quarts de finale de la coupe de France, Paris recevra Le Mans, actuel leader de L2 et tombeur de Nancy au tour précédent. La rencontre aura lieu mardi 1er mars ou mercredi 2 mars. (voir le tirage complet)

- Réactions au tirage au sort. Tripy Makonda, titulaire à Martigues lors des huitièmes, est resté prudent à l’annonce du tirage au sort des quarts de finale : « C’est un tirage intéressant, car on reçoit et qu’on évite une Ligue 1. Jouer Le Mans au Parc en quarts de finale, disons qu’on a un petit avantage… Mais on a vu que, cette année, la coupe réservait pas mal de surprises. Il faudra être sérieux. Le Stade de France ? Oui, on y pense forcément car on a envie de garder notre trophée. Mais il y a d’autres rendez-vous avant en championnat et en Ligue Europa. » (source : lequipe.fr)

- Ludovic Giuly écope d’un match ferme. Comme nous vous l’annoncions dès samedi dernier, au soir du match Arles-Avignon-PSG, Ludovic Giuly sera suspendu face à Lens samedi 12 février lors de la 23e journée de L1 2010/2011. Il a cependant pu affronter Rennes ce week-end. (voir Ludovic Giuly suspendu un match ferme)

- Kombouaré suspendu 2 matches. Expulsé face à Séville en Ligue Europa, Antoine Kombouaré a écopé de deux matches de suspension, d’après le Parisien.

- PSG-Toulouse sur Foot+. Le match PSG-Toulouse sera retransmis en direct sur Foot+ dimanche 27 février 2011 à 17 heures. (voir TV : PSG-Toulouse sur Foot+ dimanche 27 février)

- Nenê prend le numéro 10. Le milieu gauche du PSG a profité du départ de Sessegnon à Sunderland pour récupérer le numéro 10. (source : LFP.FR)

Jeunes et féminines

- CFA : PSG 2-1 Chasselay. L’équipe réserve du PSG s’est imposée 2-1 face à Chasselay dimanche après-midi, alors qu’une grande partie de l’effectif — essentiellement composé des champions de France U19 de la saison dernière — était mobilisée en coupe Gambardella. D’après l’édition départementale du Parisien, l’équipe parisienne était la suivante : Sail — Amaouche, Traoré, Diarra, Paupin (Hery, 46e) — Rimane, Baldé, Makhedjouf, Makonda — Ayina, Qasmi. Grâce à cette cinquième victoire consécutive, le PSG est désormais sixième, à seulement deux points du premier et avec un match en retard. Les buts parisiens ont été inscrits par Yacine Qasmi (8e) — sur une passe de Makonda — et John Ayina (38e). Chasselay a réduit la marque en toute fin de match (85e).

- Gambardella : le PSG en 16es. Dimanche après-midi, les moins de 19 ans du PSG se sont qualifiés pour les 16es de finale de la coupe Gambardella — la coupe de France des U19 — en s’imposant 1-0 face à Nancy au Camp des Loges. Le but a été inscrit par Nicolas Rajsel juste avant la mi-temps (43e). À noter qu’Alphonse Areola a repoussé un penalty en début de seconde période. D’après l’édition départementale du Parisien, l’équipe parisienne était la suivante : Areola — Conte, Landre, Arrondel, Tambe — Takerboucht, Honoré, Kamghain (Sabaly, 78e), Mbaka, Kebano — Rajsel. Le tirage au sort des 16es de finale aura lieu ce jeudi. (voir Gambardella (U19) : PSG 1-0 Nancy, Paris qualifié)

- U17 : Le Mans 0-3 PSG. Samedi, les moins de 17 ans du PSG ont gagné 0-3 au Mans (8e). Ils sont toujours premiers.

- Féminines : Lyon 3-0 PSG. Les filles du PSG se sont inclinées 3-0 à Lyon, qui a fait un grand pas vers le titre en remportant sa quinzième victoire en quinze matches cette saison. Après avoir bien résisté durant la première mi-temps, les Parisiennes ont encaissé un but en début de deuxième période (49e) puis deux autres en fin de match (84e et 86e). Elles perdent ainsi leur troisième place au profit de Juvisy, mais comptent toujours un match en retard. Les U19 féminines ont quant à elles fait match nul 0-0 à Montigny-le-Bretonneux (8e), et cèdent leur première place.

- Hervin Ongenda à l’honneur. Auteur de 6 buts en 4 matches lors de l’Aegean Cup 2011 avec l’équipe de France U16 la semaine passée, Hervin Ongenda (15 ans) fait l’objet d’un article dans le Parisien ce vendredi. Le quotidien rappelle les précédents coups d’éclat de celui qui est « considéré par l’ensemble des recruteurs français comme le plus gros talent de sa génération » : « Le petit prodige parisien s’est fait connaître lors d’un tournoi benjamins en Espagne en 2007, remporté par le PSG. Il avait inscrit 18 des 25 buts de son équipe, dont 3 en finale face à l’Inter Milan. En benjamins toujours, lors d’un tournoi à Hyères (Var), Paris l’emporte 6-0 en finale face à l’OM. Dont 4 buts d’Hervin. […] Le sélectionneur de l’équipe de France des moins de 16 ans, Jean-Claude Giuntini, [raconte] : “Il a des qualités hors du commun, de dribble, de vitesse. Il est totalement imprévisible sur un terrain, lit très bien le jeu tout en étant toujours disponible. En plus, il a ce que j’appellerai une habileté mentale, qui fait de lui un formidable compétiteur allié à un très bon état d’esprit.” C’est lors d’un tournoi en salle où Hervin portait le maillot des Lilas (Seine-Saint-Denis) que Pierre Reynaud, le recruteur parisien, l’a repéré. En finale, Hervin venait de marquer 2 buts au PSG ! Surclassé depuis la saison dernière avec les moins de 17 ans nationaux parisiens, il affole les défenses avec une belle régularité. » Si le joueur souhaite rester au PSG, il reste encore à convaincre ses parents de ne pas céder aux sirènes de l’étranger : « Des “scouts” envoyés par Chelsea, Manchester City ou des visages connus comme celui de Gilles Grimandi, recruteur d’Arsenal, ont souvent été aperçus. Le papa d’Hervin reconnaît que “les plus grands clubs anglais” lui ont proposé de venir voir leurs installations. “Je vais sans doute y aller, confie-t-il. Je n’ai encore rien signé avec le PSG, on négocie. Si on reçoit une très bonne proposition, il faut voir…” Pourtant, Hervin, lui, n’a qu’un rêve : “Je veux marquer des buts au Parc des Princes, pour le PSG.” »

Prêtés

- Éverton Santos prêté en D2 brésilienne. Après Fluminense (Brésil), Albirex Niigata (Japon) puis Goiás (Brésil), Éverton Santos sera prêté cette année à Ponte Preta (D2 brésilienne) — où avait évolué Raí à ses débuts, avant de rejoindre São Paulo. Éverton Santos est sous contrat avec le PSG jusqu’en juin 2012. (source : Jovem Pan)

Sélections nationales

- Sakho et Hoarau retenus pour France-Brésil. Mamadou Sakho et Guillaume Hoarau ont été sélectionnés par Laurent Blanc pour participer au match amical France-Brésil du 9 février 2011. Le jeune défenseur parisien s’est montré très fier d’avoir été appelé pour cette affiche : « France-Brésil, cela rappelle toujours la finale de la coupe du monde, surtout qu’elle avait déjà lieu au Stade de France. C’est un match de prestige. Le Brésil, c’est ce qui se fait de mieux. C’est une très grande nation du foot. Les Brésiliens terminent souvent dans le dernier carré des compétitions internationales. C’est une affiche alléchante. Cette sélection est la récompense du travail et des matches réalisés. Avoir la chance d’être appelé en sélection nationale à vingt-et-un ans, c’est un gros bonus pour moi. » (source : PSG.FR)

- Tiéné appelé pour Mali-Côte d’Ivoire. Siaka Tiéné a été convoqué avec la sélection ivoirienne pour disputer le match amical face au Mali le 8 février à Valence. (source : fif-ci.com)

- Makonda sélectionné avec les Espoirs. Tripy Makonda (21 ans) a été appelé par Erick Mombaerts pour disputer le match amical France-Slovaquie avec les Espoirs le 8 février. Il compte déjà 3 sélections avec les Bleuets. (source : FFF.FR)

- Qasmi appelé avec les espoirs du Maroc. Yacine Qasmi a été sélectionné avec l’équipe olympique marocaine pour affronter le Burkina Faso en match amical mercredi 9 février 2011 à Marrakech à 17h30. (source : frmf.ma)

- Nguema convoqué avec le Gabon. Stéphane Nguema a été sélectionné avec l’équipe du Gabon pour affronter le Congo en match amical mercredi 9 février 2011 à Mantes-la-Ville. (source : leopardsfoot.com)

- Erding n’a pas été retenu. Mevlüt Erding ne figure pas dans la liste des joueurs retenus pour le match amical Turquie-Corée du sud. (source : tff.org)

- France-Brésil : Hoarau appuie sur la sonnette. « Je suis resté sur ma faim avec le groupe France, je n’ai pas eu le déclic pour m’y imposer, a indiqué Guillaume Hoarau à propos de ses récentes sélections en équipe de France. Disons que j’ai appuyé sur la sonnette [mercredi à Martigues]. » (source : AFP)

- Dommage pour lui, Nenê est brésilien. Interrogé sur l’absence de Nenê dans la sélection qui affrontera la France le 9 février prochain, Laurent Blanc a souligné que le Parisien serait déjà international s’il ne postulait pas à la Seleção : « Il a été très performant dans le championnat de France, il a apporté beaucoup sur le plan offensif au PSG, c’est un joueur décisif. Son seul problème, c’est qu’il est brésilien. Le Brésil est la terre du foot. Il y a une multitude de très bons joueurs, avec des joueurs locaux dans un championnat au niveau technique très élevé, et des joueurs qui jouent dans tous les championnats d’Europe. J’ai discuté avec des Brésiliens, je leur ai dit comment était le joueur qu’ils ne connaissaient pas très bien. Il aurait une autre nationalité, il serait déjà en équipe nationale. » (source : AFP)

- Nenê avait été contacté par la Roja. Durant cette rencontre avec Nasri, le Brésilien du PSG a révélé qu’il avait été sollicité par l’équipe nationale espagnole peu avant la coupe du monde 2010 : « Le sélectionneur a parlé de moi. J’ai un passeport espagnol, et comme je n’ai jamais été appelé par le Brésil, je pouvais l’être par l’Espagne. Mais finalement, j’ai baissé de rythme lors de la deuxième moitié de saison. Et on a perdu la finale de la coupe de France contre Paris. Et puis, de toutes façons, il y avait déjà beaucoup de joueurs offensifs espagnols. Maintenant, il ne me reste plus qu’à demander le passeport français. » (source : le Parisien)

Le reste de l’actu du 1er au 7 février

Autres infos PSG en vrac

- Le Parc des Princes fait peau neuve. Comme l’avait annoncé Robin Leproux, le PSG s’est offert une pelouse. Celle-ci est en cours de pose, indique le site officiel du club : « Les équipes techniques du Parc des Princes sont actuellement en train de changer la pelouse. Le PSG va ainsi pouvoir accueillir ses prochains adversaires dans de parfaites conditions, à commencer par Lens le 12 février prochain. »

- Le PSG, c’est tout de même autre chose. « J’ai vu les vidéos de ces deux matches [ceux de Rennes contre Sochaux et Reims] et j’ai bien regardé l’attitude des Rennais face à nous. C’est clair : on ne joue pas pareil contre le PSG que devant n’importe quel autre adversaire », a estimé Antoine Kombouaré samedi soir. Yacine Brahimi, le buteur rennais, n’a pas dit autre chose : « Jouer contre Paris, ça ne laisse pas indifférent. Contre le PSG la motivation est toujours un peu plus grande. » (sources : le Parisien, francefootball.fr)

- Matches dirigés : Kombouaré dans le top 10. Face à Arles-Avignon, Antoine Kombouaré a dirigé les joueurs parisiens pour la 81e fois en moins de deux ans. Un total qui lui permet d’entrer dans le top 10 des entraîneurs ayant le plus souvent coaché le PSG depuis 1970. Il prend la place de Vahid Halilhodzic, qui avait dirigé 80 rencontres de 2003 à 2005. La tête du classement est toujours occupée par Luis Fernandez avec 244 matches, disputés entre 1994 et 1996 puis entre 2000 et 2003. (source : PSG.FR)

- Buts marqués : Hoarau dans le top 10. Grâce au premier triplé de sa carrière — inscrit mercredi dernier à Martigues —, Guillaume Hoarau fait désormais partie des dix meilleurs buteurs de l’histoire du PSG. Il compte 44 buts — soit autant que David Ginola — et dépasse à l’occasion Christian André (42 buts) et Nambatingue Toko (43 buts). Si le Réunionnais conserve sa forme actuelle, il peut raisonnablement espérer dépasser George Weah, qui comptabilise pour sa part 54 réalisations sous le maillot parisien et occupe actuellement la 8e place de ce classement. (source : PSG.FR)

- Makelele veut remporter un dernier trophée. Interrogé par le site officiel du club parisien, le capitaine Claude Makelele s’est montré fier de sa longévité, qu’il espère ponctuée par un nouveau — et dernier — trophée : « Si j’atteins les 115 matches d’ici la fin de saison ce sera bien. Physiquement je me sens bien, j’ai encore de bons restes. C’est la raison pour laquelle j’avais rempilé cet été. Là, j’arrive vers la fin. Ça aura été une bonne carrière. […] Ce serait vraiment exceptionnel de gagner un dernier trophée pour bien finir. On est bien parti pour. Nous sommes deuxièmes en championnat, qualifiés pour les huitièmes de finale de la coupe de France et les seizièmes de la Ligue Europa. Ce serait bien de réussir à concrétiser cela, pour moi, pour le groupe et pour le club. » Le vétéran de la L1 boucle déjà sa troisième année au PSG. Trois saisons qui lui laisseront de bons souvenirs : « J’ai passé beaucoup de bons moments. Je pense que celui qui ressort est la victoire en finale de coupe de France, face à Monaco au Stade de France. C’était un moment exceptionnel. La saison a été très longue mais on a su réagir et gagner cette finale. C’est un trophée très important pour moi car c’est le seul qui manquait à mon palmarès. » Derrière lui, deux joueurs sont prêts à prendre sa relève. Il s’agit de Clément Chantôme et de Jérémy Clément : « Ils ont assimilé les objectifs du club et, depuis deux ans que je suis là, je les ai vus mûrir. Je pense qu’aujourd’hui la relève est assurée pour le futur du club. »

- Affaire Edel : Le 10 Sport condamné, pas Philibert. « Le tribunal de grande instance de Paris a débouté Edel Apoula de l’action en diffamation qu’il avait engagée contre Nicolas Philibert, qui l’accuse d’avoir menti sur son âge et son identité, indique l’AFP, qui précise avoir consulté le jugement. La 17e chambre rappelle notamment que durant l’audience cinq témoins ont affirmé sous serment avoir connu le demandeur sous l’identité d’Ambroise Beyanema. En outre, explique le tribunal, l’ancien entraîneur a produit plusieurs attestations en ce sens, notamment la licence d’Ambroise Beyanema sur laquelle figure une photo similaire à celle figurant sur le passeport de Edel Apoula. Pour la justice, “ces éléments sont de nature à faire naître un doute sérieux sur l’identité du joueur en cause et suffisants pour établir la bonne foi de Nicolas Philibert”. » En revanche, « le TGI a condamné à un euro de dommages et intérêts l’hebdomadaire 10 Sport, qui avait publié l’article litigieux, en estimant que le journaliste n’avait pas mené une enquête sérieuse. »

- Edel bientôt convoqué ? À en croire Le 10 Sport, Edel devrait être convoqué d’ici peu par la police pour s’expliquer : « Notre enquête a mis un peu de temps a se terminer car il manquait des éléments, et notamment des témoignages, aurait expliqué le commissaire chargé du dossier. Cette fois, c’est bon. Nous avons tout ce qu’il faut en notre possession. Notre conviction est forgée. Nous allons maintenant recevoir Monsieur Edel et nous l’entendrons avant la fin du mois. » Il n’est par ailleurs pas inutile de rappeler que l’hebdomadaire de Michel Moulin a été condamné pour diffamation à l’encontre d’Edel — pour son article titré « Edel : les preuves accablantes » —, et qu’il manque dramatiquement de lucidité sur ce dossier : sur son site Internet, Le 10 Sport assure que « le PSG pourra se voir retirer des points pour les matchs où Apoula Edel figure sur la feuille de match » puis ajoute, en donnant l’impression de lever un lièvre, qu’« Apoula Edel n’était pas aligné en coupe de France ce week-end alors qu’il devait jouer. Pour justifier la titularisation de Grégory Coupet, le club a évoqué “une récompense pour le travail accompli”… » Le match Martigues-PSG n’a pas eu lieu « ce week-end », mais mercredi ; et le Camerounais figurait sur la feuille de match, en tant que remplaçant.

- Edel va faire appel et déposer de nouvelles plaintes. « Edel a décidé de faire appel de la décision du tribunal de grande instance de Paris qui l’a récemment débouté de sa plainte en diffamation envers son ex-entraîneur, Nicolas Philibert qui l’accuse d’avoir falsifié son âge et son identité, indique le Parisien. Dans le même temps, le gardien parisien va déposer une autre plainte en diffamation contre les cinq témoins, cités par Nicolas Philibert, qui avaient affirmé devant le TGI qu’Edel s’appelle en réalité Ambroise Beyamena. » (voir les épisodes précédents)

- Hoarau parle d’Erding. Interrogé par L’Équipe, Guillaume Hoarau évoque son jeu, sa complémentarité avec Mevlüt Erding et les difficultés que les deux attaquants parisiens ont éprouvées en début de saison : « Nous sommes deux attaquants qui sentons les coups et au début on sentait souvent les mêmes, on faisait les mêmes appels. Comme je décroche plus, c’est à moi d’anticiper davantage les déplacements de “Mev” [Erding]. Lui, comme moi, a vécu un manque de confiance. On a souvent pointé du doigt notre association. Mais contre Marseille et contre Caen, on a marqué tous les deux et c’est reparti. Moi, j’ai besoin de lui devant car je sais que les courses qu’il fait, dans la profondeur, il les fait mieux que moi. Je me positionne alors autrement, plus comme un point d’appui. […] Mev et moi avons connu un moment sans marquer. Mais le coach ne nous a jamais lâchés, il nous a toujours fait jouer. C’était un signe fort. Nos coéquipiers nous ont aussi toujours soutenus. De toutes façons, un attaquant qui a marqué par le passé, c’est qu’il a les qualités. Il marquera toujours. Le problème, c’est que Mev et moi, les deux attaquants d’un système en 4-4-2, avons connu ces difficultés aux mêmes moments. Cela n’aide pas. Comme on n’arrivait pas à concrétiser nos occasions, on essayait de travailler pour l’équipe comme on pouvait, avec plus de repli défensif. […] Peut-être que j’abuse un peu de mon travail défensif. Même mes défenseurs me lancent parfois : “Mais monte, monte, reste devant…” Sur le terrain, je ne calcule pas. Je me dis juste que sur telle ou telle action, ça risque de chauffer et je pense qu’il vaut mieux que je sois là. Après, c’est vrai que je ne suis pas sur la contre-attaque pour finir. J’ai peut-être des rectifications à faire. Mais quelque part j’ai besoin de ce travail défensif, même si ça joue sur ma lucidité devant le but. Et puis, c’est aussi un moyen de se racheter des occasions qu’on ne marque pas. »

- Hoarau, France-Brésil et le podium. Dans L’Équipe, Guillaume Hoarau décrit son sentiment à quelques jours du match amical France-Brésil : « Des matches comme ça, on n’en joue pas beaucoup. Tous, dans la tête, on a cette finale de 1998. Être aujourd’hui dans la sélection qui va affronter le Brésil, c’est le rêve. Et puis, ce sera l’occasion de se jauger un peu plus, de progresser. J’avais croisé les doigts pour cette liste-là. Maintenant, j’y suis. Il faut montrer. J’ai vraiment envie de balayer tous ces doutes. […] Depuis que je suis en bleu, j’ai un statut à justifier. Je sais que je ne fais pas l’unanimité mais à chaque fois que je suis sur le terrain je mesure la chance que j’ai. Je n’oublie pas qu’il n’y a pas si longtemps, j’étais encore en L2. Aujourd’hui, je suis en équipe de France et il me manque un but pour trouver le déclic. Mais pour arriver en bleu avec une confiance maximale, il faut être performant en club. » En club, justement, l’attaquant réunionnais confirme que ses objectifs sont d’accrocher le podium en fin de saison, et ainsi une place qualificative pour la Ligue des champions : « On l’a dit, on veut être sur le podium. On attendait de voir ce qu’allait donner la première partie de saison et, début février, on constate qu’on est toujours là. Il faut dire que Nenê nous a fait six mois de très haut niveau qui ont un peu masqué nos petites périodes de disette, à nous, les joueurs offensifs. Mais on aura besoin de tout le monde jusqu’à la fin. Devant, je sais que j’ai un gros travail à faire jusqu’à la fin. On s’apprête à jouer au moins une finale par mois. Ce week-end, c’est à Rennes. »

- Quand Nenê rencontre Nasri. À l’issue d’une séance de dédicaces organisée par l’équipementier Adidas, Nenê et Samir Nasri se sont retrouvés pour échanger sur leur sport favori. L’ancien Marseillais s’est montré élogieux à l’égard du milieu parisien : « J’envie la qualité de ton pied gauche. Pour moi, tu es le meilleur joueur de Ligue 1 ». Avant de donner son pronostic pour la suite du championnat de France : « [Les Lillois] partent favoris parce qu’ils pratiquent le plus beau football. Mais Paris reste un candidat sérieux au titre. J’attends juste de voir si avec le départ de Sessegnon, l’effectif est suffisant pour jouer sur plusieurs tableaux. » De son côté, Nenê estime que Nasri et lui sont tous deux des joueurs qui aiment provoquer lorsqu’ils ont le ballon, quitte à prendre quelques coups. Le joueur d’Arsenal se souvient alors de la semelle de Diawara sur le Brésilien, que Nenê n’a visiblement pas oubliée : « C’est vrai, j’étais bien énervé là. On me dit des fois que j’en fais trop, que je simule. Mais souvent, il suffit de regarder les images pour voir les coups que je prends. » Enfin, les deux techniciens ont abordé le prochain France-Brésil, auquel ni Nasri — blessé —, ni Nenê — non retenu — ne participeront : « Je suis vraiment très, très déçu, confie Nasri. Tu n’as pas dix mille occasions de disputer un France-Brésil dans ta vie. Je vais rater le match amical, j’espère le jouer en 2014. » Le Brésilien n’a pas d’autre choix que de poursuivre : « Tout pareil pour moi. Ça a été très dur parce que tout le monde autour de moi s’attendait à ce que je sois appelé. » (source : le Parisien)

Anciens Parisiens

- Laurent Robert aimerait entraîner les attaquants du PSG. S’il a mis un terme à sa carrière de joueur, Laurent Robert espère rester dans le milieu du foot. En interview sur clicanoo.re, le Réunionnais, qui s’est installé à Paris, a indiqué qu’il se verrait bien entraîneur des attaquants ou des gardiens au PSG : « Mon avenir continuera de passer par le football. J’ai bien l’intention de passer mes diplômes d’entraîneur dans le but de m’occuper des jeunes. On dit souvent que les anciens internationaux sont plus écoutés par la nouvelle génération. Je vais tenter l’expérience. J’ai envie de transmettre tout ce que j’ai pu apprendre durant ma carrière. […] Je me verrais bien proposer aux dirigeants du PSG le même rôle que celui qu’exerce Sonny Anderson à Lyon. À savoir, m’occuper des attaquants, voire même épauler l’entraîneur des gardiens. Je vis à Paris. Le PSG est un club que j’aime beaucoup. Mes enfants y jouent… Ça me plairait bien de servir de relais entre la formation et l’équipe professionnelle, comme ça a été le cas il n’y a pas si longtemps au niveau de l’équipe de CFA du PSG. J’ai des choses à apporter aux jeunes. Si je peux aider… »

- Ricardo nommé entraîneur de Vasco de Gama. Sans club depuis son départ de São Paulo l’an dernier, Ricardo, un temps annoncé à Bordeaux, vient de s’engager avec Vasco de Gama, annonce le site officiel du club brésilien.

- Lucien Owona signe en D4 espagnole. Lucien Owona, au chômage depuis qu’il avait refusé une proposition de contrat du PSG l’été dernier — avant de se raviser —, vient de signer au Real Oviedo-Vetusta. Il s’agit de l’équipe réserve du Real Oviedo, promue en quatrième division espagnole cette saison — l’équipe première dispute quant à elle la Segunda División B, la troisième division. (source : realoviedo.es)

- Ragued et Parienté ont signé en Turquie. Hocine Ragued (27 ans), formé au PSG, quitte le Slavia Prague pour rejoindre Karabükspor, a annoncé le club turc sur son site officiel. « Ragued est le septième joueur à quitter le Slavia Prague ce mois-ci, précise lequipe.fr. Le club tchèque doit faire face à d’importants problèmes financiers. » Avant de rejoindre le Slavia Prague en 2009, Ragued avait joué pendant trois saisons au RAEC Mons, en Belgique. Également formé au PSG, Kévin Parienté (24 ans) a quant à lui signé jusqu’en juin 2012 à Bucaspor. Depuis son départ de Cannes (National) l’été dernier, il avait réalisé des essais non concluants à Strasbourg (National) et Metz (L2).

- Kharja à l’Inter. Passé par le centre de préformation du PSG et aujourd’hui sous contrat avec le Genoa, Houssine Kharja (28 ans) a été prêté avec option d’achat à l’Inter Milan, a annoncé le club milanais sur son site officiel. Il joue en Italie depuis 2001.

- Bernard Mendy vers Larissa ? « Libre de tout contrat depuis son départ de Hull City [en juin dernier], Bernard Mendy s’est envolé pour la Grèce, indiquait lequipe.fr lundi soir. Il devrait s’engager pour les six prochains mois avec Larissa. » Depuis, aucune nouvelle…

- Vampeta se souvient du PSG. Marcos Vampeta, dont nous avons publié un portrait la semaine dernière, s’est confié sur francefootball.fr au sujet de son passage à Paris : « Je suis arrivé au PSG à un moment critique de son histoire [en 2001]. Tous les joueurs en avaient marre de ce club. Édouard Cissé voulait partir. Anelka s’est cassé très vite. Okocha aussi. J’ai adoré le Parc des Princes mais je n’ai pas eu la patience de Raí. […] Pour Raí aussi, la première saison a été difficile. Et à la coupe du monde 1994, il a perdu sa place de titulaire au profit de Mazinho. Notre situation, lors d’une première saison au PSG, est quasi-similaire mais Raí a été plus patient. Moi, je suis plus agité. J’aime la fête. Et Luis Fernandez était encore plus fou que moi. Si je suis parti du PSG si vite, c’est parce que je voulais réintégrer la Seleção dès que possible. Nous n’étions qu’à quelques mois de la coupe du monde 2002, et je ne voulais surtout pas la rater. La meilleure option était de rentrer au Brésil pour me montrer. J’ai eu raison puisque j’ai été sélectionné et je suis devenu champion du monde. » (relire notre portrait de Vampeta)

- La jalousie envers le PSG dans le sud. Laurent Leroy, qui évolue aujourd’hui à Grasse, en CFA 2, a évoqué sur Football 365 son statut d’ancien joueur du PSG en Provence-Alpes-Côte d’Azur : « Les joueurs adverses sont toujours motivés [face à moi]. Ça prouve que j’ai quand même été reconnu dans ce milieu. Ça leur fait plaisir de jouer contre un ancien Parisien d’autant que dans le sud, ils n’aiment pas les Parisiens. C’est plus dur. Il y a toujours cette jalousie. Je le ressens dans les paroles et au niveau des contacts. Mais ça me plaît. […] Paris, c’est mon club de cœur. […] Je suis fier de ce que j’ai fait à Paris, même si ce n’était pas évident. Je pensais que je n’y jouerais jamais mais en fait, j’ai souvent été titulaire. Même s’il y avait des grands noms, je me suis toujours imposé. C’est ma fierté. »

- Ronaldinho a fait ses débuts avec Flamengo. Début janvier, l’ancien Parisien Ronaldinho quittait le Milan AC pour rejoindre le club brésilien de Flamengo. Près d’un mois après, il a participé à la courte victoire de son équipe 1-0 face à Nova Iguano. Le joueur s’est réjoui d’avoir retrouvé le plaisir de jouer : « C’est l’un des plus beaux jours de ma vie. Après être resté longtemps sans jouer, j’ai besoin de retrouver du rythme et de m’adapter progressivement à mon équipe. » (source : francefootball.fr)

À propos des médias

- « Le PSG ne fait pas confiance aux jeunes ! » Ce reproche, pas toujours fondé, la presse spécialisée — le Parisien en tête — l’adresse régulièrement au PSG. La prochaine fois, il faudra se souvenir du « décryptage » ironique publié mercredi dans le quotidien francilien au sujet de l’absence de recrutement d’un milieu offensif : « Il fallait y penser ! Paris va trouver son salut grâce aux fruits de sa formation, comme Florian Makhedjouf, milieu de terrain relayeur, et Jean-Christophe Bahebeck, attaquant. Certes, ils ont du talent. Mais les lancer en coupe de France ou en coupe d’Europe semble prématuré. […] Si Leproux a eu le mérite d’éviter de faire signer un “boulet” du type Baning, Souza ou Kezman, on a du mal à croire aujourd’hui que c’est une chance pour enfin appliquer la politique de formation. » Et le Parisien de faire mine de comprendre que le PSG n’envisage plus le moindre recrutement : « Un argument à ne pas oublier l’été prochain au moment des signatures éventuelles d’Ospina, Alou Diarra et Payet. Et les jeunes, alors ? »

- Le Parisien a toujours raison. Mercredi, le Parisien se moquait du discours d’Antoine Kombouaré, selon qui les jeunes du centre de formation — on pense notamment aux milieux offensifs Bahebeck (17 ans) et Kebano (18 ans) — pourraient profiter de l’absence de recrutement d’un remplaçant à Sessegnon. Puis jeudi, pour bien montrer à quel point il a raison, le quotidien de Saint-Ouen taille deux Parisiens de 21 et 24 ans, qui comptent déjà plusieurs saisons en pro derrière eux, et dont l’un est défenseur : « Les jeunes pas à la hauteur. Quand le recrutement de Dimitri Payet a capoté, les dirigeants parisiens ont décidé de miser sur la classe biberon de son effectif. Désormais, forcément, chacune des apparitions des jeunes pousses du PSG seront scrutées. [Mercredi] soir, Tripy Makonda et Jean-Eudes Maurice étaient titulaires. Ils se sont montrés à la hauteur de leurs adversaires, c’est-à-dire un niveau de CFA. Neeskens Kebano, entré en fin de match, a apporté une touche de fraîcheur. Mais ces garçons semblent encore bien trop légers pour être lancés dans un autre contexte. » Cerise sur le gâteau, cette remarque grotesque : « Paris, un favori par défaut. Ce matin, Paris est toujours bien placé pour conserver son trophée. Mais le PSG doit son statut de favori à l’hécatombe qui touche les clubs de Ligue 1. » Fallait pas énerver Laurent Perrin en lui refusant un nouveau jouet pour Noël…

En L1 et ailleurs…

- Histoires de fax. « Le transfert de l’attaquant camerounais Éric-Maxime Choupo-Moting (21 ans) de Hambourg à Cologne a été annulé à cause d’un télécopieur récalcitrant — alors que les deux clubs allemands étaient parvenus à un accord —, rapportait lundi le quotidien rhénan Express. Choupo-Moting avait signé son contrat, mais Cologne n’est pas parvenu à le faire homologuer à temps par la Ligue allemande qui avait fixé à 18 heures l’heure limite pour cette démarche. Après deux essais infructueux, le club rhénan, 16e de Bundesliga, est parvenu à envoyer son fax à… 18h12. “La Ligue nous a informés que les documents n’étaient pas arrivés à temps et que le transfert n’était en conséquence pas homologué. Ils ne sont pas responsables des problèmes techniques, a déclaré le directeur général de Cologne, Claus Horstmann. Nous avons posé réclamation, mais nous avons peu d’espoir que cela aboutisse.” » (source : L’Équipe)

- Violences à Montpellier. Le ministère de l’Intérieur a suspendu la Butte Paillade pour quatre mois en raison d’« actes répétés de dégradations de biens ou de violences sur des personnes », rapporte eurosport.fr.

- Bientôt la crise à l’OM ? « Les mois à venir peuvent accoucher d’un scénario catastrophe, envisage L’Équipe. En interne, cette possibilité n’est pas écartée. Elle contraint les dirigeants à envisager tous les cas de figure, et notamment une saison 2011/2012 sans Ligue des champions. La fragilité des finances entraînera une remise en cause inévitable. À l’OM, plusieurs joueurs nantis de salaires supérieurs à 100 000 euros prennent place sur le banc de touche. En dépit de son titre, Marseille a affiché la saison passée un déficit de 400 000 euros. Ce n’est pas énorme par rapport à d’autres clubs, mais cela souligne la dureté du contexte économique dans lequel se débat le football. Des éléments extrasportifs d’ampleur assombrissent d’ailleurs déjà le tableau local : la rénovation du stade Vélodrome, qui débutera à la fin du championnat, devrait retirer environ 8 M€ dès la première année au budget olympien. C’est un élément capital – comme la baisse possible des droits TV à la fin de la saison prochaine – pour comprendre les difficultés financières qui s’annoncent et les choix drastiques qui vont être décidés. Le club sera d’abord contraint d’alléger sa masse salariale. […] Une certitude : deux ou trois hommes, voire plus, seront contraints de quitter le club. […] La cellule de recrutement travaille maintenant sur des pistes moins ronflantes, et surtout moins coûteuses (Morgan Amalfitano, par exemple, en fin de contrat à Lorient). Marseille est à un tournant. Une non-qualification en Ligue des champions pourrait renvoyer le club quelques années en arrière. »

- C’est la crise à Lyon ? Alors que l’OL restait sur deux défaites consécutives avant cette 22e journée, les petites phrases se multiplient sur les bords du Rhône. Vendredi, Yoann Gourcuff faisait savoir dans les colonnes de Sud-Ouest qu’il « parle peu avec Claude Puel mais [que] cela ne [le] gêne pas du tout », puis comparait son nouvel entraîneur à Laurent Blanc : « Ils cultivent une philosophie de football différente. Ma façon de voir le football s’approche de très près de celle de Laurent Blanc. » En conférence de presse, l’entraîneur lyonnais a répondu à son joueur-vedette : « Je ne vais pas commenter tout ça. Je ne sais pas s’il l’a dit, ni comment cette interview s’est faite. Par rapport à ces choses-là, j’ai une réponse bateau : j’ai envie d’avoir des joueurs responsables, matures et adultes, qui ne cherchent aucun faux-fuyant quand ils passent à travers. La bonne attitude, ce n’est pas de faire des déclarations à droite ou à gauche. Ce n’est pas constructif, cela n’apporte rien au collectif et cela empêche de se concentrer sur l’essentiel, le terrain. » (source : L’Équipe)

- « Bougez-vous le cul !!! » C’est le message d’encouragement des supporters marseillais à l’attention de leurs joueurs samedi soir contre Arles-Avignon. (source : foot01.com)

- Le Paris Foot Gay pointe du doigt la tolérance de l’OM envers l’homophobie. Lors de la rencontre opposant Marseille à Arles-Avignon, des supporters olympiens ont brandi une banderole indiquant : « Bande de tafiole (sic) soyez des hommes ». Si les médias n’ont pas réagi, le Paris Foot Gay s’est en revanche ému du silence des dirigeants marseillais dans un communiqué : « Cela fait maintenant plus de trois ans que nous avons alerté le club de Marseille sur la nécessité d’affronter le problème de l’homophobie récurrente de certains supporters. En 2008, une banderole homophobe “Pape Diouf, tes initiales te vont si bien” avait choqué le président de l’époque […]. Nous avons maintes fois signalé que des banderoles, des t-shirts, des chants homophobes “Sarkozy, c’est un PD, les Stéphanois c’est des PD…” sont quotidiens dans les gradins du stade Vélodrome. Rappelons aussi que l’entraîneur des gardiens de l’époque, Laurent Spinosi, traita l’arbitre de “pédé” en 2009 lors de Lille-Marseille. […] Il n’y a aucune distinction possible entre les discriminations, contrairement à ce que nous rétorquent régulièrement les instances du club phocéen. Et ces dernières doivent aussi cesser de déclarer que les propos homophobes font partie du langage courant. » Le club sudiste n’a toujours pas signé la charte contre l’homophobie, que le PSG avait été le premier club à parapher, en 2007.

L’édition de la semaine dernière : Actu PSG de la semaine : jeunes, transferts, Payet

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