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Transfert et rumeurs de transferts, matches des pros et des équipes de jeunes, infos diverses : toute l’actu du PSG du 8 au 14 février 2011 en bref.
Les faits majeurs du 8 au 14
Rumeurs de transferts
Des prolongations pour Edel, Giuly et Sakho ? Interrogé sur l’antenne de France Bleu Île-de-France lundi dernier, Robin Leproux a affirmé son envie de conserver Ludovic Giuly l’an prochain, mais attend que le joueur fasse le premier pas : « La vraie question, avec ces grands joueurs d’exception, c’est ce qu’ils ont envie de faire. Cette saison, Giuly a des performances assez brillantes. On est assez bluffé. Il n’a pas encore manifesté officiellement sa volonté de prolonger. » Même si le joueur n’a pas encore contacté les dirigeants parisiens, il devrait le faire d’ici peu, comme il l’a déclaré récemment : « Pour le moment, je ne m’occupe pas de ma situation personnelle. Il me reste encore trois-quatre mois de contrat et je passe après certains autres coéquipiers. J’ai le temps de discuter. Mais les jambes sont là, l’envie aussi. Physiquement, je me sens bien. […] Je donnerai toujours la priorité au PSG. Si ça se passe bien, tant mieux. Sinon on verra ailleurs. Mais on n’en est pas là. » En ce qui concerne Mamadou Sakho, dont la prolongation de contrat n’est toujours pas actée, le président parisien se veut confiant : « Il y a une volonté commune avec lui de le prolonger. On doit avoir une discussion. Je reste paisible. » Enfin Robin Leproux a indiqué que le PSG « a la volonté de discuter avec [Edel] pour qu’il prolonge », précisant que l’actualité judiciaire du gardien camerounais ne serait pas prise en compte : « Sur le fond de l’affaire, on a donné des documents donc on ne peut qu’attester de leur validité. Il faut arrêter avec cette polémique. On ne peut pas prendre la décision de discuter avec lui et aborder [sans cesse] la question de l’âge. » (source : AFP)
Giuly prolonge comme doublure de Payet ? « C’est une hypothèse qui commence à s’épaissir : en fin de contrat au mois de juin, Ludovic Giuly (34 ans) a de bonnes chances de figurer encore dans l’effectif parisien la saison prochaine, croit savoir L’Équipe. Arrivé en juillet 2008 en provenance de l’AS Rome, le milieu offensif parisien serait en passe de prolonger d’une saison après avoir accepté deux conditions : revoir sensiblement à la baisse son salaire actuel (250 000 € brut par mois) et devenir la doublure de Dimitri Payet, qui, après avoir failli rejoindre le PSG à la fin du mois de janvier, sera très probablement recruté l’été prochain. » Le quotidien sportif précise que Giuly serait « en contact depuis plusieurs mois avec le Qatar », mais qu’il préférerait terminer sa carrière à Paris.
Douchez, Ospina, Ruffier… Pour remplacer Coupet, futur retraité, le Parisien rappelle quelques pistes déjà évoquées récemment : « Le club a sondé discrètement l’entourage de Douchez (Rennes) et d’Ospina (Nice), sans contact officiel. La piste la plus crédible mène à Nicolas Douchez, libre en juin. Les Rennais souhaitent le prolonger, mais il a d’autres envies. Formé au PFC, il rêve de jouer au PSG. À 30 ans et avec plus de 150 matchs de L1, son expérience plaide en sa faveur. Mais Paris pourrait opter pour un joueur plus jeune comme David Ospina, 22 ans (transfert de 3 ou 4 M€). L’international colombien possède un potentiel intéressant. Lui aussi est très chaud pour relever le challenge parisien. La troisième piste mène à Stéphane Ruffier (Monaco). Sous contrat jusqu’en 2013, il changera de club si l’ASM est reléguée. Comme Douchez et Ospina, il fait partie des meilleurs gardiens de L1. Son prix peut être un frein, mais son état d’esprit irréprochable et ses qualités de meneur pourraient plaire à Kombouaré. »
Ospina intéressé par le PSG. Lundi, L’Équipe annonçait que le PSG suivait David Ospina. Le site footmercato.net a interrogé le gardien niçois sur ces rumeurs : « Paris est une grande équipe, et si j’ai la possibilité de jouer là-bas, ce serait une étape importante pour ma carrière. Mais en tout cas personne du PSG ne m’a contacté, ni moi, ni mon entourage. […] On en a parlé quelques fois [avec Letizi]. Il m’a dit que c’est un club excellent et que la ville est magnifique. Donc pour moi, ça ne peut être qu’intéressant. Mais pour le moment, le présent c’est Nice et nous attendons la fin du championnat pour voir ce qu’il va se passer, si j’ai l’opportunité de rejoindre ou non un grand club comme Paris. »
Edel devrait prolonger au PSG. « Il reste quelques détails, mais les deux parties sont d’accord. Edel va prolonger jusqu’en juin 2013, assurait le Parisien vendredi. La revalorisation salariale liée à ce document prendra effet à la signature. Son salaire devrait alors avoisiner les 70 000 € brut par mois. Au début des négociations, Edel demandait davantage et souhaitait un statut de numéro un. S’il va plus que doubler son salaire (il touche 30 000 € environ), il n’aura pas la garantie d’être intouchable. En outre, il sait que le club va le placer en concurrence avec un autre gardien, comme au début de cette saison avec Coupet. Vue l’importance du poste, le PSG ne devrait pas hésiter à investir pour faire venir un nom. Le salaire “modeste” offert à Edel laisse une marge de manœuvre intéressante pour conclure ce transfert. » L’Équipe estime pour sa part que le Camerounais est « enclin à prolonger d’un an avec un statut de doublure du prochain gardien du PSG ». Le quotidien sportif ajoute que « David Ospina (Nice) reste la priorité parisienne si le club dispose, au printemps, des moyens pour payer les 5 M€ d’indemnité de transfert attendus par l’OGCN ».
Jallet veut prolonger. Après Edel, Giuly et Sakho, c’est au tour de Christophe Jallet de faire l’objet d’une attention médiatique au sujet de sa prolongation. Sous contrat au PSG jusqu’en juin 2013, l’ancien Lorientais s’est dit lundi « partant pour prolonger » : « Il n’y a pas encore de discussions mais ça ne devrait pas tarder », rapporte l’AFP
Mvila apprécie le PSG. Yann Mvila était l’invité jeudi de l’émission Luis Attaque sur RMC. L’occasion pour le milieu de terrain rennais, titulaire avec l’équipe de France ce mercredi, d’annoncer son désir de franchir un nouveau palier, et pourquoi pas à Paris : « En France, j’aime bien le PSG. Les gros clubs français sont de toutes façons intéressants pour progresser. Maintenant, j’attendrai la fin de la saison pour discuter de mon avenir avec mes dirigeants. Ça dépendra de ce que le club fera à la fin du championnat. L’étranger, ça me tente beaucoup. Quand je vais en équipe de France et que je m’entraîne avec les plus grands joueurs du pays, j’ai le sentiment de progresser et de m’épanouir encore plus vite. On voit tout de suite la différence à Clairefontaine avec les joueurs qui évoluent à l’étranger. Le niveau est très relevé. »
Le PSG sur João Ribeiro ? João Ribeiro — milieu offensif de Guimarães — intéresserait le PSG, d’après le quotidien sportif portugais O Jogo.
Marvin Martin reparle du PSG. Évoluant actuellement au FC Sochaux, le jeune milieu de terrain Marvin Martin n’a jamais caché qu’il était un fervent supporter du Paris Saint-Germain durant sa jeunesse, même si les choses semblent avoir évoluées : « Je l’ai toujours dit. Quand j’étais petit, j’allais au Parc. Je n’étais pas abonné mais j’y allais souvent. J’étais supporter du PSG. Mais bon maintenant que je suis pro, je m’en fous un peu de tout ça… » Pourtant, quelques souvenirs liés au PSG restent bien ancrés dans sa mémoire, notamment les matches face à Marseille : « Des bons souvenirs. C’est le seul vrai clasico français. Je me souviens de Ravanelli qui se laissait tomber dans la surface. Ce péno scandaleux. Ou encore ce but de ouf de Pauleta contre Barthez… PSG–OM c’est beaucoup de choses. » Le PSG, à la recherche d’un milieu droit en vue de la saison prochain, pourrait logiquement se pencher sur le profil du meilleur passeur de Ligue 1. Mieux, le club de la capitale pourrait se servir de son ancien partenaire dans le Doubs, Mevlüt Erding, comme ambassadeur. Mais Martin ne souhaite pas se faire influencer par qui que ce soit : « On discute souvent. Il me donne des conseils et me dit comment c’est à Paris. Mais il ne me dit pas d’aller là-bas ou quoi. Ce n’est pas lui qui prend ce genre de décisions. » (source : sofoot.com)
À propos des supporters
Loppsi 2 : renforcement de l’arsenal répressif. Le projet de loi sur la sécurité intérieure Loppsi 2 a été définitivement adopté mardi soir par le parlement français. Concernant les supporters, ce texte inscrit dans le code du sport des mesures déjà prises par arrêtés préfectoraux ces derniers mois, et complète l’arsenal répressif. (voir La loi prévoit désormais des arrêtés anti-supporters)
Une enquête ouverte après Envoyé spécial. Interrogé par Ian Brossat, conseiller de Paris, le directeur de cabinet du préfet de police de Paris assure qu’une enquête sera ouverte : « S’agissant de la séquence relative au refus d’enregistrer une plainte visant le PSG, je vous informe qu’une enquête administrative sera prochainement diligentée pour faire la lumière sur les faits », répond Jean-Louis Fiamenghi dans un courrier que nous nous sommes procuré. (voir Envoyé spécial : les réponses de la préfecture de police)
Une simple banderole « NON » interdite au Parc ? Mi-janvier, un abonné en tribune présidentielle Francis-Borelli a diffusé sur tousabonnes.com une lettre ouverte à Robin Leproux dans laquelle il invitait « tous les supporters du club qui se rendent aux matches du Paris SG, que ce soit au Parc des Princes, en province ou à l’étranger, à porter une écharpe, ou à brandir une banderole de couleur verte en signe de contestation ». « Le 12 février, en tribune B bleu, une banderole verte frappée d’un “NON” sera déployée à l’occasion de la réception de Lens », concluait ce courrier. Si l’appel n’a manifestement pas été suivi, le site pariscompagnylive.com a réalisé une vidéo montrant qu’un steward est intervenu pour que cette petite banderole soit retirée.
Le Monde annonce une enquête sur le PSG. Dimanche matin, Le Monde a publié sur son site Internet un appel à témoignages : « Depuis le début de la saison, les supporters du Paris Saint-Germain doivent faire face à un plan censé pacifier les tribunes du Parc des Princes. Depuis, des milliers de supporters boycottent les rencontres à domicile et dénoncent, lorsque le club se déplace à l’extérieur, des mesures administratives “liberticides” pour les empêcher d’assister aux matches. Racontez-nous votre expérience. Une sélection de vos témoignages sera publiée sur LeMonde.fr et pourra être utilisée pour une enquête du Monde. »
- Assemblée générale de Liberté pour les abonnés
AG de Liberté pour les abonnés. L’association Liberté pour les abonnés s’est réunie samedi après-midi en assemblée générale. Dans la foulée d’une première séance ouverte à tous, la deuxième a rassemblé plus de 150 adhérents. Après un bref état des lieux, l’occasion était donnée au bureau de rappeler quelques principes de base : le respect des consignes — notamment la nécessité de discrétion —, l’importance de faire valoir ses droits — par exemple en déposant plainte après l’annulation des billets pour le match Rennes-PSG, grâce aux documents préparés par les avocats de l’association. Quelques unes des prochaines actions envisagées par LPA durant la deuxième partie de saison ont ensuite été présentées, avant une séance de questions-réponses. La soirée s’est poursuivie dans le bar habituel de l’association pour regarder le match PSG-Lens.
Les supporters s’organisent. L’association Liberté pour les abonnés, en partenariat avec le site pariscompagnylive.com et RTS, participera à une émission de radio numérique tous les lundis soirs, intitulée « Couvre-feu pour les supporters parisiens ».
Hooligans, libertés publiques et IDS. À l’occasion d’un séminaire, le commissaire Antoine Boutonnet, responsable de la division nationale de lutte contre le hooliganisme, a fait savoir que 572 interdictions de stade ont été prononcées cette saison : 409 interdictions administratives, et 163 par la justice. Ne comptez pas sur la presse pour s’inquiéter du fait que près de trois interdictions de stade sur quatre aient été prononcées par le ministère de l’Intérieur, les journalistes sont plus préoccupés par les gros titres rendus possibles par cette communication de la police. « Hooligans : chiffres d’interpellation en hausse », titre ainsi RMC.FR. « 602 interpellations ont été réalisées à mi-saison pour des faits de hooliganisme en France dans les stades de football et alentours », rapporte de son côté l’AFP. Quelques phrases plus loin, l’agence précise pourtant la nature de ces interpellations : « Les principaux faits constatés sont l’ivresse dans les stades, les jets de projectiles et l’usage d’engins pyrotechniques. » « Pour clarifier les choses, il nous paraît nécessaire […] d’utiliser avec prudence la notion de hooliganisme », indiquait le Livre vert du supportérisme rédigé par trois sociologues, et remis en octobre 2010 à la secrétaire d’État aux sports. « En parallèle de l’augmentation des interpellations, on a une diminution des infractions par rapport à l’an dernier à la même époque », a indiqué Boutonnet, qui y voit la preuve que les interdictions de stade « sont bien ciblées ». Les 250 supporters parisiens interpellés en marge du match PSG-Saint-Étienne — soit plus de 40 % du total des interdictions de stade — ne partageront sans doute pas cet avis. (voir 250 interpellations PSG-ASSE : plainte à l’IGS)
Le PSG au Stade de France faute de mieux ? Le Parc des Princes devant être rénové en 2012/2013, le PSG pourrait être contraint à déménager temporairement dans une autre enceinte sportive. Celle-ci devrait être le Stade de France, comme l’annonçait le Parisien la semaine dernière, même si cette solution n’enchante pas particulièrement Robin Leproux : « La saison prochaine, on jouera au Parc toute la saison, a-t-il rappelé sur France Bleu Île-de-France. A priori le Stade de France, ce sera la saison suivante. Jouer au Stade de France, ça me dérange. On a regardé les différents stades. Je vis le PSG au Parc. Mais quand la maison fait des travaux, il faut bien sous-louer quelque part. » (source : AFP)
… et à Charléty pour certains matches ? Mardi, le Parisien relaie les déclarations de Robin Leproux au sujet d’un déménagement temporaire au Stade de France, mais ajoute que « les rencontres les moins attractives doivent avoir lieu au stade Charléty, tout au sud de Paris ». Ce stade est doté d’une capacité de 20 000 places, et il accueille déjà les rugbymen du Stade Français jusqu’en 2013, durant les travaux de construction du nouveau stade Jean-Bouin. Mi-janvier, Alain Cayzac s’était dit « pas persuadé que nous remplirons chaque semaine le Stade de France quand nous irons là-bas ». (voir Cayzac pense que le PSG jouera au Stade de France)
Résultats, blessures, compos, suspensions…
PSG 0-0 Lens. Samedi soir, lors de la 23e journée de L1, le PSG et Lens ont fait match nul 0-0. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))
Statistiques. Depuis PSG 0-0 Borussia Dortmund début novembre, le PSG avait encaissé au moins un but durant 18 matches consécutifs. La série a pris fin ce week-end. Mais depuis ce match de Ligue Europa, le club de la capitale avait également réussi à inscrire au moins deux buts à chaque match au Parc des Princes. Cette série aussi a pris fin ce week-end… (plus de stats)
BATE Borisov-PSG avancé ? En conférence de presse, Antoine Kombouaré avait exprimé le souhait de voir le match BATE Borisov-PSG, prévu jeudi à 20h [19h en France], avancé pour éviter des températures trop froides — on attend entre -10°c et -20°c. Ce lundi, le Parisien apporte quelques précisions : « Pour anticiper d’éventuels problèmes, [l’UEFA] a contacté le PSG la semaine dernière pour savoir s’il pouvait, en cas de report, jouer le lendemain, vendredi 18, ou le mercredi 2 mars. Impossible. Disputer ce match vendredi 18 obligerait en effet la [LFP] à reporter le match (24e journée de L1) à Nice du dimanche 20. Et le 2 mars, le PSG dispute son quart de finale de coupe de France contre Le Mans. Les dirigeants parisiens ont suggéré d’avancer la rencontre en début d’après-midi pour profiter de températures moins rudes. L’UEFA doit se prononcer aujourd’hui [ce lundi]. Mais après tant de tergiversations pour contenter tout le monde (les diffuseurs notamment), ce 16e de finale de Ligue Europa a de grandes chances de se disputer à la date et à l’heure prévues initialement. La pelouse du stade du Dinamo [à Minsk] étant chauffée, elle sera praticable quel que soit le temps. » De son côté, l’AFP assure que l’UEFA ne se prononcera pas lundi, mais « mercredi au plus tard ».
Armand incertain pour le déplacement en Biélorussie. Heurté par Edel samedi contre Lens, Sylvain Armand a été remplacé à la mi-temps par Zoumana Camara. « Le PSG a annoncé qu’il serait arrêté 48 heures », indique l’AFP. Ce lundi, L’Équipe et le Parisien précisent les informations de l’agence : Armand souffre à la fois d’un traumatisme facial et d’une légère torsion du genou gauche. Sa présence en Biélorussie sera tranchée mardi ou mercredi.
BATE Borisov-PSG sur Canal+ Sport. Le match aller des seizièmes de finale de la Ligue Europa BATE Borisov-PSG sera retransmis en direct sur Canal+ Sport — W9 ayant choisi de diffuser Lille-PSV Eindhoven — ce jeudi 17 février 2011 à 19h — 20 heures en Biélorussie. (voir TV : BATE Borisov-PSG diffusé sur Canal+ Sport)
PSG-BATE Borisov sur W9. Le match retour des seizièmes de finale de la Ligue Europa PSG-BATE Borisov sera retransmis en direct sur W9 jeudi 24 février 2011 à 21h05. (voir TV : PSG-BATE Borisov diffusé sur W9 jeudi 24 février)
Auxerre-PSG sur Orange Sport. Le match Auxerre-PSG sera retransmis en direct sur Orange Sport samedi 5 mars 2011 à 21 heures. (voir TV : Auxerre-PSG sur Orange Sport samedi 5 mars)
PSG-Le Mans sur Eurosport. Le quart de finale de coupe de France PSG-Le Mans sera retransmis en direct sur Eurosport mercredi 2 mars à 19 heures. (voir TV : PSG-Le Mans diffusé sur Eurosport à 19 heures)
Le PSG à Bercy. Le PSG a confirmé sur son site officiel sa participation à la troisième édition du tournoi CIF Futsal. Dimanche 27 mars, durant une trêve internationale, le PSG affrontera donc Lille, Brest et une sélection d’internationaux France 98. Un match de gala opposant une équipe d’anciens du PSG et une formation de « people » est également au programme de cette manifestation organisée en partenariat avec les Restos du cœur, qui toucheront deux euros par billet. (voir le calendrier du PSG)
Le PSG snobe un rapprochement avec le Stade Français et le Paris Handball. « Le Stade Français et le Paris Handball ont signé un partenariat afin de fidéliser un public commun, annonce 20minutes.fr. Jusqu’à la fin de la saison, les deux clubs ont décidé de permettre à leurs supporters respectifs d’assister aux matches de leur voisin à tarif avantageux. » Bruno Martini, le président du Paris Handball, explique au quotidien gratuit les coulisses de ce rapprochement, et évoque l’absence du PSG dans ce partenariat : « Le but du jeu : se rapprocher des autres clubs de haut niveau parisien pour offrir un spectacle sportif à moindre coût. […] Je pense qu’on a tous intérêt à collaborer. On est plus forts à plusieurs. Une telle alliance est-elle faisable avec le PSG ? Oui, encore faudrait-il qu’ils nous répondent. On est preneurs de toutes ces mutualisations et tout ce qui permet de rendre accessible le sport au plus grand nombre. […] C’est une façon de créer une identité parisienne forte. À Paris, les spectacles sont innombrables et le public est volatile. Les clubs de haut niveau, à Paris, il n’y en a pas beaucoup. Trois : le Stade Français, le Paris Volley et nous. Le PSG et le Paris-Levallois Basket ne sont pas à Paris. Nous, on veut montrer qu’il y a du sport de haut niveau dans la capitale. Si on peut créer une osmose et un message commun, ce sera que mieux pour nous. »
Paris a une nouvelle pelouse. Face à Monaco, les conditions climatiques avaient sérieusement détérioré la pelouse du Parc des Princes, poussant Antoine Kombouaré a demandé à ses dirigeants de la changer. Ce samedi, le Parisien apporte quelques précisions : « Profitant d’une période de quatre semaines sans match à domicile, le club a décidé d’installer une nouvelle pelouse. Les travaux ont commencé au début de la semaine dernière et ont duré trois jours. Coût de l’opération : 120 000 € environ. » Le coach parisien a tenu en conférence de presse à remercier ses dirigeants pour cet effort : « Il faut féliciter les dirigeants. Je vois qu’à Lille, il y a aussi une demande, mais la pelouse n’a pas été changée. C’est le bon côté des choses, peut-être que vous avez mis vous aussi [les journalistes] la pression qu’il fallait. Maintenant, une bonne pelouse, c’est bien, mais il faut gagner. Si nous avions une pelouse pourrie et que nous gagnions tous les matches, je serais très content. L’objectif est de gagner, quelle que soit la surface sur laquelle on joue. » (source : Football 365)
Jeunes et féminines
CFA : Amnéville 3-1 PSG. L’équipe réserve du PSG, qui restait sur cinq victoires consécutives, s’est inclinée 3-1 à Amnéville samedi soir. Stéphane Nguema a réduit la marque en fin de match (86e), les Lorrains ayant marqué au 23e, 42e et 60e minutes. D’après l’édition départementale du Parisien, l’équipe alignée par Bertrand Reuzeau était la suivante : Areola — Paupin, Traoré (Diarra, 39e), També, Landre — Rimane, Makhedjouf, Baldé (Ayina, 65e), Bahebeck, Nguema — Qasmi. Le PSG, qui compte 2 matches en retard, est sixième à cinq longueurs de son adversaire du jour, qui prend la tête du groupe.
U19 : PSG 0-1 Boulogne-sur-Mer. Dimanche après-midi, les moins de 19 ans du PSG se sont inclinés 1-0 sur la pelouse de l’USBCO (13e). Ils sont désormais quatrièmes, à 15 points du leader — avec un match en retard.
Gambardella : derby Paris FC - PSG. Le tirage au sort des 16es de finale de la coupe Gambardella — la coupe de France des U19 — a eu lieu jeudi, a indiqué le site officiel de la FFF. Les jeunes du PSG se déplaceront sur la pelouse du Paris FC dimanche 27 février 2011. (voir Coupe Gambardella (U19) : derby parisien en 16es)
U17 : Tours 5-6 PSG ! Mercredi après-midi, les moins de 17 ans du PSG se sont imposés sur la pelouse de Tours. Les Parisiens sont toujours premiers, malgré un match de retard, avec désormais 9 points d’avance sur leurs adversaires du jour. Alors que le match aller s’était soldé par un résultat nul 0-0, la rencontre de cette semaine s’est terminée sur le score de 6 à 5 pour le PSG. La Nouvelle République du centre-ouest développe le scénario du match : Tours a mené 1-0 dès la 1re minute puis 2-0 après 6 minutes de jeu. Les Parisiens ont rapidement égalisé grâce à Bambock (2-1, 11e) puis Chemin (2-2, 17e). En fin de première période, les Tourangeaux ont alors inscrit deux nouveaux buts (36e puis 45e+1), leur permettant de regagner les vestiaires en menant 4-2. Ongenda dès la reprise (4-3, 46e) puis Chemin (4-4, 58e) ont ramené les deux équipes à égalité, juste avant que Tours ne reprenne l’avantage (5-4, 63e). Dans le dernier quart d’heure du match, Ongenda (5-5, 78e) puis Bambock (5-6, 85e) donneront finalement la victoire au club francilien. À noter que deux Tourangeaux ont été expulsés, et deux buts parisiens inscrits sur penalty. Avant cette rencontre, Paris n’avait encaissé que 9 buts en 15 journées.
U17 : Saint-Nazaire 0-1 PSG. Samedi, les moins de 17 ans du PSG ont gagné 0-1 à Saint-Nazaire (13e). Ils sont toujours premiers.
Féminines : PSG 1-2 Hénin-Beaumont. Les filles du PSG se sont inclinées 1-2 face à Hénin-Beaumont (5e). Elles restent ainsi quatrièmes, à 12 points de la deuxième place synonyme de qualification en Ligue des champions — avec un match en retard. Les U19 féminines ont quant à elles gagne 2-0 contre Le Mans (2e), ce qui leur permet de reprendre leur première place. (voir Interview de Camille Vaz, l’entraîneur des filles du PSG)
Coup de projecteur sur les féminines du PSG. Sur PSG.FR, Jessica Houara est revenue sur la saison actuelle des Parisiennes et le manque de reconnaissance du football féminin en France : « Pour le moment le bilan est mitigé, car nous avons perdu d’entrée contre Montpellier, un concurrent direct. Nous avons ensuite gagné quasiment tous nos matches, sauf contre Lyon, qui est clairement un cran au dessus. Du coup, nous n’avons plus le droit à l’erreur. Il faudra gagner tous nos matches désormais pour atteindre nos objectifs. […] Les médias ne s’intéressent pas encore énormément à nous. Même lorsque nous avions dans l’équipe Camille Abily [la saison dernière], l’une des dix meilleures joueuses du monde, personne n’en parlait. Il y a encore beaucoup de travail pour arriver au niveau de ce qui se fait en Allemagne ou aux États-Unis. »
Kebano vu par le staff français. L’entraîneur-adjoint de l’équipe de France U19, Gilles Eyquem, a passé en revue l’effectif tricolore pour le quotidien Sud-Ouest. À propos du milieu parisien Neeskens Kebano — qui a fait ses débuts à Martigues la semaine dernière —, Eyquem indique : « Il est avec nous depuis le début. C’est un petit gabarit qui évolue aussi bien sur un côté que dans l’axe derrière les attaquants. Joueur malin possédant une bonne technique, il ne craint pas les chocs et n’hésite pas à aller au duel. Il pourrait devenir un joueur de talent dans les années qui viennent. Il est en train de gagner en régularité dans ces prestations, ce qui n’a pas toujours été le cas. »
Un Parisien en France U16. Stéphane Lambese (attaquant) a été convoqué au stage de détection de l’équipe de France U16 du jeudi 3 au samedi 5 mars. Au total, 71 joueurs nés en 1995 seront réunis à Clairefontaine. (source : FFF.FR)
Prêtés
Ngoyi fait son trou à Brest. Vendredi, Le Télégramme de Brest consacrait un article à l’évolution de Granddi Ngoyi au Stade brestois : « 170 minutes de temps de jeu lors des 19 premiers matches en 2010, et déjà 187 minutes au compteur lors des trois derniers matches en 2011 : les temps changent pour Ngoyi. […] Victime d’un arrachement d’un ligament à la mi-novembre contre Sochaux, il n’avait pas pu jouer à Rennes alors que Dupont s’apprêtait à le lancer. […] Titulaire une seule fois lors de la poule aller, lors du premier match à Toulouse, Ngoyi, qui avait pourtant séduit Dupont dès la préparation, a ensuite cédé sa place à Licka. Et comme l’équipe tournait bien comme ça… Mais le vent a tourné. » Ngoyi, qui se dit « élevé au PSG depuis ses 13 ans », a répondu aux questions du quotidien sur son avenir : « Une expérience à l’étranger ? Mouais, bof, pas plus que ça. Je suis bien en France, moi. Un retour au PSG ou une autre saison à Brest ? Peu importe, je veux jouer tous les week-ends. » Le prêt de Ngoyi à Brest n’est pas assorti d’une option d’achat, mais le directeur sportif du club breton, Corentin Martins, révèle un arrangement avec le club de la capitale : « Si le PSG ne le garde pas, nous avons passé un accord pour être prioritaire sur le joueur. Nous aimerions vraiment qu’il reste chez nous car il peut nous apporter beaucoup pour cette poule retour mais j’espère aussi pour la saison prochaine… »
Sankharé blessé. Prêté à Dijon (L2), Younousse Sankharé s’est fait une entorse du genou mardi dernier à l’entraînement. Il sera absent entre « quinze jours et trois semaines », selon francefootball.fr. Sankharé compte 3 buts en 14 titularisations cette saison en L2.
Sélections nationales
Hoarau et Sakho n’ont pas joué. Convoqués par Laurent Blanc pour affronter le Brésil en match amical mercredi, Mamadou Sakho et Guillaume Hoarau ne sont pas rentrés en jeu. La France s’est imposée 1-0 grâce à un but de Karim Benzema.
Sakho espère apprendre avec les Bleus. Convoqué par Laurent Blanc pour disputer la rencontre France-Brésil, Mamadou Sakho a déclaré en conférence de presse vouloir profiter de cette convocation pour gagner en expérience : « Je pense toujours être dans une phase d’apprentissage. Je vais avoir 21 ans, je suis jeune et y vais pour apprendre. J’ai la chance de jouer à côté de joueurs expérimentés comme Philippe Mexès. J’écoute leurs conseils. J’ai même demandé à Hugo Lloris comment Cris défendait à Lyon ! J’apprends sur mon poste au contact des autres pour pouvoir progresser au maximum. » Mais le jeune défenseur parisien n’en oublie pas pour autant la fierté et le plaisir d’être convié à cette rencontre : « Cela a une saveur particulière. Le Brésil a remporté cinq coupes du monde avec des joueurs exceptionnels, comme Romario ou Pelé. C’est une rencontre exceptionnelle. En tant que jeune joueur, je me rends compte de la chance que j’ai. » (source : PSG.FR)
Giuly a été préconvoqué pour France-Brésil. Jeudi, L’Équipe et le Parisien révélaient que Ludovic Giuly avait reçu une préconvocation pour le match amical France-Brésil disputé mercredi soir. Une première cette saison, précise le journal francilien. De son côté, le quotidien sportif rappelle que 60 joueurs se trouvaient dans ce cas de figure. Giuly compte 17 sélections en équipe de France — pour 3 buts —, la dernière remontant à octobre 2005.
Hoarau déçu pour Nenê. En conférence de presse, le Réunionnais a estimé que son partenaire au PSG aurait mérité de participer à cette rencontre : « J’aurais aimé que Nenê soit là mercredi mais je ne vais pas réécrire l’histoire. C’est dommage. C’est un garçon pour qui ça n’a pas toujours été facile, il aurait aimé avoir cette récompense. En même temps, il sait qu’il faut être costaud pour faire partie de cette sélection car il a beaucoup de talent. Je pense que c’est l’une des équipes les plus difficiles à intégrer. » L’attaquant parisien compte cependant profiter : « C’est le match de rêve pour tout footballeur. Dans une carrière il n’y a pas énormément de possibilités d’affronter le Brésil. Il y en a une très belle qui s’offre à moi mercredi, la motivation est là et nous voulons tous jouer ce match. La finale de coupe du monde 1998 reste pour moi l’un des plus beaux souvenirs que le football m’ait offert. Lorsque l’on évoque ce match de mercredi, nous avons tous en tête ce fameux 12 juillet. Pourquoi ne pas essayer de faire aussi bien. » (sources : PSG.FR, eurosport.fr)
Cearà et la Seleção. Interrogé par francefootball.fr, Marcos Cearà a évoqué son ambition de rejoindre la sélection brésilienne, même s’il ne se fait pas trop d’illusions : « C’est vrai que lorsque l’on est un footballeur en activité, que l’on joue dans un grand club comme Paris, on a toujours un petit espoir. Maintenant, avec le renouvellement de la Seleção, c’est beaucoup plus dur. Mais bon, on ne sait jamais. Être performant en club, c’est tout ce qui compte, même si cela n’a pas payé pour Nenê qui n’a pas été retenu pour ce match malgré son excellent début de saison. »
Mali-Côte d’Ivoire : Tiéné titulaire. Siaka Tiéné a disputé l’intégralité du match amical opposant le Mali à la Côte d’Ivoire mardi soir. Les Éléphants l’ont emporté 1-0.
Espoirs : Makonda rentré en jeu. Mardi soir, Tripy Makonda est rentré en jeu à la 60e minute du match amical contre Slovaquie. L’équipe de France espoirs s’est imposée 3-1. (source : FFF.FR)
Makonda parle des espoirs. Sur PSG.FR, Tripy Makonda a évoqué son entrée en jeu à une demi-heure de la fin du match mardi avec les espoirs français : « C’est une bonne expérience à prendre. On affronte les meilleurs joueurs de notre génération. Il y a une grande motivation à jouer ce genre de match. On apprend. Cela va peut-être moins vite qu’avec les pros, mais c’est toujours plaisant d’y aller et d’apprendre. » Le défenseur formé au PSG est également revenu sur sa titularisation à Martigues la semaine passée : « La qualification était très importante. Quand j’ai du temps de jeu, j’essaye de me donner au maximum. Je fais de mon mieux. Le coach ne me promet rien. C’est grâce à mes performances à l’entraînement qu’il me fera de nouveau confiance. »
Nguema buteur avec le Gabon. Stéphane Nguema a inscrit le premier but de sa sélection mercredi en match amical face au Congo de Mabiala et Mulumbu. Le Gabon s’est imposé 2-0. (source : leopardsfoot.com)
Le reste de l’actu du 8 au 14 février
Autres infos PSG en vrac
Hoarau va tout faire pour devenir un « tueur ». À Rennes, Guillaume Hoarau n’a pu convertir une belle occasion alors que son équipe était menée 1-0. Un revers qui le pousse à effectuer son autocritique : « J’avoue que j’y ai pas mal repensé ensuite. À cause de cet échec, on perd un point. Mais sur l’action, j’avais la tête dans le guidon et je n’ai pas regardé la position du gardien de but. […] Il y a quelques années, je faisais des matches très moyens mais, en sortant du terrain, j’avais marqué une ou deux fois. Il faut que je redevienne plus décisif. Dans l’avenir, je dois me montrer plus égoïste. Je sais que ma manière d’aider les autres me fait perdre un peu de lucidité. Il ne faut pas que je me mente : j’ai besoin d’un vrai recadrage à ce niveau. » Une remise en question sincère et spontanée qui semble plaire à son coach Antoine Kombouaré : « J’aime bien que Guillaume ait cette réaction. Ça prouve qu’il est exigeant avec lui. Son vécu au haut niveau est seulement de trois ans. Il ne faut pas l’oublier. C’est déjà un bon attaquant. S’il veut aller plus haut, il faudra qu’il soit plus décisif avec le PSG. » Face à ce constat, Guillaume Hoarau s’engage à travailler afin d’acquérir les qualités de buteur de Karim Benzema, son partenaire en équipe de France : « Karim n’a jamais fait de cadeau devant le but. Il a un côté tueur que je n’ai pas. Je dois me battre pour lui ressembler. » (source : le Parisien)
Coupet n’a pas encore abdiqué. Depuis la défaite à Sochaux au mois d’août dernier, Grégory Coupet n’a plus participé à une seule rencontre de Ligue 1. S’il semblait se faire une raison quant à son statut de doublure, ses déclarations lundi soir dernier sur Infosport laissent cette fois penser que l’ancien Lyonnais a toujours faim de temps de jeu : « Ah mais j’ai toujours été là ! Maintenant, c’est un poste très délicat. Quand il y a une passation de pouvoir, il faut que le gardien [titulaire] se sente en confiance. Donc d’une, je veux qu’il ait confiance en moi. Et deux, qu’il puisse travailler sereinement. […] On est à Paris, médiatiquement ce n’est pas évident. Je veux être avant tout un vrai soutien. Après on verra. Quoi qu’il arrive, on est là pour bosser et essayer de jouer. » (source : AFP)
Le PSG, meilleur représentant du Brésil en L1. Mardi, Le Figaro a demandé à « un panel d’experts » — Bixente Lizarazu, Bernard Lacombe, Christian Gourcuff, Charles Biétry, Andrei Netto, Marcio Faraco, les journalistes football et les internautes du Figaro — de classer les stars brésiliennes passées dans le championnat français. Raí termine en tête de ce classement, devant Juninho et Sonny Anderson. Ricardo se classe quatrième, Ronaldinho cinquième, Valdo sixième et Leonardo huitième.
Jallet se raconte. Charente Libre consacre un portrait à Christophe Jallet dans son édition du jour. Le natif de Cognac y raconte son parcours : « Je suis quelqu’un qui n’a pas des qualités hors du commun, alors j’ai dû beaucoup travailler. Ce que je vis aujourd’hui, c’est le fruit de tous ces efforts. Je suis super content de ce qui m’arrive et j’essaye d’en profiter. Au PSG, je m’éclate ! […] Le déclic, c’est six mois après mon arrivée à Niort. Mon coach de l’époque, Jacques Capoue, a convoqué mes parents et il leur a expliqué que je n’étais pas assez méchant pour pouvoir m’imposer. Ce jour-là, j’ai décidé de mettre le bleu de chauffe, de tout donner et d’arrêter de regarder les autres jouer depuis le banc. Rapidement, je suis devenu titulaire et derrière ça c’est bien enchaîné. […] L’équipe de France ? Pour moi, ce n’est pas une obsession. Si ça doit venir, c’est que je l’aurai mérité. »
Pourquoi Nenê a choisi le n°10. Porteur du numéro 19 depuis le début de la saison, le Brésilien Nenê a profité du départ de Stéphane Sessegnon pour récupérer le numéro 10. Un numéro que les anciens Brésiliens du club ont souvent honoré : « On en a discuté [la] semaine [dernière] avec le club. On m’a dit que, dans le passé, ça avait été le numéro de Raí et de Ronaldinho, cette idée m’a plu. » Cependant, le milieu gauche conservera son numéro 19 en Ligue Europa, l’UEFA ne permettant pas de changement de numéro en cours de saison. (source : le Parisien)
Le PSG et les clubs franciliens. L’ensemble des représentants des clubs de football d’Île-de-France ont assisté au match PSG-Lens samedi. « Une action qui s’inscrit dans le prolongement du partenariat signé entre le PSG et la LPIFF ayant déjà permis à plusieurs milliers de licenciés d’assister à un match du PSG au Parc et de bénéficier tout au long de la saison d’une remise de 30 % sur le prix des places, a indiqué PSG.FR. Ce même jour [s’est tenu] également la réunion annuelle des dirigeants des 17 clubs filleuls, sous l’égide de la mairie de Paris. »
Tiéné fera les comptes à la fin du championnat. Interrogé en conférence de presse, le latéral ivoirien du PSG Siaka Tiéné est revenu sur la défaite concédée à Rennes, avant d’aborder l’avenir : « On a été à Rennes pour gagner, mais bon, c’est vrai que ça ne s’est pas bien passé. Il y a eu une défaite, mais c’est à nous de ne pas lâcher et de continuer à jouer comme on a pu le faire. Je pense qu’on a été déçu, mais pas par la manière. […] À chaque fois qu’on se retrouve en haut de tableau, et qu’on vise une place importante, on rate le coche. Mais bon, le championnat est encore long. Il ne faut pas s’arrêter là. Il faut toujours continuer. Il nous reste quelques mois et les matches qui viennent sont vraiment décisifs. À nous de bien les prendre. Le plus important c’est de gagner des matches et il n’y a que ça dans nos têtes. C’est à la fin qu’on fera les comptes. » (source : goal.com)
Interview de Bodmer : son poste, sa fragilité. Dans L’Équipe, Mathieu Bodmer évoque son positionnement préféré sur le terrain, ses ambitions internationales et sa réputation de joueur fragile : « Mon meilleur poste, c’est derrière l’attaquant. Moi, je ne suis pas un joueur qui va prendre le ballon et percuter. J’ai besoin de mes partenaires. J’aime être proche de mes attaquants, comme un 10 à l’ancienne. Il n’y a plus beaucoup de joueurs qui jouent comme ça. Lucho, peut-être, à Marseille. On se ressemble dans la volonté de jouer en appui-remise, de rechercher la profondeur. Les appels de nos attaquants sont importants pour nous. Avec Mev [Erding], Guillaume [Hoarau] ou Ludo [Giuly], on se connaît de mieux en mieux. Je sais que Guillaume aime décrocher. Quand on joue ensemble, ce sera plutôt des une-deux, des passes courtes. Lui va remiser pour me mettre en position. Quand c’est Mev, je sais qu’il aime partir à la limite. Il a une vitesse qui lui permet de rattraper le ballon même s’il n’est pas très bien donné. Quand c’est Ludo, ce seront plutôt des appels croisés ou sur des courtes distances. Quand c’est Nenê, il faut plutôt lui mettre dans les pieds, à l’intérieur, ou alors basculer sur des transversales. […] Il y a des moments, que ce soit à Lille ou à Lyon, je n’étais pas loin des Bleus, j’ai même été convoqué une fois [en mars 2008]. Derrière, le choix de jouer en défense puis les blessures m’ont ralenti. Mais avant tout, je dois être régulier sur une saison complète. À Lille et Lyon, j’ai fait des bonnes saisons, mais c’était par périodes. Sur deux, trois mois, je faisais de très bons matches et, pendant un mois, on ne me voyait pas trop. […] Ça m’ennuie qu’on pense [que je suis un joueur fragile]. À Paris, je vis ma onzième saison. Je n’ai pas commencé le foot la semaine dernière… En onze ans, j’ai connu un an et demi perturbé par une blessure tenace aux adducteurs. Depuis, je me suis fait opérer et tout va bien. Avant ça, à Caen [1998-2003, L2] ou Lille, j’ai enchaîné des saisons à trente-cinq matches. Et lors de ma première saison à Lyon, on a joué cinquante-cinq matches [toutes compétitions confondues], et j’en ai joué cinquante-quatre. Maintenant, c’est vrai que, sur les deux dernières saisons, j’ai eu la poisse. Chaque fois que je revenais, j’avais un petit pépin, des trucs que je n’avais jamais connus. Et l’an passé, je pense que le mental était aussi responsable. »
Pour Antonetti, battre Paris ne prouve rien. Interrogé par Ouest-France, l’entraîneur corse du Stade rennais estime que la victoire acquise face au PSG n’a rien de spécialement rassurant pour les siens. La raison ? Le club de la capitale n’est, à ses yeux, plus un grand club français : « C’est quand la dernière fois que Paris a terminé dans les cinq premiers ? C’était avec Vahid Halilhodzic, en 2002 [en 2004 en réalité]. Ça veut dire que Paris a beaucoup à prouver sur les dernières saisons. Si vous m’aviez parlé de Lyon, de Lille ou de Marseille, qui sont régulièrement dans les trois premiers depuis quelques années… Paris est un grand nom mais il faut qu’il prouve que c’est une grande équipe. Ils sont en train de le prouver mais l’an dernier ils ont fini 13e. »
Raí parle du PSG. Sur sambafoot.com, Raí a donné son avis sur la saison 2010/2011 du PSG : « J’ai vu quelques matches cette année et ce qui m’a marqué ce n’est pas le niveau de l’équipe, qui est très bon, mais plutôt l’état d’esprit qui anime ce groupe. L’équipe joue mieux avec Antoine Kombouaré qui fait du bon travail, avec un jeu assez offensif et donc un groupe plus confiant. Il y a des valeurs qu’il n’y avait pas avant et qui sont nécessaires pour être champion, mais c’est un championnat tellement serré avec quatre, cinq équipes qui se tiennent en peu de points… Cependant Paris a les moyens d’aller au bout. » Interrogé sur son intérêt pour une « fonction à responsabilités » au PSG, l’ancien capitaine de la Seleção, qui avait été nommé ambassadeur du PSG en Amérique du sud par Alain Cayzac en 2006, explique qu’il n’y est pas opposé : « Tout dépend du poste que l’on peut me proposer. À São Paulo, je suis proche du club, j’assiste à beaucoup de matches, je suis un ambassadeur informel en quelque sorte. Mais au PSG, tout dépendrait des fonctions que l’on veut bien [m’attribuer]. J’ai toujours eu de très bons rapports avec les dirigeants. »
Bodmer loue l’état d’esprit du PSG. Dans le Parisien, Mathieu Bodmer est revenu sur l’état d’esprit qui anime l’équipe parisienne cette saison, en comparant ses expériences passées : « Quand j’étais à Lyon ou à Lille, j’entendais beaucoup d’histoires sur Paris, il y avait beaucoup d’articles. De l’intérieur, tout se passe bien. C’est un club sain, il y a une très bonne ambiance. […] Lille, c’était une bande de potes qui ont grandi ensemble et réalisé de belles choses. Lyon, c’était une grande équipe avec beaucoup de grands joueurs. Il n’y avait pas que des amis en dehors mais, sur le terrain, tout le monde faisait le boulot. À Paris, c’est entre les deux. Il y a beaucoup d’amitié entre les joueurs. » En ce qui le concerne, il a notamment développé des affinités avec Guillaume Hoarau : « On a envie d’être souvent ensemble, on a la même mentalité, les mêmes goûts, les mêmes principes de jeu. Obligatoirement, on se rejoint. Mais je m’entends très bien aussi avec Mevlut [Erding]. Il prend plus la profondeur, c’est plus facile à trouver. »
Anciens Parisiens
Bernard Mendy signe au Danemark. Bernard Mendy a signé mercredi à l’OB Odense pour un an et demi, a annoncé le club danois sur son site officiel. Odense est actuellement deuxième de son championnat, une place qualificative pour la Ligue des champions. Le matin, le quotidien roumain Pro Sport l’annonçait entre Odense et le Rapid Bucarest.
Transferts : Bernard Mendy dit tout. Sur francefootball.fr, Bernard Mendy a expliqué les raisons qui l’ont amené à signer à Odense (Danemark) la semaine passée : « Parce que j’avais l’opportunité de signer dans un club qui peut se qualifier pour la Ligue des champions. Mais aussi histoire de me relancer. J’ai connu huit mois compliqués, j’ai essayé d’attendre de meilleures opportunités, mais elles ne sont pas venues, ou je les ai refusées. Odense a alors contacté mon agent et ça s’est fait très rapidement. » L’ancien Parisien a également longuement détaillé les différents contacts qu’il a eus ces derniers mois : « À Arles-Avignon, le coach, Faruk Hadzibegic, que je remercie, m’a contacté. Mais le club était contrôlé par la DNCG et on n’a pas pu tomber d’accord. Pourtant, contrairement à ce qu’on dit, je ne demande pas beaucoup. C’était juste un problème de DNCG. Moi, le défi m’intéressait, je n’avais pas peur. […] Il y a eu la Turquie et la Grèce, mais si on n’a pas de garantie bancaire, ça ne sert à rien. Larissa voulait me faire signer, mais le club a voulu me la faire à l’envers. On s’était mis d’accord pour un bail de quatre mois, tout était ficelé. J’y suis allé et ils ont changé leur proposition au dernier moment. J’ai préféré décliner. Eux ont dit que je n’avais pas satisfait à la visite médicale, mais c’est faux. Si je pouvais revenir en arrière, j’aurais choisi Evian TG (L2). J’avais rencontré le président, le directeur sportif, le challenge m’intéressait parce qu’ils jouent la montée. Finalement, j’ai choisi la Grèce et j’ai pris une banane… J’ai rappelé le président d’Evian TG, mais on était à deux heures de la fin du mercato, c’était trop tard. […] J’aurais pu signer à Saint-Étienne à l’intersaison. Le président était tombé d’accord avec mon agent, mais j’ai préféré attendre, en espérant avoir mieux, sans dénigrer ce club. Mais il venait de faire une saison très difficile et s’était maintenu de justesse. C’est de ma faute. […] Dans mon contrat, je pouvais partir libre si le club [Hull City] descendait en deuxième division. J’aurais pu continuer l’aventure, mais j’ai préféré arrêter là. Surtout que ça devenait difficile dans l’encadrement, plusieurs coaches sont arrivés, ont été virés… C’était compliqué. J’y ai fait deux bonnes saisons. Je pensais pouvoir rebondir ailleurs, mais ça ne s’est pas fait. Comme quoi, j’ai beau m’appeler Bernard Mendy, ce n’est pas évident. […] Quand j’étais à Paris, j’ai eu la possibilité de signer à Manchester United, mais ça ne s’est pas fait. C’était un grand club, Paris aussi. C’est comme ça… Le seul vrai regret que j’ai aujourd’hui est de ne pas avoir trouvé de club cette saison. Que la France m’ait un peu mis de côté alors que j’ai joué sept ans à Paris, que j’ai été international. Je pense que j’avais ma place dans un club français. […] J’aurais aimé rester [au PSG], bien sûr. Mais j’étais en fin de contrat et on ne s’est pas entendu sur les conditions. On se renvoyait la balle, il fallait donc que je parte. »
Fabrice Pancrate signe en Grèce. Sans club depuis son départ de Newcastle l’été dernier, Fabrice Pancrate a signé à Larissa ce mardi. (source : ael1964.gr)
Cayzac président d’honneur à Évreux. Alain Cayzac a été nommé président d’honneur de l’Évreux FC 27, indique francefootball.fr. Le club normand, qui évolue en CFA 2, est co-présidé par Mathieu Bodmer et Bernard Mendy.
Paulo César en D2 brésilienne. Le défenseur latéral droit Paulo César a signé à São Caetano — qui évolue en deuxième division brésilienne — durant le mercato. (source : adsaocaetano.com.br)
Bientôt le record pour Landreau ? Dimanche, contre Toulouse, Mickaël Landreau a disputé son 500e match en première division. « Ils ne sont que 18 joueurs à avoir franchi ce cap mythique », indique La Voix du Nord. À cette occasion, l’ancien gardien parisien a évoqué les personnalités qui l’ont marqué durant sa carrière : « Il y a des gens qui, quoi qu’il arrive, seront mes piliers, parce que c’est capital pour moi d’en avoir. Quelqu’un comme Reynald Denoueix a compté et compte, le doc’ Bryand aussi [ex-médecin du FC Nantes], Paul Le Guen a un moment donné a compté et restera toujours gravé, Christophe Lollichon [entraîneur des gardiens à Chelsea] qui m’a formé et est toujours un repère sur mon poste. Plein de gens comme ça. Christian Mas [ex-entraîneur des gardiens du PSG, actuellement à VA] aussi, on a vécu des moments qui sont inoubliables. » S’il joue encore trois saisons en L1, Landreau (31 ans) pourrait égaler le record de Jean-Luc Ettori, qui a disputé 602 matches de D1.
Landreau prolonge avec Lille. Actuel leader de Ligue 1 avec les Dogues, Mickaël Landreau a prolongé son contrat avec le Losc jusqu’en 2014, a indiqué le club lillois sur son site officiel. L’Équipe précise que Landreau, qui avait divisé son salaire du PSG par deux pour rejoindre Lille en 2009, est « revenu à une rémunération plus proche de celle qu’il connaissait dans la capitale et plus conforme à son statut ». « À Paris, j’ai énormément appris. À Lille, j’ai trouvé l’équilibre », a résumé l’ancien Nantais.
Rozehnal voudrait rester au Losc. Prêté jusqu’en juin par Hambourg, David Rozehnal a fait part de son souhait de prolonger l’aventure à Lille la saison prochaine : « J’aimerais rester, mais cela ne dépend pas de moi. » Le défenseur tchèque a par ailleurs indiqué qu’il gardait un bon souvenir de son passage à Paris : « Je suis content que nous soyons premiers et que le PSG fasse des bons résultats. Si on reste comme ça jusqu’à la fin de saison, c’est parfait. » (source : AFP)
Alonzo futur entraîneur des gardiens du PSG ? Dans une interview accordée au Progrès, Jérôme Alonzo est revenu sur son avenir, qu’il souhaiterait voir se dessiner au Camp des Loges : « Je suis consultant sur Orange et France 3 cette saison. Je vais continuer un ou deux ans, ensuite j’aviserai. Le terrain me manque. Il me plairait d’entraîner les gardiens forcément dans un de mes clubs de cœur. Ici [à Saint-Étienne], il y a les gens qu’il faut en place, je serais actuellement plus proche de Paris. »
Luis Fernandez en danger ? Déjà fragilisé par des résultats décevants depuis qu’il est à la tête de la sélection israélienne, Luis Fernandez le serait encore davantage depuis qu’il a ouvertement critiqué le choix de sa fédération de faire jouer le match de l’équipe espoirs juste avant celui de sa formation. Il s’en explique sur son blog RMC : « J’ai eu l’occasion de dire que je n’étais pas très favorable à ce qu’un match se déroule avant le nôtre. On a vu ce qui s’est passé avec la pelouse du Stade de France, mercredi, quatre jours après un match de rugby. Chacun doit assumer ses responsabilités. Les résultats décideront de mon avenir. Je suis heureux de travailler avec ces garçons. J’avance. Pour le moment, je suis encore concentré sur les qualifications pour l’Euro 2012. »
À propos des médias
« Politiquement et médiatiquement, ce dont on ne parlerait pas en province fait événement à Paris. » À l’approche de son 500e match en première division, Mickaël Landreau poursuit sa tournée des médias. Dans une longue interview accordée au Figaro, il évoque à plusieurs reprises son passage à Paris : « Mon meilleur match ? Disons que le plus beau jour, c’est quand on est champions avec Nantes en 2001. Mais se sauver à la dernière journée avec Nantes et Paris, c’était fort aussi. […] L’entraîneur qui m’a le plus marqué ? Plusieurs. Jean-Claude Suaudeau qui me lance, Raynald Denoueix avec qui on gagne des titres et qui est un mec fantastique. Et je serai à jamais lié avec Paul Le Guen. J’aurai toujours énormément d’estime pour lui. […] Si je regrette mon passage au PSG ? Non. Gardien à Paris, c’est un poste très exposé. J’ai compris plein de choses en y restant trois ans. J’ai compris pourquoi tous les trois jours il se passe quelque chose. Pourquoi c’est un club que l’on peut adorer ou détester. Pourquoi, politiquement et médiatiquement, ce dont on ne parlerait pas en province fait événement à Paris… »
À Eurosport, pas besoin de savoir de quoi on parle. Ce soir, à 18 heures, Eurosport lance Lundi foot, un énième talk-show sur le football. « Deux heures d’émission en direct, des nouveaux visages, des filles qui ne connaissent pas le foot, des chroniques enregistrées façon stand-up, le tout dans un décor façon bande dessinée flashy et novateur », annonce L’Équipe. Les commentaires d’Arnaud Simon, le directeur de la chaîne, n’ont rien de très rassurants : « On recherche un ton qui n’existe pas encore à la télévision. Un ton un peu So Foot, une façon intelligente et décomplexée de parler football, plus rock’n’roll… […] Ce n’est pas un handicap qu’elles [les chroniqueuses] ne connaissent rien au foot. L’expertise, c’est nécessaire mais pas suffisant. On se doit d’avoir un côté “entertainment”. Après, on ne leur demandera jamais d’avoir une légitimité sur la technique. » « L’émission est un patchwork du football, d’Arsène Wenger à Christian Lopez…, déclare de son côté Thomas Bihel, l’un des animateurs. On n’essaye pas de rivaliser avec les Spécialistes, on serait archi-battus. Là, on doit prendre le contre-pied de ce qui se fait, on a un modèle à construire. »
Le 10 Sport vs Edel, épisode 725. Une énième fois, Le 10 Sport profite d’une information publiée par ses confrères pour régler ses comptes avec Edel : « Le gardien du PSG n’a pas obtenu la revalorisation qu’il souhaitait […]. Mais surtout Apoula Edel voulait avoir la garantie d’être titulaire la saison prochaine. Et là aussi il semblerait que le Camerounais n’ait pas obtenu gaine (sic) de cause. Décidément, en ce moment, Edel perd à chaque fois qu’il réclame quelque chose. » La semaine dernière, Edel a pourtant fait condamner Le 10 Sport pour diffamation à son égard. L’auriez-vous déjà oublié ?
« L’Équipe, conseiller en marketing. » Sur le site de l’association Acrimed, David Garcia revient sur la une du quotidien sportif de mardi : « Gardienne du dogme sportif, L’Équipe encense les élèves modèles — les champions qui gagnent — et admoneste les cancres — les talents en panne d’inspiration ou les prodiges qui tardent à confirmer les espoirs placés en eux. Apparemment en panne de performances, si l’on en croit les spécialistes, Yoann Gourcuff méritait bien une petite leçon. “Transparent sur les terrains depuis maintenant un an, Yoann Gourcuff court toujours après ce qu’on attend qu’il soit : un leader et un très grand joueur. Reste à savoir s’il est capable de relever ce double challenge. Enquête sur une star pas comme les autres”, sermonne la manchette du quotidien, sous un titre un brin accrocheur : “Le mystère Gourcuff”. “On”, c’est L’Équipe, arbitre des élégances, faiseur d’opinion auprès des autres médias français — qu’ils soient sportifs ou généralistes — … et “conseiller image” des jeunes pousses en mal de reconnaissance. » (lire l’article sur acrimed.org)
Arsenal attaque France 2 pour diffamation ? Arsenal aurait l’intention d’attaquer France Télévisions devant les tribunaux pour diffamation, indique le Parisien : « Dans l’émission Stade 2 du dimanche 6 février, France 2 a émis des doutes sur la régularité du match Newcastle-Arsenal (4-4) disputé la veille, au terme duquel les Gunners s’étaient fait rejoindre après avoir mené 4-0 à la mi-temps. Entré en jeu à la 69e minute (à 4-1) et impliqué sur deux buts des Magpies, le Tchèque Tomas Rosicki avait été nommément mis en cause. Au cours de l’émission, France 2 expliqua qu’Interpol avait ouvert une enquête sur le match. Interpol a depuis démenti cette affirmation tandis que la Premier League déclare n’avoir pas eu connaissance de paris suspects sur la rencontre. »
Gardiens. « Le gros problème des gardiens, c’est qu’ils sont jugés par des gens qui ne connaissent pas ce poste », a estimé dans le Parisien Jean-Luc Ettori, interrogé sur l’absence de Mickaël Landreau en équipe de France à l’occasion du 500e match en première division de l’ancien Parisien.
En L1 et ailleurs…
La vidéo, un outil de travail. Jeudi, L’Équipe a consacré un article à l’utilisation de la vidéo par le Stade brestois. « Mickaël Le Coz, l’analyste vidéo du club, écoute les indications de Dupont puis extrait d’un site Internet réservé aux clubs de L1 et L2 trois catégories d’images. La première correspond à la réalisation télévisée, la deuxième provient d’une caméra derrière le but et la dernière propose un plan latéral. Il monte alors un film dont l’entraîneur brestois se servira pour sensibiliser un joueur ou un secteur de son équipe. » « En L2, le travail vidéo s’arrêtait à notre équipe, confie l’entraîneur, Alex Dupont, dont les séances ne dépassent pas trente minutes. Quand j’étais joueur, on faisait parfois des séances interminables sur l’adversaire. Après, j’avais l’impression qu’on allait jouer les champions du monde ! […] Mercredi dernier, j’ai convoqué les défenseurs sur les thèmes où l’on a failli à Lorient, comme la gestion de la profondeur. Cette semaine, après Nancy, on s’intéresse à l’amélioration du jeu dans les couloirs. La vidéo permet de mettre un joueur face à ses responsabilités. [Mais] C’est facile de mettre la tête d’un joueur sous l’eau. Il faut savoir montrer du positif. » Le défenseur Ahmed Kantari, formé au PSG, apprécie cet exercice : « Inconsciemment, ça sert d’avoir vu des images d’un attaquant. Ça peut te faire gagner une seconde sur l’anticipation d’un mouvement. » Le quotidien sportif ajoute que Brest remet aux joueurs deux DVD après chaque match : celui du match, et un second, personnalisé, qui regroupe toutes les interventions du joueur. Omar Daf adore : « On voit si on pouvait faire d’autres choix, on observe les déplacements des partenaires. Pour les automatismes, c’est génial. » Kantari confirme : « On n’a pas le même ressenti sur le terrain. Les actions trop rapides, il vaut mieux les revoir à tête reposée. »
Ce n’est donc pas qu’au PSG ? « Les crises sportives, c’est la vie des clubs, et on les a plutôt bien gérées, estime Jean-Michel Aulas dans L’Équipe. Tout ça est motivant. On n’est pas dans un truc ingérable, mais difficile. C’est la réalité du football de haut niveau. »
Projet de calendrier 2011/2012. Le projet de calendrier général de la saison 2011/2012 proposé par la commission fédérale a été soumis vendredi au conseil d’administration de la LFP. Il prévoit de disputer la L1 entre le samedi 6 août 2011 et le dimanche 20 mai 2012, pour libérer les internationaux en vue de l’Euro 2012. Ce projet, qui doit obtenir l’approbation du conseil fédéral le 25 février, a fait l’objet de propositions de modifications, a annoncé la Ligue : « Afin de libérer le week-end de la finale de la coupe de France, la journée de Ligue 1 prévue le dimanche 6 mai 2012 serait avancée au week-end des 21 et 22 janvier 2012. En conséquence, les 16es de finale de la coupe de France seraient scindés en deux parties : les matches concernant les clubs de Ligue 1 se joueraient en semaine les 24 et 25 janvier 2012 alors que les autres rencontres se disputeraient ce week-end des 21 et 22 janvier 2012. »
Roussier à la tête de CFoot. Lors de son dernier conseil d’administration, qui s’est tenu vendredi, la LFP a décidé de nommer Jean-Michel Roussier — ancien président de l’OM et producteur délégué d’Onzeo — directeur de la chaîne CFoot. En revanche, aucun président n’a été nommé, car « des rivalités existent sur ce dossier », explique L’Équipe : « Michel Seydoux [président de Lille et de la commission marketing de la Ligue] a fait part de son intérêt pour le poste, mais aussi Frédéric de Saint-Sernin, l’ancien président de Rennes [décembre 2006-mai 2010]. » Une filiale, CFoot Production, sera par ailleurs créée pour prendre en charge la production exécutive de la chaîne. Son capital sera détenu à 80 % par l’UCPF et 20 % par la LFP. (source : LFP.FR)
Appel d’offres : Thiriez met la pression sur Canal+. « Frédéric Thiriez a estimé vendredi que la baisse de l’offre formulée par Canal+ pour les droits du Top 14 de rugby était un message préoccupant lancé aux professionnels du sport, alors que la LFP doit lancer son propre appel d’offre au printemps », rapporte lemonde.fr. « C’est le sport qui fait vivre Canal+, a estimé Thiriez. Il ne faut pas se fâcher avec le client. Le rugby est fâché. Nous pas encore. […] Il ne faut pas oublier que les droits de la L1 font vivre le football amateur et les autres sports à travers la taxe Buffet, 35 millions d’euros par an. […] Il faut avoir avec Canal+ une approche partenariale. Nous avons un produit irremplaçable qui a une valeur x et nous aurons ce x. Par ailleurs, ne sous-estimez pas les mouvements qui peuvent encore se produire dans le paysage audiovisuel. Il y a des acteurs qui manifestent leur intérêt pour le marché français. […] Le championnat vaut plus que ce qu’il vaut aujourd’hui. On va améliorer le produit, le séquençage des matches, l’exposition des clubs, le nombre de matches en premium, leur positionnement sur la semaine, le week-end. Selon le conseil de la concurrence, le football est un produit irremplaçable pour une chaîne à péage. Tout le monde parle de déclin du football, mais il fait les meilleures audiences sur les chaînes gratuites, la TNT. Et sur les chaînes à péage, c’est le moteur de l’abonnement. On a des raisons d’être sûrs de nous. » Canal+ débourse plus de 460 millions d’euros par an jusqu’en 2012 pour les droits de la L1. Orange paye de son côté 203 millions d’euros par an, mais a déjà annoncé qu’il se retirerait de la bataille sur les droits de la L1 après 2012.
La concession du Stade de France remise en cause ? Le conseil constitutionnel a censuré vendredi une loi de 1996 qui rendait inattaquable le contrat de concession du Stade de France accordée au consortium Vinci-Bouygues, ouvrant la voie à d’éventuelles contestations en justice de ce contrat. « Le législateur peut valider un contrat notamment à la condition de définir précisément la portée de cette validation, a indiqué l’institution garante de la constitutionnalité des lois dans un communiqué de presse. Or, en l’espèce, l’article unique de la loi du 11 décembre 1996 contestée s’abstient d’indiquer le motif précis de la validation du contrat de concession. Dès lors, le conseil constitutionnel a jugé contraire à la constitution cet article qui est donc abrogé. » L’avocat de l’entreprise à l’origine de ce recours, Starlight, a indiqué à Eco89 vouloir désormais casser le contrat : « Selon la jurisprudence du conseil constitutionnel, le gouvernement doit maintenant résilier le contrat. S’il n’en prend pas l’initiative, nous le demanderons dès la semaine prochaine. » De son côté, l’avocat du consortium du Stade de France fait une autre interprétation de cette décision : « [Elle] n’a pas d’effet rétroactif, elle n’a d’effet que pour l’avenir. Elle ne concerne que la loi, le contrat lui-même n’a pas été annulé. Et si le législateur considère qu’il faut corriger ce vice de forme, il peut toujours préciser le motif de la validation du contrat [dans une nouvelle loi]. » « Antérieures à la décision du CC, les conventions signées avec la FFF (jusqu’en 2025) et la FFR (jusqu’en 2013) pour l’organisation de quatre ou cinq matches au Stade de France ne seraient pas non plus remises en cause », croit savoir le Parisien.