Le match en bref
Alors que l’on craignait un début difficile des Parisiens — en raison du froid inhabituel —, ceux-ci se montrent particulièrement à l’aise, dominent les débats, et font circuler le ballon en faisant abstraction de la pelouse, catastrophique. Dès les premières minutes, Nenê se crée une belle situation, en effectuant un une-deux avec Chantôme et en frappant dans la surface, malheureusement au-dessus. Peu après, un raid de Giuly amène un centre et une reprise trop molle d’Erding. La pression parisienne se poursuit avec une frappe plein axe à 30 mètres de Nenê que le portier repousse comme il peut.
Passé le quart d’heure de jeu, Borisov effectue sa première incursion : Rodionov est servi en profondeur dans le dos de Sakho. Camara a suivi, mais le Biélorusse fait une jolie remise pleine axe pour Bressan, qui arrive lancé et prend à contre-pied Edel d’une jolie frappe de l’intérieur du pied (1-0, 16e). Mené contre le cours du jeu, Paris est un peu sonné, mais repart au bout de quelques minutes. Sur un beau centre de Luyindula, Erding remet intelligemment pour Chantôme, qui tente une volée qui passe de très peu à côté.
Quelques minutes plus tard, Luyindula — très en forme — tente une frappe de loin que Gutor sort de sa lucarne. L’attaquant parisien fait ensuite un service en retrait parfait pour Chantôme, dont la frappe placée frôle la transversale. Ce n’est que partie remise, puisque sur un long dégagement de Camara, Luyindula profite d’une tête manquée d’un défenseur pour prendre le contrôle du cuir, et servir parfaitement Erding : à l’entrée de la surface de réparation, le Turc marque du plat du pied (1-1, 29e). Le dernier quart d’heure de la mi-temps est moins intense, avec une frappe de chaque côté : une tentative peu appuyée d’Erding pour Paris, et une frappe lourde de Bressa repoussée par Edel du côté de Borisov. Paris rentre aux vestiaires sur ce score nul qui ne récompense pas une nette emprise sur la rencontre.
Dès la reprise, Nenê tente sa chance d’une frappe croisée qui passe à côté des cages, et Bressan lui répond avec un tir largement au-dessus. La deuxième mi-temps est nettement moins enlevée. Le froid commence à avoir des répercussions sur les organismes. Côté parisien, l’entrée de Maurice redynamise un peu l’attaque : sur un raid depuis son camp, il tente une frappe lointaine trop ambitieuse et, dans la minute qui suit, il est à la réception d’une très belle passe en retrait d’Erding, mais sa frappe est trop sur le portier.
Alors que l’on croit que Borisov n’a plus de ressources, l’équipe locale va se créer une multitude d’occasions autour de la 70e minute. Sur la première, Vodolko est servi dans le dos de Cearà, tente sa chance mais la sortie explosive d’Edel fait la différence. Deux minutes plus tard, c’est dans le dos de Jallet qu’un attaquant adverse s’échappe, mais une nouvelle sortie culottée d’Edel éloigne le danger. Et sur le corner qui suit, le ballon arrive au deuxième poteau sur Yurevich, qui remet en retrait pour Rodionov dont la reprise à bout portant, un peu molle, est stoppée sur sa ligne par un Edel bien placé et décisif dans cette période chaude pour le PSG.
À dix minutes de la fin, le milieu de terrain parisien laisse un peu trop ses adversaires avancer après un six mètres, et Vodolko peut placer une frappe qui échoue sur le montant : seul Gordeichuk a suivi et peut marquer dans le but vide (2-1, 81e). Paris n’est pas loin de la correctionnelle juste derrière, quand une mauvaise relance de la défense permet à Nekyavish de servir Skavysh, qui tire inexplicablement à côté alors qu’il avait tout le but ouvert. Et finalement, Paris refait le coup de Dortmund en égalisant à la dernière minute : sur un coup franc, Makonda récupère le ballon sur le côté gauche de la surface et parvient à centrer en se jetant, Luyindula anticipe bien et expédie le ballon en lucarne de la tête (2-2, 89e).
Avec ce match nul à l’extérieur, et avec deux buts marqués, Paris s’assure un petit matelas avant le match retour la semaine prochaine. Le tout au terme d’un match qui aura été finalement convaincant.