Interrogé par PSGMAG.NET sur la rénovation du Parc des Princes, Alain Cayzac — ancien président et aujourd’hui encore membre du conseil de surveillance du PSG — ne s’est pas montré très loquace sur le sujet. En revanche, il a évoqué la période transitoire durant laquelle le stade de la porte d’Auteuil sera en travaux :
Il y a des idées pour que la capacité soit augmentée, mais je ne sais pas si c’est faisable. […] Par ailleurs, je trouve que la capacité est déjà tout à fait correcte. 45 000, honnêtement… Il y a PSG-Marseille, mais il y a aussi PSG-Lorient. D’ailleurs je ne suis pas persuadé que nous remplirons chaque semaine le Stade de France quand nous irons là-bas. […] Pendant les travaux, il y aura deux solutions : soit vous pouvez faire les travaux tout en continuant à jouer au Parc, comme à Lorient ou à Rennes dans le passé ; soit il faut déménager. Et si nous déménageons, je ne sais pas trop où on pourrait aller à part à Saint-Denis. Mais je n’en sais rien, je ne suis pas la voix officielle, c’est juste le bon sens qui me fait dire cela. S’il y a une possibilité de faire les travaux sans déménager, c’est encore mieux ; mais ce ne serait de toutes façons pas un drame d’aller au Stade de France temporairement.
Une opinion qui risque de faire grincer quelques dents, même si plus tôt dans l’interview Alain Cayzac avait livré un avis sans concession sur une délocalisation définitive du PSG au Stade de France :
Si nous avions abandonné le Parc des Princes […], j’aurais répondu : « D’accord — je ne suis pas le décideur, je ne suis pas actionnaire —, mais sans moi. » […] Je ne discute même pas le fait qu’économiquement ce serait bien ou pas bien, et je n’ai rien contre le Stade de France, je dis que seulement si nous allons au Stade de France, ce n’est plus mon club. Mais c’est peut-être con ce que je dis… J’estime que le Parc des Princes, les couleurs, le PSG, le logo, cela forme un tout.
En revanche, l’ancien président du PSG s’est dit personnellement favorable à l’accueil d’un partenaire qui sponsoriserait le stade par l’intermédiaire d’un accord de naming :
Pourquoi pas, si c’est bien fait. Il faudrait probablement prendre cela avec des pincettes — par exemple en gardant le nom Parc des Princes associé à celui d’une marque —, mais on ne peut pas non plus dire qu’il ne faut rien toucher du tout, sinon on ne toucherait même pas au Parc alors que nous allons faire des travaux.
- Alain Cayzac
- Photo Mathieu Genet — PSGMAG.NET