Les statistiques indiquées ci-dessous concernent tous les matches officiels du PSG en 2011/2012 : L1, Ligue Europa, coupe de France, coupe de la Ligue.
Christophe Jallet
Temps de jeu : 44 matches (dont 34 titularisations) — 71 minutes / match
Bilan : 3 buts — 6 passes décisives — 7 implications — 0 penalty obtenu — 3 cartons jaunes — 1 carton rouge
Son bilan en 2011/2012
Christophe Jallet a vécu la saison inverse de Marcos Cearà. Partant titulaire, il rejoint rapidement l’infirmerie. Et pour son retour en septembre, Jallet se fait expulser face à Nice, après avoir eu du mal toute la rencontre face à Mouloungui. Après sa suspension, Jallet rentre en cours de match face à Lyon, en position offensive, et marque un joli but. Toujours polyvalent, Jallet joue milieu droit quand l’un des offensifs est absent, ou même parfois milieu défensif quand le besoin s’en fait sentir. À la fin de l’année, il marque un nouveau but contre Auxerre et évolue durant tout le moins de décembre en tant qu’arrière droit titulaire, Cearà passant à gauche.
Impressionnant lors des tests physiques mis en place par le staff de Carlo Ancelotti, Jallet trouve tout d’abord une place dans le système de l’Italien, dans le trident de milieux de terrain. Son activité incessante cadre effectivement bien à ce qui est demandé aux pistons du fameux sapin de Noël. L’expérience est toutefois abandonnée dès le mois de février, Jallet reprenant son poste d’arrière droit. Là encore, le fait qu’il soit capable de couvrir tout le terrain, et de garder sa lucidité aussi bien en phase défensive qu’offensive, est clairement à son avantage. Il marque un superbe but contre Caen, et réalise plusieurs passes décisives. Défensivement, il prend de plus en plus souvent le dessus sur son vis-à-vis, et atteint un excellent niveau en fin de saison ; il passe ainsi très près d’une place dans le groupe de Laurent Blanc pour l’Euro. Et avec la période difficile de Sakho, il achève la saison avec le brassard de capitaine autour du bras.
Son avenir au PSG
Certaines rumeurs font état du recrutement d’un arrière droit pour la saison prochaine. Ce serait une nouvelle concurrence pour Jallet, mais il n’est pas dit que l’ancien Lorientais le prenne forcément mal, lui qui a toujours été en balance avec Cearà depuis son arrivée au club. Quoi qu’il en soit, il fait partie des joueurs qu’Ancelotti ne connaissait pas, qui ont pleinement convaincu le technicien transalpin ; et si le brassard lui a été confié, ce n’est vraisemblablement pas pour le pousser dehors ensuite.
- Christophe Jallet
- Photo Éric Baledent — PSGMAG.NET
Marcos Cearà
Temps de jeu : 36 matches (dont 25 titularisations) — 64 minutes / match
Bilan : 2 buts — 1 passe décisive — 3 implications — 0 penalty obtenu — 6 cartons jaunes — 0 carton rouge
Son bilan en 2011/2012
Longtemps gêné par des problèmes physiques récurrents, Cearà ne devait pas envisager sa saison sous les meilleurs auspices en se blessant dans les premiers jours de la préparation estivale. Mais les faits vont finalement être favorables au Brésilien, puisqu’au moment où il revient, en tout début de saison, son concurrent Jallet se blesse à son tour. Cearà voit même son contrat être prolongé d’un an, lui qui estimait publiquement trouver tout à fait normal de ne pas être une priorité de ses dirigeants. Il peut donc enchaîner les matches et, en raison de l’absence de Sakho, être durablement le capitaine du PSG. Le retour de Jallet ne change rien pour Kombouaré, qui continue à s’appuyer sur son joueur, même en arrière gauche s’il le faut : Cearà est ainsi l’un des Parisiens les plus utilisés de la première partie de saison.
Lorsqu’Ancelotti arrive au club, il veut faire de Bisevac son arrière droit, poussant ainsi Cearà sur la touche. Celui-ci n’a plus que les matches de coupe de France pour s’exprimer. Au bout de deux mois avec peu de temps de jeu, l’exemplaire Cearà se lâche dans la presse et, à quelques jours d’un match à Lyon, il accuse les nouveaux dirigeants de vouloir pousser certains anciens dehors, et lui en particulier, puisqu’avec son statut d’extra-communautaire il serait un frein au recrutement de joueurs Sud-Américains [1] Cearà s’excuse auprès de ses coéquipiers de cette sortie, et en rentrant en cours de match face à Lyon, il marque son premier but en L1 depuis 2007. Ancelotti, pas rancunier, lui donne alors sa chance sur deux rencontres de L1, mais Cearà ne la saisit pas et retourne sur le banc de touche. Il se blesse ensuite et ne réapparaît dans le groupe que pour les deux derniers matches.
Son avenir au PSG
Quasi indispensable sous Kombouaré, Cearà est probablement l’un des joueurs qui a le plus mal vécu le changement d’entraîneur. Il fêtera ses 32 ans en juin, et il ne lui restera plus qu’une année de contrat. L’hypothèse d’un retour au Brésil, cinq ans après son arrivée en France et à Paris, a donc de la consistance.
Siaka Tiéné
Temps de jeu : 29 matches (dont 22 titularisations) — 69 minutes / match
Bilan : 1 but — 3 passes décisives — 5 implications — 0 penalty obtenu — 6 cartons jaunes — 1 carton rouge
Son bilan en 2011/2012
Avec le départ de Sammy Traoré, Siaka Tiéné avait tout pour devenir la tête de Turc du Parc des Princes. Joueur qui a coûté très peu cher et parfois un peu rustre, venant d’un club modeste, jugé très rapidement fautif sur certains buts encaissés, l’Ivoirien était parti pour vivre une année difficile. Heureusement pour lui, l’absence de recrutement à son poste à l’intersaison ainsi que la blessure de Sylvain Armand lui ont permis d’aborder la saison sereinement. Il en a profité pour réaliser un bon début d’exercice. À l’aise dans son couloir, et poussant toujours à fond ses actions, il arrive à créer quelques situations intéressantes, notamment à Montpellier où il réalise deux passes décisives. Il vit tout de même plusieurs matches lors desquels il n’est pas au mieux, et Antoine Kombouaré décide de lui faire passer le mois de décembre sur le banc de touche.
En janvier, il participe à la première semaine d’entraînement de Carlo Ancelotti, puis s’envole disputer la coupe d’Afrique des nations, où il atteint la finale avec son pays. Il revient avec un parfait timing, puisqu’il profite de la blessure de Maxwell pour enchaîner quatre titularisations consécutives en L1. Sur l’une d’elles, à Dijon, il est pris d’une inspiration incroyable en allant se positionner en attaquant de pointe alors que son équipe était réduite à dix, ce qui lui permet de marquer le premier but du match. Il joue deux autres matches, mais lorsque Maxwell est opérationnel, il sort généralement de la feuille de match.
Son avenir au PSG
Difficile de savoir de quoi l’avenir de Tiéné sera fait. Le PSG compte actuellement trois arrières gauches ; cela peut sembler beaucoup. En fin de saison, Ancelotti préférait généralement faire entrer Armand plutôt que Tiéné pour les fins de rencontre — ce qui peut très bien s’expliquer par le profil plus défensif de l’ancien Nantais. De fait, avec peu de garantie sur son temps de jeu, Tiéné pourrait être tenté d’aller voir ailleurs.
Sylvain Armand
Temps de jeu : 31 matches (dont 16 titularisations) — 52 minutes / match
Bilan : 1 but — 2 passes décisives — 2 implications — 1 penalty obtenu — 3 cartons jaunes — 0 carton rouge
Son bilan en 2011/2012
Auteur d’une excellente saison 2010/2011, Sylvain Armand a fait partie de ceux qui ont copieusement fourni l’infirmerie en début de saison — il se blesse durant l’échauffement d’un match amical contre Brighton. Difficile de dire quels étaient réellement les plans de Kombouaré avec Armand, s’il comptait reconduire sa charnière Sakho-Armand ou pas, mais il n’a jamais pu le faire : Armand entame sa saison en septembre, et pour sa deuxième titularisation en défense centrale — aux côtés de Lugano —, il est responsable sur les deux buts marqués par Evian TG. À partir d’octobre, Kombouaré ne l’utilise plus en défense centrale, mais plutôt pour faire des piges dans un milieu de terrain décimé, ou pour être en concurrence avec Siaka Tiéné au poste d’arrière gauche. Fin décembre, il dépasse Safet Susic et Paul Le Guen au nombre de matches joués pour le club parisien, n’étant désormais plus devancé que par Jean-Marc Pilorget, loin devant lui.
S’il est titulaire pour le premier match d’Ancelotti à la tête du club, l’arrivée de Maxwell le prive de temps de jeu. Il n’apparaît presque plus jusqu’au mois de mars. Un bon match en coupe face à Lyon lui permet d’obtenir davantage de confiance de la part de son entraîneur, qui le titularise deux fois en championnat ensuite, et le fait rentrer à presque chaque rencontre. Alors qu’on le disait condamné pour ce poste d’arrière gauche, il s’avère que ses piges se montrent convaincantes. Contre Sochaux, il marque son unique but de la saison.
Son avenir au PSG
Il ne reste actuellement plus qu’un an de contrat à Sylvain Armand. Comme pour beaucoup de joueurs qui n’auront aucune garantie sur leur temps de jeu, son sort dépend uniquement de lui. S’il est prêt à repartir pour une saison dans la peau d’un remplaçant, capable de rendre service à plusieurs postes, il sera au PSG. Tous les échos font d’Armand un joueur important dans le groupe et très serviable pour ses coéquipiers ; s’il veut bien rester, ce serait forcément un plus.
Sherrer Maxwell
Temps de jeu : 15 matches (dont 14 titularisations) — 81 minutes / match
Bilan : 1 but — 0 passe décisive — 3 implications — 0 penalty obtenu — 0 carton jaune — 0 carton rouge
Son bilan en 2011/2012
En manque de temps de jeu à Barcelone, Maxwell rejoint le PSG au début du mercato hivernal. L’absence de Tiéné, parti à la coupe d’Afrique des nations, rendait en effet nécessaire la venue d’un latéral gauche supplémentaire. Le premier match du joueur face à Toulouse est excellent, mais la suite est bien plus quelconque. Ni très offensif, ni intraitable défensivement, Maxwell traverse les rencontres sans réel éclat. La forme d’un joueur qui n’est plus habitué à jouer régulièrement peut être une explication. D’autant que Maxwell se blesse début mars, revient pour trois matches, et se blesse à nouveau. Il est de retour pour le sprint final, et a la bonne idée de marquer un but important contre Valenciennes. À noter qu’Ancelotti l’a parfois utilisé au milieu de terrain.
Son avenir au PSG
Arrivé au mercato hivernal, et même si ses prestations n’ont pas été éblouissantes, Maxwell n’a pas de raison de repartir tout de suite. Comme pour beaucoup de joueurs arrivés cette saison, il faudrait voir ce qu’il peut donner avec la même préparation physique que tous ses coéquipiers.
Bilan 2011/2012 : les gardiens du PSG (1/6)
Bilan 2011/2012 : les défenseurs latéraux du PSG (2/6)
Bilan 2011/2012 : les défenseurs centraux du PSG (3/6)
Bilan 2011/2012 : les milieux défensifs du PSG (4/6)
Bilan 2011/2012 : les milieux offensifs du PSG (5/6)
Bilan 2011/2012 : les attaquants du PSG (6/6)