Les statistiques indiquées ci-dessous concernent tous les matches officiels du PSG en 2011/2012 : L1, Ligue Europa, coupe de France, coupe de la Ligue.
Mathieu Bodmer
Temps de jeu : 42 matches (dont 32 titularisations) — 69 minutes / match
Bilan : 3 buts — 3 passes décisives — 9 implications — 0 penalty obtenu — 6 cartons jaunes — 0 carton rouge
Son bilan en 2011/2012
Lors de la saison précédente, Bodmer avait gagné sa place de titulaire en meneur de jeu derrière une pointe unique. Les matches amicaux du PSG avaient été effectués dans cette configuration-là, tout comme deux rencontres de championnat au mois d’août. Mais l’arrivée de Javier Pastore a tout bouleversé, et Bodmer a dû céder sa place de dépositaire du jeu parisien au jeune Argentin. Bodmer rejouera en fait à ce poste à quelques occasions — notamment en coupe d’Europe, où il marque le plus beau but de la saison parisienne, face à Salzbourg. C’est finalement en milieu relayeur qu’il va passer l’essentiel de la saison. Ce secteur de jeu étant régulièrement décimé, Bodmer se retrouve presque invariablement aligné dans la ligne des deux récupérateurs. N’étant pas de ceux qui brillent par leur activité physique incessante, Bodmer s’emploie surtout à bien lire le jeu pour être où il faut, quand il faut. Ses matches sont satisfaisants et il tient plutôt bien son poste.
Après la trêve, Ancelotti le fait même jouer encore plus bas, misant sur sa qualité de passe pour faire de lui une sorte de Pirlo parisien. L’arrivée de Thiago Motta lui fait toutefois voir davantage le banc de touche, mais Bodmer réapparaît très régulièrement, sortant comme il sait si bien le faire quelques gestes de grande classe — son enchaînement contrôle du genou-centre face à Lyon, sa reprise sous la barre à Brest… Physiquement, il semble même en fin de saison être très en forme, capable de réaliser des matches pleins où il touche énormément de ballons — avec un pic à 121 lors de la rencontre à Nancy.
Son avenir au PSG
Il ne reste qu’un an de contrat à Bodmer, qui a dit publiquement qu’il attendait un signe des dirigeants. Ancelotti a l’air pleinement satisfait de lui, et l’ancien Lyonnais, très polyvalent, aura largement de quoi rentrer dans la rotation l’an prochain.
Blaise Matuidi
Temps de jeu : 35 matches (dont 28 titularisations) — 71 minutes / match
Bilan : 1 but — 1 passe décisive — 6 implications — 0 penalty obtenu — 7 cartons jaunes — 0 carton rouge
Son bilan en 2011/2012
Voulu par Antoine Kombouaré et en provenance de Saint-Étienne, Matuidi est le remplaçant attitré de Claude Makelele au milieu de terrain. Son premier match face à Lorient est assez difficile, mais il monte petit à petit en régime. Joueur très actif, il se distingue notamment par sa conduite de balle à la fois surprenante tant il donne l’impression d’être sur le point de tomber à tout moment, et efficace puisque le joueur flirte très régulièrement avec les 90 % de passes réussies par match. Malheureusement, à l’instar de nombre de joueurs parisiens, Matuidi va passer un temps non négligeable à l’infirmerie. De début octobre jusqu’à la trêve, il ne jouera ainsi que trois maigres rencontres de championnat.
Il poursuit sa phase de reprise jusqu’à fin janvier, et effectue son retour lors d’un match à Brest. Frustré d’avoir bien moins joué que ce qu’il espérait lors de la première partie de saison, Matuidi court pour deux sur le terrain, et veut tout faire pour gagner une place qui était loin de lui être promise à l’arrivée d’Ancelotti. L’entraîneur italien l’a dit ensuite : il ne connaissait pas ce joueur et a été agréablement surpris. Effectivement, à partir de la mi-février, l’international français va débuter presque tous les matches, semblant se régaler à alterner retours défensifs et montées incisives pour apporter le surnombre. Il marque d’ailleurs son seul but de la saison à Valenciennes, en effectuant un appel d’attaquant. C’est logiquement qu’il est appelé par Laurent Blanc dans sa pré-liste de 26 joueurs pour l’Euro.
Son avenir au PSG
Saison totalement convaincante pour Matuidi, pour son arrivée dans un grand club. Faisant preuve d’une attitude exemplaire, il a tout pour faire partie du socle de joueurs français qu’Ancelotti veut quoi qu’il arrive garder dans son groupe.
- Blaise Matuidi
- Photo Éric Baledent — PSGMAG.NET
Momo Sissoko
Temps de jeu : 30 matches (dont 27 titularisations) — 74 minutes / match
Bilan : 2 buts — 1 passe décisive — 7 implications — 0 penalty obtenu — 11 cartons jaunes — 3 cartons rouges
Son bilan en 2011/2012
Passé par Valence, Liverpool et la Juventus, Sissoko signait au PSG doté d’un pédigrée impressionnant. Il venait cependant aussi avec une réputation de joueur de verre, abonné à l’infirmerie. Le staff parisien a voulu faire les choses bien avec lui, le laissant travailler au calme, pour le préparer le mieux possible. Sissoko a donc passé l’essentiel du début de saison à faire du vélo dans son coin, pour retrouver la forme. Il a ensuite intégré l’entraînement collectif puis, en octobre, il a enfin retrouvé les terrains des compétitions officielles. Il fait d’abord une entrée contre Montpellier, puis est titulaire lors du déplacement européen à Bilbao. Très imposant physiquement, Sissoko n’est alors pas encore complètement dans le rythme. En étant en retard sur certaines actions, il commet parfois des fautes spectaculaires, et il est expulsé pour sa première titularisation. Ses matches suivants font toutefois apparaître un joueur bien plus fin, très adroit balle au pied et capable de jolis gestes techniques. Il plaît à Antoine Kombouaré, qui en fait un homme de base de son milieu de terrain.
Ancelotti en fera de même, lui confiant même le brassard de capitaine lors de certaines rencontres. Sissoko aura alors des hauts et des bas, manifestant toujours une envie débordante, mais étant sanctionné de deux nouveaux cartons rouges lors des matches retour. Ce qui fera au final, sur toute la saison, de trop nombreux matches de suspension pour un seul joueur. En fin de saison, il finit par baisser physiquement, mais a quand même tenu toute la saison sans retourner à l’infirmerie.
Son avenir au PSG
Sissoko est l’un des joueurs parisiens au potentiel le plus fort. Il semble savoir tout faire avec le ballon, et c’est un monstre physiquement. Cette saison a été celle du retour pour le Franco-Malien, et l’on se dit que s’il entame un exercice complètement libéré de ses soucis physiques, alors il pourrait être tout simplement exceptionnel.
Thiago Motta
Temps de jeu : 16 matches (dont 15 titularisations) — 86 minutes / match
Bilan : 2 buts — 1 passe décisive — 4 implications — 0 penalty obtenu — 8 cartons jaunes — 0 carton rouge
Son bilan en 2011/2012
Il a été dit que le PSG n’avait pas réussi à attirer un grand nom lors du mercato hivernal. Tout dépend certes de ce que l’on appelle un grand nom, mais Thiago Motta était avant de venir à Paris un titulaire indiscutable de l’Inter Milan, et l’arracher ainsi au club italien ressemble fortement à un gros coup. Pour son premier match face à Evian TG, Thiago Motta impressionne par la justesse de son jeu, et la faculté qu’il a à faire circuler le ballon. Véritable patron, il place ses partenaires, récupère, oriente… et sait aussi se montrer détestable pour l’adversaire, en n’hésitant pas à rentrer dans le jeu de la provocation. Ceci ne se fait pas sans heurt, puisqu’il compte huit cartons jaunes en moins d’une demi-saison.
Son avenir au PSG
Joueur expérimenté et de niveau Ligue des champions, Thiago Motta aura un rôle très important dans le groupe parisien l’an prochain, afin d’aider un effectif relativement jeune à gérer son nouveau statut. Finalement, six mois après le départ à la retraite de Claude Makelele, le PSG a déjà trouvé son nouveau gendarme du milieu de terrain.
Clément Chantôme
Temps de jeu : 21 matches (dont 14 titularisations) — 61 minutes / match
Bilan : 0 but — 3 passes décisives — 4 implications — 0 penalty obtenu — 2 cartons jaunes — 1 carton rouge
Son bilan en 2011/2012
Après avoir enfin réalisé une saison pleine, Clément Chantôme pouvait espérer poursuivre sa progression. Malheureusement pour lui, 2011/2012 sera une saison noire du début à la fin, enchaînant les pépins physiques à un rythme affolant. Il commence logiquement titulaire dès le mois d’août, et connaît quelques blessures bénignes en septembre, avant d’en subir une plus importante dès fin octobre, qui le tiendra éloigné jusqu’à la trêve. Il prend son temps pour revenir progressivement, mais rechute régulièrement, et il ne fera finalement que neuf apparitions en 2012, pour seulement trois titularisations. Autant dire que les courts laps de temps durant lesquels Chantôme a pu jouer n’ont pas été suffisants pour qu’il puisse montrer quoi que ce soit.
Son avenir au PSG
Difficile de savoir ce qu’Ancelotti pense de Chantôme, puisqu’il s’agit du seul joueur de l’effectif qu’il n’a pas pu aligner durablement. Difficile également de connaître l’humeur du joueur, mais il y a fort à parier qu’après une telle saison, il ait envie de se rattraper en faisant tout pour jouer le plus possible l’an prochain.
Granddi Ngoyi
Temps de jeu : 2 matches (dont 0 titularisation) — 23 minutes / match
Bilan : 0 but — 0 passe décisive — 0 implication — 0 penalty obtenu — 0 carton jaune — 0 carton rouge
Son bilan en 2011/2012
Prêté en Ligue 1 en 2010/2011 — à Brest —, Ngoyi est passé à deux doigts de faire partie des joueurs mis à l’écart par Antoine Kombouaré en début de saison. L’entraîneur kanak a finalement changé d’avis, et l’a gardé à l’entraînement durant tout l’été, lui faisant même faire deux entrées en jeu face à Differdange en coupe d’Europe, dont une au poste de défenseur central. Ses prêts précédents ayant été des réussites, le jeune Parisien est convoité par plusieurs clubs, et part finalement fin août à Nantes, en L2.
Son arrivée chez les Canaris coïncide avec le redressement du club, qui avait très mal commencé la saison. Ngoyi s’impose sans difficulté dans l’entre-jeu nantais, mais se fait expulser lors d’une rencontre à Troyes en novembre, après un tacle très dangereux blessant son adversaire. Il est suspendu dix matches par la commission de discipline, et ne fait son retour qu’en février. Il reprend sa place de titulaire immédiatement, puis marque son seul but de la saison contre… Troyes. Blessé aux adducteurs, Ngoyi rate les trois derniers matches de la saison.
Son avenir au PSG
Ngoyi en est désormais à son troisième prêt réussi, et a prouvé qu’il avait largement le niveau pour jouer dans un club de milieu de tableau de L1. Au PSG, avec les spécimens qui sont arrivés depuis 2011, son horizon semble bouché. Le mieux pour lui serait probablement de quitter son club formateur.
Bilan 2011/2012 : les gardiens du PSG (1/6)
Bilan 2011/2012 : les défenseurs latéraux du PSG (2/6)
Bilan 2011/2012 : les défenseurs centraux du PSG (3/6)
Bilan 2011/2012 : les milieux défensifs du PSG (4/6)
Bilan 2011/2012 : les milieux offensifs du PSG (5/6)
Bilan 2011/2012 : les attaquants du PSG (6/6)