Le match en bref
Le match commence de façon équilibrée, et c’est Paris qui se crée rapidement la première situation, avec Nene qui perce dans l’axe et frappe du gauche, largement à côté. Puis, sur un long ballon valenciennois, Aboubakar contrôle dos au but dans la surface, profite de la chute de Camara pour se retourner et voit son tir dévié par Alex tromper Sirigu (1-0, 8e). Paris n’a pas le temps de se remettre puisque trois minutes plus tard, un ballon renvoyé par la défense revient sur Aboubakar, à l’entrée de la surface. Celui-ci élimine Maxwell d’un dribble extérieur et frappe en force. Sirigu repousse comme il peut, cela tombe sur Rémi Gomis qui marque de près (2-0, 11e).
La réaction parisienne ne tarde pas à arriver. Tout d’abord Jérémy Ménez frappe du gauche, de peu à côté. Puis, pressé par Maxwell, Rudy Mater relance n’importe comment depuis sa ligne de sortie de but. Le ballon atterrit sur Ménez, qui enchaîne par une petite louche pour Nene. Seul face à Penneteau, le Brésilien réduit la marque (2-1, 15e). Mené, Paris semble pourtant avoir l’ascendant sur son adversaire et monopolise le ballon dans le camp adverse. Valenciennes se crée tout de même quelques maigres situations en contre avec des tirs non cadrés de Sanchez puis Bong, mais la fin de première mi-temps est totalement à l’avantage du PSG.
Alex tire d’abord un coup franc qui passe au-dessus. Dans le même exercice, Ménez tente un intérieur du pied que Penneteau parvient à repousser. Puis, servi par Jallet devant la surface, Ménez décale à gauche pour Nene. Le Brésilien temporise et lance Maxwell vers le but. L’arrière gauche frappe au but et arrache l’égalisation (2-2, 40e). Pastore et Matuidi décident ensuite d’inverser leurs rôles : Pastore prend un ballon proche du rond central, et adresse une longue passe lobée pour Matuidi, qui devance le portier adverse et donne l’avantage aux siens (2-3, 45e).
À la reprise, Valenciennes pousse pour revenir au score. Danic tente d’abord une demi-volée hors cadre. Paris joue essentiellement en contre ; sur l’un d’eux, Nene sert Ménez en profondeur. En angle fermé, l’ancien Romain voit son tir contré en corner par le retour d’un défenseur. Quelques minutes plus tard, Jallet récupère un ballon proche de sa surface et amorce un contre. Nene lance Pastore, qui avance tranquillement dans le camp adverse. Il retrouve Nene qui s’enfonce dans la surface et décale parfaitement sur sa gauche Ménez. Celui-ci frappe de l’intérieur sans contrôle et marque (2-4, 58e).
Ménez a ensuite un nouveau duel face à Penneteau, à nouveau servi par Nene, mais il ne le remporte pas cette fois-ci. Valenciennes semble quelque peu abdiquer, et le rythme de la rencontre baisse. Sur un coup franc lointain, Sanchez frappe en force et Sirigu repousse des deux poings. À un quart d’heure de la fin, Ancelotti fait ses premiers changements avec Gameiro et Bodmer qui remplacent Ménez et Sissoko. Dans la foulée, Valenciennes a un nouveau coup franc, et il est cette fois-ci superbement transformé par une frappe de Cohade en lucarne (3-4, 80e).
La fin de match est donc un peu plus agitée que prévue, mais la défense parisienne est suffisamment concentrée pour ne pas concéder d’occasion franche. Armand remplace Nene et les toutes dernières situations sont parisiennes, avec à chaque fois Pastore à la passe. Sur un contre, il lance d’abord Jallet qui frappe en force au-dessus. Puis d’une petite passe par dessus la défense, il permet à Gameiro de se présenter face à Penneteau et de perdre son duel. Paris s’impose après s’être fait peur en début de rencontre. Mais l’essentiel est là : Paris est provisoirement leader, et met une grosse pression sur Montpellier.