Bilan 2010/2011 : les défenseurs du PSG (2/4)

Les statistiques indiquées ci-dessous concernent tous les matches officiels du PSG en 2010/2011 : L1, Ligue Europa, coupe de France, coupe de la Ligue et trophée des champions.

Christophe Jallet

 Temps de jeu : 52 matches (dont 49 titularisations) — 86 minutes / match
 Bilan : 3 buts — 2 passes décisives — 8 implications

Son bilan en 2010/2011

Vraie bonne surprise du précédent mercato parisien en ayant joué essentiellement au poste de milieu droit, Christophe Jallet débutait cette fois-ci à son poste de prédilection, arrière droit. Le crâne rasé, l’ancien Lorientais a plutôt bien commencé la saison, même s’il s’est avéré assez vite que ses qualités de contre-attaquant étaient finalement bien plus nettes que celles de défenseur. Toutefois, au sein d’un PSG joueur et qui aime attaquer, sa faculté à prendre son aile et à combiner sur son côté s’avérait assez utile. Contre le Karpaty Lviv, il se distingue en marquant un but d’une superbe reprise sèche de 25 mètres. Très actif, capable d’empiler les kilomètres et surtout polyvalent, Jallet a servi à finaliser les compositions d’équipe de son entraîneur lorsque celui-ci voulait faire tourner. Jallet s’est ainsi retrouvé plusieurs fois dans la peau d’un milieu de terrain axial ou d’un ailier droit, quand d’autres pouvaient se reposer.

Mais si Jallet a du coffre, il n’est pas inépuisable, et cette sur-utilisation du joueur — un peu contrainte et forcée, sa doublure ayant connu plusieurs blessures — a conduit à terme à une baisse de performance du latéral parisien. Jallet est en effet le Parisien qui a passé le plus de minutes sur le pré : 4 474, pour 49 titularisations toutes compétitions confondues. Ce manque de fraîcheur s’est vite ressenti : Jallet a continué à donner et à courir, mais son marquage était un peu plus lâche, et ses gestes offensifs moins précis. Ceci ne remet toutefois pas en cause l’apport global de Jallet, joueur intelligent et travailleur que chaque entraîneur aimerait sans doute compter en nombre dans son effectif.

Son avenir au PSG

L’avenir de Jallet s’inscrit bien évidemment à Paris, après sa prolongation de contrat jusqu’en juin 2015. La seule chose que l’on peut lui souhaiter est que la cellule recrutement déniche un autre milieu droit pour que l’ancien Lorientais puisse se concentrer sur un seul poste, et ne pas s’épuiser à enchaîner les rencontres.

Mamadou Sakho

 Temps de jeu : 50 matches (dont 49 titularisations) — 87 minutes / match
 Bilan : 4 buts — 1 passe décisive — 0 implication

Son bilan en 2010/2011

La saison a très bien commencé pour Sakho. Nommé vice-capitaine du club, il a connu les joies de la sélection nationale en étant appelé par Laurent Blanc dès le mois d’août, sans jouer toutefois. Il n’a dès lors plus quitté le groupe France, connaissant ses premières capes et titularisations en cours de saison. En club, tous ces changements se sont vite ressentis : Sakho a clairement franchi un pallier. S’agit-il de son éclosion internationale, de sa complémentarité avec Armand, ou de l’évolution naturelle d’un joueur hors-norme ? Toujours est-il que Sakho a gommé l’essentiel de ses lacunes, parvenant à rester concentré durant les 90 minutes d’une rencontre, et ne laissant plus bêtement un joueur partir dans son dos. Plus propre dans sa relance comme dans ses dribbles de dégagement, faisant preuve d’une assurance presque indécente pour un gamin de 21 ans, Sakho a été exceptionnel de bout en bout sous le maillot parisien.

Il n’aura connu qu’un seul coup dur, son expulsion à Nancy pour une maladresse sur Hadji qui filait au but ; pour le reste, nombre d’attaquants adverses sont ressortis écœurés face à ce défenseur qui excelle dans les duels. Sakho s’est même distingué offensivement en inscrivant quatre réalisations en championnat — deux du droit et deux du gauche, notamment un ciseau contre Sochaux digne d’un grand buteur. C’est sans contestation possible que Sakho s’est vu attribuer par ses pairs le titre de meilleur espoir de L1 aux trophées UNFP. Enfin au classement des notes de L’Équipe, Sakho a terminé premier tous postes confondus.

Son avenir au PSG

Difficile d’imaginer l’avenir du PSG — au moins à court-terme — sans Sakho, véritable fer de lance du renouveau de la formation parisienne. Le joueur a de plus multiplié les déclarations en ce sens, parlant explicitement de sa volonté de jouer la Ligue des champions au Parc des Princes. À un an de l’Euro, alors qu’il est titulaire en club et dans les petits papiers du sélectionneur national, Sakho n’a pas intérêt à tenter l’incertitude étrangère dès maintenant. Il a de toute façon le temps : ses déjà quatre saisons et demie en pro ne doivent pas faire oublier qu’il est encore un tout jeune joueur — il a fêté ses 21 ans en février.

Sylvain Armand

 Temps de jeu : 46 matches (dont 42 titularisations) — 86 minutes / match
 Bilan : 2 buts — 1 passe décisive — 2 implications

Son bilan en 2010/2011

Après ce que Sylvain Armand présente lui-même comme sa plus mauvaise saison au club, le défenseur parisien semblait être en bout de course au PSG. Au mois d’août, Cearà lui était préféré au poste de latéral gauche, et l’arrivée de Siaka Tiéné juste avant la clôture du mercato finissait de montrer qu’Armand n’avait plus d’avenir à ce poste. À partir de septembre, c’est donc en position de défenseur central droit qu’Antoine Kombouaré a décidé de relancer son joueur, mettant ainsi en place une charnière centrale à deux gauchers, chose peu commune. Très vite, Armand a prouvé qu’avec intelligence et bonne volonté, il était possible de bouleverser ses habitudes, même à 30 ans. Son entente avec Sakho a très vite bien fonctionné, Armand compensant sa propre lenteur, devenue préjudiciable à gauche, par son expérience et sa science du placement. Régulièrement contesté l’an passé, le joueur est devenu indiscutable à ce poste, et a réalisé une de ses meilleures saisons parisiennes.

En deuxième partie de saison, il a marqué deux buts coup sur coup — à Nice et à Toulouse — et, lors du dernier mois de compétition, il a effectué une pige à son ancien poste d’arrière gauche, autant pour laisser la place à un Camara en forme dans l’axe que pour compenser les suspensions et baisses de niveau de Tiéné. Au final, la solution Armand a permis au PSG d’économiser plusieurs millions sur un choix de recrutement hasardeux — comme l’aurait été celui de Pape Diakhaté —, et fait partie des meilleurs parisiens cette saison. D’après le classement des notes de L’Équipe, il a d’ailleurs été le deuxième meilleur défenseur central de L1 cette saison.

Son avenir au PSG

Sylvain Armand a tellement donné satisfaction cette saison qu’il semblerait injuste de chercher à tout prix une nouvelle charnière centrale titulaire, d’autres postes semblant bien plus prioritaires. Après sept saisons au club, l’ancien Nantais fait désormais partie des meubles. Il est d’ailleurs rentré dans le top 5 des joueurs ayant disputé le plus de matches sous le maillot parisien. S’il continue à Paris, il rentrera dans le top 2 en début de saison prochaine, et il pourrait même battre le record de Jean-Marc Pilorget s’il effectue encore deux grosses saisons pleines. Un bel objectif en vue, qui pourrait l’inciter à poursuivre sa déjà longue aventure parisienne.

Siaka Tiéné

 Temps de jeu : 42 matches (dont 40 titularisations) — 85 minutes / match
 Bilan : 0 but — 1 passe décisive — 7 implications

Son bilan en 2010/2011

Dernière recrue du mercato estival, l’Ivoirien Siaka Tiéné est arrivé pour un très bon prix de Valenciennes : un demi-million d’euros. Titulaire d’emblée pour la réception d’Arles-Avignon, il s’est fondu assez rapidement dans le collectif parisien. Il a d’abord apporté une touche qui manquait peut-être à la défense parisienne : un côté rugueux — qui pourra lui être reproché par ailleurs. Tiéné va systématiquement au contact, au duel, et commet parfois, par maladresse, de vilaines fautes. Lors de plusieurs matches — notamment à Séville —, il a ainsi flirté avec le carton rouge, sans jamais le récolter toutefois. Mais limiter Tiéné à cela serait injuste : il a également montré de belles aptitudes balle au pied, et il n’hésite pas à enchaîner courses de soutien offensives et replis défensifs. Il a ainsi effectué plusieurs jolies actions conduisant à des centres — du droit ou du gauche — ou des frappes dangereuses.

À l’automne, le joueur affichait un excellent niveau. En deuxième partie de saison, il a baissé de pied, alternant le bon et le moins bon. Fatigué ou perturbé par la situation dans son pays natal, Tiéné s’est mis à partir de février à commettre quelques imprécisions inhabituelles. Sans qu’il ne faille lui imputer la défaite à Auxerre, rappelons ainsi que c’est son dégagement raté qui amène le but des Bourguignons. En fin de saison, Armand a été brièvement repositionné à son poste, même si Tiéné a globalement terminé la saison dans la peau du titulaire. Dans l’absolu, le joueur reste une bonne affaire pour le club.

Son avenir au PSG

Il ne fait aucun doute que Tiéné, dernier arrivé au PSG, va continuer à Paris. Auteur d’une bonne prestation d’ensemble cette saison, l’Ivoirien devrait repartir titulaire. Mais sa baisse de forme hivernale, ainsi que sa fâcheuse tendance à accumuler les cartons — il a raté quatre matches pour cause de suspension cette saison — peuvent toutefois faire réfléchir le club au statut à accorder à l’ancien Valenciennois. Si le recrutement d’un titulaire à ce poste n’est pas prioritaire, il pourrait être utile de compléter l’effectif avec un concurrent de bon niveau, à l’image de ce qui a été fait sur le côté droit.

Zoumana Camara

 Temps de jeu : 36 matches (dont 32 titularisations) — 85 minutes / match
 Bilan : 4 buts — 1 passe décisive — 2 implications

Son bilan en 2010/2011

Zoumana Camara a fait partie des joueurs essuyant les pots de la mauvaise dernière semaine d’août du PSG. Titulaire en début d’exercice, il a dû céder sa place à Sylvain Armand en septembre, et a ainsi vu son coéquipier s’imposer à son poste. Il a alors indiqué dans la presse ne pas comprendre ce choix… Mais l’ancien Stéphanois a fort heureusement compensé cette maladresse par un investissement de tous les instants quand l’entraîneur parisien faisait appel à lui. Grâce au grand nombre de compétitions disputées par le PSG, Camara a en fait quasiment pu jouer une rencontre par semaine jusqu’en mars, Kombouaré faisant systématiquement tourner un élément de sa charnière centrale en coupes : il termine la saison avec 32 titularisations au compteur toutes compétitions confondues.

Camara a ainsi pu se montrer très précieux dans son rôle de troisième défenseur axial, étant de la partie lors des victoires européennes ou en coupe de la Ligue. Avec la fin de la Ligue Europa, Camara a quelque peu disparu de la circulation, avant de revenir de plus belle lors d’une rencontre décisive contre l’OL, avec pour but de contrôler Gomis. Non seulement il a très bien rempli cette mission, mais il s’est même permis le luxe de donner la victoire aux siens d’un but du genou. C’est d’ailleurs une constante cette saison : Camara s’est toujours montré dangereux dans la surface adverse, finissant avec quatre buts toutes compétitions confondues — c’est la meilleure performance de la saison parmi les défenseurs, à égalité avec Sakho.

Son avenir au PSG

Difficile de savoir ce qu’il va advenir de Zoumana Camara. Il s’agit d’un très bon troisième homme, et repartir avec lui n’aurait absolument rien de préjudiciable pour le club de la capitale. Reste que le joueur n’a peut-être pas cette envie-là : après une saison en tant que remplaçant, en ayant été de plus exemplaire sur le terrain, Camara peut légitimement vouloir évoluer sous d’autres couleurs. Par ailleurs, le PSG n’a plus recruté de défenseur central depuis 2007, et la volonté d’injecter un peu de sang neuf dans ce secteur, fût-il satisfaisant, peut également exister dans l’esprit des décideurs parisiens.

Marcos Cearà

 Temps de jeu : 35 matches (dont 29 titularisations) — 74 minutes / match
 Bilan : 0 but — 1 passe décisive — 10 implications

Son bilan en 2010/2011

Marcos Cearà a commencé la saison en se distinguant comme arrière gauche. Kombouaré ne comptant plus vraiment sur Armand à ce poste, et n’ayant pas encore recruté de nouveau joueur, le couloir gauche 100 % brésilien a été tenté. Avec réussite, puisque contre Lille, Cearà réussi à contenir son vis-à-vis, et a montré une entente prometteuse avec Nenê. Il a poursuivi l’essentiel du mois d’août à ce poste, participant à toutes les rencontres du début de saison parisien — à droite quand Jallet était au repos. Au mois de septembre, Tiéné est arrivé en provenance de Valenciennes et Cearà a eu le malheur de se blesser à la hanche, se retrouvant à l’écart presque deux mois durant. Sans lui, le PSG s’est trouvé une défense. Quand il est revenu, le Brésilien a dû se contenter d’évoluer dans les diverses coupes, où il s’est montré plutôt à son avantage. Cearà a ensuite eu du mal à aspirer à plus, toute sa saison étant perturbée par des soucis physiques lui faisant rater un match de temps en temps, quand ce n’était pas plusieurs d’affilée, comme en janvier.

Difficile dans ces conditions de trouver le rythme. Mais si ses matches de reprises ont été parfois moyens, quand Cearà a eu l’occasion d’enchaîner, il s’est montré très bon. Bien meilleur défenseur qu’à ses débuts parisiens, très précis dans la relance et impressionnant dans ses tentatives de longues touches, Cearà a apporté un plus indéniable au club. Dans l’état d’esprit, il est également exemplaire : il loue dans la presse le niveau de son concurrent Jallet, ne met pas la pression à ses dirigeants pour une reconduction de contrat, prend Nenê sous son aile quand il arrive au club… Un joueur vraiment irréprochable.

Son avenir au PSG

Si son contrat s’achève l’an prochain, Cearà ne semble toutefois pas parti pour demander à quitter le club. Visiblement satisfait de sa vie en France, le Brésilien devrait faire une cinquième saison au club. En tout cas, il est difficile de voir ce qui pourrait pousser le PSG à s’en séparer. Il faut juste espérer qu’il soit épargné par les blessures afin de pouvoir rentrer dans un vrai jeu de concurrence avec Jallet.

Tripy Makonda

 Temps de jeu : 17 matches (dont 7 titularisations) — 42 minutes / match
 Bilan : 0 but — 1 passe décisive — 1 implication

Son bilan en 2010/2011

Au mois d’août dernier, Tripy Makonda avait un coup à jouer. Peu utilisé par Kombouaré la saison précédente, le jeune arrière gauche a profité de la double absence d’Armand et de Jallet pour jouer l’ouverture de la Ligue 1, face à Saint-Étienne. Durant cette rencontre, l’ancien pensionnaire du centre de formation a été considérablement mis en difficulté, et Kombouaré ne l’a plus ensuite considéré que comme un joueur d’appoint. Cearà lui est passé devant dans la hiérarchie des arrières gauches, Tiéné est arrivé, et Makonda a alors passé l’essentiel de son temps en CFA. Très rarement convoqué dans le groupe pro, Makonda a juste goûté à quelques titularisations en coupe d’Europe, ainsi que de modestes entrées en fin de rencontres.

À partir de janvier, il s’est installé bien plus durablement dans les 18. Il est rentré en jeu à plusieurs reprises, aussi bien en arrière gauche qu’en milieu gauche, réalisant plusieurs bons matches — notamment face à Lens en coupe de France et à Borisov, où il réalise une passe décisive —, mais son temps de jeu est globalement resté faible.

Son avenir au PSG

Âgé de 21 ans, Makonda risque de perdre son temps à Paris s’il revit des saisons similaires. Doté de qualités indéniables, entrevues à ses débuts, il n’a pas encore franchi le pallier entre le monde de la CFA et le niveau professionnel. Bien sûr, il peut rester au PSG pour être un joueur d’appoint utile, mais est-ce vraiment lui rendre service ? S’il veut progresser et lancer sa carrière, Makonda doit jouer, et il le fera plus facilement ailleurs qu’à Paris. Un prêt en Ligue 2, voire en bas de Ligue 1, serait une bonne solution. Le joueur ne demande d’ailleurs pas autre chose.

Sammy Traoré

 Temps de jeu : 6 matches (dont 3 titularisations) — 47 minutes / match
 Bilan : 0 but — 0 passe décisive — 0 implication

Son bilan en 2010/2011

Sammy Traoré faisait office d’homme en trop en début de saison. Annoncé un peu vite en fin de contrat l’année passée — il disposait en fait d’une saison supplémentaire en option —, le Malien avait bel et bien repris l’entraînement avec son club de cœur. Très rarement dans le groupe professionnel durant les rencontres, Traoré s’est petit à petit installé dans les 18 sans toutefois jamais rentrer en jeu. Et il s’est à ce moment-là découvert un rôle inattendu : il était celui vers qui les buteurs allaient systématiquement fêter leur réalisation. À défaut d’être utile sur le terrain, Traoré apportait manifestement de la bonne humeur au sein du groupe. Interrogé à l’époque, Antoine Kombouaré a tout simplement répondu qu’il estimait que son joueur n’avait pas le niveau pour jouer davantage.

Traoré a en fait dû attendre décembre et un déplacement dans le froid de Lviv pour effectuer sa première apparition de la saison : il jouait au sein d’une équipe de remplaçants, le PSG étant déjà qualifié. Quelques jours plus tard, il est entré en championnat, mais il a fallu quand même pour cela qu’Armand soit suspendu, Sakho expulsé et que Makelele ne tienne plus après une heure jouée en défense centrale pour que le géant malien foule une pelouse de Ligue 1. Il a ensuite connu deux autres titularisations à Martigues et à Lisbonne, et effectué deux entrées en jeu anecdotiques en fin de rencontre.

Son avenir au PSG

En fin de contrat, Traoré va cette fois à coup sûr quitter le club parisien, et laisser sa place de quatrième défenseur central à un jeune. Arrivé en 2006, c’est le plus ancien Parisien derrière Armand qui s’en va. Même si son niveau aura souvent fait débat, on ne peut que saluer le départ d’un bon joueur de groupe, assurément attaché au PSG. À 35 ans, il ne semble pas vouloir raccrocher tout de suite les crampons, et cherche un dernier challenge.

Loïck Landre

 Temps de jeu : 1 match (dont 0 titularisation) — 58 minutes / match
 Bilan : 0 but — 0 passe décisive — 0 implication

Son bilan en 2010/2011

Champion de France des moins de 19 ans en 2010, Loïck Landre a débuté comme défenseur central titulaire avec la réserve parisienne — il n’avait jusqu’alors qu’une seule apparition en CFA à son compteur. C’est en fin d’année qu’il découvre le monde professionnel en effectuant le déplacement à Lviv, alors que Kombouaré avait laissé bon nombre des ses titulaires à Paris. Peu de temps après, il fait une apparition en amical contre le Wydad Casablanca, au poste d’arrière droit. Par le jeu des suspensions, il a ensuite connu quelques bancs de touche de Ligue 1, mais passait le plus clair de son temps à évoluer en CFA. Ses performances ont toutefois attiré l’attention de Philippe Bergeroo, sélectionneur national des moins de 19 ans, qui a fini par le convoquer, le faisant jouer d’abord… milieu de terrain.

Au PSG, il a fallu un coup du sort pour que Landre fasse sa première apparition chez les pros. Lors de PSG-Nancy, Jallet se fait expulser dès la 20e minute ; Cearà absent, Antoine Kombouaré a dû composer avec ses hommes disponibles pour trouver un arrière droit : c’est ainsi Loïck Landre qui s’y est collé, débutant en infériorité numérique, en cours de rencontre, à un poste inhabituel. Le jeune homme s’est avéré très bon pour sa première pige, même s’il n’a pas vu le PSG s’imposer. Landre a ensuite achevé sa saison en devenant champion de France des moins de 19 ans pour la deuxième année consécutive.

Son avenir au PSG

Traoré parti, Landre devrait logiquement briguer la place de quatrième défenseur central de l’effectif. À un poste où il faut être patient pour s’imposer, Landre peut encore se permettre de jouer la plupart du temps en CFA, en espérant glaner de plus en plus de temps de jeu avec les « grands ». Avec pourquoi un premier contrat professionnel à la clé, lui qui vient de fêter ses 19 printemps.

Alassane També

 Temps de jeu : 0 match (dont 0 titularisation) — 0 minute / match
 Bilan : 0 but — 0 passe décisive — 0 implication

Son bilan en 2010/2011

Passé professionnel en juin 2009, alors qu’il n’était âgé que de 17 ans, Alassane També n’a jamais été intégré au groupe professionnel cette saison. Latéral droit ou gauche, il effectue actuellement son apprentissage en équipe réserve, mais tarde à franchir le pallier qui lui permettrait d’évoluer au niveau supérieur. International U18 entre août 2009 et janvier 2010, il avait ensuite été « mis un peu de côté » par Philippe Bergeroo. « Il a un problème de concentration, nous expliquait le sélectionneur national en avril dernier. Il va faire des matches exceptionnels, et il va être absent cinq minutes. Mais le match va tourner pendant ces cinq minutes. C’est quelqu’un qui manque terriblement de confiance. » L’ancien entraîneur du PSG a cependant fait de nouveau appel à lui fin mai, lors d’un match de qualification pour l’Euro U19, et També est devenu champion de France des moins de 19 ans dans la foulée, pour la deuxième année consécutive.