Grégory Coupet
Il n’y avait pas de suspense, Grégory Coupet avait toujours annoncé vouloir prendre sa retraite sportive au terme de son contrat parisien. Il joue donc son dernier match lors d’un déplacement à Saint-Étienne, son club formateur.
La question de son avenir est un peu plus floue, Coupet tenant parfois des propos incohérents. Il certifie vouloir retourner vivre à Madrid avec sa famille, mais annonce dans le même temps qu’il s’occupera des jeunes gardiens au PSG — alors que le club parisien venait de recruter Alfred Youssou-Dovo pour remplir cette fonction. Finalement, il change d’orientation et devient consultant pour CFoot, RMC et Le 10 Sport.
Apoula Edel
Laissé libre par le PSG au terme de son contrat, Apoula Edel change de championnat et s’engage avec l’Hapoël Tel-Aviv. En Israël, il remplace Vincent Enyama, parti à Lille pour devenir la doublure de Mickaël Landreau. Ses débuts dans son nouveau club sont difficiles, puisqu’il se fait expulser lors de son premier match, une rencontre de coupe face au Maccabi Tel-Aviv. Cela ne remet cependant pas en cause son statut en club : il joue plus d’une cinquantaine de matches, et participe à la campagne européenne de l’Hapoël, qui se fait éliminer en phase de groupes de la Ligue Europa.
Au printemps dernier, il accorde plusieurs interviews à des médias français dans lesquelles il réalise des appels du pied pour revenir en L1.
Sammy Traoré
Également en fin de contrat, Sammy Traoré ne veut pas mettre un terme à sa carrière, malgré ses 35 ans révolus. Il passe donc l’été à se maintenir en forme dans son club formateur, Créteil, entraîné par Jean-Luc Vasseur, ancien coach de jeunes au PSG. Il participe aux rencontres amicales, et la signature d’un contrat dans ce club de National est évoquée, sans être concrétisée. Traoré quitte donc Créteil en septembre, et ne trouve pas de contrat ailleurs.
En fin d’année 2011, il s’entraîne à Saint-Denis dans un collectif de joueurs africains à la recherche d’un club, en compagnie notamment d’Albert Baning.
Tripy Makonda
Jeune joueur formé au club, Makonda n’avait que très peu de temps de jeu depuis l’arrivée d’Antoine Kombouaré. Il sollicite donc un départ ; un temps annonce à Benfica, il signe finalement à Brest pour 1 M€. Lors des huit premières journées de L1, il compte quatre titularisations au poste d’arrière gauche, mais a le tort de se faire expulser face à Montpellier, et surtout de commettre une erreur grossière contre Ajaccio : une passe en retrait mal assurée qui coûte un but à son équipe. L’entraîneur Alex Dupont fustige alors publiquement son joueur, et ne lui redonnera sa chance que fin mars, pour son unique titularisation depuis.
Le successeur de Dupont, Corentin Martins, semble impliquer davantage son joueur en l’appelant systématiquement dans son groupe mais, avec moins d’une dizaine de matches joués sur toute la saison, la carrière de Makonda n’a pas encore décollé.
Claude Makelele
Après une exceptionnelle dernière saison, surtout à 38 ans, Claude Makelele prend enfin sa retraite sportive, trois années après son arrivée au PSG, alors qu’il n’était initialement venu que pour une saison. Disposant d’une clause de reconversion, il intègre l’équipe dirigeante parisienne, dans une fonction qui semble au départ très honorifique. Il représente par exemple le PSG lors du tirage au sort de la première phase de Ligue Europa. Au mois de novembre, Antoine Kombouaré demande à ce qu’il se rapproche du groupe pro, et qu’il donne des conseils individuels aux joueurs.
Lorsque que Kombouaré est annoncé sur la sellette après une série de mauvais résultats, Claude Makelele, qui passe ses diplômes d’entraîneur, est annoncé comme un potentiel successeur. C’est finalement l’arrivée de Carlo Ancelotti qui va lui permettre d’avoir un rôle clairement défini : il devient l’un des entraîneurs adjoints du coach italien. Très proche des joueurs — il rechausse régulièrement les crampons pour faire le nombre lors des oppositions —, Makelele devient ainsi un relais important pour Ancelotti.
- Claude Makelele
- Photo Éric Baledent — PSGMAG.NET
Jérémy Clément
Dans la foulée du transfert de Blaise Matuidi de Saint-Étienne vers Paris, Clément effectue le chemin inverse, après quatre années et demie de bons et loyaux services au PSG. Très classe, il prend le temps d’adresser un mot de remerciement aux supporters sur le site officiel du club.
Chez les Verts, il a donc pour mission de remplacer Blaise Matuidi. Il n’a aucun mal à devenir un titulaire indiscutable de ce club du haut du milieu de tableau, et joue tous les matches, sauf ceux où il était suspendu pour accumulation de cartons jaunes.
Ludovic Giuly
En fin de contrat à Paris, Ludovic Giuly attendait un signe de ses dirigeants pour une prolongation. C’est finalement Leonardo qui lui annonce qu’il ne sera pas reconduit. Giuly s’engage alors avec Monaco, fraîchement relégué en L2. Avec le brassard de capitaine, Giuly dispute trois matches, puis se blesse. Il reste éloigné des terrains pendant deux mois et voit, impuissant, son club réaliser une première partie de saison catastrophique. L’ASM est longtemps lanterne rouge de L2, et Marco Simone remplace Laurent Banide au poste d’entraîneur.
En janvier, le club devient propriété d’un milliardaire russe, et avec une refonte de l’effectif, Monaco se redresse de façon spectaculaire, terminant la saison en milieu de tableau. Giuly est toujours titulaire et capitaine, même s’il est régulièrement remplacé à l’heure de jeu.
Stéphane Sessegnon
Fin janvier 2011, Sessegnon quitte le PSG après un mois de bras de fer. Le club parisien récupère dans la transaction une indemnité presque inespérée de 7 M€. Son nouveau club, Sunderland, est alors bien placé en Premier League. L’arrivée de Sessegnon coïncide alors avec une série de défaites, Sunderland chutant ainsi au classement. Pire encore, le milieu béninois doit d’abord jouer milieu gauche, poste qu’il occupait à contrecœur avec Antoine Kombouaré.
Après plusieurs mois d’adaptation, Sessegnon devient bien meilleur. Sa deuxième saison est plus aboutie, il marque huit buts dans une position de milieu axial, juste derrière l’attaquant de pointe. En fin de saison, il est annoncé à Arsenal. Son tempérament aura également fait parler de lui, puisqu’après un coup de coude sur un joueur de Newcastle, il est expulsé et est sanctionné de trois matches de suspension.
Jérôme Rothen
En disgrâce depuis mi-2009, Jérôme Rothen résilie son contrat avec le club parisien en octobre 2010. Malgré quelques contacts, il ne trouve pas de point de chute, et passe plus de six mois au chômage. Cela aurait pu être fatal pour un joueur de son âge, mais Rothen parvient à signer à l’été 2011 à Bastia, promu en L2.
Aligné dans un rôle de milieu récupérateur, Rothen est très bon dans son nouveau club. Il réalise sept passes décisives, marque cinq buts, et se voit couronné par ses pairs meilleur joueur de L2 en fin de saison. Le Sporting termine premier, et Rothen retrouvera donc l’élite la saison prochaine.
Mateja Kezman
Résiliant également son contrat à l’automne 2010, Mateja Kezman rebondit en s’engageant en janvier 2011 pour quatre mois dans le championnat de Hong-Kong, au South China FC. Cette petite pige lui permet d’étoffer son palmarès, avec deux coupes nationales. À l’intersaison 2011, il revient en Europe, mais dans un championnat mineur en signant au BATE Borisov, à nouveau pour quelques mois. Il devient champion de Biélorussie, et participe à la campagne de Ligue des champions de Borisov.
À nouveau libre en janvier 2012, il revient au South China pour jouer l’Asian Challenge Cup. Dans la séance de tirs au but du match pour la troisième place, il manque sa tentative. Le Serbe restera sur cet échec : il annonce peu après qu’il prend sa retraite sportive.
Florian Makhedjouf
Capitaine de la CFA, le milieu de terrain Florian Makhedjouf n’a pas obtenu de contrat pro. Il quitte donc le PSG libre à l’intersaison 2011, et s’engage très vite avec Sedan (L2). Au départ, Makhedjouf n’apparaît que lors des matches de coupes, lorsque son entraîneur fait tourner son effectif. Il marque son premier but face à Jarville en coupe de France, et fête sa première titularisation en L2 dans la foulée.
En fin de saison, il rentre de plus en plus souvent, et semble gagner sa place de titulaire sur les derniers matches. Il marque d’ailleurs le but de la victoire face à Nantes, lors de la dernière journée, qui assure une quatrième place au club ardennais.
Yacine Qasmi
Le jeune attaquant, qui avait fait une seule apparition en match officiel avec le PSG, doit lui aussi quitter le PSG sans avoir reçu de proposition de contrat professionnel. Il s’engage alors avec le Stade rennais.
En Bretagne, il n’est jamais appelé avec les pros et passe sa saison avec la réserve, engagée en CFA 2.
Adama Touré
Le Malien, très proche du groupe pro à l’été 2010, mais très loin en 2011 après une grosse blessure, quitte finalement le PSG à l’été dernier. Il s’engage alors avec le FC Lorient, espérant faire des apparitions en L1.
Cela ne sera jamais le cas ; à l’hiver, il quitte la Bretagne pour rejoindre le Sporting Gijon, où il passe une demi-saison en réserve. Peut-être cherche-t-il à s’inspirer d’Abdelaziz Barrada, autre ancien pensionnaire de la CFA parisienne, qui a passé une année en réserve à Getafe avant de devenir un joueur essentiel de l’équipe première.
Kevin Rimane
Titulaire en défense centrale ou au milieu de terrain en CFA, Kevin Rimane quitte le PSG sans regret, puisque Boulogne-sur-Mer (L2) lui fait très vite signer un contrat pro.
Il a très vite sa chance, et s’impose comme défenseur central titulaire de sa formation. Il joue ainsi 28 matches sur toute la saison, mais se blesse pour l’avant-dernier match, et voit également son club être relégué en National.
Mickaël Paupin
Arrière gauche de la réserve parisienne, Mickaël Paupin n’est pas conservé par le club en 2011, comme tous les joueurs de la génération 1991. Il effectue un essai à Créteil, mais n’est pas conservé par Jean-Luc Vasseur. À notre connaissance, il n’a pas trouvé de club depuis.
Mathieu Sail
Quatrième gardien du PSG l’an passé, et barré par l’éclosion annoncée d’Areola, Mathieu Sail quitte également le PSG sans se voir proposer de contrat. Il s’engage alors avec Saint-Malo, club de CFA 2.
John-Christophe Ayina
Joueur non formé au PSG, mais qui y a passé deux ans en équipe réserve, John-Christophe Ayina vit à son départ du club plusieurs mois sans contrat. Il commence à s’entraîner avec l’US Quevilly à l’automne, et signe un contrat lors du mercato hivernal. Il joue ainsi en National, et participe surtout activement au parcours en coupe de France de Quevilly, qui se hisse jusqu’en finale. En quarts, face à l’OM, Ayina rentre en cours de match et marque deux buts.
Stéphane Nguema
Formé à Rennes, et venu au PSG pour renforcer une équipe réserve inexpérimentée, Nguema quitte le club en 2011, un an après son arrivée. Suite à un essai infructueux à Caen, il retourne au Gabon, son pays natal, en s’engageant pour l’US Bitam. Il en profite pour faire son retour en équipe nationale.