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Transfert et rumeurs de transferts, matches des pros et des équipes de jeunes, infos diverses : toute l’actu du PSG du 1er au 7 mars 2011 en bref.
Les faits majeurs du 1er au 7
Rumeurs de transferts : les départs
Edel bientôt prolongé ? « Edel […] va bientôt voir sa prolongation de contrat finalisée, assure le Parisien. Les dirigeants parisiens l’ont en effet rassuré très récemment. »
Giuly prêt à baisser son salaire ? « Si le PSG me propose de continuer, je prolongerai avec plaisir, a indiqué Ludovic Giuly dans France Football, d’après maxifoot.fr. S’il faut faire un sacrifice financier, on verra avec mon agent. En trois ans, l’équipe a évolué dans le bon sens, avec Antoine, et j’ai le sentiment que je peux encore apporter mon expérience et mon enthousiasme à cette aventure. »
Discussions en cours pour Chantôme. « Les dirigeants parisiens ont entamé des discussions pour prolonger le contrat de Clément Chantôme au-delà de 2012 », assure le Parisien ce samedi.
Nenê suivi par deux clubs espagnols ? À en croire le quotidien L’Équipe de ce dimanche, Nenê « intéresse les clubs espagnols du Valence CF et de Villarreal ». L’ancien joueur de Majorque (2003/2004), du Deportivo Alavés (2004-2006), du Celta Vigo (2006/2007) et de l’Espanyol Barcelone (2008/2009), sous contrat au PSG jusqu’en juin 2013, « se sent bien à Paris, où il est arrivé l’été dernier, rappelle le quotidien. Mais si la formation d’Antoine Kombouaré ne se qualifie pas pour la Ligue des champions, il pourrait être tenté de partir. »
Rumeurs de transferts : les arrivées
Ospina : « Le PSG me fait rêver. » Sur Sport24.com, David Ospina a évoqué l’intérêt présumé du PSG à son égard : « Ça fait plaisir, ça fait du bien de savoir ça [que Kombouaré aurait fait de lui sa priorité]. Mais le plus important actuellement, c’est de rester concentré et d’être performant avec Nice. Et après, si de bonnes choses comme celle-ci arrive, on en profitera. Si j’ai la possibilité de jouer à Paris, ce sera très bien pour moi et pour ma carrière. On aspire toujours à évoluer dans ce genre de club, de disputer la Ligue des champions ou la Ligue Europa. Mais il faut attendre la fin de la saison pour voir si c’est possible ou pas. […] Oui, Paris est un club qui m’intéresse beaucoup. C’est un très bon club, l’un des meilleurs en France, habitué à jouer les coupes européennes et l’un des plus connus en Colombie. En Colombie, peu de matches de Ligue 1 sont retransmis. Les seuls matches qui passent concernent toujours Paris, Lyon ou Marseille. C’est un club qui me fait rêver. Ce serait bien de jouer là-bas. […] En ai-je parlé avec les anciens Parisiens qui jouent à Nice [Letizi, Ljuboja…] ? Oui, quelques fois. Mais je le répète, le plus important pour l’instant, c’est d’avoir la tête à Nice et on verra après ce qui se passera. (rires) […] Si je rejoignais le PSG, ce serait-ce pour être le numéro 1 ? C’est difficile à dire. Si je quitte Nice et que j’ai la possibilité de jouer à Paris, ce sera à moi de prouver que David Ospina peut jouer dans une telle équipe. Je devrai démontrer que je peux être numéro 1 à travers les entraînements et les matches. »
Douchez : « Il n’y a rien avec le PSG. » Dans L’Équipe, Nicolas Douchez évoque son avenir et dément être en contact avec le PSG : « Pour l’instant, je vis ma saison la plus complète. J’arrive à rester vigilant même quand je ne suis pas trop sollicité. C’est là que j’ai le plus progressé. Je ne sors que très rarement du match. Mon placement me permet aussi d’évoluer plus haut qu’avant, de couvrir davantage d’espaces et d’éviter de me retrouver en un contre un. […] Pourquoi avoir refusé de prolonger l’an dernier ? On n’était pas tombés d’accord, je voulais un peu plus que le salaire proposé. Le dialogue a été rompu. On était un peu dans l’incompréhension. J’ai revu mes dirigeants après la récente victoire face au PSG. Ils m’ont dit qu’ils souhaitaient que je reste mais on n’a pas parlé de contrat. En quittant Rennes, j’ai beaucoup à perdre mais Rennes sait aussi ce qu’il perdrait avec mon départ. […] J’ai eu une belle offre mais je ne voulais pas sauter sur la première proposition. Je suis dans une phase d’écoute et de réflexion. J’arrive à un tournant. J’ai envie de vivre des saisons comme celle-là à jouer le haut du tableau. Si c’est à Rennes, ce sera bien, si c’est ailleurs, ce sera ailleurs. Cela ne se fera pas tout de suite car la majorité des clubs attendent d’en savoir plus sur leur saison pour avancer. Suis-je en contact avec le PSG ? Avec Paris, on fait toujours des raccourcis parce que je suis parisien [il est né à Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis]. Je n’ai jamais dit que je voulais aller à Paris ! Je ne me vois pas plus à Paris qu’ailleurs. Il n’y a rien [avec le PSG] et il n’y a rien eu. »
Le PSG 2011/2012. Après le Parisien, c’est au tour de L’Équipe de s’amuser à jouer au mercato parisien. À la une du quotidien sportif ce vendredi : Moussa Sow, Yohan Cabaye, Alou Diarra, Dimitri Payet et David Ospina. « Un ou deux gardiens, un défenseur central, deux milieux axiaux, un milieu offensif droit, un attaquant : encore engagé sur trois tableaux (championnat, Ligue Europa, coupe de France), le PSG a déjà identifié les contours de son recrutement de l’été prochain. Mais, si les postes sont cernés, si des joueurs sont ciblés, le club de la capitale s’avère suspendu à un double aléa. 1. Une participation à la Ligue des champions et la manne d’environ 20 M€ qui en découlerait. 2. Un changement à court terme dans l’actionnariat, qui entraînerait une conséquence majeure : Colony Capital et les décideurs actuels du PSG — Robin Leproux (président), Antoine Kombouaré (entraîneur), Alain Roche (directeur sportif) — ne seraient plus forcément en place à l’intersaison. En cas de changement à la tête du club, son enveloppe de recrutement pourrait alors être sensiblement supérieure aux 8 M€ dépensés l’été dernier pour Nenê (5 M€) , Mathieu Bodmer (2,5 M€) et Siaka Tiéné (0,5 M€). “Leurs besoins sont connus mais, tant que leur horizon n’est pas clarifié, on parle un peu dans le vide avec eux”, résume un agent de joueurs. Autre hypothèse à ne pas négliger : sans retour en C1, les envies d’expatriation de joueurs comme Mamadou Sakho (Arsenal, AC Milan) et Guillaume Hoarau pourraient enfler. Leur départ (non planifié) obligerait alors le PSG à élargir ses recherches. Sauf s’il refuse à ces joueurs ce qu’il vient d’accepter — sous la pression — pour Stéphane Sessegnon, parti en janvier à Sunderland après un boycottage des entraînements. »
Gardiens. « Le PSG envisage clairement de recruter David Ospina […], estimé à 4 M€, croit savoir le quotidien sportif. […] Nicolas Douchez […] et Stéphane Ruffier […] sont désormais en retrait. Si Edel l’accepte, il deviendrait alors la doublure d’Ospina […]. Si le Camerounais repoussait cette éventualité et décidait de partir, Paris devrait alors chercher un numéro 2. »
Défenseurs. « Milan Bisevac […] reste une cible prioritaire du staff parisien, poursuit L’Équipe. Plusieurs fois contacté par le passé, Marko Basa semble moins dans le viseur cette année. Au contraire du Montpelliérain Émir Spahic. Pendant l’été 2009, le Bosnien avait été proposé au PSG, qui avait alors écarté cette piste. Depuis, Kombouaré a appris à l’apprécier, même s’il n’est pas devenu son premier choix. Au Brésil, le nom de l’ancien Sochalien Joao Miranda (26 ans, São Paulo) a été coché depuis un moment. »
Milieux. « Le nom du capitaine bordelais [Alou Diarra] […] reste haut perché sur les tablettes parisiennes, surtout dans un scénario de Ligue des champions, estime L’Équipe. Autre milieu axial suivi depuis longtemps : Yohan Cabaye. Le Lillois n’a plus qu’un an de contrat. Et une clause libératoire d’environ 5 M€. Blaise Matuidi et Delvin Ndinga plaisent également. Enfin, Paris n’est pas insensible à l’éclosion de Raphaël Varane, auteur d’un excellent match au Parc, qui vient de prolonger à Lens jusqu’en 2015. Si Ludovic Giuly, en fin de contrat, s’attend à prolonger, il sait qu’un nouveau milieu droit arrivera. Convoité lors du dernier mercato après le départ de Sessegnon, le Stéphanois Dimitri Payet reste la grande priorité de Kombouaré. Le Caennais Romain Hamouma est aussi une piste à suivre. Si Paris est en C1, des options plus luxueuses, comme celle de l’Anglais Shaun Wright-Phillips, pourraient être réactivées. »
Attaquants. « Pour l’heure, le joueur apparaît intouchable, indique le quotidien sportif. Mais le PSG rêve en secret de réunir sous son maillot Nenê et Moussa Sow, l’actuel meilleur buteur de L1 (17 réalisations), sous contrat à Lille jusqu’en 2013. Comme pour le Brésilien l’hiver dernier, Paris part de loin. Voire d’encore plus loin : arrivé libre de Rennes l’été dernier, l’international sénégalais est aujourd’hui estimé à 13 M€. Surtout, le Losc, qui sait retenir ses joueurs, n’entend pas le laisser partir, à l’heure où Newcastle et Sunderland se renseignent également. L’intérêt du PSG pour Sow coïncide avec celui des Nordistes pour des Parisiens tels que Jérémy Clément et Clément Chantôme. Ce dernier, lié jusqu’en 2012, va entamer la semaine prochaine des discussions quant à une éventuelle prolongation. Le chantier de l’attaque s’annonce épineux. L’autre cible parisienne, Kevin Gameiro, sera aussi difficile à atteindre. »
À propos des supporters
Contestation : le Parisien cache ses erreurs, mais se montre objectif. S’il rechigne à reconnaître qu’il a désinformé la veille, le Parisien publie ce mardi une enquête — donnant la parole à la police, aux staffs du PSG et des équipes adverses ainsi qu’à Liberté pour les abonnés —, de laquelle il ressort qu’aucun affrontement Auteuil-Boulogne n’a eu lieu ce week-end en marge du match de coupe Gambardella, et que le soutien des supporters contestataires est apprécié par les équipes de jeunes et de féminines du PSG.
PSG-Saint-Étienne : la FFF rejette l’appel du PSG. Condamné en mars 2009 à un match à huis clos avec sursis — et une amende de 40 000 € — par la commission supérieure d’appel de la FFF suite au match PSG - Saint-Étienne du 14 février 2009 — en raison des nombreux fumigènes allumés ce soir-là en tribunes —, le PSG a sollicité la FFF en début d’année pour bénéficier d’une remise de peine. Selon nos informations, la commission supérieure d’appel de la FFF a rejeté cette demande : « Considérant […] que l’esprit d’une sanction assortie du sursis est de mettre en place un régime probatoire dont la durée réglementaire est fixée à trois saisons […], et que [la sanction] est, par conséquent, susceptible d’être révoquée […], la commission ne peut donner une suite favorable à la demande de remise de peine formulée par le PSG. »
Auxerre-PSG : la police craignait… des slogans hostiles à Colony Capital. « La préfecture de l’Yonne sort l’artillerie lourde pour éviter tout débordement lors du match, considéré à hauts risques, qui opposera, demain soir à 21 heures, le club de l’AJA et le Paris Saint-Germain (PSG), annonçait L’Yonne républicaine vendredi. Il est encore possible d’acheter ses places aujourd’hui mais, pour éviter les mouvements de foule (sic), la rencontre se déroulera à guichets fermés. Les spectateurs, dont les places seront nominatives, pourront être soumis à tout moment à un contrôle d’identité. […] Les mesures de sécurité ont été décidées conjointement avec les directions des deux clubs il y a une bonne quinzaine de jours. Outre les forces de police municipale, un contingent de CRS et un autre de gendarmes vont investir les lieux, ainsi qu’une dizaine de cavaliers. Dans les tribunes, une équipe d’une vingtaine d’hommes, membres du service d’intervention rapide et identifiables à leur survêtement bleu, sera chargée d’intervenir en cas d’échauffourées. “Nous voulons éviter les regroupements. La vente a donc été limitée à quatre billets par personne et nous avons dispersé les supporters dans les différentes tribunes”, explique le préfet. » « Pas de pitié pour les hooligans », croit bon de résumer le quotidien régional. Le site de L’Équipe cite « une source policière » pour préciser les menaces pesant sur le match : « 120 supporters parisiens seront présents dans le parcage visiteurs, dans le cadre d’un déplacement officiel. Nous savons aussi que 300 autres ont réussi à acheter des billets, et qu’ils pourront être tentés de se regrouper dans le stade. Nous ne craignons pas d’incidents, mais on peut s’attendre à des slogans hostiles à la direction et à l’actionnaire du club parisien (Colony Capital), à la Ligue ou sur la loi qui vise à réprimer plus durement les infractions commises dans les stades. »
PSG-Benfica : le Parc sera portugais. « Plus de 20 000 places ont été vendues pour le choc PSG-Benfica en l’espace de 5 jours, a indiqué le PSG mercredi après-midi dans un mail adressé aux détenteurs de la carte Tous PSG. Comme les années précédentes, seule la tribune E est réservée aux « sympathisants » du club portugais — en plus de la tribune visiteurs. Le site officiel du PSG a cependant indiqué vendredi que si les tribunes B, C, D, E, H, I et J étaient complètes, il restait encore des places « Tous PSG » en virages et en quarts de virages — où le prix des places a été exceptionnellement augmenté à 40 €. (source : PSG.FR)
PFC-PSG : la FFF demande des explications. La commission de discipline de la FFF a demandé au Paris SG et au Paris FC de lui adresser d’ici le 16 mars des explications écrites au sujet du « comportement des supporters parisiens (utilisation de fumigènes et envahissement de terrain) » lors du match de coupe Gambardella entre les deux équipes.
Libertés publiques, communication gouvernementale et avenir du foot. Par l’intermédiaire de Nicolas Bonnet, le responsable de la commission sport, le parti communiste a publié un nouveau communiqué à propos des mesures de sécurité touchant les supporters : « Un an après les affrontements entre supporters du PSG ayant entraîné le décès de Yann Lorence et quelques semaines après le vote de la loi Loppsi 2, un bilan s’impose : plutôt que cibler une minorité de hooligans, le gouvernement s’en prend à tous les supporters en développant une politique attentatoire aux libertés publiques. Toutes ces mesures, outils de communication gouvernementale, sont inefficaces et déplacent plus qu’elles n’enrayent les phénomènes de violence, de racisme et de xénophobie. […] Cette situation de criminalisation généralisée, d’atteinte aux libertés et de discrimination des supporters n’est plus acceptable. Il est temps de faire entendre une autre voix que celle “de tous des hooligans”, d’engager un réel travail ciblé combinant le dialogue avec les clubs, la responsabilisation des associations de supporters et la prévention comme le suggère le Livre vert du supportérisme remis au gouvernement en décembre. Une autre question se pose. Le choix gouvernemental de la tolérance zéro ne serait-il pas guidé par un autre choix, celui de l’appropriation des stades par des “businessmen” préférant des consommateurs aux supporters ? Comme le laissent entendre certains présidents de clubs professionnels dans la presse, pour faire face à leur endettement et à la baisse des recettes sur les transferts des joueurs, la construction de leur grand stade doperait leurs revenus et leur permettrait de sortir de la crise qu’ils ont eux-même provoquée. Il est nécessaire que tout le monde du football s’interroge sur les évolutions en cours des stades, de leur animation et de leur public. Le PCF invite tous les amateurs du football à se mobiliser, notamment dans la perspective de la construction des futurs stades pour l’euro 2016, pour l’organisation d’un grand débat démocratique sur l’avenir du football. »
Rassemblement pour Yann Lorence. « Près de 300 supporters parisiens, essentiellement des membres de la tribune Boulogne, ont rendu hommage hier soir à Yann Lorence, indique le Parisien. […] Le rassemblement, qui a débuté à 20 heures à proximité de l’avenue du Parc, s’est déroulé sans incident. Entre 50 et 70 policiers étaient présents. »
Laser et pyrotechnie au Parc. L’édition départementale du Parisien indique que « trois supporters du PSG, auteurs d’incidents lors du match Paris-Toulouse le 27 février 2011, comparaîtront au tribunal de grande instance le 27 avril ». Les deux premiers seront jugés pour avoir joué avec des stylos laser, tandis que le troisième avait allumé un feu de Bengale à l’ouverture du score, indique le quotidien régional.
Résultats, blessures, compos, suspensions…
PSG 2-0 Le Mans. Mercredi soir, le PSG s’est qualifié pour les demi-finales de la coupe de France en battant Le Mans 2-0 après prolongations. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))
Les stats du PSG en coupe de France. Le PSG disputera les demi-finales de la coupe de France pour la sixième fois en dix ans. Il s’est qualifié 11 fois sur 13 en demis, 12 sur 15 en prolongations, compte 15 victoires de rang face à des équipes de L2, et n’a plus perdu à domicile depuis 9 ans. (voir toutes nos stats inédites)
Le PSG en tête des tirs cadrés. « Le PSG a cadré le plus de tirs cette saison en Ligue 1 », relève Opta : 145 tirs en 25 journées, soit 5,8 frappes cadrées par match.
Le PSG, 12e meilleure attaque d’Europe. Avec 72 buts en 42 rencontres cette saison toutes compétitions confondues, le PSG présente une moyenne de 1,71 but par match, ce qui fait de lui le club français le plus prolifique, relève Maxifoot.fr. Parmi les cinq principaux championnats européens, Paris se classe en douzième position.
Auxerre 1-0 PSG. Samedi soir, lors de la 26e journée de L1, le PSG s’est incliné 1-0 à Auxerre. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))
Paris n’enchaîne pas. Alors qu’il restait sur deux victoires consécutives en L1, le PSG n’a pas réussi à enchaîner. La dernière série de trois succès d’affilée en championnat remonte à août 2009. (voir plus de statistiques)
Erding et Hoarau rétablis ? « Mon mollet droit ? Ça va mieux, a confié Mevlüt Erding à lequipe.fr dimanche. Ce matin, j’ai fait une bonne séance avec le préparateur physique, mais je ne sais pas quand je vais reprendre. Il faudra voir ça avec le staff… » De son côté, Guillaume Hoarau est encore plus optimiste : « J’ai une gastro depuis vendredi, j’étais donc contagieux pour le groupe. Aujourd’hui, j’ai l’impression que ça va mieux. J’espère pouvoir reprendre normalement demain [lundi] et être rétabli pour Benfica. »
Coupe de France : Angers-PSG en demis. Le tirage au sort des demi-finales de la coupe de la France a été effectué ce dimanche soir. Le PSG se déplacera à Angers (L2) mardi 19 ou mercredi 20 avril 2011. Dans l’autre demi-finale, Nice accueillera Lille. (voir [Coupe de France] Tirage au sort : Angers-PSG)
Le PSG en déficit de 22 M€ en juin 2010. « Au 30 juin 2010, comme nous l’avons révélé il y a plusieurs semaines, les pertes cumulées des clubs de L1 s’élèvent à 140 M€, annonce L’Équipe ce mercredi. Après les abandons de créance des actionnaires (qui ont renoncé aux remboursements qui leur étaient dus), elles ont été ramenées à 115 M€, un triste record. Les résultats négatifs de Lyon (–35,1 M€) et du PSG (–21,9 M€) pèsent pour moitié dans ce total, comme le montrera la publication, dans quelques jours, du rapport annuel de la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Dans le détail, treize clubs sont dans le rouge, trois sont à l’équilibre et seulement quatre dégagent de modestes bénéfices. »
Le tournoi de Paris déjà abandonné ? En décembre 2009, Robin Leproux avait annoncé son intention de diversifier les sources de revenus du PSG, afin d’engranger chaque année entre 15 M€ et 20 M€ de chiffre d’affaires supplémentaire d’ici cinq ans. Une partie de ces nouvelles recettes devait provenir du tournoi de Paris. Ce lundi, le Parisien annonce que le club fait machine arrière : « Le tournoi de Paris ne devrait pas être reconduit. Relancé l’été dernier pour les 40 ans du club, cet événement sur deux jours, qui avait réuni Bordeaux, l’AS Rome et le FC Porto, a occasionné de lourdes pertes financières. En revanche, très sollicitée dans le cadre de sa préparation de l’avant-saison 2011/2012, l’équipe parisienne pourrait répondre favorablement à une invitation venue de l’étranger (la Chine ?). »
Pas de tournée en fin de saison ? « Il ne devrait pas y avoir de tournée de fin de saison, croit savoir le Parisien. Les joueurs avaient pourtant très envie de repartir tous ensemble, comme l’an passé, aux États-Unis. Selon plusieurs d’entre eux, ce voyage avait été l’un des éléments fondateurs du bon parcours actuel. Mais en raison du calendrier et [de] la fin de championnat tardive (le 29 mai), des matches de l’équipe de France et du grand nombre de rencontres disputées cette saison par le PSG, Antoine Kombouaré ne souhaite pas, pour l’instant, organiser de tournée. »
Double record pour W9. Décidément, la chaîne du groupe M6 et le PSG font bon ménage. Alors que le club de la capitale, via ses rencontres de Ligue Europa, permet régulièrement à la chaîne de battre ses records d’audience, les seizièmes de finale retour face au Bate Borisov ont encore permis à W9 de franchir un nouveau palier. Ainsi, ce sont 1,8 million de téléspectateurs qui ont suivi ce match, ce qui représente une part de marché équivalente à 7,5 % de l’audience totale. « Il s’agit de la meilleure audience historique pour un match de football sur la chaîne, annonce le PSG. Et du deuxième score de la chaîne derrière un épisode de la La guerre des étoiles en décembre (1 960 000). » Par ailleurs, le documentaire PSG, 40 ans de fièvre, diffusé à la suite de la rencontre, a réuni 450 000 téléspectateurs, « un très gros score pour un programme de deuxième partie de soirée sur la TNT gratuite », selon le communiqué. (source : PSG.FR)
Le Benfica aussi a perdu. « Le Benfica Lisbonne, 2e du championnat du Portugal, a mis fin à une série de dix victoires d’affilée toutes compétitions confondues en s’inclinant dimanche soir à Braga (1-2) », rapporte l’AFP. L’adversaire du PSG en Ligue Europa — match aller ce jeudi à Lisbonne — avait pourtant ouvert le score en première période (25e). « Avec 51 points, les Portugais conservent leur 2e place et une avance considérable sur le 3e, mais ils sont également décrochés pour la 1re place, actuellement occupée par Porto (62 points) », précise l’agence.
Altercation entre Edel et Kombouaré ? Selon le quotidien L’Équipe, une vive altercation aurait éclaté entre Apoula Edel et Antoine Kombouaré à l’issue de la rencontre opposant Paris à Toulouse. Durant celle-ci, le PSG a encaissé un but curieux, que l’entraîneur présentait ainsi en conférence de presse : « C’est une mésentente entre Sylvain Armand et Edel, un cadeau offert à l’adversaire… » Au présent de l’indicatif, Jérôme Touboul décrit le retour aux vestiaires des deux hommes : « À chaud, le gardien parisien refuse visiblement d’endosser la responsabilité de ce but. Et les mots qu’il emploie alors devant Kombouaré vont même faire sortir l’entraîneur de ses gonds. Alors que l’Arméno-Camerounais continue de marcher vers le vestiaire, le Kanak se met à hurler : “Ferme ta gueule ! Viens ici pour voir !” Interloqués, des témoins décrivent un coach hors de lui. Au point que des membres du staff devront venir le ceinturer pour contenir sa réaction volcanique… Cette altercation entre les deux hommes, injoignables hier, peut sembler paradoxale dans un climat de victoire. Au moment du but, devant son banc, Kombouaré avait déjà adressé ses réprimandes à Edel qui, de loin, avait semblé n’y accorder qu’une importance relative. Une attitude qui a dû modérément plaire à l’entraîneur parisien, qui se décrit lui-même comme un “sanguin”. »
L’affaire Kombouaré-Edel déjà close. Selon Antoine Kombouaré, dont le Parisien publiait les propos au sujet de l’altercation qui l’a opposé à son gardien dimanche soir, celle-ci ne serait déjà plus qu’un mauvais souvenir : « Après les matches, il y a toujours un peu de tension. Il y a des attitudes et des comportements que je n’aime pas et j’ai remis Edel à sa place. À l’issue de cet entretien, un peu chaud, c’est vrai, il s’est excusé. J’ai accepté ses excuses et, dès le lendemain, on s’est remis à bosser. On a tourné la page. […] Je suis là pour que l’autorité soit respectée. Dans une saison, on vit onze mois sur douze ensemble. Il y a des egos, des mecs qui ont du caractère, des tensions… Mon travail, c’est de régler les petits soucis. L’essentiel, c’est qu’à l’arrivée, la cohésion soit là. Vous pouvez demander à Edel. Tout est rentré dans l’ordre et il jouera contre Auxerre sauf blessure. » Même son de cloche du côté d’Edel, qui a donné le fin mot de l’histoire sur PSG.FR : « Sur le but toulousain, je dis : “Ça vient” à Sylvain [Armand], et il entend : “Laisse”. C’est juste un malentendu. L’important n’est pas ce qui s’est dit entre le coach et moi, mais ce qu’il en ressort. Nous nous sommes pris un peu la tête, mais c’est passé. J’ai confiance en lui, et lui a confiance en moi. C’est juste un malentendu. Ce qui a été dit ailleurs, c’est n’importe quoi. Il faut que les gens arrêtent. Qu’on nous laisse travailler car on a quelque chose de grand à faire cette saison. L’affaire est close et je pense au match de mercredi. » Et Kombouaré de conclure : « Le principal c’est qu’il ait ma confiance et qu’on gagne des matches. Je trouve qu’il est bon. Dans les matches qu’il fait, je le trouve performant. » Enfin signalons que le Parisien dément la version de L’Équipe, qui affirmait mardi que « des membres du staff devront venir ceinturer [Kombouaré] pour contenir sa réaction volcanique ». « Il n’y a pas eu de clash, assure au contraire le quotidien francilien, juste un différend houleux lié à la tension et à un propos déplacé du gardien parisien envers son entraîneur. Le ton est monté, mais il n’y a pas eu d’empoignades selon plusieurs témoins. »
Jeunes et féminines
CFA : le PSG exempt. L’équipe réserve du PSG ne joue pas ce week-end : le PSG est exempt lors de cette 22e journée.
U19 : Lens 0-1 PSG. Dimanche après-midi, les moins de 19 ans du PSG se sont imposés 0-1 sur la pelouse de Lens (6e). Ils sont toujours troisièmes, à 12 points du leader — avec un match en retard. « Il n’y a pas grand-chose à dire, a réagi Éric Assadourian, l’entraîneur lensois, sur rclens.fr. Il faut avoir un certain niveau pour pouvoir jouer à un certain niveau. Et, aujourd’hui, on ne l’a pas. On prend le but sur penalty, à la 25e minute de jeu, sur une des rares incursions du PSG. Contrairement à nous, les Parisiens ont fait les incursions qu’il fallait dans les zones de vérité. »
U17 : Brétigny 3-1 PSG. Dimanche après-midi, les moins de 17 ans du PSG se sont inclinés 3-1 à Brétigny (3e). Ils restent premiers, avec 9 points d’avance sur les deuxièmes.
Féminines : 3 Parisiennes titulaires lors de France-Suisse. Bérangère Sapowicz, Laure Lepailleur et Élise Bussaglia — qui a offert le deuxième but à l’ancienne Parisienne Abily — étaient titulaires mercredi lors de la victoire de la France face à la Suisse (2-0) pour le premier match du tournoi de Chypre. Caroline Pizzala est entrée jeu à un quart d’heure de la fin du match. Sur le site de la Fédération française, la jeune Parisienne (23 ans) a évoqué la perspective de la coupe du monde, qui aura lieu cet été en Allemagne : « Il y a encore toute la fin de saison à négocier en club. Il y aura encore d’autres rassemblements avant la phase finale, mais c’est un premier pas. Mais c’est vrai, qu’en étant à trois mois d’une telle compétition, on a forcément cela dans un coin de sa tête. Sans être obsédée, j’ai à cœur de montrer mes qualités. En juillet dernier, une blessure avait contrariée ma préparation d’avant-saison. Depuis, j’ai bien récupéré. Avec le PSG, nous avons connu un passage à vide en championnat, auquel nous avons mis un terme au Mans samedi dernier (victoire 2-1). » (sources : FFF.FR, FFF.FR)
Féminines : 2 Parisiennes titulaires lors de France-Pays-Bas. Laure Lepailleur et Élise Bussaglia étaient titulaires face au Pays-Bas vendredi, tandis que Caroline Pizzala est rentrée en jeu à la 68e minute. L’équipe de France s’est inclinée 1-2. Il s’agit de la première défaite des Bleues depuis près d’un an et demi. Prochain match lundi face à la Nouvelle-Zélande pour le dernier match de poule dans cette Cyprus Cup. (source : FFF.FR)
Le reste de l’actu du 1er au 7 mars
Autres infos PSG en vrac
De Bahebeck à Tiéné. Si Jean-Christophe Bahebeck disputait samedi son premier match de L1, Siaka Tiéné compte désormais 100 rencontres de première division au compteur, signale L’Équipe.
Rencontre Raí-Nenê. Ce mercredi, Le Figaro a réuni Raí et Nenê pour un entretien croisé. Le milieu gauche du PSG a avoué son admiration pour son illustre prédécesseur : « Raí était la star là-bas [à São Paulo] et c’était mon idole. Je me souviens d’un coup franc extraordinaire contre Barcelone en finale du mondial des clubs (1992). […] Raí, c’est toujours la classe sur un terrain. C’était un plaisir et un privilège énorme de jouer avec toi [en match amical]. » Les deux Brésiliens ont ensuite évoqué leurs arrivées respectives à Paris : « Pour ma part, la première saison à Paris avait été difficile, rappelle Raí. Je découvrais l’Europe. Toi, tu connaissais déjà les championnats européens. Moi, je venais directement de São Paulo où on avait tout gagné en trois ans. J’avais eu deux ans et demi sans vacances. J’étais fatigué. Les gens s’attendaient à voir le meilleur joueur du monde, mais je n’étais pas dans les meilleures conditions. L’adaptation en dehors du terrain n’avait pas été simple non plus. » « Marcos Ceara a joué un rôle fondamental dans mon adaptation, a expliqué Nenê. Il m’a dit comment se déroulent les choses ici. Moi, la pression ne me fait pas peur. Le joueur brésilien ne la craint pas généralement. J’ai l’impression que je suis à Paris depuis longtemps. » Raí a également abordé la saison actuelle du PSG, et son image au Brésil : « Toi, tu sais jouer avec la pression. C’est ce qui manquait au PSG. Des joueurs qui tiennent le groupe. […] Tout le monde sait que Paris n’a pas de bons résultats depuis longtemps. Mais il y a une tradition. Avec Ronaldinho, on a beaucoup parlé de ce club. S’il revient en Ligue des champions, je suis sûr qu’il vendra plus de maillots que Lyon ou Marseille. Lyon est populaire chez nous grâce au passage de Juninho, mais Paris c’est Paris ! […] À Paris, les supporters adorent les joueurs brésiliens. Et cette ville fait rêver les Brésiliens. Pour les attirer, il suffit d’une ou deux bonnes saisons du club. » Enfin l’ancien capitaine de la Seleção a raconté une scène qui s’est déroulée à Paris après qu’il a été élu meilleur joueur brésilien ayant évolué en France par un jury du Figaro le mois dernier : « J’étais dans le métro parisien. Et un supporter de l’autre côté de la rame a crié comme un fou : “Raí, tu as été élu meilleur joueur brésilien !” Tout le monde m’a regardé. J’ai dit “merci” mais j’étais un peu gêné (rires). Je suis fier, car parmi les votants il y avait des gens de qualité qui connaissent le foot. »
Nenê : « J’adore le contact du ballon. » « [Il n’y a] Rien de plus fort que l’émotion qu’engendre un but, a estimé Raí dans son entretien croisé avec Nenê. Mais j’adorais le petit pont (rires). Voir la réaction du public et la non-réaction du défenseur. » Le milieu gauche du PSG a poursuivi prudemment : « Si je dis que j’aime provoquer les défenseurs, cela va faire encore polémique. Toi, tu as arrêté donc tu peux parler librement, mais moi je préfère ne rien dire (rires). En fait, j’adore le contact du ballon. S’il ne vient pas à moi, je suis fâché. Le futsal m’a beaucoup aidé pour être à l’aise dans les petits espaces. »
« Le PSG est beaucoup plus actif en Île-de-France. » Plusieurs Sochaliens étant issus de la région parisienne, francefootball.fr a interrogé Bernard Maraval, le coordinateur du recrutement des jeunes au FC Sochaux, sur la présence du club doubiste en Île-de-France : « Notre réseau comprend dix personnes en France dont deux quadrillent exclusivement Paris et ses environs. La Ligue de Paris est le plus grand réservoir de l’Hexagone, l’endroit qui compte le plus de licenciés et il est normal que nous soyons très présents là-bas. Ce n’est pas loin non plus de Sochaux et les familles apprécient cette proximité. Mais la concurrence est rude avec des clubs comme Rennes ou Auxerre. Et depuis trois ou quatre ans, le PSG est aussi beaucoup plus actif sur ses terres. »
Les arbitres voulaient retarder le coup d’envoi ce week-end. Le Safe — syndicat des arbitres français — a diffusé un communiqué pour fustiger le manque de respect à leur égard : « S’ils sont prêts à reconnaître leurs erreurs, les arbitres n’en demeurent pas moins des hommes dignes de respect. Leur mission est de veiller au bon déroulement des rencontres et de garantir l’équité et la justice sportives. Sans leur présence (même si, pour le journal L’Équipe, voir l’édition du 25 février 2011, ils sont les “panaris” du football), nul ne peut envisager la tenue effective d’un championnat régulier. Or, depuis le début de la saison, le conseil national de l’éthique s’est réuni à 4 reprises pour étudier les dossiers les plus graves de personnes (que dire de ceux qui n’ont pas été convoqués) ayant manqué à l’éthique sportive par leurs déclarations ou agissements. Lors de ces 4 réunions, 11 personnes ont été auditionnées, parmi elles, 8 étaient convoquées pour des attitudes ou propos irrespectueux à l’égard des arbitres. La prochaine session permettra de conforter cette tendance puisque 4 dirigeants sont convoqués, afin de s’expliquer sur leurs déclarations publiques déplacées relatives à l’arbitrage. Elles ont certainement raison de craindre de terribles sanctions. En effet, malgré la reconnaissance des manquements éthiques des 8 personnes sanctionnées à ce jour, toutes ont bénéficié du sursis. Face aux attaques sans cesse répétées et impunies et avant que de graves incidents ne se produisent, le Safe dit stop ! et appelle au respect ! Respect des hommes, respect de la fonction, respect de l’image du football, respect de la justice sportive. » Les Cahiers du football, partenaires du Safe, indiquaient en relayant ce communiqué que « les matches de la 26e journée commenceront avec quinze minutes de retard ».
Chapron remplacé par Schneider. Pour empêcher les arbitres de retarder les matches, la FFF a décidé de confier la 26e journée de L1 à des arbitres évoluant habituellement en National. Ainsi le match Auxerre-PSG n’a pas été arbitré par Tony Chapron (Fédéral 1), mais par Franck Schneider (Fédéral 3), rétrogradé en National cette année après avoir officié en L2 la saison passée. Le Parisien s’en prend aux arbitres, en s’appropriant la réponse de la Fédération : « Drôle de championnat et drôles d’arbitres, qui perçoivent en moyenne 73 157 € par an. Car derrière le respect, il y a surtout la monnaie. “Ce qui me choque le plus dans cette histoire, commente Fernand Duchaussoy, le président de la FFF, c’est l’aspect le moins noble de leurs revendications. Dans le courrier que j’ai reçu qui n’est pas le même que celui envoyé aux médias, ils protestent parce qu’ils n’ont pas perçu la participation qu’ils réclament sur le nouveau contrat avec Nike. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de problème de respect avec les arbitres, mais cet aspect mercantile est gênant.” Au nom du droit à l’image, ils exigent en effet une compensation pour arborer la tunique Nike, qui verse 42,6 M€ par an à la FFF. Preuve que leur vrai motif de colère se situe là, ils avaient prévu de s’afficher en L1 avec l’ancien maillot siglé Adidas dont le logo aurait été caché par le mot “respect”. Sur cet aspect, le président de la Fédération reste ferme : “Pour le moment, on ne peut pas leur donner plus. D’ailleurs, ils sont rémunérés autant que les arbitres des grands championnats européens.” »
Jean-Michel Aulas met la pression sur Paris. Alors que cinq équipes se détachent significativement en championnat — Paris, Lyon, Marseille, Rennes et Lille —, le président lyonnais Jean-Michel Aulas a estimé sur i>Télé que le PSG pourrait bien être le champion de cette année : « Il y a cinq équipes cette année qui vont jouer le titre jusqu’au bout. Je ne pense pas que Lille soit notre plus grand concurrent. Je vois bien Paris car c’est une équipe très équilibrée. Le PSG a une telle envie d’être champion… Marseille a de bonnes raisons d’être, comme Lyon, à nouveau champion. Mais c’est terriblement compliqué d’enchaîner deux titres consécutivement. Bordeaux peut l’attester. » (source : football365.fr)
Legarda regrette l’accueil du PSG. En déplacement au Parc des Princes mercredi dans le cadre des quarts de finale de la coupe du France, le président du Mans Henri Legarda a regretté dans les colonnes du Parisien l’accueil qu’a réservé le PSG à son équipe du Mans : « Il n’est pas normal qu’on fasse arrêter notre bus un quart d’heure dans Boulogne-Billancourt simplement parce que le PSG veut arriver au stade avant nous. Ça n’a rien à voir avec le résultat final mais simplement avec le respect que l’on doit à l’adversaire. » Si le quotidien francilien précise qu’il est vrai qu’« Antoine Kombouaré souhaite que le PSG rallie le Parc des Princes avant son adversaire du soir », il ajoute également que dans le cas présent « les bus des deux équipes sont arrivés simultanément » : « Celui du PSG étant déjà engagé, le bus des Sarthois a dû patienter. » Le lendemain, Antoine Kombouaré a d’ailleurs répondu au président du Mans : « S’ils arrivent avant nous, pas de problème. Si on arrive en même temps, ils attendent. C’est comme ça partout, ça nous est arrivé à Marseille et à Grenoble notamment et moi, je ne me suis jamais plaint. »
Kombouaré : L’Équipe s’interroge. Ce samedi, L’Équipe s’interroge sur la capacité de Kombouaré à mener le PSG au titre de champion, et sur sa responsabilité dans les bons résultats du club parisien : « Comment mesurer l’influence de l’entraîneur Antoine Kombouaré dans la saison du PSG ? Forcément déterminante ou éventuellement neutre ? Et pourquoi s’interroger sur lui davantage que sur Frédéric Antonetti (Rennes) ou Rudi Garcia (Lille), dont la cote grimpe en flèche, sans susciter d’équivoque ? Parce que la première saison (2009/2010) de Kombouaré à la tête du PSG, marquée par une triste treizième place en championnat et agrémentée d’un succès en coupe de France, ne fut pas un triomphe ; et parce que la deuxième, éminemment positive à ce jour, n’a pas suffi à lever une ambiguïté : les aspérités de son management, ponctué d’emportements mémorables, sont-elles un atout, un obstacle ou une limite dans l’éventuel avènement du PSG en haut de la Ligue 1 ? Au petit jeu des plus et des moins de son action, cette saison, l’entraîneur âgé de quarante-sept ans, a marqué des points et pris quelques buts, parfois sur les mêmes dossiers, d’où une certaine confusion. Que faut-il, par exemple, penser du fait qu’il ait imaginé se séparer de Ludovic Giuly, de Clément Chantôme et de Sylvain Armand, en juillet dernier, alors qu’ils sont devenus depuis d’incontournables titulaires ? Qu’il n’avait rien vu venir ? Que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ? Cette saison, il a donc relancé Giuly et Chantôme, et fait d’Armand le partenaire idéal de Mamadou Sakho, en défense centrale, dans une association imprévisible mais efficace des deux gauchers. Il a sorti Mathieu Bodmer de l’infirmerie pour en refaire un joueur de foot presque à temps complet. Il a su promouvoir des jeunes sans les exposer aux démons de la célébrité, et n’a pas fait de cadeaux aux vieux qui l’ont déçu ou peu convaincu : Grégory Coupet, en août, Peguy Luyindula, en janvier, ou Sammy Traoré, régulièrement. Le credo de l’ancien joueur du PSG (1990-1995) ? Confiance quasiment absolue au 4-4-2 et confiance aveugle dans le duo Erding-Hoarau, qu’il considère, avec Nenê, comme l’atout majeur de son équipe. Un privilège qui fait s’étrangler quelques-uns de leurs concurrents en attaque. […] Ses tics ? Jamais de mise en place tactique, un vrai souci quand il innove. Et aucune explication à ceux qui ne jouent pas. En hommage à Artur Jorge, qui fut l’un de ses entraîneurs à Paris [1991-1994] ? Authentique, entier, honnête, respectueux des anciens, pas rancunier et élevé au FC Nantes, ainsi est Antoine Kombouaré. Alors pourquoi ne pas y croire davantage ? Parce que vingt et un mois après son retour au PSG, il peut encore y mettre le feu, comme ça, d’une seconde à l’autre, par conviction, par pulsion, par maladresse, probablement sans calcul et peut-être à regrets. Que les poubelles volent dans le vestiaire parisien, que les bouteilles d’eau soient éventrées de son pied droit, que les cris déchirent et que les mots puissent blesser, les dirigeants du PSG s’y attendaient plus ou moins : Kombouaré est un manager physique, grand, fort et impulsif, qu’on ne balade pas et qui sait tenir ses troupes. Lui fallait-il néanmoins s’emporter autant face à Stéphane Sessegnon, le 21 décembre, sans mesurer la portée de ses mots ? Lui fallait-il autant lutter, par la suite, contre ses dirigeants, pour empêcher le milieu béninois de rejoindre Sunderland, dès lors que leur altercation avait constitué une étape décisive de leur divorce ? Lui fallait-il forcément tomber sur Edel, à chaud, dès la fin du match contre Toulouse, dimanche dernier, plutôt que d’attendre la quiétude du décrassage, pour lui reprocher son erreur sur le but de Tabanou ? Lui fallait-il encore publiquement considérer que le PSG n’avait pas les moyens financiers de prolonger le contrat de Mamadou Sakho, alors que son club, toujours plus ou moins à vendre, a davantage besoin d’être valorisé que l’inverse ? Ces fautes de goût sont de celles qu’on range dans un dossier, à rouvrir en fin de saison, à l’heure du bilan, pour s’en servir ou finir par les jeter. »
Jallet : « Je suis plus un latéral contre-attaquant. » Dans le Parisien, Christophe Jallet évoque sa saison 2010/2011, son bilan personnel et l’équipe de France : « J’ai toujours rêvé de faire des saisons comme celle-ci, avec un match tous les trois jours. Bien sûr, j’aurais préféré jouer la Ligue des champions, mais j’espère que ce sera pour l’année prochaine. […] Il vaut mieux vingt joueurs très concernés que trente avec dix qui lâchent. […] J’ai l’impression d’être à un bon niveau, sinon je ne jouerais pas au PSG. […] Je peux largement m’améliorer défensivement. Je suis plus un latéral contre-attaquant qu’un pur défenseur. Si on parle de technique défensive, Mamadou [Sakho] est cent fois meilleur que moi sur l’homme. […] Les Bleus ? Ce n’est pas quelque chose qui m’obsède. Si un jour je vois que Réveillère et Sagna sont blessés et qu’une échéance approche, je me dirais : Pourquoi pas ? Mais je ne m’estime pas aujourd’hui en mesure de les concurrencer. »
AJA-PSG : Courbis souligne les performances des gardiens. Comme souvent face au PSG, le portier adverse — Olivier Sorin en l’occurrence — a brillé. Roland Courbis en a fait le constat sur son blog : « Quand je repense au match Auxerre–PSG, c’est un bon match malgré le 1-0 et c’est pareil pour la rencontre Montpellier-Rennes. Dans les deux, il y a eu de belles occasions. Le PSG a tenté et a construit du jeu. Ils ne font pas un mauvais match, il y a trois arrêts de Sorin qui sont décisifs. Tu ne peux donc pas reprocher aux Parisiens de faire le match qu’il faut. Avec ce qu’ils font, huit fois sur dix, tu gagnes mais ce soir le gardien était imbattable à Auxerre. Le poste de gardien est compliqué mais que cela soit Sorin ou Douchez, ils produisent un match extraordinaire qui engendre ce nombre de buts aussi faible. »
Paris était prévenu. En se déplaçant à Auxerre, le PSG savait à quoi s’en tenir, a rappelé Mamadou Sakho à l’issue du match : « Je suis déçu ce soir par cette contre performance ! On était prévenu qu’Auxerre aller axer tout son jeu sur le contre ce soir et c’est la stratégie qu’ils ont définis tout au long de la rencontre. C’est vraiment dommage de prendre ce but à la 86e qui nous empêche de rentrer avec au moins 1 point. Maintenant il va falloir très vitre se remobiliser car de grandes échéances nous attendent. » (source : mamadousakho.fr)
Sakho mise sur la récupération pour cultiver la gagne. Mamadou Sakho apporte une grande importance à la récupération des organismes : « Il faut vite récupérer, car on doit être efficace à chaque match. On ne fait pas de calcul quand on joue. On se donne à fond pour gagner tous les matches. C’est important de cultiver la gagne. Après chaque rencontre, on met donc l’accent sur la récupération avec des étirements, des soins auprès des kinés et évidemment une bonne sieste l’après-midi. » (source : PSG.FR)
À propos des médias
Balancez l’Europe, balancez l’Europe, balancez l’Europe. Lundi, L’Équipe enjoignait le PSG de balancer la Ligue Europa. Mardi, pour changer, le quotidien sportif enjoint le PSG de balancer la Ligue Europa : « Gagné par l’ivresse, Paris est capable de tout, surtout si Nenê, la star en perte de vitesse, et Edel, le point faible de l’équipe, finissent en trombe, estime Régis Testelin. Mais le surmenage guette, et le PSG, qui n’a pas l’effectif pour lutter sur trois tableaux, devra donc choisir. » Au fait, vous ne pensez pas qu’il faut balancer la Ligue Europa ?
Satanée coupe d’Europe. Dans le Parisien, Laurent Perrin ne semble pas se lasser d’appeler à une élimination précoce du PSG en Ligue Europa : « Samedi à Auxerre, le but de Chafni, à la 86e minute, leur a mis [aux Parisiens] un terrible coup au moral. Ce genre d’accident de parcours accentue l’état de fatigue générale. […] La vraie source d’inquiétude vient de l’état de fatigue du groupe. […] À cause de la coupe d’Europe, le programme de mars est encore très chargé […]. » De son côté, L’Équipe assure au contraire que « la fatigue n’explique pas tout », estimant que c’est le manque d’efficacité des attaquants parisiens qui pose problème.
En L1 et ailleurs…
Une plainte contre la police française. « Le principal groupement de supporters britanniques de football, la FSF (Football Supporters Federation), a décidé d’adresser une plainte circonstanciée à l’UEFA au sujet du traitement qu’aurait infligé la police française aux fans de Manchester United, mercredi dernier à Marseille, en Ligue des champions, annonce L’Équipe. Dans un article publié hier par le Times, la FSF estime que les forces de l’ordre françaises “ont mis leurs vies en péril”, en faisant preuve de “brutalité et d’incompétence”. L’affaire a même pris un tour politique. Préoccupé par les témoignages qu’il a reçus, le député travailliste de Manchester, Tony Lloyd, va en effet alerter le gouvernement britannique, via Hugh Robertson, le ministre des Sports. Selon la FSF, plusieurs supporters de MU auraient été frappés sans raison et sans discernement à coups de matraque, alors que plusieurs centaines d’entre eux auraient été indéfiniment bloqués dans le parc Chanot et n’auraient été autorisés à entrer dans le stade qu’après une demi-heure de jeu ! […] Officier de police depuis trente ans, et fan de MU, Roger Brodie raconte dans le quotidien comment un “vieil homme a failli mourir près de lui”. “Il a été frappé, il saignait abondamment, alors qu’il souffrait de problèmes cardiaques. […] En Grande-Bretagne, si un policier se comporte comme cela, il perd son travail et va en prison”. » Et en France ? « Sollicitée hier, la préfecture de police de Marseille n’a souhaité faire “aucun commentaire”, estimant que “le travail a été fait comme d’habitude”. » C’est peut-être là le problème…
Bastia : exclusion annulée. En décembre dernier, la commission de discipline de la LFP avait exclu le SC Bastia de la coupe de la Ligue 2011/2012 en raison d’incidents survenus fin octobre à Auxerre : « Au cours de ce match, les supporters du SC Bastia ont fait usage d’engins pyrotechniques et ont lancé des objets, dont un pétard sur le terrain entraînant le retard de la reprise du jeu après un but marqué à la 78e minute. À l’issue du match, la police, en collaboration avec les stadiers auxerrois, a mis en place un dispositif de sécurité pour procéder aux interpellations des individus auteurs des incidents. Au cours de cette opération, deux dirigeants du SC Bastia sont intervenus avec pour conséquence un trouble à l’ordre public entraînant la blessure d’un stadier et l’impossibilité d’interpeller des individus identifiés par la vidéo-surveillance. » La commission supérieure d’appel de la FFF a annulé cette décision. L’intégralité du dossier est donc renvoyé à la commission de discipline de la LFP, qui devra le juger à nouveau.
Désaccord UCPF/DNCG. « Réuni ce matin, le bureau de la Ligue doit normalement valider le rapport de la DNCG (direction nationale du contrôle de gestion) sur les comptes des clubs, annonce L’Équipe. Ce document officialise les 131 M€ de pertes cumulées en L1 (115 M€) et en L2 (16 M€) au terme de la saison dernière. Mais hier, Jean-Pierre Louvel, le président du Havre et de l’UCPF, le syndicat des clubs, a vu rouge, remettant en cause l’action du “gendarme financier” du football français. “Je ne remets pas en cause l’existence de la DNCG, mais elle s’engage sur une voie qui risque de mettre en péril un certain nombre de clubs, estime-t-il. Le rapport n’est pas conforme à la réalité des choses. On lui reproche de ne mettre en exergue que les points négatifs. Il y a aussi des éléments positifs, comme l’endettement qui est quasiment nul, ce qui est loin d’être le cas chez nos voisins. On demande à la DNCG de se conformer aux textes. Aujourd’hui, elle sort de son rôle, avec des préconisations qui ne sont pas conformes à ce qui doit être fait. Pourquoi vouloir laver encore plus blanc que blanc ? Si elle ne modifie pas son rapport, il n’est pas question de le valider.” Louvel ne doit pas compter sur l’organisme de contrôle pour se renier. “Nous travaillons dans l’intérêt du football français, rappelle Richard Olivier, le président de la DNCG. Nous avons fait notre boulot et il est hors de question de changer quoi que ce soit. Pas une virgule ne sera enlevée. Il n’y a pas de débat. On est dans une situation de crise. À l’avenir, il faut que tous les clubs qui démarrent une saison soient à l’arrivée.” Pour lui, une DNCG indépendante est indispensable afin d’éviter une catastrophe. “Nous sommes des bénévoles, rappelle-t-il. Nous avons l’avantage d’avoir un peu de recul. Le football n’est pas à part. il n’y a pas de magie particulière. Aujourd’hui, le rapport dérange les présidents de club car la situation est moins bonne. Mais il faut bien dire qu’il y a une crise et qu’il convient de changer les habitudes.” »
DNCG : les comptes publiés, pas le rapport. « Si les comptes des clubs de L1 et de L2 (130 millions d’euros de pertes au 30 juin dernier) ont bien été publiés hier, le rapport de la DNCG est resté dans les tiroirs, indique L’Équipe. Car l’UCPF, le syndicat des présidents, était furieuse contre un document qui “ne met en exergue que des choses négatives et veut laver plus blanc que blanc”. Avant sa publication, d’ici à un mois, l’UCPF aura le temps de préparer une riposte. “Nous avons décidé, sur ma proposition, de transmettre ce rapport à l’UCPF, qui va faire ses réponses et ses observations, explique Frédéric Thiriez, le président de la Ligue, qui a oeuvré en fin diplomate afin de ne froisser personne. Ensuite, nous publierons un rapport définitif avec les deux versions.” » Le rapport d’activité de la LFP et les comptes individuels des clubs sont disponibles sur LFP.FR.
Antonetti suspendu 1 match avec sursis. Expulsé contre le PSG pour « comportement déplacé envers l’arbitre », Frédéric Antonetti a écopé d’un match avec sursis d’interdiction de banc de touche et de vestiaire d’arbitres. Par ailleurs, la commission de discipline de la LFP a infligé une amende de 5 000 € avec sursis à l’OM pour la banderole « Bande de tafioles, soyez des hommes » déployée par certains de ses supporters début février. « La commission a retenu la réactivité du club pour condamner publiquement cette banderole homophobe et les engagements pris par l’OM pour lutter contre l’homophobie en partenariat avec des associations », explique la Ligue. (source : LFP.FR)
Droits TV : appel à candidatures lancé d’ici le 15 mai. « Le bureau du conseil d’administration de la LFP a décidé ce vendredi de fixer l’appel à candidature pour les droits télés de la L1, période 2012-2016, au 30 avril », annonce lequipe.fr. « Il faut faire vite, a insisté Frédéric Thiriez, le président de la LFP. Ce sera le 30 avril ou au plus tard le 15 mai. Nos clubs ont besoin d’avoir une meilleure visibilité économique à moyen terme. »
Arbitrage : la leçon de France Football. Jamais le dernier à donner la leçon, Denis Chaumier, le directeur de la rédaction de France Football, a publié vendredi sur son site Internet un éditorial intitulé « Stop : ils nous fatiguent tous ! », afin de dénoncer les polémiques arbitrales. « Sur la question de l’arbitrage, on ne sait plus où donner de la tête. Chaque semaine, la longue liste des pleurnichards s’allonge : devenue le sport numéro 1 dans notre pays, la dénonciation des arbitres bat son plein. Ça n’arrête jamais ! Ils seraient les principaux responsables -que disons nous : les coupables désignés !- des déconvenues sportives des équipes françaises. Une faute non sifflée ici, un penalty accordé là, un hors-jeu ignoré ou un carton rouge oublié, tout est matière à polémique ! Présidents, entraîneurs, joueurs : chaque corporation y va de ses jérémiades incessantes, dans une chasse à l’homme (en noir) sans fin. » De son côté, la corporation des journalistes est manifestement irréprochable, à en croire Chaumier. Par ailleurs, Antoine Kombouaré a rappelé que le PSG ne faisait pas partie des clubs entretenant la polémique : « Je ne sais pas si ailleurs ou à l’extérieur, ça se tend entre les arbitres, les joueurs, les entraîneurs ou les dirigeants, mais chez nous, tout va bien. Moi, je n’ai plus aucun souci avec les arbitres, depuis mon expulsion l’an passé en Championnat. Ça se passe super bien en ce qui me concerne, il y a beaucoup de progrès, j’espère que ça se poursuivra comme ça. » (source : lequipe.fr)
Arbitres : Tony Chapron s’explique. Après la protestation avortée du syndicat des arbitres de L1 et de L2, son secrétaire, Tony Chapron, a été interrogé par les Cahiers du football pour expliquer ses motivations, ses relations avec la Fédération et l’avenir du conflit : « Nous voulions faire prendre conscience à nos directions, Fédération et Ligue, qu’il y avait un réel problème et que nous attendions une réaction de leur part. Ceci depuis longtemps, puisque nous avons envoyé une multitude de courriers depuis le début de la saison, les premiers dès la deuxième journée après les déclarations de Stéphane Ruffier et Guy Lacombe à propos de l’arbitrage de Philippe Kalt. La saison commençait fort… C’était déjà resté lettre morte et le passage devant le conseil national de l’éthique s’était terminé comme à l’ordinaire, c’est-à-dire avec des sanctions avec sursis. Il y a eu une série d’autres courriers, mais nous n’avons jamais eu de réponse. […] La goutte d’eau a été la façon dont Saïd Ennjimi a été traité par les dirigeants de Bordeaux, puis par les médias, et surtout la réaction de Fernand Duchaussoy. La Fédération a d’abord eu une réaction de principe, rappelant au respect des arbitres, mais alors que nous demandons à être reçus et entendus sur ces sujets-là, le président choisit d’aller à Bordeaux pour rencontrer Jean-Louis Triaud, qui lui avait demandé d’être entendu sur l’arbitrage. C’est un message fort : la Fédération préfère entendre les accusateurs que les victimes. […] Les revendications financières ? Elles existent […] mais ce n’était pas du tout l’objet de notre action de ce week-end. […] Nous sommes un peu naïfs. Nous pensions vraiment que la Fédération allait saisir la balle au bond et, en dépit des problèmes suscités sur le plan de l’organisation des compétitions et des droits télé, soutenir notre message et appeler au respect. En fait, elle a détruit notre message. […] Nous ne voulions pas “prendre en otage” le football. Un retard d’un quart d’heure ne compromettait en rien les compétitions, ne lésait pas les spectateurs qui avaient payé leurs places et se déplaçaient. Nous voulions juste tirer la sonnette d’alarme. Mais manifestement, ce n’était pas la bonne méthode. Nous avons été suspendus avant même de faire quoi que ce soit : en fait, nous avons été sanctionnés parce que nous appartenons à un syndicat. […] Ce mouvement n’a pas été initié par le bureau du syndicat, mais par les adhérents. Une cinquantaine, près de la moitié, étaient réunis en stage à Clairefontaine et le mouvement a été décidé là. […] Les commentateurs sportifs excitent le chaland, et ils n’ont aucune conscience des conséquences que cela peut avoir. »