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Marseille 2-1 PSG : les faits marquants

[J28] Retour sur Marseille 2-1 PSG (vidéos)

lundi 21 mars 2011, par Gauthier B., Vivien B.

Au programme de ce « retour sur le match » : la prestation parisienne, le retour de Grégory Coupet, infos diverses, statistiques, vidéos, dans la presse, les réactions.

Les enseignements du match

La prestation parisienne

Le PSG va pouvoir regretter d’être mal rentré dans la rencontre. Le premier quart d’heure a été très difficile, et pouvait laisser craindre le pire : Paris était dans la lignée de sa mauvaise deuxième mi-temps contre Montpellier, avec des pertes de balle récurrentes. Il aura fallu finalement le but de Heinze pour réveiller l’équipe parisienne, et la faire enfin rentrer dans la rencontre… mais avec un but de retard.

La suite de la première période aura été une question de réalisme, avec un but marseillais sur leur seule situation dangereuse, pendant que Paris inscrivait certes un but, mais en ratait un second sur une action mal conclue par Nenê. Après la pause, Paris a largement dominé, sans toutefois se montrer réellement dangereux, hormis sur le centre-tir de Hoarau. Le PSG a manqué d’imagination pour embêter une équipe marseillaise très difficile à bouger défensivement, une fois l’avantage acquis.

Même si la bonne rentrée de Bahebeck côté gauche est à ranger du côté des satisfactions, Paris est en train de pêcher par manque de joueurs offensifs en confiance. Erding vit une saison difficile ; Hoarau présente de bonnes statistiques — 18 buts toutes compétitions confondues —, mais connaît parfois des rencontres où rien ne va ; Nenê fait un peu moins la différence ; Bodmer se montre peu utile dans le jeu ; seul Giuly semble ne pas être en-dedans, mais il ne peut plus être à son maximum durant 90 minutes. En ce sens, la trêve internationale arrive à point nommé pour faire travailler tout ce beau monde, et remobiliser l’intégralité de l’effectif pour la dernière ligne droite. Avec cette fois-ci des objectifs on ne peut plus clairs.

Le retour de Grégory Coupet

Depuis septembre dernier, à l’exception des variantes tactiques intégrant ponctuellement Bodmer au détriment d’Erding, Antoine Kombouaré ne dérogeait pas à son équipe-type en championnat. Dimanche soir, l’entraîneur parisien a effectué un changement significatif dans son onze de départ en remettant en cause la hiérarchie de ses gardiens de but. Grégory Coupet, qui avait réussi quelques bons matches en coupes — notamment face au Mans —, reprenait sa place dans les cages parisiennes.

Sur l’analyse stricte de sa prestation, Coupet a été inégal. Responsable du mauvais placement de son mur sur le premier but, il ne peut pas grand-chose sur le second où il aurait pu au mieux réaliser une parade miracle. En deuxième mi-temps, il a effectué un bel arrêt sur une frappe d’Ayew — et peut-être un autre sur un tir de Lucho, mais il n’est pas sûr qu’il ait touché le ballon —, ainsi que quelques sorties courageuses. Dans l’absolu, rien de bien différent de ce que pouvait fournir Edel. Il ne fallait de toute façon pas attendre de miracle de la part d’un gardien qui était au fond du trou en août, et qui depuis n’avait goûté à la compétition qu’épisodiquement. Quel que soit le meilleur niveau de Coupet, il mettra du temps avant de l’atteindre.

Indépendamment du débat sans fin sur le niveau de l’un ou l’autre des gardiens parisiens, le fait que le retour de Coupet n’aura finalement pas eu de réelle incidence pose la question de l’utilité que présente la recherche systématique des supposés maillons faibles de l’équipe. Chaque année, journalistes et supporters se sentent obligés de désigner un joueur dans le onze parisien qui cristallisera toutes les critiques, dédouanant au passage tous les autres. Depuis des semaines, il en est fait des tonnes sur Edel, parfois à un point qui frise le ridicule pour des actions que l’on voit partout en L1 (voir plus bas). Ces derniers jours, sortir Edel du onze parisien était devenu la solution évidente pour résoudre tous les maux du PSG… Et au final, on constate que même sans Edel, Paris n’est pas réaliste offensivement ou défensivement, et peine à faire fructifier ses périodes de domination. Étonnant ?

Qu’en dit la presse ?

« Il ne suffit donc pas de changer de gardien de but, à onze matches de la fin, pour gommer toutes les petites scories qui polluent le jeu parisien depuis quelques semaines », fait mine de s’étonner Christophe Bérard dans le Parisien, après que le journal de Saint-Ouen a fait campagne pour le remplacement d’Edel par Coupet — jusqu’à consacrer l’intégralité de l’« analyse » d’après-match de vendredi, au lendemain de PSG-Benfica, à militer pour ce choix urgent. « On est en droit de se demander si Coupet a totalement rassuré son entraîneur, ose même le quotidien francilien. Sur le coup franc victorieux de Heinze, le placement de son mur a semblé très aléatoire. Le côté droit de Coupet était tellement ouvert que lui-même n’a pas esquissé plus qu’un geste de dépit. »

Au rayon « cas d’école », on relèvera également les circonstances atténuantes que Damien Degorre trouve à Coupet dans L’Équipe, à rapprocher des reproches grotesques adressés au Camerounais ces dernières semaines :

Deux tirs au but marseillais lors des quarante-cinq premières minutes, deux buts. Forcément, au premier regard, le bilan ne plaide pas en sa faveur. Si son mur était mal placé, le coup franc de Heinze était magnifique (16e) et la tête à bout portant d’Ayew, seul à six mètres, pas plus facile à détourner (35e). Faut-il en conclure que Grégory Coupet a manqué son retour sur les pelouses de Ligue 1 […] ? Ce serait un brin réducteur. C’est vrai, Coupet n’a pas signé d’exploit. Encore qu’il n’a pas eu peur de se jeter toute tête devant sur la percée de Mbia, une minute après l’ouverture du score marseillaise. Au moins, l’ancien Lyonnais a rassuré, par sa présence, les défenseurs centraux parisiens, témoin cette accolade virile et chaleureuse de Sakho juste avant le coup d’envoi.

Les vidéos de tous les buts du match

Autres infos autour du match

Stats en vrac

- Fin du marathon. Le PSG a bouclé à Marseille une série de 11 matches en 5 semaines. Bilan : 3 victoires, 5 matches nuls, 3 défaites. En L1, sur cette période, Paris compte 2 victoires, 2 nuls et 2 défaites. Les joueurs d’Antoine Kombouaré ont désormais quinze jours de repos avant le prochain match, PSG-Lorient, en raison de la trêve internationale.

- Top 5. Le PSG n’a gagné aucun de ses 4 déplacements chez ses adversaires directs du top 5 cette saison en L1 (2 nuls et 2 défaites).

- Séries. Le PSG reste désormais sur 5 matches sans victoire toutes compétitions confondues : 2 matches nuls (Montpellier et Benfica), 3 défaites (Auxerre, Benfica et Marseille). De son côté, l’OM compte 6 victoires lors de ses 7 derniers matches. Enfin lequipe.fr signale que Marseille a marqué lors de ses 10 derniers matches face au PSG en L1.

- Première période. Comme au match aller, les trois buts de la rencontre ont été inscrits en première mi-temps.

- Ancien. « Gabriel Heinze a marqué lors de ses 2 matches contre le PSG au stade Vélodrome en championnat », relève Opta. L’Équipe précise que « le défenseur argentin n’avait plus marqué depuis le match contre Zilina (7-0), en Ligue des champions, le 3 novembre dernier. C’est son deuxième but de la saison en championnat, et son sixième au total depuis qu’il évolue sous les couleurs de l’OM. »

- Première. S’il avait déjà marqué en Ligue Europa (à Dortmund), Clément Chantôme a inscrit dimanche son premier but de la saison en championnat. Sa précédente réalisation en L1 remontait au 2 décembre 2009, à Boulogne-sur-Mer.

Infos en vrac

- Ailleurs en L1. Jeudi dernier, le but du Benfica a été présenté comme une « boulette » de la part d’Edel. Une erreur que l’on ne doit jamais voir à ce niveau, paraît-il. Ce samedi, contre Brest, Landreau a encaissé à peu près le même but, avec un Breton qui tire en force au premier poteau, depuis l’angle de la surface. Et Landreau, comme Edel, avait anticipé de l’autre côté. Mais le gardien lillois n’avait même pas touché le ballon, rendant l’erreur moins spectaculaire. À moins que ce ne soit tout simplement le fait que Landreau joue désormais à Lille qui rend normal en 2011 ce qui était impardonnable en 2008 ? À noter également durant cette même journée la sortie complètement ratée de Ruffier qui provoque la défaite de Monaco, et les approximations multiples de Lloris contre Rennes — contrôle manqué sur une passe en retrait, ballon relâché bêtement, et mauvaise impulsion sur le but encaissé. Mais il paraît qu’il n’y a qu’à Paris que l’on voit des erreurs de gardien…

- Audience. « Avec 2,3 millions de téléspectateurs (36 % de parts de marché sur les abonnés), Canal+ réalise [sa] troisième meilleure audience de l’année », assure Ozap.

- Une minute de silence pour le Japon. Avant le coup d’envoi, une minute de silence a été respectée afin d’« exprimer [le] soutien [du football professionnel français] au Japon et [de] rendre hommage aux victimes de la catastrophe ».

Dans la presse

Christophe Bérard, dans le Parisien du 21 mars 2011 :

Cette fois, les Parisiens décrochent pour de bon. […] Paris va devoir revoir ses ambitions à la baisse. […] Paris, de son côté, peut sortir ses mouchoirs. Pour les agiter et dire au revoir au titre, voire aux trois premières places. Et pour pleurer les illusions perdues. […] Un OM-PSG, ça se gagne surtout avec ce supplément d’âme qui n’est plus trop l’apanage de Paris ces derniers temps. Plus qu’une affaire de beau jeu, de petites passes et de jolis mouvements, la formule magique de ce clasico était plutôt à chercher dans l’impact physique et la rage de récupérer les ballons. Et pour un Sakho performant dans ce domaine, combien de partenaires défaillants ?

Hervé Penot, dans L’Équipe du 21 mars 2011 :

À l’entame de la trêve internationale, Marseille souffle. Ce n’est pas le cas du PSG, tombé avec les honneurs, mais tombé au Vélodrome. Le club de la capitale vient de perdre quasiment tout espoir de sacre (à dix points de Lille) et il voit s’éloigner un peu plus cette place en Ligue des champions tant convoitée (à cinq points de la troisième place). Les hommes de Kombouaré auront prouvé que leur classement n’est certainement pas usurpé, que leur belle série d’un temps ne provenait pas du hasard. Il y a du talent dans ce groupe, mais encore faut-il être capable de conclure pour s’imposer. Et l’efficacité offensive n’est pas actuellement le point fort du PSG.

- Performances. La presse spécialisée pointe du doigt la performance de Guillaume Hoarau : « Que peut-on ressortir de bien de son match au Vélodrome avant son remplacement par Bahebeck (72e) ? Rien, à part à un tir croisé, dans une position difficile, que Mandanda repoussera (57e), estime L’Équipe. Souvent en retard, techniquement très moyen, le Hoarau d’hier soir n’était pas un joueur combatif. Aurait-il perdu ce que les joueurs appellent “l’envie” ? Une certitude : il va mal. » De son côté, le Parisien qualifie son match de « très pénible » : « Aucune spontanéité. Il a raté à peu près tout ce qu’il a entrepris. Son remplacement […] vient sanctionner une prestation terne. » Les autres Parisiens en difficulté sont Coupet, Giuly et Bodmer (« propre mais peu utile ») selon L’Équipe ; Tiéné, Makelele, Giuly, Bodmer et Coupet selon le Parisien. Le match de Jallet ne fait pas l’unanimité : « Que d’erreurs […] dans ses transmissions ! Il a aussi été dominé dans les duels », estime le quotidien de Saint-Ouen, qui lui attribue la plus mauvaise note à égalité avec Hoarau. En revanche, le quotidien sportif estime que l’ancien Lorientais était… le meilleur joueur du PSG ! « Vif dans les duels, sentant bien les trajectoires et toujours impliqué en phase offensive, il a été au coeur de l’action qui ramènera le PSG à 1-1. Mais il a commis une faute très évitable sur Valbuena, à l’origine du coup franc de Heinze. » Sakho est également à l’honneur dans les colonnes de L’Équipe, tandis que le Parisien a préféré Chantôme (« une combativité sans faille »).

Réactions

- Antoine Kombouaré : « Ce résultat est une déception, oui et non. Oui car nous avons raté le coche en première mi-temps, où il y avait largement la place non seulement pour revenir au score, mais aussi peut-être pour prendre l’avantage. Non, car en deuxième mi-temps, nous n’avons pas existé, baissant le pied à la fois physiquement et dans le jeu. Nous avons eu du mal à peser sur la défense et l’OM nous a été supérieur. En première mi-temps, nous avons notamment cette occasion fantastique sur l’interception de Nenê, qui fait le meilleur geste si cela se transforme en but… Nous faisons une très mauvaise opération sur le plan comptable, mais nous sortons de 11 matches en 5 semaines, c’est une des raisons qui font que nous avons eu du mal en 2e mi-temps à mettre de la vitesse et du rythme. La coupure arrive au bon moment, elle va nous permettre de souffler et de travailler fort pour garder la 5e place et aller chercher la coupe de France. Il reste 10 journées. Et si on finit 5e, ce sera déjà bien, mais j’ai espoir de voir mon équipe gagner quelques places. […] Ce soir, on a vu une équipe. Ça a joué, ça a joué ensemble. Il y avait une énorme cohésion. C’est surtout physiquement. Marseille a eu deux jours de plus de récupération. C’est énorme. Ce n’est pas une excuse, mais ça a forcément pesé. Les joueurs étaient émoussés en fin de match. » (source : AFP)

- Guillaume Hoarau : « C’est frustrant. On savait que si on gagnait on revenait sur l’OM. Avec ce match on met fin à une longue série de matches. Il faut nous remettre au boulot pour bien terminer cette saison. […] L’OM a marqué sur ses deux plus franches situations. En seconde période, on a tenu le ballon mais il a manqué le petit plus qui permet de faire la différence. Il nous manque cet état d’esprit, cette rage qui permet de faire la différence. […] On n’a pas pris de points contre Rennes et Marseille, c’est frustrant. Mais on ne lâchera pas. Il y a encore pas mal de points à prendre même pour accéder au podium. On ne doit pas se décourager et à nous d’être conquérants pour la fin de saison. » (source : le Parisien)

- Clément Chantôme : « Vu la physionomie, on ne peut qu’être déçus. On a été dominés pendant un gros quart d’heure, on a encaissé le premier but mais on a bien réagi. Après, on est revenu, et l’OM n’a fait que reculer et défendre. Surtout en deuxième période, ils ont seulement joué en contre… C’est vraiment frustrant, dommage, mais ce sont nos limites. Cela prouve qu’on doit encore progresser. […] Cette saison, on voulait progresser dans le jeu par rapport aux saisons précédentes. On l’a fait mais il nous manque un petit truc pour espérer mieux, c’est ce qui est frustrant ce soir. » (source : francefootball.fr)

- Robin Leproux : « C’est très frustrant de perdre un clasico. Pour nous, c’est une semaine difficile, après l’élimination contre le Benfica jeudi en Ligue Europa. J’ai trouvé les joueurs très émoussés, surtout en deuxième mi-temps. Il y a de la frustration, car on avait des balles d’égalisation. L’objectif de la deuxième, troisième place, n’a jamais été un objectif réaliste au vu de notre effectif. On est en nette progression cette saison. Il faut quand même se souvenir que l’on a terminé treizième l’an passé. Maintenant, si on peut terminer dans les cinq premiers et conserver notre coupe de France, on pourra préparer une très belle saison. Moi, ce que je veux c’est voir un PSG qui progresse sportivement et c’est le cas. » (source : lequipe.fr)

Suspensions

Averti dimanche soir, Clément Chantôme sera suspendu contre Lorient.

Également averti, Mevlüt Erding sera suspendu s’il écope d’un nouveau carton jaune d’ici la 35e journée de L1 — Christophe Jallet est quant à lui menacé jusqu’à la 32e journée.

Nenê a lui aussi été averti, mais il n’est pas sous la menace d’une suspension.

Retrouvailles

Fabrice Abriel (formé au club, parti en 2001), Édouard Cissé (1997/1998, 1999-2002 puis 2004-2007) et Gabriel Heinze (2001-2004) ont évolué au PSG dans le passé. Par ailleurs, Nicolas Dehon, l’entraîneur des gardiens marseillais, était au PSG la saison passée.

Côté parisien, Claude Makelele (1997/1998), Zoumana Camara (2000-2002) et Peguy Luyindula (2004-2005) ont également porté le maillot marseillais.

Côté tribunes…

- Discrimination. Le parcage visiteurs est resté vide, un arrêté ayant interdit aux supporters du PSG d’assister à la rencontre. « Tous logés à la même enseigne », se réjouissait La Provence dimanche matin : « Imposée dès le match aller, la réciprocité sur la non présence des supporters adverses a été respectée. Ainsi, la préfecture a établi un arrêté interdisant l’ouverture de l’espace visiteurs au stade Vélodrome pour la rencontre de ce soir et a instauré un couvre-feu pour les supporters parisiens à proximité de l’enceinte. Cette volonté s’adresse également aux supporters handicapés du PSG, malgré une entente parfaite avec leurs homologues du Handifan club marseillais. Pour une application stricte des termes de la directive préfectorale et toujours dans le souci de veiller au respect total de la réciprocité par rapport au match aller, aucun supporter parisien, valide ou infirme, ne sera autorisé à accéder au stade Vélodrome : “Il n’y a aucune discrimination, précise-t-on à la préfecture, mais la volonté de placer chacun sur le même pied d’égalité pour une rencontre particulière.” » Dans la journée, RMC.FR confirmait que « la préfecture de Paris et les responsables de la sécurité au PSG ont, à plusieurs reprises, appelé le responsable de Handicap PSG pour que lui et ses amis renoncent à effectuer le déplacement. La préfecture s’est donc montrée inflexible au vu de l’arrêté préfectoral interdisant la présence de tous les supporters du PSG aux abords et dans l’enceinte du Vélodrome… et ce sans exception. » Sans exception ? Les caméras de Canal+ ont pourtant montré que Michaël Youn avait pu prendre place dans la tribune présidentielle du stade, où il a fêté comme il se doit l’égalisation parisienne, en bon supporter « Tous PSG » — dont il assure la campagne de communication réalisée avec SOS Racisme. Il n’y a aucune discrimination, aucune exception… sauf pour les célébrités.

- Le bus des joueurs parisiens attaqué. À Marseille, c’est bien connu, il n’y a pas de violence. Si un projectile jeté sur le bus des joueurs du PSG a brisé une vitre latérale, ce n’est donc pas l’oeuvre d’insupportables hooligans marseillais, mais un banal fait divers sans importance. L’information fait d’ailleurs deux lignes dans la presse spécialisée ce matin, tandis que Football 365 estimait dimanche : « Pas d’incident réel à noter pour le moment en marge de ce clasico retour entre l’OM et le PSG au Vélodrome à l’exception d’un jet de projectile sur le bus de la délégation parisienne. » (relire Analyse de L’Équipe : OM = gentils, PSG = méchants)

- Contestation. À l’entrée des deux équipes, les Ultras ont déployé un message indiquant : « Marseillais interdits au Parc, pas de déplacement parisien au Vél’ : sans supporter, pas de spectacle dans notre tribune ! Liberté pour les ultras »

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2 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    Charles
    21 mars 2011 16:23

    Les caméras de Canal+ ont pourtant montré que Michaël Youn avait pu prendre place dans la tribune présidentielle du stade, où il a fêté comme il se doit l’égalisation parisienne, en bon supporter « Tous PSG »

    Michael Youn n’est pas un supporter, c’est un spectateur, il a le droit d’être au stade…

    Même les marseillais, ils devaient être dégouter, pas de supporters à chambrer, ça devient triste à mourir.

    Et si on va en finale, au SDF, comment va se passer le parcage des supps ? ça risque de vraiment bouger, est-ce que notre cher président y a penser ??? Si ça se trouve, il est tellement tordu qu’il souhaite peut-être secrètement une élimination…

  • #2

    ESPOIR
    21 mars 2011 19:50

    Michaël Youn Celui contre qui avait été requis six mois de prison avec sursis pour rébellion ??

    Dans Le parisien de ce jour :
    Michaël Youn a été jugé coupable par le tribunal correctionnel de Paris d’avoir insulté et brutalisé deux policiers, mais dispensé de peine.

    ARCHIVES. Michaël Youn a été jugé coupable par le tribunal correctionnel de Paris d’avoir insulté et brutalisé deux policiers, mais dispensé de peine.
    Le parquet avait requis début mars six mois de prison avec sursis et 2 000 euros d’euros d’amende contre l’humoriste. Ce lundi, Michaël Youn a été jugé coupable par le tribunal correctionnel de Paris d’avoir insulté et brutalisé deux policiers, mais a été dispensé de peine.

    Entretemps, l’ancien animateur du Morning Live de M6 a présenté ses excuses et indemnisé les deux gardiens de la paix. Son avocat, Me Marc-Henri Debusschere, a qualifié cette décision de satisfaisante.

    2 poids 2 mesures Il n’y a aucune discrimination, aucune exception… sauf pour les célébrités.

    Une pensée pour les IDS

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