Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
Les infos transferts du jour
Alou Diarra dément les contacts avec Paris. À la fin du match opposant Bordeaux à Valenciennes, Alou Diarra a été interrogé au micro de Canal+ sur son avenir, et plus particulièrement sur une rumeur récurrente faisant de lui le successeur de Claude Makelele au Paris Saint-Germain : « Je ne vais pas répondre à cette question, a-t-il répondu. Je préfère me concentrer sur l’équipe de France puis le match face à Nancy. » Lundi, en conférence de presse, le Bordelais a une nouvelle fois démenti les contacts avec le PSG : « Mon avenir personnel ? Je n’y pense pas trop pour l’instant. Ce n’est pas une priorité. Je pense surtout à mes objectifs en club. Que fais-je si Paris m’appelle ? Ils ne m’ont pas appelé, déjà. Non, je me concentre sur ma fin de saison. » (source : Sud-Ouest)
Le reste de l’actu du jour
Leproux n’a pas encore dit adieu à la Ligue des champions. Auteur d’une déclaration qui a pu paraître peu ambitieuse à certains à l’issue de la défaite concédée par les Parisiens à Marseille, le président du PSG Robin Leproux a précisé ses propos dans une interview accordée à francefootball.fr ce lundi : « On ira chercher la 2e ou 3e place. On joue tous nos matches pour les gagner. Ça se voit. Mais ce n’est pas l’objectif inscrit en début d’exercice. Ce le sera la saison prochaine. On a un groupe qui accuse une certaine fatigue. On va voir ce que ça va donner dans les prochains matches. Et puis il y a aussi la coupe de France [demi-finale à Angers, le 20 avril]. On veut conserver notre titre, c’est un très beau challenge. » Toutefois, en ce qui concerne le titre de champion de Ligue 1, Leproux estime que Paris « peut s’enlever ce genre de pression ».
80 % des interdictions de stade administratives seraient illégales ! Le 13 février, Le Monde avait lancé sur son site Internet un appel à témoignages en vue d’une enquête sur le « plan censé pacifier les tribunes du Parc des Princes » et les « mesures administratives “liberticides” [prises] pour empêcher [les supporters parisiens] d’assister aux matches ». Très attendu, l’article, annoncé pour l’édition du 4 mars, a finalement été publié uniquement sur le web ce lundi. Et en fait d’enquête, il s’agit essentiellement d’une compilation de témoignages. Un passage mérite tout de même l’attention : « Selon les informations du Monde, il y a eu cent treize recours en annulation devant l’ensemble des tribunaux administratifs du pays depuis le 16 janvier 2007, date de la première décision. Soixante-douze cas ont été jugés au fond (le reste en référé) : cinquante-six ont été annulés, seize rejetés. Près de 80 % des interdictions administratives de stade sont cassées pour manque de preuve. “Les faits ne sont pas suffisamment caractérisés et individualisés, souligne Brigitte Kadri, avocate spécialisée dans le droit du football, c’est l’arbitraire.” Peu importe ! “Le temps du recours, coûteux et qui peut prendre des mois, le supporter est éloigné du stade, explique François Gilbert, un avocat qui a annulé quelques IAS, c’est ce qui compte.” Ce qui expliquerait pourquoi l’État n’interjette pas appel quand il perd. “Les supporters sont les boucs émissaires rêvés, ils sont jeunes, ils font peur aux bourgeois, personne ne va les soutenir, ajoute M. Gilbert. Rien ne dit que dans l’avenir ce genre de mesures ne soit pas appliqué à d’autres catégories de personnes. Tout y est : le blocage d’une partie du territoire, les rétentions administratives et ça passe, personne ne dit rien.” Même l’ancienne ministre des sports, Marie-George Buffet (PCF), s’alarme de cette dérive sécuritaire et rappelle que “la chasse aux hooligans relève de la justice à 100 %”. Malgré ces mises en garde, les législateurs ont choisi de renforcer la sanction administrative. C’est la Loppsi 2, votée récemment à l’Assemblée nationale, qui prévoit de porter les IAS à douze mois, voire vingt-quatre en cas de récidive. » (voir La loi prévoit désormais des arrêtés anti-supporters et 250 interpellations PSG-ASSE : plainte à l’IGS)
Touboul s’énerve. Ce mardi, Jérôme Touboul se montre très contrarié à l’idée de ne pas voir de matches de Ligue des champions tous frais payés la saison prochaine : « Encore une saison foutue ? Encore une année à écouter les Parisiens ressortir leur blabla sur cette coupe de France qui pourrait “sauver [leur] saison” ? Ce mois de mars désastreux du PSG, éjecté fébrilement de la Ligue Europa par Benfica et décroché en Ligue 1, est venu réveiller un air de déjà-vu. […] “Le PSG est tout à fait capable de finir dans les cinq premiers…” [déclarait Bazin en juillet dernier]. Il en est capable, oui. Comme de gagner, bientôt, une 9e coupe de France. Son horizon de toujours. Pas forcément la marque des grands. » Après un énième laïus sur les performances des gardiens et des attaquants parisiens puis sur l’« immaturité » du groupe, Touboul met en cause la direction du club : « Vendu ? Pas vendu ? 25 M€ pour recruter cet été ? Les yeux pour pleurer ? Quand l’horizon d’un club se veut aussi illisible, il est rare que le niveau de performances d’une équipe en ressorte renforcé. Le sommet de la pyramide parisienne est aujourd’hui enveloppé d’un brouillard épais. Et les discours de façade ne suffisent plus à masquer ce qu’est devenu le PSG : un club qui n’assume pas réellement ce qu’il veut ni où il va. “Être deuxième ou troisième n’a jamais été notre objectif annoncé”, a lancé Robin Leproux, dimanche soir. Il a raison : aucun dirigeant ne l’a dit publiquement, lui-même allant jusqu’à parler étrangement de “pression malsaine” au sujet d’un objectif podium. En revanche, l’ambition C1 a été évoquée lors du dernier conseil de surveillance, début mars. À Marseille, le président du PSG, a aussi dit : “Ce n’est pas la saison des regrets, mais celle des progrès.” Autant de petites phrases qui n’auraient pas été du goût de Sébastien Bazin, dont les relations avec Leproux se sont parfois compliquées, ces derniers mois, notamment en marge du marchés des transferts et des moyens à y consacrer. Le patron de Colony Capital Europe, actionnaire principal du PSG (95,8 %), considère qu’il n’a pas mis plus de 100 M€ dans le club depuis cinq ans pour seulement se contenter d’une 5e place. Même si le club a bâti son budget sur l’hypothèse d’une 4e place finale. Bazin lui-même ajoute parfois une touche de flou. Le 29 juillet, à Bizerte, le boss avait ainsi déclaré : “Cette saison, il n’y aucune raison qu’on ne se qualifie pas pour la Ligue des champions. Le PSG est tout à fait capable de finir dans les cinq premiers…” »
Tiéné face à Sessegnon : match délocalisé. Siaka Tiéné a été sélectionné pour affronter le Bénin ce samedi lors d’un match comptant pour les éliminatoires de la Can 2012. La rencontre, initialement prévue à Abidjan, a finalement été délocalisée à Accra (Ghana) « en raison de la situation critique » en Côte-d’Ivoire, a indiqué la Caf. (sources : footafrica365.fr., abidjan.net)
Nguema convoqué. Stéphane Nguema a été sélectionné avec le Gabon pour affronter Bordeaux puis le Cameroun en matches amicaux les 24 et 29 mars. (source : footafrica365.fr)
Le tournoi de Futsal diffusé sur Canal+ Sport. Dimanche après-midi, à partir de 15h25, Canal+ Sport diffusera en direct le tournoi de Futsal réunissant à Bercy le PSG, Brest, Lille et une sélection composée d’anciens champions du monde 1998. Les Parisiens seront opposés au Stade brestois en demi-finale. (source : canalplus.fr)
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
OM-PSG surclasse Lyon-Real. La LFP a rendu publics plusieurs chiffres illustrant l’engouement des téléspectateurs pour le match OM-PSG : avec 2,65 millions de téléspectateurs — pour une part de marché de 10,7 % —, il s’agit de « la troisième meilleure performance de la saison derrière le match aller PSG-OM et OM-OL, qui avaient respectivement rassemblé 2,91 et 2,71 millions de téléspectateurs ». Ce match OM-PSG réalise par ailleurs « la deuxième meilleure performance de la saison en part de marché, derrière PSG-OM (11,6 %), et devant OM-OL (9,9 %) ». À titre de comparaison, la Ligue précise que « sur l’ensemble de la saison, l’audience moyenne du match du dimanche soir sur Canal+ » est de 1,58 million de téléspectateurs. Enfin on relèvera que les huitièmes de finale de Ligue des champions entre Lyon et le Real Madrid n’avaient séduit que 2,17 et 2,25 millions de téléspectateurs — ce qui constituait pourtant « la meilleure audience de la compétition depuis mars 2006 » selon Canal+. (sources : LFP.FR, Ozap)
Hoarau et Sakho ont rejoint Clairefontaine. Appelés par Laurent Blanc pour participer à deux matches de l’équipe de France prévus au Luxembourg — vendredi à 21h, pour les éliminatoires de l’Euro 2012 — puis face à la Croatie — mardi prochain, en amical —, les Parisiens Mamadou Sakho et Guillaume Hoarau ont rejoint ce lundi Clairefontaine. Le reste de l’effectif dispose de trois jours de repos avant la reprise de l’entraînement jeudi matin. (source : PSG.FR)
Lorient rencontrera Vannes avant le PSG. Prochain adversaire du Paris Saint-Germain en Ligue 1 — le match aura lieu samedi 2 avril —, le FC Lorient a prévu un match amical face à Vannes (L2) ce jeudi, afin de garder le rythme durant la trêve internationale. (source : fclweb.fr)
4 Parisiens parmi les 20 joueurs les mieux payés de L1. Comme chaque année, le magazine France Football a dévoilé la liste des 20 joueurs les mieux payés en France, selon ses estimations. Si les neuf premières places sont exclusivement occupées par des joueurs marseillais et lyonnais, Ludovic Giuly (10e avec 3,3 M€), Claude Makelele (11e avec 3,1 M€), Nenê (12e avec 3 M€) et Guillaume Hoarau (17e avec 2,8 M€) apparaissent cependant dans le top 20. Au total, on compte 8 Lyonnais, 7 Marseillais, 4 Parisiens et 1 Bordelais.
Abriel : « Pourquoi j’ai quitté le PSG. » Sur Football 365, Fabrice Abriel explique pourquoi il a quitté le PSG, son club formateur, et pourquoi il n’a pas été tenté d’y revenir : « J’ai été formé à Paris et je n’avais qu’une idée en tête, c’était de ne jouer que dans un club en France, le PSG, et de partir ensuite à l’étranger, à Arsenal, Barcelone, au Milan AC ou à l’Ajax. À ce moment-là, jamais je me disais que j’irais un jour à Marseille. Mais après une fois après avoir quitté Paris où je pense que [l’exigence au quotidien de la formation] ne m’était pas adaptée, d’autant que je n’étais pas un phénomène comme Ronaldo, je ne pouvais pas aspirer à jouer tout de suite à Paris. Du coup, je suis parti en terrain connu avec Denis Troch et j’ai fait ma formation sur le terrain. Après, Paris je connais. Donc une fois que j’ai commencé à voyager, j’ai continué à voyager. J’étais attiré par beaucoup d’autres challenges que je voulais connaître, toujours dans un souci d’expérience et d’apprentissage. Je ne pense pas faire un jour un retour dans un club que j’ai déjà connu, sauf sous une autre forme. Je vais toujours vers l’extérieur. »
Pantelic champion de Grèce. Arrivé à l’Olympiakos l’été dernier, Marko Pantelic a été officiellement sacré champion de Grèce ce week-end, à trois journées de la fin, après le succès 6-0 de son club sur l’AEK Athènes. Didier Domi faisait partie de l’effectif en début de saison, mais il avait résilié son contrat en novembre faute de temps de jeu.
Rothen : Ajaccio et les États-Unis. « Selon une source proche du joueur, [Jérôme Rothen] serait en contact avec Ajaccio, actuellement en tête de la Ligue 2, croit savoir francefootball.fr. Si le club corse parvient à monter en Ligue 1, les choses pourraient alors s’accélérer entre les deux parties. » Contacté par le site du bi-hebdomadaire, Olivier Pantaloni, l’entraîneur du club corse, a toutefois démenti cette information : « Il ne nous intéresse absolument pas. Pour l’année prochaine, on va bien réfléchir avec le président. On va recruter, mais ce ne seront pas des joueurs avec des gros salaires. Il ne faut pas qu’on ait les pieds qui dépassent du lit. » « Par ailleurs, conclut francefootball.fr, la Major League Soccer aux États-Unis, où évoluent actuellement sept Français, apparaît toujours comme un point de chute intéressant pour le natif de Châtenay-Malabry, même si ce n’est pas une priorité ».
La DNCG s’inquiète. Dans L’Équipe, Richard Olivier, le président de la DNCG répond aux critiques des présidents de clubs français, qui lui reprochent d’être trop alarmiste : « Il y a 350 millions d’euros de pertes d’exploitation, auxquels on peut retirer 150 millions de transferts. Ce qui fait 200 millions d’euros de pertes. Pour arriver [aux] 130 millions [de pertes annoncées], il y a les abandons de créances consentis par les actionnaires. Mais l’effort de gestion qu’il faut faire est à hauteur de 200 millions d’euros. […] Le premier problème est qu’il n’y a pas eu assez de plus-values sur les mutations [les transferts]. Le deuxième, c’est qu’on a augmenté les salaires plus que les recettes [la masse salariale représente 74 % des charges des clubs, contre 71 % un an plus tôt]. Il faut se recentrer sur des résultats à l’équilibre, dépenser ce qu’on gagne. Aujourd’hui, le marché du football n’a plus vraiment de logique économique. Résultat : les clubs ne trouvent plus d’acquéreur. Car il faut non seulement en acheter les parts, mais aussi être prêt à remettre chaque année au pot avec son propre argent. Le système n’est pas bon. À Metz, par exemple, l’actionnaire met 5 millions d’euros par an… Ce n’est pas durable. Les présidents de clubs français disent : c’est la même chose partout en Europe. Mais, si les autres clubs européens se cassent aussi la figure, ce ne sera pas un réconfort pour nous. Tout cela est dénoncé par Platini [le président de l’UEFA] de manière beaucoup plus rude et définitive que je ne le fais. […] [Cette saison] Les clubs envisagent un déficit de 9 millions d’euros. Mais ils tablent sur des recettes de transferts qu’ils ne réaliseront vraisemblablement pas. On connaît déjà le mercato de l’été dernier et celui de cet hiver. À l’arrivée, sauf si on se sépare de nos plus grands joueurs, on aura sans doute entre 100 et 150 millions d’euros de pertes. […] On a durci les critères de contrôle cette année afin de permettre aux clubs de ne plus faire de pertes et d’amasser, si possible, un peu de cacahuètes pour financer les risques d’une baisse des droits télé et les stades. […] Les présidents de club sont dans une situation difficile et ne sont pas contents quand on le souligne. Mais on continue notre bonhomme de chemin car il y a des dangers. Tous les clubs ne peuvent pas être possédés par M6 [Bordeaux], Colony Capital [PSG] ou la famille Louis-Dreyfus [OM]. […] Au vu de la situation, on est en effet plus stricts [cette saison]. On demande à l’actionnaire de mettre dans le club, de manière préalable, tout ce qu’il faut pour qu’il puisse survivre jusqu’à la fin de la saison. Ce financement des risques crée l’irritation des présidents de club, alors que ce n’est pas de l’argent perdu. Il est mis en garantie. […] Il faut revenir à un équilibre d’exploitation. Il faut donc baisser les salaires lors de chaque renouvellement de contrat. En fait, comme je l’ai dit, le système n’est pas bon. Il faut revenir à un modèle où les recettes des mutations sont un plus pour les périodes difficiles. En période normale, on ne doit plus compter sur les transferts pour équilibrer ses comptes. »
Pas de visionnage. « Une nouvelle fois, la commission de visionnage n’a pas pu statuer sur les fautes qui auraient échappé à la vigilance des arbitres le week-end dernier en L1, indique L’Équipe ce mardi. Statutairement, elle ne peut en effet se réunir. Un minimum de trois membres est exigé pour qu’elle puisse agir, et elle n’arrive pas toujours à en réunir suffisamment. »