Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
Les infos transferts du jour
Wright-Phillips : footmercato.net brasse du vent. Une rumeur faisant état d’un intérêt du PSG pour Shaun Wright-Phillips, le site footmercato.net a interrogé l’agent du milieu offensif anglais sur les contacts entre son joueur et le club parisien. La réponse était claire : « Concernant la rumeur PSG, non, je ne suis pas au courant, cela reste de la spéculation, rien de concret. » Mais le site spécialisé dans les rumeurs de transferts a choisi de titrer cet article avec une autre partie de la réponse qui, il faut bien le reconnaître, est un véritable scoop : « Même si les Anglais quittent rarement leur île, la France et Paris ce n’est pas très loin de l’Angleterre, donc ça reste possible. » Une semaine plus tard, footmercato.net remet le sujet à la une : « Le dossier Wright-Phillips se complique… Shaun Wright-Phillips viendra-t-il un jour au PSG ? Ça nul ne le sait encore. Mais visiblement, l’Anglais ne compte pas plier bagage de sitôt en dépit de son statut de remplaçant. […] Personne ne sait vraiment si les Rouge et Bleu sont réellement intéressés par l’Anglais. S’il faudra attendre quelques semaines pour savoir si Paris a l’intention de passer à l’action, le principal intéressé est sorti du silence pour évoquer sa situation. Dans les colonnes du Manchester Evening News, Wright-Phillips […] a en effet indiqué qu’il comptait bien se battre pour glaner plus de temps de jeu. “Si les gens veulent de moi, je resterai. Je n’ai jamais voulu quitter le club. Je pense encore avoir un avenir ici. Il faut juste que je saisisse ma chance.” » Seul détail que n’a pas relevé footmercato.net : la déclaration de Wright-Phillips date du 25 février dernier, soit deux semaines avant le précédent article du site sur le sujet, le Manchester Evening News ne faisant que la rappeler dans un article publié ce vendredi. Le dossier ne « se complique » donc pas : il est aussi vide qu’il l’a toujours été.
Qui va prolonger ? Ce samedi, le Parisien dresse la liste des joueurs qui devraient voir leur aventure parisienne continuer : « Stéphane Courbis, l’agent [de Chantôme], a rencontré la direction du club il y a quelques jours et la prolongation est en bonne voie. Idem pour Edel. Le gardien devrait signer d’ici à la fin du mois deux ans de plus et voir ses conditions salariales réévaluées. Quant [à Jallet], c’est le dernier cas en date, mais il est aussi très important aux yeux de Kombouaré qui l’apprécie beaucoup. » Par ailleurs, le journal de Saint-Ouen croit savoir que « le club parisien se penchera, en fin de saison ou durant l’été, sur d’autres dossiers […] lorsqu’il aura une idée plus précise de ses besoins et de ses moyens financiers ». Et le quotidien de citer deux noms : Ludovic Giuly — en fin de contrat à l’issue de la saison — et Jérémy Clément — libre en juin 2012, mais qui aspire peut-être à rejoindre un club dans lequel il serait titulaire. « Pour ces joueurs, poursuit le quotidien, le club ne va pas se précipiter, mais il n’exclut pas de les garder au-delà de leur contrat actuel. » Enfin le Parisien assure que « le PSG n’envisage pas, pour l’heure, de discuter avec Armand, Cearà, Camara et Luyindula — qui seront libres en juin 2012 —, d’autant que ces quatre joueurs sont tous trentenaires et (sauf Armand) remplaçants cette saison. Dans l’optique de renouveler le vestiaire avec des éléments plus jeunes, les responsables parisiens aviseront selon les cas et les offres potentielles qu’ils pourraient recevoir. Armand (qui souhaite une prolongation de deux ans), Cearà et Camara aimeraient rester. Quant à Luyindula, sondé par des clubs étrangers cet hiver, Paris ne le retiendrait pas en cas de propositions concrètes. »
Park sur les tablettes du PSG ? À en croire RMC.FR, l’attaquant sud-coréen de l’AS Monaco Park Chu-Young ferait partie des cibles du PSG en vue de la saison prochaine : « En France, Lyon et le PSG le suivent de près. À l’étranger, il est dans le collimateur de Liverpool et de l’Atlético de Madrid. Pour le moment, aucune piste n’est privilégiée. Mais son départ semble plus que probable quel que soit l’avenir de l’AS Monaco. »
Le reste de l’actu du jour
Nenê légèrement touché au genou. « Nenê, victime d’un coup au genou gauche, devrait tenir sa place demain », croit savoir L’Équipe. Le quotidien sportif précise que les Parisiens ont regagné leur domicile dans la nuit de jeudi à vendredi, entre 3h et 4h du matin. Antoine Kombouaré annoncera ce samedi après-midi la liste des joueurs retenus pour PSG-Montpellier.
Luyindula : son statut, ses relations avec Kombouaré. Avant le match face au Benfica cette semaine, Peguy Luyindula avait évoqué dans L’Équipe son statut au PSG cette saison : « C’est toujours difficile de disputer un match sur quatre. Et c’est encore plus difficile quand ce match sur quatre, un coup tu joues à gauche, un coup à droite, un coup en pointe, un coup en soutien, un coup dans un milieu à trois… Ce n’est pas simple à gérer. Mais je le fais sans me plaindre. […] Ai-je trop facilement accepté la hiérarchie des attaquants du PSG ? Les raisons qui font que cette hiérarchie n’a jamais été ébranlée, il faudrait les demander à l’entraîneur. Peut-être qu’il n’avait simplement pas envie de me faire jouer. C’est son droit. Moi, j’ai toujours voulu me révolter, notamment à travers mes entraînements. Mais ce n’est jamais allé au-delà. Et puis, il y a des choses que je saisis mal. La saison dernière, à la trêve, on sort d’un premier semestre quasiment identique à celui de cette saison, à deux points près. J’y avais grandement participé, au point de me blesser en janvier 2010 [au genou droit] et d’être opéré, deux mois après, pour la première fois de ma carrière. Mais on dirait que tout ça ne compte pas. On dirait que les points récoltés en 2009 tombaient du ciel. Et que ceux pris en 2010 résultent d’un extraordinaire… C’est étrange. » Le meilleur buteur de L1 en activité revient également sur sa discussion avec Antoine Kombouaré avant la demi-finale de coupe de la Ligue à Montpellier, qui avait été présentée comme un clash entre les deux hommes : « À un moment donné, on a le droit de se dire : “Ça me soûle, j’ai contribué à amener l’équipe jusqu’en demi-finales, et là, je ne joue pas…” Oui, j’étais déçu de ne pas jouer. Mais je n’ai manifesté ni colère ni rage. Il y a des propos que je n’ai jamais tenus au coach. [1] » Enfin Luyindula est interrogé sur ce en quoi le PSG l’aura fait évoluer : « Je ne vois qu’une chose : je suis devenu beaucoup plus parano qu’avant. […] C’est un club à part. Ici, rien n’est fait, dit ou écrit sans que quelqu’un, derrière ait une visée plus ou moins claire. Tu dois tout décoder. Rien n’est naturel. Rien n’est jamais neutre au PSG. […] Tu peux passer de mauvais moments au PSG. Mais sa magie, c’est qu’il te fera toujours rêver. Il te donnera toujours l’espoir que le lendemain sera plus beau. »
Kombouaré attend plus de Luyindula. Interrogé mercredi en conférence de presse sur le temps de jeu de Luyindula, Antoine Kombouaré avait indiqué que la balle était dans le camp de son attaquant : « Il entre dans une concurrence avec Hoarau et Erding. Je fais des choix et je les assume. […] J’attends que Luyindula marque des points pour le refaire jouer en championnat. » L’ancien Lyonnais, sorti sur blessure après avoir ouvert le score à Lisbonne, est forfait pour le match PSG-Montpellier ce dimanche.
Angers-PSG fixé. La demi-finale de coupe de France entre Angers et le PSG aura lieu mercredi 20 avril à 20h45. Le nom du diffuseur n’a pas encore été annoncé.
PSG-Benfica : plus de 40 000 spectateurs. Sans surprise, le match retour des huitièmes de finale de la Ligue Europa entre le Benfica Lisbonne et le PSG attire les foules. Vendredi après-midi, le club parisien a annoncé sur son site officiel que « plus de 40 000 spectateurs [y] assisteront. […] Les dernières places (50 €) sont en vente uniquement à la billetterie du Parc des Princes. » Après les tribunes latérales, rapidement prises d’assaut par les sympathisants du club portugais, les places en virages et en quarts de virage — dont les tarifs ont été augmentés de 32 € à 50 € — sont les dernières à trouver preneurs. Les secteurs familles ont été réduits pour faire face à la demande.
Un maillot spécial pour OM-PSG. Le club parisien a annoncé que « le 20 mars prochain, à l’occasion du match OM-PSG, les joueurs parisiens porteront le maillot Génération PSG sur lequel sera inscrit le nom des 2 500 supporters ayant souscrit au projet Génération PSG ». Le club fait payer 45 € l’inscription d’un nom sur ce maillot, tarif auquel il faut encore rajouter les 75 € du maillot lui-même pour en obtenir un exemplaire.
CFA : Besançon-PSG. L’équipe réserve du PSG (11e) se déplace à Besançon (3e) à 18 heures. L’édition départementale du Parisien annonce le groupe suivant : Sail, Salamone — Ikoko, Paupin, Traoré, Landre, Baldé — Diarra, Touré, Nguema, Arrondel, Hery — Kamghain, Qasmi, Ayina. Areola (genou) et Rimane (cuisse) sont blessés, tandis que Makhedjouf, Kebano et Bahebeck pourraient être convoqués dans le groupe pro.
U17 : PSG-Cholet. À 15 heures, les moins de 17 ans du PSG (1ers) accueillent Cholet (11e).
Féminines : repos. Les équipes féminines du PSG ne jouent pas ce week-end, qui est consacré au challenge de France.
France U17 : 4 Parisiens. Lionel Mpasi (gardien), Antoine Conte (défenseur), Jordan Ikoko (défenseur) et Abdallah Yaisien (milieu) ont été sélectionnés en équipe de France U17 pour participer au tour Élite 2011 du 18 au 31 mars 2011. (source : FFF.FR)
France U18 : 3 Parisiens. Alphonse Areola (gardien), Alvin Arrondel (défenseur) et Jean-Christophe Bahebeck (attaquant) ont été sélectionnés en équipe de France U18 du 21 au 25 mars pour affronter l’Allemagne en matches amicaux. (source : FFF.FR)
France U19 : 3 Parisiens. Loïck Landre (défenseur), Jimmy Kamghain (milieu) et Neeskens Kebano (attaquant) ont été sélectionnés en équipe de France U19 du 21 au 24 mars pour affronter la Suisse en match amical. (source : FFF.FR)
Féminines U19 : 1 Parisienne buteuse. Comme lors des deux premiers matches, Léa Le Garrec était titulaire lors de la victoire de l’équipe de France U19 face à l’Italie (2-1) mardi, pour la troisième et dernière rencontre du tournoi de La Manga. La jeune Parisienne a inscrit le premier but des Bleuettes. (source : FFF.FR)
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Camara aime le PSG. Samedi dernier, alors qu’il était suspendu, Zoumana Camara a tenu à faire le déplacement en voiture à Auxerre. Il s’en est expliqué dans les colonnes du Parisien : « Être solidaire avec le groupe, ce n’est pas qu’une phrase. C’était juste ma façon de montrer aux autres que je restais concerné. Nous avons tous besoin les uns des autres. Il n’y a pas un ou deux joueurs qui pourront faire seuls la différence. Le PSG, c’est un groupe, pas un ensemble de joueurs. Tout le monde est important. » Le défenseur central, désormais remplaçant, a indiqué qu’il ne se voyait pas quitter le Paris Saint-Germain, même si son nouveau statut lui apporte quelques frustrations : « Je ne suis pas encore là-dedans [le mercato]. Il y a trop d’échéances importantes pour se disperser. En juin, il me restera un an de contrat. Il n’y a pas le feu. Je suis attaché au PSG. Je suis allé au clash avec Saint-Étienne pour venir. J’ai connu des hauts et des bas dans ce club mais je l’aime. […] Mon état d’esprit ? Je suis un joueur heureux et ambitieux et, par moments, un peu frustré. » (source : le Parisien)
Luyindula défend son bilan. Avant d’inscrire son huitième but de la saison à Lisbonne jeudi, Peguy Luyindula avait livré dans L’Équipe son explication à propos du manque d’efficacité qui lui est reproché : « Pourquoi je ne brille pas toujours dans la finition ? Sûrement parce que je me disperse dans d’autres choses. Je garde moins de forces que d’autres pour attaquer. Après, la plupart des gens n’en ont rien à foutre que je fasse une course défensive. Mais ce travail-là compte aux yeux de mes coéquipiers. Malgré tout, j’arrive encore à marquer. »
Larqué : « Paris doit impérativement gagner. » Dans un billet publié sur francefootball.fr, Jean-Michel Larqué met la pression sur des Parisiens tout simplement obligés de s’imposer face à Montpellier s’ils souhaitent continuer à se mêler au sprint final : « Non seulement le PSG ne peut pas se permettre de perdre dimanche face à Montpellier, mais il doit impérativement gagner puisqu’il reçoit. On a établi une hiérarchie des matches : les confrontations directes, les rendez-vous face aux équipes de milieu de tableau et ceux face aux clubs qui se battent pour le maintien. Mais briller dans les confrontations directes ne sert pas à grand-chose si on perd les points lors des autres rencontres. » Si le PSG peut aligner son équipe-type, alors le chroniqueur ne s’inquiète pas trop quant au résultat final : « Face à Montpellier qui a toutes les peines du monde à gagner, notamment à l’extérieur quand Spahic n’est pas là — ce qui sera le cas ce week-end —, Antoine Kombouaré doit croiser les doigts pour récupérer Hoarau. Car si Hoarau et Erding ne convainquent pas totalement, sans eux Paris peine à marquer depuis que Nenê est moins décisif. Reste qu’avec Giuly, Makelele, sa défense centrale, Bodmer, Nenê, le PSG passe rarement au travers quand tout le monde est là. »
Joris Marveaux : « Un match important. » Avant d’affronter le PSG, le milieu du MHSC Joris Marveaux — grand frère du Rennais Sylvain Marveaux — a insisté sur l’enjeu du match, alors que Paris devance Montpellier de six longueurs au classement : « Le calcul est facile à faire, c’est vrai. L’écart s’est aussi resserré derrière nous. Paris étant l’équipe plus proche devant nous au classement, ce match sera forcément très important. » Ce qui retient également l’attention du joueur, c’est sa découverte du Parc des Princes : « Pour ma part je n’y ai encore jamais joué. J’avais vu le match de la qualification européenne l’an passé dans les tribunes parce que j’étais blessé. On avait été très très bons là-bas et j’avais trouvé l’ambiance particulière, même si je crois qu’elle a changé aujourd’hui. Il est certain que jouer au Parc des Princes c’est quelque chose de magique. » (source : mhscfoot.com)
PSG-Montpellier : Mombaerts au Parc. Le sélectionneur de l’équipe de France espoirs, Érick Mombaerts, assistera au match PSG-Montpellier ce dimanche. Tripy Makonda a disputé les quatre derniers matches des Bleuets. (source : FFF.FR)
Antoine Kombouaré, ce délinquant. Antoine Kombouaré est « dangereux », prétend Le 10 Sport. L’entraîneur du PSG fait la une du journal de Michel Moulin cette semaine, pour une « enquête » visant à démontrer que le Kanak est violent : « Le volcanique Kombouaré a débordé en prenant à partie Sessegnon puis Edel. il n’en est pas à son premier coup d’essai. Et se montre même parfois dangereux… […] Un entraîneur prêt à en découdre, des joueurs à deux doigts de se faire recoudre : bienvenue dans la planète Kombouaré. […] Être à portée de main d’Antoine Kombouaré peut nuire gravement à la santé. […] Apoula Edel, gardien du PSG, peut en témoigner. […] Le ton monte, les poings aussi. […] Frapper les gens quand il n’est pas content ? […] [Le] “boxeur” kanak. […] [Il] montre aussi ses poings. […] Rafaël Schmitz, prêt à se prendre des droites pour jouer dans l’axe à Paris… […] Rares sont ceux qui en viennent aux mains avec leurs joueurs. […] Un joueur, à la limite. Mais un entraîneur ! […] On comptera les morts à la fin de la saison, donc. » Un portrait terrible censé être étayé par les témoignages recueillis durant l’enquête. Pourtant, ceux-ci n’évoquent que le caractère sanguin de Kombouaré. L’éphémère quotidien, devenu hebdomadaire, joue ainsi sur l’ambiguïté pour faire passer ses colères pour des agressions physiques. Que dit Grégory Bourillon ? « Le coach m’avait demandé de me préparer toute la semaine pour ce match parce que j’allais jouer. Et puis au moment de donner la compo, je ne suis pas dedans… » Le témoignage s’interrompt alors, pour laisser placer à un récit signé Le 10 Sport : « L’ancien Rennais demande des explications. Comme souvent, le ton monte. Mais cette fois un peu plus que d’habitude. Fâché de voir son joueur lui répondre, Antoine Kombouaré se montre plus que virulent. Les deux hommes s’accrochent même en se prenant physiquement l’un et l’autre. Mains sur le col, ils sont à deux doigts de commettre l’irréparable. Plantés dans le vestiaire, prêts à se battre, Antoine Kombouaré et Grégory Bourillon sont séparés par Yves Bertucci, entraîneur adjoint du Paris Saint-Germain. » Et Bourillon de reprendre son récit : « Ça a été chaud. Très très chaud même… Je ne pensais pas qu’on irait jusque-là, sincèrement. Mais j’étais hors de moi, je ne pouvais pas me laisser faire. » Aucun témoin n’évoque explicitement des violences commises par Kombouaré : « Toutes les personnes contactées par Le 10 Sport pour parler de Kombouaré ont dit au moins une fois ceci : “Antoine a du caractère, c’est dans sa nature.” De frapper les gens quand il n’est pas content ? “Frappé (sic), c’est un peu fort, tempère Bernard Guignedoux, adjoint du "boxeur" kanak pendant six saisons. Il est explosif. Donc dès qu’une chose ne lui plaît pas, ça sort. Mais les résultats parlent pour lui. Valenciennes, Paris : Antoine a fait ses preuves.” » Une telle enquête méritait bien la une…
Bebeto voulait jouer au PSG. Bebeto, champion du monde 1994, a révélé à Football 365 qu’il aurait aimé jouer au PSG : « J’ai failli venir jouer à Marseille. J’avais un ami à moi qui y jouait, Mozer. On a joué ensemble à Flamengo. Je me suis même déplacé jusqu’à Marseille mais ce jour-là, il n’y avait aucun dirigeant de présent, personne n’est venu. J’étais convoqué pour un match avec le Brésil donc je suis reparti car je ne pouvais pas perdre de temps là-bas. […] J’aurais aimé jouer au Paris Saint-Germain pour Raí et Reinaldo (sic). Beaucoup d’amis à moi y ont joué. J’aurais choisi Paris, c’est sûr. »
Artur Jorge : « Personne n’a aidé le PSG. » Sollicité par sofoot.com à la veille du match entre ses deux anciennes équipes, Artur Jorge a évoqué le Benfica Lisbonne et le PSG : « Ce sont deux clubs spéciaux pour moi. J’ai eu la chance de travailler dans ces deux grandes équipes. […] J’ai longtemps évolué à Benfica, comme joueur et j’y ai remporté pas mal de choses comme joueur et au PSG comme entraîneur. Je n’ai pas de préférence. Que le meilleur gagne. […] Aujourd’hui, Benfica en a plus [de joueurs capables de faire la différence] que le PSG, peut-être. Peut-être qu’il a plus de qualité. Mais peut-être aussi que je me trompe. […] À Benfica, il y a beaucoup de monde. Quand je suis arrivé au PSG, il y avait 6 000 ou 7 000 personnes au Parc. À la Luz, ils sont 50 000 aujourd’hui alors que le titre est quasiment perdu. Benfica est un club avec une grande histoire, de nombreux trophées, en coupe d’Europe notamment et le PSG n’en est pas encore là. » L’entraîneur moustachu a ensuite évoqué la nouvelle carrière d’Antoine Kombouaré, qu’il a connu en tant que joueur de 1991 à 1994 : « Non [je ne m’attendais pas à ce qu’il devienne entraîneur], mais beaucoup de joueurs que j’ai connus [le] sont devenus. […] Je suis très content de ça. Antoine était quelqu’un de fort, avec du caractère mais aussi très bien élevé. Et les personnes fortes ne sont pas toujours bien élevées. Il y avait devant lui deux très bons défenseurs avec Alain Roche et Ricardo. Il aurait aimé jouer plus et j’aurais aimé qu’il joue plus mais malgré ça, il a toujours été respectueux. Il y a toujours eu beaucoup d’estime entre nous. J’espère qu’il deviendra un grand entraîneur. » Enfin le technicien portugais est revenu sur le titre de champion de France qu’il a offert au PSG en 1994, le dernier en date à Paris : « Je ne sais pas [pourquoi le club galère autant depuis]. À vous de me le dire… Peut être que les autres clubs ont progressé et que le PSG n’a pas avancé comme il l’aurait dû. Mais c’est vrai que ça fait un bout de temps… Si cette année-là nous avons été champions, c’est tout d’abord parce que nous avions une grande équipe. Nous avions de la qualité et étions meilleurs que les autres. Et nous l’avons été tout seuls. Enfin, si, avec notre public. Malgré les critiques de la presse. […] Chacun a ses idées mais c’est clair que personne n’a aidé le PSG. Tout le monde nous tirait dessus. Et pourtant, nous avions la possibilité de continuer avec une grande équipe… »
Mis en examen pour viol, Brandao ne jouera pas contre le PSG. « Là, il n’est pas en état de jouer jusqu’au PSG inclus », a indiqué Jean-Claude Dassier à propos de Brandao, mis en examen cette semaine pour viol. S’il reste prudent sur les accusations à l’encontre du Brésilien, le président de l’OM pointe du doigt l’hygiène de vie du joueur : « Le prochain dérapage sera suivi de sanctions, prévient-il dans L’Équipe. Ce n’est pas d’aller de temps en temps en boîte qui me choque. La question, c’est de savoir à combien de jours du match ils y vont et ce qu’ils consomment. Ils sont jeunes, beaux, gagnent bien leur vie. Mais, quand on est une star, ce qui est leur cas, on est épié. On ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi quand on est porteur d’une grande part de l’image de l’OM. […] Sans brouiller les cartes, ce n’est pas un problème nouveau. Il se pose à tous les clubs. J’essaie d’être le plus juste. Sur certaines affaires, c’est vrai, j’ai hésité. Et l’intéressé faisait un match exceptionnel, c’est difficile de sanctionner, après. J’aurais, comme d’autres, dû faire preuve de plus de fermeté. Elle arrive. Jusqu’au mois de juin, je ne veux plus un dérapage. Il y en a eu beaucoup. Trop. C’est fini. » Le quotidien sportif croit savoir que Dassier « fait notamment référence aux interpellations de Souleymane Diawara pour défaut de permis de conduire et excès de vitesse en septembre 2009, deux jours avant le match contre le Real Madrid, et en février 2011. Il pense aussi à l’absence non excusée de Stéphane Mbia lors de la reprise de la saison. » Vendredi soir, les joueurs de l’OM ont brandi un maillot au nom de Brandao en guise de soutien à leur coéquipier.
Frau ne comprend pas le Losc. Auteur de 13 buts la saison dernière et 5 cette saison, Pierre-Alain Frau n’a pas reçu de proposition pour prolonger à Lille. Une « injustice » selon lui. En début de saison, Rudi Garcia estimait que « Pierre-Alain est toujours intéressant quand il est obligé de donner le meilleur de lui-même. » Dans les colonnes de L’Équipe, l’ancien Parisien a fait part de son amertume : « C’est une grande phrase. Mais il faut bien se trouver des excuses. Il n’y a pas grand monde qui comprend pourquoi ils ne m’ont pas prolongé. […] Je pense que je ne comprendrai jamais. J’essaie de prendre du plaisir, mais c’est une situation qui me peine un peu. Je suis impatient de savoir ce qui va se passer. Moi, je me sens bien ici, ma famille aussi, j’aurais aimé [rester], mais c’est la vie. »