PSG 2009 — L’éditorialiste le plus énervant est…

PSGMAG.NET vous a proposé en ce début d’année 2010 de revenir sur les événements marquants de l’année écoulée. Première catégorie : à la une des médias en 2009. Les résultats seront publiés tout au long de ce week-end.

Cette année encore, le prix de l’éditorialiste le plus énervant a été très disputé, quatre des cinq candidats récoltant près de 25 % des votes chacun !

1. La rédaction de So Foot

Pour succéder à Guy Carlier, nous avons l’honneur de récompenser la rédaction de sofoot.com, pour ses brèves toujours plus grotesques les unes que les autres. Derrière sa réputation de rédaction décalée, drôle et différente — probablement plus due au magazine papier — se cache une litanie d’articles copiés/collés en vitesse, truffés de clichés, de fausses informations et d’analyses faites sans avoir vu les matches traités. La seule valeur ajoutée de sofoot.com, par rapport aux articles qu’ils recopient sur d’autres sites, tient à sa marque de fabrique : un commentaire idiot en guise de chute, basé de préférence sur les clichés les plus éculés — le PSG est un club de fachos, c’est la crise, ils sont nuls —, suffisamment répandus pour être considérés comme drôles [1].

Quasiment toutes les brèves de So Foot sur le PSG — et même certaines n’ayant rien à voir — étant des exemples d’utilisation des idées reçues sur le PSG, il est difficile d’en citer les plus illustres. Quelques exemples tout de même, tous datés de 2009, extraits du site qui se réjouit du « bagout ludique » de Louis Nicollin : brèves ridicules, analyses bâclées, utilisation abusive de poncifs, articles bourrés d’erreur.

2. Daniel Riolo et Eugène Saccomano, ex æquo

À la deuxième place, deux prétendants arrivent à égalité : la star montante de RMC, Daniel Riolo, et le vétéran de RTL, Eugène Saccomano, n’ont pas été départagés. Le combat promet d’être acharné l’année prochaine… si Saccomano ne prend pas sa retraite d’ici là.

Daniel Riolo brille par la justesse et la mesure de ses analyses technico-tactiques, que le journaliste de RMC ne peut s’empêcher de délivrer au reste du monde, a fortiori pour expliquer les défaites et les échecs de ceux qui ont l’outrecuidance de penser différemment de Riolo. Saluons également son goût pour le débat. À nos analyses — contestables mais précises et détaillées —, que certains lecteurs portaient à sa connaissance sur son blog en avril dernier, Riolo répondait ainsi, à propos d’un article de So Foot que nous n’avons pas critiqué, mais cité en exemple : « Eux aussi vont être taillés par le sublime PSGMAG.NET… D’ailleurs ils taillent tout le monde, ce qui en soi n’est pas un problème, sauf quand c’est basé sur un tissu de mensonges. » Profitons de l’occasion pour apporter notre réponse à ce grand débat : même pas vrai d’abord !

De son côté, Eugène Saccomano a pour lui cette capacité hors du commun à animer un café du commerce de bas étage avec orgueil, persuadé de délivrer la bonne parole du haut de sa tribune de presse.

4. Pierre Ménès

L’ancien reporter de L’Équipe, qui pense que Christophe Jallet se prénomme Frédéric, termine un cheveu derrière Riolo et Saccomano, malgré ses efforts renouvelés pour asséner contrevérités et propos de comptoir avec suffisance. Le nouveau maillot du PSG a ainsi permis à Pierre Ménès d’insulter les supporters parisiens, qu’il n’a même pas pris la peine d’écouter, puis de se présenter comme la victime des hooligans parisiens. Ah, quel héros ce Pierre Ménès, qui a le courage de railler le PSG ! Allant ainsi dans le sens de la majorité des Français, certes… Et la plupart du temps en brassant du vent, surfant simplement sur l’air du temps. Mais tout de même, quel courage ! Non, vraiment pas ?

Mais le multi-chroniqueur ne s’arrête pas à ces quelques coups d’éclat. Quand il n’est pas occupé à tailler un arbitre dont le tort est d’avoir appliqué un règlement que lui-même ne connait pas, à vendre des pronostics foireux ou à affirmer, face au président de l’OM sur le plateau de Canal+, qu’« allumer des fumigènes au Vélodrome c’est moins grave qu’ailleurs, vu qu’il n’y a pas de toit », Ménès indique par exemple sur son blog que « ce qu’a fait Le Guen [remplacer Kezman], c’est juste un meurtre ! » Et dire que certains osent se moquer du nouvel Antoine Blondin.

5. Bruno Roger-Petit

Enfin Bruno Roger-Petit [2], que nous n’avons pas repris de volée sur ces pages malgré le potentiel évident de ses nombreux billets, est sans doute trop inconnu pour prétendre à autre chose qu’à ce score misérable. Voilà qui n’est pas pour nous déplaire.