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Retour sur la polémique de la semaine

Mateja Kezman « assassiné » par Paul Le Guen

C’est un complot : la sortie du Serbe était préméditée par l’entraîneur parisien

mercredi 11 février 2009, par Gauthier B.

Mateja Kezman « assassiné » par Paul Le Guen

La semaine dernière, Sébastien Bazin a été nommé président du PSG. Bordeaux a gagné largement au Parc des Princes en coupe de la Ligue. Enfin en championnat, les Parisiens l’ont emporté sans conteste à Nantes. Pourtant, c’est bel et bien l’affaire Kezman qui a fait le plus de bruit. Alors, comme à peu près tout le monde s’est exprimé sur le sujet dans les divers médias, il est temps d’en parler à notre tour.

Mercredi 4 février, alors que le PSG est mené d’un but face à Bordeaux en demi-finale de la coupe de la Ligue, l’attaquant serbe Mateja Kezman bénéficie d’une déviation de la tête de Guillaume Hoarau et se retrouve seul face au gardien adverse. Il manque son contrôle et peine à tirer. C’est une occasion manquée pour Kezman, la deuxième de la rencontre. Quelques minutes plus tard, le joueur est remplacé, il sort sous les sifflets du Parc des Princes. Excédé, il enlève son maillot, le jette par terre avec dédain et retourne aux vestiaires en courant. Le soir en conférence de presse, l’attaquant s’excuse et annonce qu’il acceptera la sanction du club quelle qu’elle soit. Le club lui infligera une mise à pied de quinze jours. C’était un coup de sang, qui a entraîné une erreur préjudiciable, il y a une sanction, et l’histoire devrait s’arrêter là.

Sauf que, la polémique a énormément enflé. Non pas pour accabler le pauvre Kezman, qui n’a de toute façon pas besoin de ça, mais bien pour discuter une fois de plus les choix de Paul Le Guen. D’émissions de radio en talk-shows télévisuels, en passant par les blogs des experts footballistiques, de nombreuses voix s’appuient sur cette mini-affaire pour critiquer ouvertement l’entraîneur parisien, accusé d’avoir voulu « tuer » Kezman ! Il faut dire que les résultats parisiens étant bons, il devient de plus en plus difficile de trouver des points discutables chez Le Guen. Donc le moindre phénomène un tant soit peu anormal semble relever de sa responsabilité. Vous ne saviez pas que si Jérôme Rothen avait eu son permis retiré, c’était parce que Le Guen n’était pas gentil ?

Le Guen aurait-il dû s’abstenir de remplacer Kezman ?

C’est ce que beaucoup ont préconisé, à commencer par Pierre Menès sur son blog (« ce qu’a fait Le Guen, c’est juste un meurtre ! […] [Kezman] était au bord du précipice. Le Guen vient de donner la dernière poussette… ») ou Xavier Gravelaine en direct sur France 3, nous l’avions déjà évoqué juste après la rencontre. Pour eux, faire sortir Mateja Kezman ressemble à un assassinat : le joueur aurait été livré en pâture au public par Paul Le Guen. Il faut d’emblée préciser que ledit remplacement s’est fait dans des conditions particulières. Si l’on se base sur la retransmission télé du match, à la 60e minute, Daniel Lauclair, l’homme de terrain, annonce le changement à venir — et vue la vivacité de l’employé du service public, il est même probable que celui-ci était déjà en préparation depuis un bon bout de temps —, ce qui ne choque absolument personne, vu que beaucoup de remplacements se font à ce stade du match, et que Kezman n’était déjà pas au mieux. Gravelaine, qui sera pourtant par la suite très critique à l’égard de Le Guen, ira dans ce sens, en disant à l’antenne cette blague nous rappelant le Thierry Roland des meilleures heures : « Kezman qui… qui a du mal à décoller hein, c’est pas pour être méchant avec lui mais… il joue avec ses amis les Gipsy Kings, la caravane derrière. ». À la 62e minute se déroule la fameuse occasion manquée, et à la 64e, Kezman sort du terrain sur le premier arrêt de jeu depuis plus de cinq minutes. Paul Le Guen avait donc prévu son changement bien avant l’occasion manquée.

Pour s’abstenir de remplacer son joueur, il aurait donc fallu que l’entraîneur parisien se précipite sur le quatrième arbitre, qui panneau à la main, n’attendait qu’un coup de sifflet pour dégainer son outil de travail. La scène d’un entraîneur faisant des pieds et des mains pour maintenir sur la pelouse un joueur qui rate complètement son match aurait été particulièrement surprenante… et certainement sujette à une myriade de critiques le lendemain.

C’est bien ça qui est étrange dans touts ces reproches : ceux qui s’en prennent à Le Guen sur cette affaire-là font clairement l’apologie de l’individualité au sein d’un sport collectif. À trente minutes de la fin d’un match important, où son club est mené, Paul Le Guen aurait donc dû mettre sous silence ses ambitions de victoire, se préoccuper avant tout du cas Kezman et faire en sorte que le joueur ne soit pas trop triste. Dorénavant, quand un joueur est mauvais, il est impératif de le laisser sur le terrain… Comprenne qui pourra.

D’autant que si le but premier est d’éviter une salve de sifflets à l’encontre du joueur, les observateurs font preuve d’une très grande méconnaissance du Parc des Princes, et des publics de football en général. Avant même cette occasion, Kezman était déjà sifflé par une partie du public qui réclamait bruyamment la rentrée de Luyindula. Après son duel perdu, Kezman était hué à chaque ballon touché. Le public parisien étant têtu, que le joueur eût été sorti 5, 10 ou 20 minutes plus tard, ou même jamais sorti, il aurait été conspué inévitablement… À moins qu’il eût marqué un but, comme il l’avait fait contre Twente après son penalty manqué. Mais le coach ne percevait pas la chose comme cela, et pensait légitimement avoir sur le banc des joueurs capables de renverser la vapeur. Bref, il n’y avait absolument rien, sportivement parlant, qui aurait pu pousser Le Guen à annuler ce changement.

Pourquoi Le Guen ne fait-il pas confiance à Kezman ?

Mateja Kezman est le symbole de l’opposition fantasmée entre Paul Le Guen et l’ancien président Charles Villeneuve. Le raccourci facile, fait trop fréquemment, est de dire que Paul Le Guen voulait Jimmy Briand et que Villeneuve a imposé Kezman. La vérité est que Villeneuve a tout fait pour avoir Briand, il n’a pas pu et il a donc proposé Kezman à Le Guen, qui a accepté. Ce n’était pas son premier choix, comme souvent dans le football. Quoi qu’il en soit, peu de temps après son arrivée au club, Paul Le Guen l’a titularisé deux fois consécutivement en championnat, prouvant qu’il comptait quand même sur lui. Le joueur n’a pas été fantastique, et suite à un passage à une tactique un peu différente — une attaque à trois têtes dont deux ailiers —, Kezman s’est retrouvé sur le banc. Et quand Paul Le Guen est repassé à une tactique plus classique, l’éclosion définitive de Hoarau, la forme de Giuly qui s’est mis à marquer et le retour de Luyindula ont fait que Kezman ne pouvait plus aspirer réellement à une place de titulaire. Mais est-ce que l’on peut vraiment trouver anormale la hiérarchie parmi les attaquants parisiens ? Kezman est entré à de nombreuses reprises en fin de match en championnat, le faire jouer plus aurait signifié moins faire jouer Hoarau, Giuly ou Luyindula. Là encore, ça ne s’imposait pas.

Pour lui donner confiance, Le Guen aurait dû alors profiter des coupes pour relancer le joueur, comme il l’a fait avec Luyindula… Mais c’est exactement la conduite adoptée par l’entraîneur ! Kezman a été titularisé à presque toutes les rencontres de coupes. Et ce qui s’est passé mercredi dernier est encore plus révélateur. Le Guen avait aligné son équipe-type à deux exceptions près : Chantôme qui jouait à la place de Makélélé et Kezman à la place d’un autre attaquant. Aligner le joueur au milieu des titulaires pour un match très important, n’est-ce pas une preuve de confiance ? Et le fait que toutes compétitions confondues, Kezman ait joué 26 matches dont 10 en qualité de titulaire, cela ne prouve-t-il pas que Le Guen comptait un tant soit peu sur lui ? Si l’entraîneur ne voulait vraiment pas de Kezman, d’autant plus maintenant que le président qui lui avait supposément imposé le joueur n’est plus là, il aurait pu tout simplement ne jamais le faire jouer. Quand Guy Lacombe ne pouvait plus s’entendre avec Rothen, il ne l’intégrait plus à son groupe, alors même que lui n’avait pas autant de solutions offensives qu’en a Le Guen maintenant. Au final, Le Guen a fait jouer Kezman autant qu’il le pouvait, et lui accordé malgré tout une belle confiance. Il est difficile de trouver dans d’autres clubs un quatrième attaquant qui joue autant. Si Kezman n’a pas joué plus, c’est tout simplement parce qu’il était moins performant que les autres joueurs.

Dans une série destinée à meubler durant la trêve hivernale, L’Équipe a consacré Mateja Kezman « flop » de Ligue 1. Voici ce qu’écrivait Régis Dupont le 26 décembre dernier :

C’est la chronique d’un échec annoncé. Dès cet été, alors que Charles Villeneuve, le président parisien, bouclait l’arrivée de Mateja Kezman dans la capitale, l’attaquant international serbe suscitait une montagne de doutes. Depuis son départ, en 2004, du PSV Eindhoven, où il marquait beaucoup (105 buts en 122 matches de D1 néerlandaise) mais presque jamais au niveau européen, il avait aligné les saisons sans relief à Chelsea (2004-2005), à l’Atletico Madrid (2005-2006) ou à Fenerbahçe (2006-2008). […] Quel que soit le schéma adopté par Le Guen (4-2-3-1, 4-3-3 ou 4-4-2), il ne trouve pas sa place dans l’équipe de départ : il n’est pas assez performant dans le jeu, pas assez avaleur d’espace, pas assez bon dos au but. Au moment où son équipe flambe, il est largué par la concurrence. Et le public, qui le réclamait il y a quelques semaines, lorsque Paris peinait à marquer, a également perdu patience. Contre Twente (4-0), en coupe UEFA, les sifflets sont descendus des tribunes après son penalty stoppé par le gardien néerlandais. Entre Kezman et le Parc, le désamour affleure déjà. L’ancien de Chelsea pense qu’il n’a pas eu réellement sa chance. L’argument est discutable : à Paris, la hiérarchie est nette mais pas figée. Peguy Luyindula, relégué en fond de cale cet été, a regagné la confiance de son entraîneur et des supporters. Il était pourtant, en août dernier, la principale cible des sarcasmes du Parc.

Paul Le Guen a-t-il tout manigancé ?

Nous avons eu droit aux théories parfaitement crédibles du 10 Sport, qui n’en est pas du tout réduit à raconter n’importe quoi pour vendre : le quotidien évoquait un complot machiavélique de Bazin et Villeneuve faisant semblant de se disputer pour écarter les dirigeants historiques du CA du club — alors que ces mêmes personnes sont toujours censeurs au CA —, avec pour but ultime de revendre le club à des émirs par l’intermédiaire de la femme d’Ali Benarbia qui possède… des salons de beauté à Dubaï — il est bien connu que toutes les affaires se font entre deux manucures. Donc après ce chef-d’œuvre de journalisme et d’investigation poussée, les équipes de RMC et de 100 % Foot ont imaginé un nouveau complot, par le biais de différents protagonistes. On peut citer Jean Rességuié, Vincent Coueffé et surtout Éric Di Meco.

Pour les plus jeunes, petit rappel pour préciser qui est Éric Di Meco. Il s’agit d’un ancien joueur de football ayant fait l’essentiel de sa carrière à l’OM de Tapie puis à Monaco. C’est la seule personne qui a réussi à être professionnel du football sans en faire. Il faisait un tout autre sport, une sorte de combat de rue dans lequel la présence d’un ballon était superflue, David Ginola et Jean-Luc Sassus, victimes de ses nombreuses agressions, peuvent en témoigner. Après sa carrière, il a rempli la fonction de directeur sportif du club olympien pendant dix mois, le temps de recruter des joueurs inoubliables comme Ingesson, Marcelinho, Adriano, de se plaindre auprès de son président de ne pas mettre une fortune pour recruter Severino Lucas, avant de se faire lamentablement renvoyer par Robert Louis-Dreyfus. Et comme tous les anciens joueurs qui ne sont plus dans le monde du football parce qu’ils sont trop incompétents par choix, il a terminé comme consultant. Radio à RMC, et plus récemment à 100 % Foot. Un bien beau CV.

Donc entre son occupation principale qui consiste à réclamer la réattribution du titre 1993 parce que finalement, les Marseillais n’avaient pas triché tant que ça — c’est le résumé de son argumentation, nous n’inventons rien — et ses obligations à la mairie UMP de Marseille, Éric Di Meco donne son avis sur tout le football. Il est tellement expert dans le domaine que par exemple, jeudi dernier sur RMC, il a accusé Paul Le Guen d’avoir fait un coaching ridicule et d’avoir volontairement perdu le match en faisant sortir Guillaume Hoarau. Le fait que le joueur soit sorti avec un bandage aurait pu le laisser supposer qu’il était blessé, mais non. Dimanche soir à 100% Foot, il a récidivé en répétant rigoureusement la même chose alors même que Hoarau avait été forfait le samedi lors d’un match à Nantes. Notons quand même que sur le plateau de M6, Pierre Menès a nuancé les propos de Di Meco en supposant : « Hoarau avait peut-être un petit quelque chose du coup ». Peut-être, effectivement. Ou alors, Le Guen s’est privé du co-meilleur buteur du championnat juste pour rire. Mais non, nous sommes bêtes : il s’agit du plan parfaitement élaboré par le coach du PSG.

Eh bien oui, cela tombe sous le sens. Di Meco et tous ses grands amis ont analysé l’affaire Kezman de la façon suivante : Paul Le Guen a fait exprès de pousser Kezman à bout pour pouvoir le licencier facilement… Que dire si ce n’est que même les Marseillais devraient arrêter de croire que les choses se passent comme dans Plus Belle la Vie. Passons sur le fait que le licenciement n’est pas une option envisagée par la direction du club, qui a déjà prononcé une mise à pied de 15 jours. Oublions le fait que pour pousser Kezman à bout, Le Guen aurait pu simplement ne pas le faire jouer, plutôt que de l’aligner très régulièrement et attardons nous plutôt sur la mise en place du plan : ceux qui avancent cette théorie attribuent tout de même à Le Guen des dons d’extra-lucide. En effet, nous avons vu plus haut que Paul Le Guen avait planifié son changement longtemps à l’avance. Si ce changement avait pour but de licencier Kezman, cela veut donc dire que le coach du PSG savait que Kezman allait rater une occasion en or juste avant de sortir. Mais aussi que Le Guen avait ensuite prévu que son attaquant se ferait outrageusement siffler. Et enfin que le Breton avait bien entendu anticipé que Kezman réagirait en jetant son maillot au sol… Le tout cinq minutes avant la fameuse remise de la tête de Hoarau. Plus besoin de chercher où les créateurs de la série télévisée Medium ont trouvé l’inspiration : ils ont juste parlé à Paul Le Guen !

P.-S.

Crédit photo : PSGMAG.NET

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16 votes

11 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1

    commentateur anonyme
    11 février 2009 15:24

    Ben oui Le Guen est un voyant.
    Kezman est juste en panne de confiance, il faut lui laisser le temps. Et visiblement il a le soutien du vestiaire. Il a fait une boulette, mais ça s’arrête là.
    Et il ne bénéficie pas de la même indulgence que Giuly, qui a quand même eu une période où il était assez inexistant et ratait tout ce qu’il entreprenait. Mais comme il est une preuve de l’incompétence de Domenech, les médias se devaient de se taire. Ceci dit c’est pas plus mal…
    Laissons Kezman tranquille.

    PS : pas d’accord sur di Méco. il n’était pas "le seul", Llacer ne jouait pas non plus au football (malgré son but venu d’ailleurs…)

  • #2

    Snow
    11 février 2009 15:32

    Merci 1000 fois pour cet article,

    Il semble en effet que tout le monde a oublié que :
    - Le Guen a vite titularisé Kezman en championnat debut septembre
    - Villeneuve a continué à negocier avec Rennes de nombreuses semaines avant de se rendre à l’evidence qu’il était trop cher
    - Roche a proposé Kezman à la place de la piste Briand. Villeneuve n’a pas sorti ce nom du chapeau et l’a encore moins imposé coute que coute.
    - Jamais Le Guen ne s’est plaint publiquement du choix de Kezman, meme pas une petite allusion, un phrase qui pourrait faire croire que…
    - Le Guen a donné sa chance à Kezman de nombreuses fois en coupe. Celui ci le lui a rendu parfois, mais ne s’est jamais totalement imposé pour boulverser la hierarchie en attaque.
    - Kezman aurait vecu un vrai calvaire s’il etait resté sur le terrain contre Bordeaux à chaque ballon touché ( sifflets et autres quolibets)

    Au passage, je me souviens que la sortie d’Hoarau a été sifflée pas certains spectateurs et tres critiquées par certains journalistes ( D.Riolo style). Depuis qu’on sait qu’il souffait d’une entorse du genou, je n’ai pas entendu beaucoup de mea culpa….

  • #3

    Arno P-E
    11 février 2009 15:58

    Ah bon, Le Guen est voyant ? Il avait tout prévu `Mort de rire ? Tu te rends compte que dès la première ligne tu perds toute crédibilité là ?

    Et pourquoi n’es-tu pas d’accord sur Di Méco ? Parce qu’il y existe des joueurs qui eux se contentaient d’être rugueux ? Mais pour t’aider on peut même trouver pire : il y a aussi Carlos Moser :-O. Ca améliore en quoi la situation de cette monstruosité des stades qu’était Di Méco ? Décidément le mode défense "oui mais d’autres ont fait des fautes aussi" est à la mode ces temps-ci à l’OM. 

    Tsss :/…

  • #4

    parisien du 30
    11 février 2009 19:15

    Enfin un article qui démontre que Le Guen n’est pas un incompétent notoire — comme le dit D. Riolo, par exemple, régulièrement sur les ondes de RMC — et qu’il sait gérer son effectif et M. Kezman.

    C’est vrai que ce que vit le joueur serbe est difficile mais si PLG le titularisait plus souvent, il n’est malheureusement pas sûr qu’il marquerait plus et du coup les critiques…………

    En tout cas je suis fier et de mon équipe et de mon entraîneur.

    Bravo pour ton article.

  • #5

    Unamifideledupsg
    11 février 2009 20:37

    bravo pour cet article relativement complet.
    J’ajouterai que dans n’importe quel club quand un joueur n’est pas bon il est soit sur le banc ( ex Henry l’année dernière au barca) soit on le voit en CFA (ex Piquionne a Lyon ou Cisse a l’OM toujours l’année précédente)
    Je remarque que les 3 internatinauxont un parcours differents cette année et que tout le mal que je souhaite a Kezman c’est de se racheter comme Henry, ça stimulerait l’attaque du psg.
    Enfin PLG est un homme intelligent et integre et il fait toujours passer l’intérêt du club. Et si un jour (on peut rêver) Kezman se réveille, alors on le reverra sur le terrain.
    Sinon on notera un transfert encore rate (et au psg la liste est longue)

  • #6

    Tristure
    12 février 2009 01:08

    Etant au Parc de soir là j’ai été choqué par le geste de Kezman. Mais compte tenu de la difficulté qu’il rencontre cette année à s’intégrer, compte tenu aussi des circonstances particulières de ce match et de la domination (au moins physique) bordelaise, j’aurais envie de lui pardonner. Et de lui donner sa chance. On ne parle pas d’un perdreau de l’année qui a marqué des buts en Promotion d’Honneur, mais d’un joueur international, qui est passé par plusieurs grands clubs, un vrai professionnel, un joueur d’expérience. Alors certes, il faut le reconnaître, il nous fait une saison en bois, et c’est déjà difficile à avaler compte tenu de son salaire… Mais les joueurs de foot ne sont pas des machines, et quelques précédents (brésiliens par exemple pour le PSG) ont prouvé par le passé que la patience pouvait être une vertu…

    Donnons sa chance à Kezman, je suis persuadé qu’il pourrait nous la rendre…

  • #7

    ImForeverBlowingBubbles
    12 février 2009 12:32

    Cher "Tristure",

    commentaire plein de retenue et de bons sentiments… Et oui, effectivement, l’histoire du club est pleine d’exemples de titulaires incontestables ayant mis du temps avant de le devenir…

    Mais ceci posé, j’ai bien envie de te demander ce que tu proposes concrètement… Faire jouer Kezman au détriment d’un autre attaquant lui étant supérieur à l’instant T pour qu’il prenne confiance et retrouve son niveau théorique ?

  • #8

    Curtishow
    12 février 2009 17:24

    mdr. Un article presque parfait avec une pointe d’humour, non une montagne d’humour et d’ironie a propos des gens qui créent des rumeurs des plus sordides (Di Meco en tête de liste) mais surtout un bel éclaircissement sur les choix de Paul Le Guen qui, après une vraie (et objective) analyse, paraissent intelligents et justifiés.
    Bravo

  • #9

    commentateur anonyme
    13 février 2009 20:14

    Merci pour cet article (j’en profite pour m’abonner à votre flux RSS). L’assassinat de Kezman par Le Guen a été inventé par les médias, mais si il avait laissé sur le banc Hoarau sur le banc depuis le début de la saison, les médias auraient crié à l’assassinat du football français. Dans tous les cas, l’entraineur à tort au bout d’un certain temps pour la presse spécialisée (sic).

    Voir en ligne : Pantin

  • #10

    commentateur anonyme
    3 juillet 2009 12:07

    Le guen est l’entraîneur ayant pratiqué le pire coaching de toute l’histoire du PSG.
    Ce match en a été la plus belle démonstration.
    Kezman a été malheureux, pour ne pas dire maladroit devant le but lors de match. Mais il était très présent dans le jeu, bien plus que certains joueurs ayant bénéficié de beaucoup plus d’indulgence lors de quelques matchs.
    Ce match, si Kezman ne sort pas, on le gagne !

  • #11

    Snow
    3 juillet 2009 15:34
    Ce match, si Kezman ne sort pas, on le gagne !

    Trsè bien, très bien….
    Si en même temps, tu as les prochains numeros de l’euromillion, les resultats de l’année prochaine ou encore le jour exact de la fin du monde, tu va interesser les lecteurs.

    Bon alors, le prochain match on le gagne ?

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