Comme le disait fort justement Arnaud Hermant il y a peu, l’arrivée de Leonardo au PSG pourrait bien survenir dès la fin de la semaine… ou plus tard. Comme quoi, certains journalistes sont comme les lycéens : si on ne les tuyaute pas sur ce qui va se passer le lendemain, ils ont du mal. Alors en attendant le retour du Brésilien prodigue, deux possibilités. Soit on consacre un article par jour à se demander quel dirigeant pourrait se faire virer du Paris Saint-Germain cet été, passionnant, soit on tente de répondre à cette question vachement cruciale : Leonardo au PSG, j’aime ou j’aime pas ?
J’aime
La classe. J’aime l’élégance du Brésilien. Bon, ça n’est pas non plus ce qu’on demande en premier à un bon directeur sportif… Mais le fait que Leonardo ait la classe internationale avec ses costards de couturiers, je trouve que ça compte. Les survêtements, c’est bon pour les Auxerrois : ici c’est Paris !
La légitimité. J’aime l’aura qui entoure Leonardo. Quand tu recrutes un nouveau manager, il est tout beau, tout gentil, et limite tu le marierais à ta petite sœur dans la journée. Six mois plus tard, une fois que les déceptions du recrutement, les coups de pas de chance et les premières défaites ont pointé le bout de leur nez, tu lui trouves assez facilement des défauts. Sauf que là, même dans six mois, Leo restera un ancien manager ou entraîneur des deux clubs de Milan. Qui fait mieux en France ?
La comparaison. J’aime l’idée que pendant qu’on verrait Leonardo à Paris, au même poste d’autres se taperaient un chauve en lycra. Oui, la comparaison Leonardo – Anigo, j’aime même beaucoup.
Le côté parisien. J’aime le fait que le Brésilien connaisse la maison. OK, Leonardo n’est resté qu’une saison au PSG. Mais au bout de deux mois, il était déjà plus parisien que certains joueurs après deux ans. Ça ne s’explique pas, c’était évident pour tout le monde et ça l’est resté. Recruter un manager possédant une véritable identité rouge et bleu, au milieu des rumeurs de recrutement de mercenaires, ça rassure quand même pas mal.
Plan de carrière. J’aime le fait que pour venir au PSG, Leonardo plaquerait son job d’entraîneur de l’Inter Milan. Se dire que dans son esprit, niveau plaisir et challenge professionnel, Paris est au dessus du vice-champion d’Italie, allez savoir pourquoi je trouve ça limite flatteur.
J’aime pas
Les rumeurs. Je n’aime pas lire dans la presse que la cellule recrutement du PSG cherche à passer en mode Manchester City. Tant que Leonardo n’aura pas signé, et surtout tant qu’il n’aura pas parlé, les rumeurs les plus folles continueront à éclore chaque matin. Alors vivement que la première conférence de presse de notre futur directeur sportif ait lieu parce que les départs de Kombouaré, et les arrivées de Berbeto’o ou d’Eden Ganzard pour 5 M€ le mois, ça devient fatiguant.
Le départ. Je n’aime l’idée que si Leonardo revient au Parc, un jour peut-être il se trouvera une poignée de gars pour le siffler. Jorge s’est fait siffler, Fernandez s’est fait siffler, même Borelli s’est fait siffler. Tous, tôt ou tard, ils finissent par se mettre à dos une partie du Parc. Le jour où un pauvre consommateur n’ayant jamais rien apporté au PSG que ses grosses fesses et son écharpe à 18 € demandera le départ de cette icône, ça me foutra vraiment les boules.
Au final, le probable retour de Leonardo au Parc des Princes ? Moi j’aime ! Et vous ?