Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
Les infos transferts du jour
Camara envisage de partir. Dans le Parisien, Zoumana Camara évoque la concurrence et son avenir : « J’ai disputé le match contre Lyon et marqué le but de la victoire. Après, j’ai aussi participé à la demi-finale de coupe gagnée contre Angers, mais derrière j’ai été sorti. Il y a une forme d’incompréhension. Mais je ne me pose plus de questions avec cela. Je prends ce que l’on me donne. Le coach fait des choix et je suis forcé de m’y plier. […] J’attends d’avoir une discussion avec l’entraîneur en fin de saison pour savoir ce qu’il pense. Je lui dirai ce que j’ai aimé et ce que je n’ai pas aimé. Ce n’est pas parce que je suis de la région parisienne et que j’aime le club que je suis l’otage du PSG. J’ai une carrière à mener et je ne ferai pas de sentiment. Je veux jouer, donc si je dois partir, je partirai. Mon choix ne sera basé que sur le sportif et rien d’autre. »
Prolongation du staff. L’ensemble du staff d’Antoine Kombouaré « aurait trouvé un accord avec le club parisien pour prolonger d’une saison, indiquait L’Équipe la semaine passée. Ce mardi, c’est au tour du Parisien d’annoncer la nouvelle : « Les adjoints d’Antoine Kombouaré ont prolongé leur contrat d’un an en fin de semaine dernière. Ils sont désormais liés avec le PSG jusqu’au 30 juin 2012. Ils souhaitaient voir leur bail respectif être calé sur celui de Kombouaré (juin 2013), mais la direction du club n’a pas accédé à leur demande. »
Le reste de l’actu du jour
Le PSG bientôt racheté par des Qataris ? Ce mardi, l’arrivée au PSG d’investisseurs qataris fait à nouveau les gros titres de la presse spécialisée. Mais cette fois, assure L’Équipe, c’est sûr : « Cette fois, ça brûle. Et le scénario semble désormais écrit : à la fin de l’actuelle saison, le PSG va accueillir un nouvel actionnaire, qui obtiendra la pleine propriété du club dans un délai d’un an. Sauf si l’affaire devait capoter au dernier moment, comme en 2006, Qatar Investment Authority (QIA) prendra dès cet été les clés d’un PSG détenu jusqu’à présent par Colony Capital (95,8 %) et Butler Capital Partners (4,2 %). Pour le club parisien, la transition va s’opérer entre une stabilité nécessaire et l’espoir immense d’un changement de dimension. »
Qatar : rappels des épisodes précédents. L’Équipe retrace l’évolution des négociations : « C’est une histoire où le froid a souvent succédé au chaud. Entamées au printemps 2010, réactivées en fin d’année dernière, les discussions entre Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital Europe, et les représentants de QIA ont pris une tournure approfondie depuis quelques semaines. Longtemps en désaccord sur le prix, les deux parties ont fini par trouver un terrain d’entente sur une somme qui avoisine les 50 M€. C’est grosso modo le double du prix (très favorable) qu’avaient obtenu Colony, Butler et Morgan Stanley auprès de Canal+, en avril 2006. Mais moitié moins que ce que ce que Colony Capital espérait récupérer à la sortie, dans son business plan. Moitié moins, aussi, que le total des pertes que le fonds d’investissement basé à Los Angeles aura dû effacer depuis son arrivée à Paris… […] Mais plus que sur ses aspects financiers, l’affaire est en passe d’aboutir parce qu’elle mêle un propriétaire actuel dans l’incapacité de réinvestir et un acquéreur probable qui a su oublier les contrariétés de 2006, quand il avait senti des freins politiques à son entrée éventuelle dans le capital du PSG. Colony vend parce qu’il n’a plus le choix. “Il faut agir très vite”, souffle un expert des coulisses parisiennes. Cet hiver, Tom Barrack, le big boss, a fixé à Bazin une échéance à court terme pour concrétiser le processus. Ces dernières semaines, Bazin a continué de piloter seul le dossier et n’a jamais confié de mandat de négociation à une banque d’affaires. Homme d’affaires intuitif et persévérant, il est en passe d’en finir avec ce dossier, même si Colony restera a priori dans l’actionnariat du club jusqu’en 2012. Pour lui, il y a urgence à se délester du PSG, ce club dont il va devoir rembourser plus de 15 M€ de dettes en fin de saison (dont la dernière traite à verser… à Canal+), mais aussi 19 M€ de pertes attendues au 30 juin. Même une troisième place en championnat ne pourrait vraiment égayer le tableau : la manne minimale de 15 M€ de la Ligue des champions dépendrait de la capacité du PSG à passer le tour préliminaire, en août, et ne peut être intégrée avec certitudes dans les comptes. »
Qatar : qui est QIA ? « Fonds souverain du Qatar détenu par le Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani, prince héritier de l’émirat, QIA est considéré dans le monde des affaires comme un interlocuteur puissant, sérieux et ambitieux, estime L’Équipe. Snobés en 2006, les fonds du Golfe sont aujourd’hui dragués au plus haut niveau de l’État français. Proche de Bazin, Nicolas Sarkozy a déjà eu l’occasion de lui glisser tout le bien qu’il pensait de ces partenaires présents dans nombre de grandes entreprises occidentales, notamment à travers des filiales comme Qatar Holding et Qatari Diar, qu’on devrait retrouver dans le capital du futur PSG. L’été dernier, Colony et Qatar Holding ont d’ailleurs travaillé de concert sur le rachat de Miramax, l’un des géants d’Hollywood. On ignore encore le détail de son projet pour le PSG, mais on sait déjà que, sur le papier, QIA pèse très lourd : plus de 50 milliards d’euros d’actifs, acquis grâce aux ressources du pays en hydrocarbures. En se penchant sur le PSG, cet investisseur est allé au-delà des préjugés négatifs qui pèsent sur les clubs français aux yeux des investisseurs étrangers. Au-delà du poids jugé excessif des collectivités publiques dans l’environnement des clubs — le Parc, notamment, appartient à 100 % à la mairie de Paris — et d’un contexte d’investissements moins libéral qu’en Angleterre ou en Espagne. Au niveau des principaux décideurs qataris, il y aurait même eu des dissensions sur l’intérêt d’acheter ou non le PSG. Mais les arguments positifs semblent avoir pris le dessus. Acquérir le PSG, c’est acquérir le club mondialement connu d’une capitale prestigieuse. C’est s’offrir une vitrine de luxe pour accompagner la montée en puissance du Qatar jusqu’à la coupe du monde 2022, dont il sera l’hôte. Car QIA s’est rapproché du PSG avec l’idée de s’y investir pour dix à quinze ans au minimum. »
Qatar : Colony conserverait le Parc. Le quotidien sportif annonce que seul le PSG, et non la holding qui englobe la société d’exploitation du Parc des Princes — à qui le PSG verse un loyer pour occuper le stade —, serait vendu : « Un détail, qui n’en est pas un : pour ce prix, QIA s’offrirait la SASP PSG, soit le club sportif. Or, Colfilm, la holding de Colony qui possède le PSG, coiffe également la Sese, la société d’exploitation du Parc des Princes. Sur ce dossier, Colony reste seul en lice (avec le groupe Vinci) pour obtenir dans un mois le bail emphytéotique du stade pour les quarante prochaines années et y entamer des travaux estimés à 100 M€ qui entraîneront la délocalisation des matches à domicile au Stade de France, en 2012/2013. »
Qatar : changement de sponsor en vue. « L’un des derniers points de discussion concernerait la situation de Fly Emirates, sponsor du PSG jusqu’en 2014 pour 3,5 M€, indique L’Équipe. L’enjeu est d’indemniser la compagnie aérienne des Émirats arabes unis afin qu’elle n’apparaisse plus sur les maillots parisiens la saison prochaine. »
Qatar : « Le PSG au pays des grands d’Europe. » Concernant les conséquences sportives pour le club de la capitale, le quotidien sportif n’hésite pas à s’enflammer : « Ce qui peut le plus changer, à court terme, dans le fonctionnement quotidien du PSG, c’est sa puissance sur le marché des transferts. À ce jour, l’impact exact reste impossible à mesurer. Mais le chiffre de 150 M€ investis sur les trois prochaines années se murmure parfois. L’arrivée des Qataris à Paris semble en tout cas riche de promesses. Quinze ans après sa victoire en coupe des coupes, le club de la capitale est sur le point d’emprunter un chemin qui, à terme, pourrait le mener très haut. Au pays des grands d’Europe. »
Qatar : Leproux resterait président. « C’est un point qui ne souffre visiblement aucune ambiguïté, assure le quotidien sportif. Plusieurs proches du dossier l’affirment : “Après la vente, Robin Leproux restera le président du PSG. Il n’y aura aucune déstabilisation des gens en place.” Robin Leproux, qui refuse de s’exprimer sur le sujet, n’a aucune intention de se séparer d’Antoine Kombouaré. Aucun bouleversement, donc, à attendre au niveau du management du club. Pour les futurs propriétaires, maintenir Leproux apparaît comme le choix le plus rationnel. Dans le milieu du football, son travail depuis deux ans est salué comme une grande réussite. Parce qu’il a accompagné le renouveau sportif du PSG. Et surtout parce qu’il est en passe d’avoir enrayé le fléau de la violence autour du club, responsable de deux morts en l’espace de trois ans. Ce combat n’est pas complètement gagné et maintenir Leproux, pour les nouveaux propriétaires, est aussi un signal lancé en ce sens. »
Qatar : d’après L’Équipe, le Parisien s’est planté. « EXCLUSIF. Le PSG est à vendre ! », claironnait la une du Parisien le 12 avril dernier. « La vente est relancée. […] Colony Capital a décidé d’accélérer le processus de cession du club. Sébastien Bazin, le patron Europe du fonds d’investissement américain, va charger un organisme spécialisé de trouver un repreneur. […] C’est désormais officiel : le PSG est en vente. La cession du club, détenu à 95,8 % par le fonds d’investissement américain Colony Capital, va connaître dans ces prochains jours un rebondissement. Selon son entourage, Sébastien Bazin, le directeur Europe de Colony Capital, a en effet décidé de solliciter un organisme spécialisé dans ce genre de transaction. » Ce mardi, L’Équipe prend soin de répondre à ses confrères : « Ces dernières semaines, Bazin a continué de piloter seul le dossier et n’a jamais confié de mandat de négociation à une banque d’affaires. »
PSG-Nancy. Ce soir — à 21h sur Foot+ —, Paris accueille Nancy lors de la 35e journée de L1. Outre Luyindula, Sylvain Armand (genou) et Marcos Cearà (hanche) sont blessés, tandis que Claude Makelele est ménagé. (voir [J35] PSG-Nancy : la composition d’équipe probable)
Kombouaré veut « mettre la pression sur Lyon ». En jouant 24 heures avant son concurrent direct — l’Olympique lyonnais se déplace à Auxerre mercredi soir —, le PSG a l’occasion de reprendre au moins temporairement la troisième place de Ligue 1. Mais Antoine Kombouaré, en conférence de presse, a tenu à signaler que le match face à Nancy ne serait pas aisé : « Il ne faut surtout pas penser que ce match va être une formalité. Le danger c’est d’avoir des joueurs qui ont déjà la tête à la finale de samedi contre Lille. Il faut mobiliser tout le monde et respecter cette équipe de Nancy. Ils sont 18es et restent sur six matches sans victoire, mais ils jouent bien. À l’inverse de Monaco, qui n’a fait que défendre samedi. Si on n’est pas sérieux [mardi], on risque de prendre une claque. […] On joue chez nous et c’est l’avant dernier match à domicile. Il faut gagner à tout prix pour mettre la pression sur Lyon. On veut gagner tous nos matches. On ne fera pas de cadeau à Lyon et s’ils sont troisièmes à la fin, c’est qu’ils l’auront mérité. […] Si on parle de budget, d’effectif, d’expérience, alors Lyon est forcément devant nous. Jusqu’au bout on va les embêter, faire en sorte que ce soit très compliqué pour eux. S’ils trébuchent, on sera là pour passer devant. C’est l’idée. » Antoine Kombouaré pourra notamment compter sur le retour en forme de Mevlüt Erding — buteur à Monaco — pour déstabiliser la défense de l’ASNL et ainsi prendre le pas sur l’OL : « Ce but est d’abord la récompense de son travail et de son abnégation. Il a multiplié les séances d’entraînement supplémentaires. Il en était demandeur. On a maintenu notre confiance en lui et ça a payé Il faut que ça continue. » (source : PSG.FR)
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Jallet veut « prendre sa revanche ». Malgré un match nul frustrant concédé au stade Louis-II, Christophe Jallet ne compte pas abdiquer si près du but, même s’il reconnaît que le résultat obtenu sur la pelouse de Monaco n’est pas simple à digérer : « On a récupéré après cette petite nuit de sommeil. Nous nous tournons maintenant très vite vers la réception de Nancy mardi. Pas le temps donc de cogiter et de se prendre la tête avec le résultat de Monaco même si nous aurions aimé une fin différente. Une nouvelle échéance arrive vite, cela permet de rester mobilisé. […] C’est un sentiment partagé mais on s’aperçoit que les deux gros qui sont allés à Monaco avant nous, Lille et Rennes, ont pris un but et n’ont jamais réussi à revenir. C’est donc un bon point de ramené même si, vu la physionomie du match, nous aurions pu prétendre à mieux surtout avec le nombre d’occasions que nous nous sommes créés. Une fois de plus le gardien de Monaco a fait un grand match, quand ce n’est pas Ruffier, c’est Chabbert. Il faut se contenter de ce point car nous aurions également pu perdre. » Ce résultat face à Monaco entériné, il faut désormais se reconcentrer sur la prochaine échéance, Nancy : « C’est une équipe en grosse difficulté en ce moment. Cela fait un moment qu’ils n’ont pas gagné. Ils n’arrivent plus à marquer, ils ratent des penalties, ils encaissent des buts sur des coups de pied arrêtés. C’est une équipe en manque de confiance, ils vont donc venir au Parc avec les mêmes intentions que Monaco samedi. C’est-à-dire ne pas vouloir encaisser de but et essayer d’en mettre un en contre. On avait eu du mal là-bas à l’aller. Nous nous étions inclinés 2-0 et nous avons donc une revanche à prendre. » (source : PSG.FR)
C’est la crise à Rennes. « Depuis la défaite à Valenciennes (0-2), dimanche, le silence radio a été décrété à Rennes, annonce L’Équipe. Dans le vestiaire de Nungesser, Pierre Dréossi a interdit aux joueurs de s’exprimer après leur avoir reproché leurs vaines déclarations d’intention. Au lendemain de ce huitième match sans victoire, le manager général l’a formalisé hier matin. “Qu’auraient-ils à dire ? Qu’ils ont été mauvais à Valenciennes et qu’ils doivent se reprendre et gagner ?, interroge-t-il. Les joueurs sont là pour jouer, pas pour parler.” Rennes, cinquième de Ligue 1 de plus en plus fragilisé, sombre dans la crise en silence. Dréossi en est convenu. Frédéric Antonetti a eu un peu plus de mal à le reconnaître et à donner des réponses, entretenant les doutes. “L’heure est grave. Je ne sais pas si on est en crise. Ça, il faut le demander au patron, a répondu le technicien sans indiquer s’il s’agissait de Patrick Le Lay, son président, ou de François Pinault, le propriétaire. Dans une crise, il y a des mouvements. Je ne pense pas qu’il y ait des mouvements à prévoir ou alors je ne suis pas au courant. Là, on est dans une crise de résultats.” Et aussi de foi. Rennes n’est plus sûr de rien. De son jeu, de la qualification pour la Ligue Europa ou encore de la présence de son entraîneur en fin de contrat en juin, qui, s’il s’est engagé à prolonger de deux ans, n’a toujours pas signé sa reconduction. “Mon avenir ? C’est une question à poser à…”, Antonetti n’a pas fini sa phrase. On a compris qu’il fallait aussi s’adresser au “patron”. »
Piocelle se fait cracher dessus à Arles. « L’ex-capitaine de l’équipe de l’AC Arles-Avignon, Sébastien Piocelle, écarté du groupe de Ligue 1 depuis plusieurs matches, a été pris à partie par trois individus ce dimanche après-midi au stade Fournier, à Arles, indique La Provence. Le milieu de terrain allait revenir sur le terrain pour disputer la deuxième mi-temps du match ACA-Menton du championnat de Division Honneur avec l’équipe réserve du club quand ces derniers, qui se trouvaient derrière le grillage qui ceint le terrain, l’ont invectivé et insulté. L’un d’eux lui a ensuite craché au visage. À la suite de cet incident, qui a retardé la reprise de la partie, Sébastien Piocelle a décidé de ne pas revenir sur le terrain et de déposer une plainte auprès du commissariat de police d’Arles. »