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Kombouaré recadre ses joueurs. Auteurs d’une prestation indigente en seconde mi-temps face à Montpellier, les joueurs du PSG n’ont pas échappé à la colère de leur coach lors de la reprise de l’entraînement lundi matin. Le journal L’Équipe estime être en mesure de dévoiler ses propos : « Il faut arrêter ces conneries. Déjà, en début de saison, certains d’entre vous critiquaient le comportement égoïste de “Mev” [Erding] sur le terrain mais vous n’avez jamais eu le courage de le lui dire en face. Aujourd’hui, vous recommencez avec Nenê et vous n’avez toujours pas les c… de lui dire. Vous êtes quoi ? Des jaloux ? Je sais que ce que je dis risque de sortir dans les médias mais si je ne le fais pas, je cautionne tout ça. Et je ne le veux pas. Arrêtez avec Nenê ! Arrêtez de vous focaliser sur lui ! On aurait perdu [dimanche], finalement, ça aurait été la suite logique de ces comportements qui durent depuis trop longtemps. Tout le monde doit faire des efforts pour qu’on redevienne une équipe. Tout le monde ! » Selon le Parisien, Kombouaré « a critiqué fermement les sorties médiatiques de Hoarau à la mi-temps du match au micro de Canal+ ainsi que celle de Nenê après le coup de sifflet final. […] Le coach a reproché à ses hommes d’être “égoïstes”, les invitant à exprimer leurs rancœurs ou leur frustration, à l’image de Hoarau maugréant quelques remarques à l’intention de ses partenaires dimanche soir. Kombouaré a pris à témoin à plusieurs reprises Sakho, Giuly ou Erding, qui étaient les plus proches de lui. Il a aussi demandé à Makelele de recadrer les joueurs lorsque c’était nécessaire. » « Ça a été tendu, il a haussé le ton », rapporte un témoin cité par le quotidien. « Certains ont dû être vexés car ils se sont fait allumer devant le groupe et d’autres ont dû être contents que le coach parle, a indiqué « un membre de l’équipe » à l’AFP. Car il a dit des vérités, avec sa façon de faire. Au début de l’année, c’était Erding avec son égoïsme. Là, c’est Nenê. […] Kombouaré a insisté sur l’état d’esprit, le fait qu’il fallait rester soudé et ne pas s’en prendre les uns aux autres. Hier, il n’y a pas eu d’engueulade à la mi-temps mais ce matin il voulait nous secouer. »
Un problème Luyindula ? « L’un des échanges les plus tendus fut avec Peguy Luyindula, à qui Kombouaré a reproché son attitude négative trop démonstrative à l’égard de Nenê, jeudi, à Lisbonne, juste avant son remplacement sur blessure, croit savoir L’Équipe. Il lui a rappelé que s’il avait pu marquer, c’était sur une passe de Nenê. Fâché depuis quelques semaines par son destin sportif, Luyindula ne s’est pas éternisé au Camp des Loges, hier matin. Après quelques tours de terrain en compagnie de Cearà et du préparateur physique, il est parti en vidant son casier du Camp des Loges, laissant à penser qu’il ne voulait plus jamais y mettre les pieds. Ce que réfute Stéphane Courbis, son agent : “Il n’a jamais été dans les intentions de Peguy de ne plus se présenter à l’entraînement.” Il n’empêche que la relation entre le joueur et l’entraîneur a atteint un degré supplémentaire de crispation après le souhait du premier de ne pas jouer à Montpellier, en coupe de la Ligue. » Le Parisien abonde dans le sens du quotidien sportif : « Kombouaré a aussi stigmatisé les critiques formulées par certains remplaçants lors d’un match récent (il visait Luyindula, selon un participant à cette réunion). » Le journal de Saint-Ouen assure par ailleurs que le natif de Kinshasa serait « agacé » par Erding : « Depuis quelques mois, Peguy Luyindula distille ses doutes dans chacune de ses interviews. L’attaquant remplaçant ne comprend pas qu’Antoine Kombouaré continue de maintenir sa confiance au duo Hoarau et Erding et ne lui offre pas sa chance comme titulaire en Ligue 1. En réalité, l’ancien Lyonnais vise directement Mevlüt Erding, en difficulté depuis le début de la saison. Luyindula estime qu’il est largement au niveau du Franco-Turc, mais qu’il n’est pas logé à la même enseigne. »
Nenê ne ferait plus l’unanimité. Après la petite phrase de Nenê dimanche soir — « Avant j’étais la solution, maintenant je suis le problème » —, l’attention s’est naturellement portée sur le Brésilien. D’après L’Équipe, le comportement de celui-ci créerait des remous dans le vestiaire : « Kombouaré n’a pas exonéré Nenê de ses responsabilités. Il l’a pris en aparté et lui a demandé, comme la veille, dans le vestiaire du Parc, d’arrêter de lever les bras lorsque l’un de ses coéquipiers ne lui fait pas la passe, de cesser de vouloir absolument marquer quand une meilleure solution se présente, et de se montrer plus collectif. Le Brésilien, dont le dernier but remonte à la réception de Lens en coupe de France, ressent une véritable frustration que ses passes décisives ne comblent pas (deux cette semaine). Après la victoire à Arles-Avignon, il s’était même enfermé, boudeur, dans une pièce du vestiaire parisien et c’est Claude Makelele qui avait déployé des efforts sémantiques pour le convaincre de se joindre à la joie collective sous le regard moqueur de certains coéquipiers. “Laisse-le là-dedans”, a même lancé l’un d’entre eux à Makelele en utilisant un terme injurieux pour désigner Nenê. Une remarque qui n’a pas échappé à l’entraîneur. » Le Parisien estime lui aussi que Nenê « est de plus en plus agacé par le manque de réalisme de ses deux attaquants Hoarau et Erding ». Selon le quotidien, la petite phrase de l’ancien Monégasque « n’est pas un constat mais une mise en garde à l’adresse de ses partenaires, du genre : Si vous pensez être meilleurs sans moi, allez-y ! Le malaise est réel. Le Brésilien nourrit le sentiment, que même s’il ne marque plus — depuis le 8 janvier, 1 056 minutes sans but —, il continue d’adresser des passes décisives comme récemment face à Montpellier, à Benfica et à Nice. » Enfin le Parisien affirme qu’« une partie du vestiaire reproche à Nenê et à Erding de se montrer trop personnels ».
C’est la crise ? Si les gros titres se multiplient ces derniers jours au sujet du vestiaire parisien, il faut souligner la mesure dont fait preuve le Parisien ce mardi dans son analyse des derniers événements : « À l’orée d’une semaine riche en émotions, Paris navigue en plein doute. Le match nul face à Montpellier dimanche soir a mis au jour certaines fissures à l’intérieur du vestiaire. Tant que les résultats suivent, les jalousies et les rancœurs restent de côté. Mais, quand la machine n’avance plus, les ego émergent et le bon état d’esprit, loué depuis le début de la saison, se dissipe. C’est comme ça dans tous les clubs du monde… Mais à Paris, on passe vite d’un extrême à l’autre. Paris peut-il imploser ? Peut-être… Les deux prochains matches, face à Benfica jeudi et à Marseille dimanche, décideront sans doute de la tournure de la fin de saison. Soit Paris se redresse [et] sourit, soit il plonge et voit ses illusions s’envoler. » L’Équipe se montre également prudent dans sa conclusion, même s’il l’est moins sur les faits qu’il présente : « Le vestiaire du Camp des Loges a retenti, hier, de la colère d’Antoine Kombouaré. […] Après avoir visionné la vidéo du match pendant la nuit, l’ancien défenseur n’a pas résisté à ce qu’il a vu, ni aux informations qu’il recueille depuis plusieurs jours et qui mettent en péril l’unité du vestiaire. Ce n’est pas le résultat du week-end qui l’a mis en ébullition mais l’attitude de plusieurs de ses joueurs, hors terrain, à l’égard de Nenê notamment. Hier matin, Kombouaré a crevé l’abcès. […] Face aux remarques qui fusent de plus en plus chez certains joueurs, l’entraîneur parisien a senti qu’il devait intervenir. Il n’accepte pas que son vestiaire se lézarde alors que son équipe est encore engagée sur trois tableaux (championnat, coupe de France, Ligue Europa). […] La semaine qui s’avance, avec la réception de Benfica, jeudi, en Ligue Europa et le déplacement à Marseille, dimanche, en L1, s’annonce décisive dans la saison parisienne. Kombouaré le sait et l’a répété à ses joueurs. Ils peuvent tout perdre en trois jours. Mais ils peuvent aussi rester en lice sur les trois tableaux. Cela dépendra pour beaucoup de leur état d’esprit. Et de leur faculté à ne pas briser la si belle unité revendiquée depuis le début de saison. »
Une tournée aux États-Unis en juillet ? « Très sollicitée dans le cadre de sa préparation de l’avant-saison 2011/2012, l’équipe parisienne pourrait répondre favorablement à une invitation venue de l’étranger (la Chine ?) », indiquait le Parisien le 7 mars dernier. Selon nos informations, le PSG serait en réalité très demandeur d’une proposition de tournée aux États-Unis pour cet été. De source américaine, Paris se dirait prêt à étudier toutes les offres lui permettant de disputer trois matches tous frais payés, idéalement du 13 au 25 juillet, même sans contrepartie financière significative — le PSG aurait déboursé environ 1 M€ de primes et frais de voyage pour convaincre l’AS Roma, le FC Porto et Bordeaux de participer au tournoi de Paris l’été dernier, selon le Parisien à l’époque.
Chantôme aux soins, Luyindula et Cearà en reprise. « Forfait contre Montpellier dimanche (ischio-jambiers) Clément Chantôme a été le seul joueur dispensé de la courte séance du jour au Camp des Loges, indiquait lequipe.fr lundi. Le milieu de terrain s’est contenté de soins. […] Peguy Luyindula (cheville gauche) et Marcos Cearà (ischio-jambiers) ont suivi une séance personnalisée avec le préparateur physique. »
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
À propos des conflits de vestiaires… Dans une interview publiée par Sud-Ouest ce lundi, Robert Duverne, l’ancien préparateur physique de l’équipe de France, a évoqué « l’épisode de Knysna », lors de la coupe du monde en Afrique du sud l’été dernier : « Était-ce intéressant de parler de tout cela ? Moi j’ai vu bien pire dans les vestiaires de l’Olympique lyonnais, des mecs qui ont failli en venir aux mains. Ce qui s’est passé entre Nico et Raymond, c’est du pipi de chat ! […] Est-ce que c’est une bonne idée de faire cette une ? C’est une connerie monstre. C’est une envie de faire du mal. C’est gratuit et ça rapporte beaucoup de pognon. L’Équipe tient sa finale ! […] L’article est nul, l’édito est nul, sans fondement. […] On ne dit pas que la grève est liée à l’article. Elle l’est, parce que la Fédé réagit à l’article et la manifestation des joueurs va à l’encontre de la décision de la Fédé d’exclure un joueur suite à l’article. L’outil n’est pas bon, ne pas participer à l’entraînement pour manifester, ce n’était pas une bonne idée. Si les joueurs avaient plutôt exigé le départ des journalistes avant de s’entraîner, les choses auraient été différentes. Cela aurait été un boycott et aurait correspondu à leur lettre. Aulas aurait fait un communiqué, et voilà. Ensuite, tout le monde s’en est mêlé, c’est devenu une affaire nationale et Roselyne est arrivée… […] Il n’y en avait pas [de malaise au sein des Bleus]. En revanche, un malaise avant le Togo au Mondial 2006, il y en avait un, moi je peux vous le dire. Personne ne l’a vu et personne n’a fait de une. Et pourtant, on est allés en finale ! »
Luis Fernandez fustige Hoarau. Sur RMC.FR, Luis Fernandez s’est invité dans la danse pour fustiger le comportement de Guillaume Hoarau, auteur d’une déclaration maladroite au micro de Canal+ dimanche soir : « Hoarau n’a pas à faire des réflexions de la sorte à la mi-temps. Il se les garde pour lui. Il rentre dans le vestiaire et il le dit directement à la personne concernée. À propos de Nenê, il a fait une grosse première partie de championnat. Il est attendu. Mais il n’est pas le seul. Le football est un sport collectif. »
Paris regrette sa seconde mi-temps. De retour à l’entraînement après la piètre performance réalisée face à Montpellier, notamment en seconde période, les joueurs parisiens ont fait le point, Antoine Kombouaré en tête : « Ce qui m’a embêté, c’est de ne pas voir mon équipe être capable de continuer à jouer. On perd deux points, mais il faut vite relever la tête car nous avons des échéances importantes cette semaine. Il reste 11 journées et donc 33 points à prendre. » Même son de cloche chez Siaka Tiéné : « En deuxième mi-temps, on a lâché. On n’a pas concrétisé nos occasions et on l’a payé cher. Montpellier a su faire le jeu même avec un joueur en moins. On ne peut qu’être déçus après ce match. On a perdu le contrôle du jeu. » (source : PSG.FR)
OM-PSG arbitré par Stéphane Bré. L’arbitre désigné pour le match OM-PSG ce dimanche se nomme Stéphane Bré. Cette saison, il a déjà dirigé le match Valenciennes-PSG en coupe de la Ligue (1-3). (source : LFP.FR)
Avant Manchester, l’OM pense à Paris. « À Manchester, on va vendre chèrement notre peau, a expliqué le président de l’OM, Jean-Claude Dassier, dans le Parisien. On savait que mars compterait. On l’a mal commencé contre Lille (défaite 2-1). On s’est bien repris à Rennes. Il ne faut pas se tromper. Le match le plus important de la semaine pour le futur du club, c’est celui contre Paris. »
Le Parisien plagie l’AFP. Dimanche soir, l’AFP publie une dépêche sur le match PSG-Montpellier : « Le Paris SG [perd] du terrain dans la lutte pour les premières places, avec trois points de retard sur le 4e, lors de la 27e journée. Ce 4e, c’est Marseille, et le clasico au Vélodrome dimanche prochain offrira une session de rattrapage au PSG. […] À croire que le PSG se complaît dans ses syndromes : celui de ne pouvoir franchir un cap quand c’est nécessaire, et celui de buter immanquablement sur cette équipe de Montpellier depuis sa remontée en 2009 : en cinq matches toutes compétitions confondues, les Héraultais ont signé trois victoires et deux nuls. » Surprise, ce matin, en découvrant l’article signé Arnaud Hermant dans le Parisien : « Il est légitime, ce matin, d’évoquer pour Paris un syndrome montpelliérain. Depuis la remontée des Héraultais en 2009, en cinq matches toutes compétitions confondues, le PSG présente un bilan déficitaire de trois défaites et deux nuls. […] [Le PSG cède] du terrain dans la lutte pour les premières places, avec désormais trois points de retard sur le 4e. Ce 4e, c’est tout simplement l’OM, le prochain adversaire dimanche au stade Vélodrome, pour un clasico aux allures de quitte ou double pour les hommes de Kombouaré. » Dommage pour le Parisien, l’AFP s’était trompée dans sa statistique : depuis 2009, le bilan du PSG est de 3 matches nuls pour 2 défaites, et non 2 matches nuls pour 3 défaites…
Des nouvelles du supporter blessé. Selon le cahier départemental du Parisien, le manifestant dont Arnaud Hermant disait, sur le site du journal, qu’il aurait « plusieurs doigts arrachés », a finalement « eu le bout d’un pouce mutilé par l’explosion d’un fumigène ». « Le jeune homme blessé, originaire des Yvelines, a été transporté à l’hôpital, sans que ses jours soient en danger », croit utile de préciser le quotidien régional.