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Au PSG mardi 12 avril 2011

L’actu PSG du jour : vente du club, Leproux-Bazin

mardi 12 avril 2011, par Julien Siriex, Vivien B.

Chaque jour, nous faisons le point sur toutes les informations concernant le PSG.

Ce qu’il faut savoir

Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.

L’actu du jour

- Colony Capital accélèrerait la vente du PSG. « Le PSG est à vendre ! », clame la une du Parisien ce mardi, qui consacre deux pages à l’événement : « Selon son entourage, Sébastien Bazin, le directeur Europe de Colony Capital, a en effet décidé de solliciter un organisme spécialisé dans ce genre de transaction. Peut-être que cet intermédiaire est porteur d’une proposition récente d’achat, “obligeant” Bazin à entrer en contact avec lui. Contacté hier soir, ce dernier n’a voulu ni confirmer ni infirmer : “Je ne vous répondrai pas. Tout va bien. Je suis en réunion.” Ce mandataire ne sera pas les habituelles banques auxquelles ce marché revient en général. Il ne s’agira donc ni de Lazard ni de Rothschild. Cette nouveauté témoigne aussi de la volonté de l’actionnaire principal de céder entièrement le club alors qu’une “simple” entrée dans le capital était encore récemment évoquée, même s’il y a un an il voulait déjà tout vendre après la triste saison de Paris. Ces derniers temps, donc, Bazin cherchait plutôt un partenaire capable de l’épauler sur le mercato. Mais quel investisseur serait assez fou pour s’octroyer seulement 30 % ou 40 % du PSG, un club aux pertes endémiques ? Si un repreneur se manifestait demain, il empocherait a priori la totalité du club, même si l’opération se déroulait en plusieurs étapes, selon la méthode de la vente en sifflet : entre 30 % et 50 % tout de suite, 100 % à terme. »

- Vente du PSG : quelle valorisation ? « Le PSG vaut aujourd’hui 50 à 60 millions d’euros et il en faut autant pour le relancer et en faire une équipe capable de se qualifier régulièrement pour la Ligue des champions, l’épreuve phare de la scène européenne, estime le Parisien. Vingt millions d’euros sont en effet nécessaires pour combler le déficit à la fin de l’actuelle saison et 30 millions d’euros sont indispensables pour effectuer un recrutement alléchant, pourtant sans star internationale. Il s’agit d’enrôler le Lorientais Kevin Gameiro, le Stéphanois Dimitri Payet, le Bordelais Alou Diarra et le Niçois David Ospina. » Le quotidien régional indique par ailleurs que « selon diverses estimations recueillies auprès du monde du football et de la finance, le PSG se négocie aujourd’hui pour 50 M€, 60 M€ si le repreneur est généreux. Mais, dans cette hypothèse, la vente engloberait les pertes (20 M€), ce qui revient en fait à vendre le club 30 M€ ou 40 M€. Colony Capital, qui a déjà investi 100 M€ environ dans le PSG, n’aurait donc aucun retour sur investissement. » Interrogé par le Parisien, Christophe Bouchet, ancien directeur général de Sportfive, juge très difficile l’estimation de la valeur du PSG : « La valorisation d’un club est la somme exacte que quelqu’un veut bien payer. Un club n’est pas une “danseuse” mais les éléments qui lui donnent de la valeur sont ceux dont l’acheteur va se servir pour son réseau et son image. Ils sont très importants mais difficilement quantifiables. […] Il est impossible d’asseoir en France la valeur d’un club sur des actifs matériels et, en plus, il y a la loi sur le sport [la marque et le logo des clubs pro appartiennent à l’association qui gère les équipes amateurs] qui altère la pleine propriété d’un club pour un futur acheteur. »

- Vente du PSG : quels acheteurs ? « Les acheteurs potentiels sont toujours issus des mêmes régions du monde [que ces dernières années] : golfe Persique, États-Unis, pays de l’Est (Russie) ou Chine, croit savoir le Parisien. Si actuellement il n’y a aucune piste concrète, des discussions plus ou moins sérieuses ont déjà eu lieu avec des repreneurs américains en 2008, juste avant la crise financière mondiale, et avec des investisseurs qataris au printemps dernier. »

- Vente du PSG : quelles conséquences ? « A priori, un changement de propriétaire n’aurait aucun impact sur la saison en cours, car une reprise du club — si elle devait avoir lieu — n’interviendrait pas avant cet été, voire d’ici une à deux saisons, estime le Parisien. En revanche, l’arrivée d’un nouvel actionnaire majoritaire poserait inévitablement la question de ses intentions envers l’équipe dirigeante. Quid du duo en place constitué du président Robin Leproux et de l’entraîneur Antoine Kombouaré ? En général, les nouveaux propriétaires aiment bien placer leurs hommes pour imprimer leur marque, bien qu’on doute que ce soit la meilleure solution pour un PSG gangrené par l’instabilité de ses équipes dirigeantes au cours des dernières années. » Le quotidien régional étudie également l’impact d’une telle vente sur la rénovation du Parc des Princes : « Pour l’instant, la vente du PSG et l’attribution du bail emphytéotique du Parc des Princes restent deux dossiers disjoints. Ce qui signifie que, demain, Sébastien Bazin peut entamer une procédure de cession du club et, dans le même temps, devenir le futur concessionnaire du stade de la porte de Saint-Cloud si les négociations avec la mairie de Paris aboutissent. Ceci est d’autant plus vrai que, dans le dossier Parc, Colony Capital est associé avec Vinci Concessions, et n’est donc pas seul décideur. Surtout dans ce genre de deal où une clause prévoit une stabilité du pacte d’actionnaire sur plusieurs années. Cependant, on ne peut pas totalement exclure qu’en cas de vente du club le futur acquéreur se montre également intéressé par la gestion du Parc et demande l’adossement des deux dossiers. »

- Les relations Bazin-Leproux, suite. Après les informations du Parisien la semaine passée, c’est au tour de RMC d’évoquer les relations entre Sébastien Bazin, le président du conseil de surveillance du PSG, et Robin Leproux, président du directoire : « En conflit avec Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe, le président parisien arrive à un tournant de son mandat. Poursuivra-t-il sa mission à la tête du club parisien ? La question reste posée. […] La scène se déroule le dimanche 20 mars au soir à l’issue d’OM-PSG dans les couloirs du stade Vélodrome, pas très loin des vestiaires. Quelques minutes auparavant, après la défaite parisienne (2-1), le président du PSG, Robin Leproux, vient d’annoncer au micro de Canal Football Club : “Le titre n’a jamais été notre objectif, on ne me croyait pas quand je le disais. Je disais un PSG dans les cinq- six premières places. On va essayer de faire mieux et de conserver notre coupe de France.” Quelques instants plus tard, toujours dans les couloirs du Vélodrome, Robin Leproux reçoit un coup de téléphone. Au bout du fil : le patron de Colony Capital Europe, Sébastien Bazin. Leproux s’écarte alors des personnes qui l’entourent pour s’expliquer avec son boss. La discussion est tendue. Dans le feu de la conversation, une phrase résonne : “Non je ne mets pas le club en danger”, affirme Leproux. Le soir du Clasico, Bazin n’a pas apprécié les propos peu ambitieux de son président sur les objectifs de fin de saison du club. Or le patron de Colony Capital Europe est justement en train de chercher des investisseurs voire des repreneurs pour revendre le PSG et souhaite rendre la “mariée plus belle et plus attractive”. Cette histoire (“Une erreur de communication”, déplore Bazin) est un nouvel épisode dans les relations tendues qu’entretiennent désormais les deux hommes. Aujourd’hui, la situation semble atteindre un seuil critique. Et Robin Leproux se pose des questions sur son avenir. Lassé d’être la cible des insultes des supporters, obligé de porter le plan de sécurité du Parc des Princes qui est en fait une idée de Bazin, vexé d’être écarté des négociations de la revente du club, le président vit également une relation conflictuelle avec le directeur général Philippe Boindrieux. […] Une chose est sûre, le président parisien est à un tournant. La rumeur de son départ circule au club depuis ces dernières semaines. »

- Le PSG disputerait l’Emirates Cup. « Le PSG participera, les 30 et 31 juillet, à l’Emirates Cup à Londres, avec Arsenal, assure le Parisien. Les deux autres équipes, qui prendront part à ce tournoi amical, ne sont pas encore connues. »

- France U16 : 2 Parisiens sélectionnés. Mike Maignan (gardien) et Hervin Ongenda (attaquant) ont été sélectionnés en équipe de France U16 pour participe au tournoi de Montaigu du dimanche 17 au mercredi 26 avril. (source : FFF.FR)

- Le ministère de l’Intérieur annonce 200 IDS. Selon nos informations, le ministère de l’Intérieur a confirmé son intention de prononcer 200 interdictions de stade administratives à l’encontre de tous les supporters parisiens dont l’identité a été relevée samedi au stade Michel-d’Ornano, à l’issue du match Caen-PSG. (voir Caen-PSG : le ministère de l’Intérieur veut 200 IDS)

Compléments d’informations

Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.

- Pour Nenê, la Ligue des champions est encore accessible. Interrogé alors qu’il était présent ce lundi à Monte-Carlo pour assister au tournoi de tennis qui s’y déroule — les Parisiens ayant eu le droit à un jour de repos —, le Brésilien Nenê a estimé que tout se jouerait dimanche prochain face à Lyon : « Si on gagne, on sera lancé. On est encore dans le coup pour les trois premières places. Ce match contre Lyon sera un match à six points. Ce sera un match-clé, un match qui nous permettra d’afficher nos ambitions et de savoir ce que l’on peut viser d’ici la fin de la saison. » (source : RMC.fr)

- Fernandez plébiscite Erding. Sur RMC, l’ancien entraîneur parisien Luis Fernandez a déclaré qu’il préfèrerait voir Hoarau rester sur le banc et Erding occuper seul le flanc de l’attaque parisienne : « Erding est ce qu’il est, mais il se déplace, il bouge beaucoup. Et Bodmer est convaincant à ce poste de meneur de jeu. Contre Lyon, je laisserai à nouveau Hoarau sur le banc. À Caen, l’équipe avait un très bon équilibre. Ils ont gagné un match important contre une équipe qui joue sa survie. »

- Arsenal sous contrôle américain. « Arsenal a été racheté par l’Américain Stan Kroenke, annonce L’Équipe. Propriétaire de 62,89 % des actions du club londonien depuis dimanche soir, sa société, Kroenke Sport Entreprises, était dans l’obligation d’effectuer une offre publique d’achat. Celle-ci a été acceptée hier, évaluant le club à hauteur de 830 M€. […] Arsenal est le cinquième club [anglais] à passer sous contrôle américain après Manchester United, Liverpool, Sunderland et Aston Villa. »

- Des supporters du Paris FC créent des incidents. « Le déplacement de la soixantaine d’Ultra Boys 90 a tourné au vinaigre samedi à Colombes, indique L’Alsace. […] Les UB ont eu droit à un comité d’accueil avant le match du Racing contre Alfortville. […] “En fait, une dizaine de supporters du Paris FC — et pas du PSG — est venue spécialement pour nous provoquer, raconte le président des UB Olivier Kost. On a voulu les repousser et notre réaction a peut-être été un peu disproportionnée. Ensuite, l’algarade a gagné un établissement de restauration rapide à côté. Pour quelle raison ? Je ne sais pas. Mais des gens en sont sortis avec des couteaux et trois des nôtres ont été blessés. Nous avons dû les attendre à l’hôpital. Moi-même, en repoussant nos troupes pour qu’elles se réfugient dans le stade, j’ai reçu un grand coup de barre de fer derrière la cuisse. Je ne l’ai pas vu venir. Jamais je ne m’étais retrouvé face à des couteaux. Nous avons tous eu peur. Aujourd’hui [hier], je peux à peine marcher. Nos gars souffrent de bonnes éraflures, mais ça aurait pu être plus grave. Il avait été envisagé que nous soyons pris en charge et escortés par les forces de l’ordre. Ça n’a pas été le cas pour une raison que j’ignore.” »

- Le RC Strasbourg va-t-il disparaître ? « Alain Fontanel est en mission, raconte L’Équipe. Adjoint aux finances du maire de Strasbourg, cet énarque a été mandaté pour sauver la peau d’un club […] aujourd’hui en péril. Depuis quelques semaines, l’élu joue les pompiers entre la SASP [société anonyme sportive professionnelle, la structure pro présidée par le propriétaire, Jafar Hilali] et l’association [détentrice du numéro d’affiliation et gestionnaire du centre de formation], qui ont engagé un bras de fer. Hilali réclame 3,2 M€ à l’association en remboursement des salaires des employés du centre de formation, payés par la SASP depuis 2004. Il parle même d’“abus de bien social”. L’association a, elle, dénoncé la convention qui la liait à la SASP. Elle menace même de ne pas lui accorder le numéro d’affiliation, indispensable pour inscrire le club en championnat. […] Si les deux entités ne s’accordent pas avant le 1er mai, le Racing risque de perdre son statut pro, donc son centre de formation, et de mettre le pied dans un engrenage fatal. “Ils ont compris que la mort de l’un entraînerait la mort de l’autre”, souligne Fontanel. Second casse-tête : l’équation financière. Soumis à des pertes chroniques, le club va devoir trouver les moyens de tenir sa trésorerie jusqu’à la fin de la saison. Les commissaires aux comptes envisagent d’ouvrir une procédure d’alerte : si l’actionnaire ne présentait pas de garanties, le dépôt de bilan pourrait être prononcé. Hilali a trouvé des astuces de fortune (revente de matériel…), mais il manquerait autour de 1 M€. […] Si Strasbourg reste en National, le président laisse entendre qu’il n’épongera pas les comptes seul. La menace du dépôt de bilan referait alors surface, sauf si un inattendu mécène venait au secours du club. Mais le pool de repreneurs locaux, qui avait émergé fin 2009, ne s’est plus réuni depuis l’été dernier. Certains ne sont plus intéressés. » Jafar Hilali estime par ailleurs, toujours dans les colonnes du quotidien sportif, que « ça fait trente ans que c’est le bordel en coulisses ! […] Les relations avec l’association, c’est pathétique. […] Le problème, c’est le travail de sape monstrueux de la génération 1979 [championne de France cette année-là, en partie présente au sein du club]. Quand vous cassez les petites baronneries, forcément ça passe mal. Ils ont réussi à faire fuir Hechter, McCormack, Afflelou… Qu’ils le veuillent ou non, le patron c’est moi. C’est la différence entre Afflelou et Hilali : s’ils veulent récupérer leur club par la force, ils le récupéreront en DH [après un dépôt de bilan]. Mais s’ils acceptent les règles, tout ira bien. Les plus belles histoires d’amour commencent souvent mal… »

- Ultras niçois et montpelliérains unis contre la répression. « Les ultras montpelliérains et niçois, dans le collimateur des pouvoirs publics, ont adressé un joli contrepied aux autorités ce dimanche après-midi en marge de la rencontre Montpellier-Nice, raconte sofoot.com. Un défilé main dans la main, malgré leur rivalité, contre la répression “abusive” et la “criminalisation” des supporters. […] À quelques encablures du stade de la Mosson, dans la discrète zone commerciale de Juvignac, les ultras pailladins (Butte Paillade et Armata Ultras) arrivent par petits groupes. Le rendez-vous est fixé à 14h. Il y a toutes les têtes connues de la tribune et notamment des visages anciens, revenus pour l’occasion. […] Quelques 80 Niçois de la Populaire Sud, où siégeait la BSN, débarquent bientôt sur le parking de la zone commerciale, applaudis à leur arrivée par leurs homologues montpelliérains. Le mélange des rouge et noir et des orange et bleus se fait aux cris de “Liberté pour les ultras !” Le cortège d’environ 250 supporters se met en branle. Direction le stade de la Mosson. Tous derrière une banderole dessinée par les deux camps : “Aujourd’hui, demain : nous ultras, on lâchera rien !!” Un message soutenu à grand renfort de fumigènes, de calicots revendicatifs contre la Loppsi 2 et de chants véhéments à l’égard des forces de l’ordre et de la Ligue. “Pour le mouvement ultra français, c’est un jour historique”, crie Sylvain. Les responsables ultras de la Paillade marchent en tête de cortège côte à côte avec ceux de la Populaire sud niçoise. Comme quoi “avec un peu d’expérience, d’intelligence et une vraie mentalité ultra, on peut faire de grandes choses”, affirme encore Sylvain. Pourquoi les ultras niçois et montpelliérains, qui se détestent, ont-ils décidé d’organiser une action commune ? D’abord pour protester contre la politique répressive des autorités publiques et sportives qu’ils jugent excessive. “On veut être traité comme tout le monde par la police et la justice, précise un Niçois, et non subir un traitement spécial, plus dur que pour les autres citoyens”. Ensuite pour dénoncer une lutte contre le hooliganisme qui s’attaquerait plus largement aux ultras et à leur manière d’animer les stades. »

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