À deux jours du trophée des champions, dont il détient le record du nombre de victoires (5), Grégory Coupet a accordé une interview à L’Équipe. Il évoque notamment le match OM-PSG, la saison à venir et sa concurrence avec Edel.
OM-PSG, le Paris Saint-Germain et les objectifs
C’est une ligne sur un palmarès et rien qu’avec ça, tout est dit. Il n’y a pas dans cet effectif beaucoup de joueurs avec un palmarès très épais et c’est donc une raison de prendre en considération ce match face à l’OM. Oui, cela suffit à ne pas être… suffisant.
[…] Il est trop tôt pour savoir si toutes les leçons ont été tirées de notre saison en championnat. Il y a tellement de paramètres à maîtriser pour ramener un jour le titre à Paris… C’est plus difficile ici [qu’à Lyon]. Il se passe tellement de choses à Paris autour du foot qu’il peut devenir compliqué de conserver sa concentration. Toutes ces histoires de tentations et de sollicitations, ce n’est pas une légende. Autour du PSG, il y a une force fabuleuse. Ce que représente ce club pour beaucoup de monde est impressionnant. Mais il faut toujours être capable de garder la tête froide.
[…] Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il y a un groupe de qualité ici, capable d’atteindre de grandes choses s’il s’en donne les moyens. Les recrues [Nenê et Bodmer] nous font déjà du bien. Alors, OK, je ne clame pas qu’on va être champion en 2011. Mais je me dis que si la saison s’enclenche bien, il faudra compter sur le PSG…
« Je ne compte rien lâcher. »
Nous sommes deux gardiens décidés à nous battre à la régulière. [Edel] va tout faire pour être titulaire, mais cette place de n°1, il faudra qu’il vienne la chercher. Parce que je ne compte rien lâcher. Je comprends parfaitement ses aspirations à ne plus jouer les doublures. Mais moi, j’aborde la dernière saison de ma carrière et je n’ai pas pour idée de la passer sur le banc. […] C’est sûr et certain. J’arrêterai [en juin 2011].
La grève ? Je pense que je l’aurais arrêtée.
Grégory Coupet a également évoqué la grève de l’équipe de France durant la coupe du monde. L’occasion de lâcher une phrase qui alimentera la légende de l’ancien Lyonnais, dans la lignée de son commentaire sur le but encaissé par Landreau en Écosse.
Je serais descendu du car. On peut me dire ce qu’on veut, qu’il était difficile de s’opposer à tel ou tel joueur, à telle ou telle pression. Moi, je me serais levé et je serais allé sur le terrain pour m’entraîner.
- Grégory Coupet
- Photo Éric Baledent — PSGMAG.NET