[J12] Retour sur PSG 2-1 Marseille (vidéos)

Paris s’est imposé face à l’OM pour la première fois depuis six ans.

Les enseignements du match

Trois joueurs au-dessus du lot

Évidemment, Nenê — pour sa facilité technique — et les attaquants — pour leur réveil — auront marqué la rencontre. Mais trois autres Parisiens ont joué à un très haut-niveau ce dimanche soir. Pour la deuxième fois cette semaine, il faut mettre en avant la prestation d’Edel. Il y a eu, bien sûr, ce but encaissé sur lequel il dévie le ballon face à son but — mais il n’était pas évident de faire mieux —, et aussi quelques sorties aériennes où, heureusement, sa défense était attentive. Mais pour le reste, le Camerounais a enchaîné les prises de balles aériennes propres, suivies de relances à la main bien senties ; surtout, il a à son compteur deux arrêts décisifs à la fin de chaque période. Juste ce qu’il fallait pour empêcher l’égalisation. Pendant ce temps-là, Mandanda…

En défense centrale, Sylvain Armand a été impérial tout au long de la rencontre, multipliant les jaillissements devant Gignac, colmatant toutes les brèches sur le côté droit ou au milieu, et dégageant une kyrielle de ballons chauds — la plupart du temps très proprement. Armand a mis en veilleuse toutes les réserves que l’on avait pu poser sur la difficulté d’un gaucher de jouer à droite : dans la relance, il n’est jamais gêné.

Enfin, au milieu de terrain, la douzaine de kilomètres parcourus par Clément Chantôme atteste une fois de plus le retour à son meilleur niveau du numéro 20 parisien. Avec 15 ballons récupérés sur la rencontre, et des courses incessantes de repli ou vers l’avant, balayant les côtés ou l’axe du terrain, c’est le liant qui manquait au PSG que Paris a enfin trouvé.

Luyindula plutôt que Sessegnon

Comme d’habitude, passé l’heure de jeu, Kombouaré a dû remplacer Ludovic Giuly. Jusque-là, c’est naturellement vers Stéphane Sessegnon que le coach parisien se tournait pour finir la rencontre. Mais, probablement à cause du match exécrable du Béninois contre Dortmund, il a cette fois-ci pris le risque de mettre côté droit un joueur dont ce n’est pas le poste. En l’occurrence Luyindula, qui lui avait été plutôt satisfaisant face aux Allemands, notamment dans la conservation du ballon.

Le choix s’est avéré plutôt judicieux puisque sur plusieurs prises de balle, même côté droit, Luyindula a permis à son équipe de souffler, et au bloc de remonter tranquillement. Sessegnon va devoir travailler puisque de plus en plus de joueurs semblent lui passer devant, alors qu’il partait titulaire en début de saison.

Diawara joue les victimes après s’être essuyé les crampons sur Nenê

Alléluia ! Une fois n’est pas coutume, le PSG a utilisé son site officiel pour évoquer le dossier des « jurisprudences PSG » :

La commission de visionnage va-t-elle revenir sur le geste de Diawara ? On joue la 76e minute. Nenê se joue de Diawara qui le retient par le maillot avant de s’essuyer les crampons sur le ventre du Brésilien. Un très vilain geste qui ne vaut qu’un jaune au défenseur de l’OM…. À l’image de la sanction infligée à Claude Makelele, lors de la rencontre Lorient-PSG, le 26 septembre 2009 [convoqué à la demande de la commission de visionnage, Claude Makelele avait été suspendu pour un match ferme et un avec sursis par la commission de discipline de la LFP pour une « faute grossière » commise contre le Lorientais Diarra], la commission de visionnage de la LFP va-t-elle convoquer le défenseur marseillais pour lui infliger une éventuelle sanction ? Réponse ces prochains jours…

Souleymane Diawara s’essuie les crampons sur Nenê

De son côté, le Parisien annonce que « Souleymane Diawara s’en est pris à Nenê dans les couloirs menant aux vestiaires. Le défenseur central phocéen reprochait au Brésilien d’avoir simulé une faute à la 77e minute, qui lui a valu un avertissement. Pourtant, sur les images télé, on voit l’ex-Bordelais retomber sur le torse de Nenê. José Anigo, le directeur sportif olympien, y est allé lui aussi de son commentaire désobligeant. »

Les vidéos de tous les buts du match

Autres infos autour du match

Stats en vrac

 Makelele et Chantôme, les métronomes. D’après les statistiques officielles de la LFP, Clément Chantôme est le joueur parisien qui a touché le plus de ballons (68). lequipe.fr annonce de son côté 75 ballons touchés, et 44 passes réussies sur 48, soit 92 % de réussite. Selon la LFP, Claude Makelele a quant à lui réussi 97 % de ses passes !

 Le début d’une nouvelle série ? Le PSG est désormais invaincu depuis quatre matches, toutes compétitions confondues. Il remonte sur la troisième marche du podium, qu’il occupait déjà le 16 octobre dernier après une victoire 0-2 à Toulouse (9e journée).

 Première victoire après un match en semaine. Pour la première fois de la saison en sept occasions, le PSG a remporté un match de championnat après avoir disputé une rencontre de coupe en semaine. Jusque-là, le bilan parisien était de 3 défaites et 3 matches nuls.

 En deuxième période, Paris ferme. Le PSG n’a encaissé que deux buts après la mi-temps cette saison, en L1. Les deux face à Bordeaux le 22 août dernier.

Cela faisait…

 6 ans. La dernière victoire du PSG à domicile face à l’OM remontait à six ans jour pour jour, le 7 novembre 2004 (2-1).

 1 an. L’OM n’avait plus encaissé deux buts dans les 20 premières minutes d’un match depuis le 8 novembre 2009, indique L’Équipe. Cette saison, l’OM n’avait même encaissé deux buts en première période qu’une seule fois : le 28 septembre, en Ligue des champions, à Stamford Bridge contre Chelsea.

 7 mois. Il fallait remonter au 10 avril pour voir Mevlüt Erding et Guillaume Hoarau marquer lors d’un même match de L1 (PSG 3-1 Bordeaux), relève Opta. Individuellement, Erding et Hoarau n’avaient plus marqué depuis respectivement le 16 octobre (Toulouse 0-2 PSG) et le 11 septembre (PSG 4-0 Arles-Avignon). À l’inverse, Loïc Rémy est resté muet dimanche soir alors qu’il avait marqué lors de ses trois derniers matches contre le PSG en L1, avec Nice. (source : Opta)

 3 mois. Auparavant, Marseille ne s’était inclinée qu’une fois en déplacement cette saison : à Valenciennes, le 14 août (3-2). C’était également la dernière défaite en date des Olympiens en championnat.

 6 matches. L’OM restait sur cinq victoires consécutives et six matches sans défaite toutes compétitions confondues.

 1 mois et demi. Le PSG ne s’était plus imposé au Parc des Princes depuis le match face au Karpaty Lviv jeudi 30 septembre. Paris restait sur deux matches nuls et une défaite à domicile.

 3 matches. Défait 1-0 à Marseille et 3-0 au Parc des Princes la saison dernière, battu aux tirs au but au terme d’un match nul 0-0 fin juillet lors du trophée des champions, le PSG n’avait plus inscrit le moindre but aux Marseillais depuis trois matches.

Dans la presse

Dominique Sévérac, dans le Parisien du 8 novembre 2010 :

Paris sort grandi d’un sommet de haut niveau. […] Ce succès d’hier très prometteur les propulse sur le podium avec des rêves plein la tête. […] Ce matin, plus que sur sa défaite, l’OM doit cogiter sur une évidence : il possède désormais un concurrent pour le titre qui s’appelle le PSG. En attendant l’hypothétique retour de Lyon, il se dessine cette saison une joute à distance entre les meilleurs ennemis du championnat de France. […] Dans un clasico toujours passionnant et ouvert au spectacle, le PSG a validé ses bonnes dispositions du moment en emportant tout sur son passage après une entame en rouleau compresseur. Il se hisse à une troisième place où il paraît l’équipe la plus crédible sur le podium pour durer, derrière Brest et Rennes. Cette victoire sur Marseille doit agir comme un déclic : le titre de champion de France n’est pas inaccessible. […] Évidemment […] Antoine Kombouaré va chercher à temporiser l’euphorie naissante ; mais l’objectif de finir dans les cinq premières places paraît à cet instant-là de la saison caduc. Le podium sied mieux au jeu du PSG, particulièrement emballant ces derniers temps face aux gros (Séville, Dortmund, Lyon et donc Marseille). […] En Ligue 1, Paris est un patron qui s’affirme. Chaque joueur paraît meilleur que la saison passée et les choix radicaux et courageux de Kombouaré ont donné un nouveau souffle à une équipe moribonde et divisée par les clans après le passage dans la capitale de Paul Le Guen. Il y a eu trop de mauvais entraîneurs au PSG ces dernières saisons pour ne pas saluer le travail de l’ex-coach valenciennois, certes facilité par de meilleures recrues. […] Mais c’est le PSG quand même, et flotte cette inévitable question : quel est le grain de sable qui va en rayer la machine cette saison ? Pour une fois, on ne voit pas.

Jérôme Touboul, dans L’Équipe du 8 novembre 2010 :

Le PSG déloge Marseille. Dans un match qui fut plus énergique qu’esthétique, Paris a pris le dessus sur l’OM. Et sa place dans le trio de tête. Il aura fallu que tout ça tombe sur l’OM. L’incapacité de Paris à gagner en L1 trois jours après un match de Ligue Europa, la crise des attaquants du PSG… Tout cela a pris fin, hier soir, dans un Parc des Princes (presque) plein à craquer et qui exhala une atmosphère bien moins électrique que lors des précédentes visites de l’ennemi olympien. […] Il faudra donc a priori compter cette saison avec le PSG de Nenê, protagoniste des deux buts parisiens. Il est encore un peu tôt pour mesurer ses chances réelles de viser une place en Ligue des champions. Mais cette équipe dégage manifestement plus de convictions que la saison dernière.

Thierry Muratelle, dans La Provence du 8 novembre 2010 :

Il subsiste un sentiment tenace d’un manque de considération à l’encontre de Marseille. […] La défaite est aussi désolante que les sourires affichés par certains dirigeants des instances en quittant le Parc. […] C’est la règle du jeu. Elle n’est pas belle. L’OM a perdu la bataille juridique, avec toutes les incohérences soulevées, dénoncées, une forme d’injustice dont on reparlera rapidement.

 Performances. Dans les colonnes du Parisien, tous les joueurs du PSG obtiennent des notes honorables, même si les commentaires ne sont pas spécialement élogieux. Les mieux lotis sont Chantôme (« une belle prestation », « il a abattu un énorme travail de récupération à base de pressing et d’anticipations bien senties ») et Nenê (« décisif », « moins tranchant ensuite, mais il a fait tourner en bourrique les Marseillais »), suivis par Armand (« un bon match », « sérieux ») et Edel. Dans L’Équipe, ce sont Nenê (« quand il met sa technique au service du collectif, c’est un régal »), Chantôme (« quel coffre ! », « une belle agressivité ») et Hoarau (« efficace », « un match plein ») qui tirent leur épingle du jeu. Viennent ensuite Jallet (« une première période de haut niveau ») et Erding. Comme au Parisien, aucun joueur n’est distingué défavorablement.

Didier Deschamps et le boulevard périphérique

En conférence de presse, Didier Deschamps est revenu à plusieurs reprises sur un événement qui expliquerait en partie la défaite de l’OM. L’Équipe en a même fait ses gros titres…

L’entame de notre match a été compliquée mais l’avant-match l’a également été. Certes, ce n’est pas la seule explication à notre défaite, mais on aura vécu une préparation complètement anormale. Déjà, samedi soir, nous sommes restés 25 minutes sans escorte sur le périph. Et ce soir, on a rallié le Parc des Princes une heure seulement avant la rencontre. Tout ça en raison de l’incohérence d’une escorte qui aurait dû nous ouvrir la voie mais qui a au contraire créé des embouteillages. J’ai eu l’impression que l’on assistait à un transfert de prisonniers à haut risque ! Ce qui s’est passé hier et aujourd’hui est proprement inadmissible ! Maintenant c’est vrai, notre début de match est surtout la résultante d’erreurs techniques qui nous ont coûté 2 buts. Ça, je ne l’occulte pas. […] Pour toutes les raisons que je vous ai dit, [mon équipe] a fait preuve de fébrilité. Mais je ne cherche pas des excuses. Les deux buts, ont les a encaissés tout seuls. Durant les 20 premières minutes, on a multiplié les erreurs de relance.

(source : La Provence)

Le quotidien régional raconte la raison du retard des Marseillais au stade dimanche soir :

Une fois les joueurs et le staff à bord du bus, stationné devant leur hôtel à Bercy, situé à l’est de Paris, le chauffeur a dû attendre que le PC Police situé au Parc des Princes donne l’ordre de départ. L’attente a duré dix minutes. Ensuite, le cortège, encadré par huit fourgons de police et quatre motards, s’est retrouvé coincé sur le périphérique dans un embouteillage provoqué par un accident. L’OM est arrivé à 19h45 au stade. Et seuls Gignac et Cheyrou ont évalué l’état de la pelouse. Finalement, l’escorte n’a servi à rien.

Réactions

 Christophe Jallet : « Cela fait un an et demi que tout le monde on attendait ça : gagner un gros match au moment où on nous attendait. Ce n’était jamais arrivé, c’est donc avec énormément de satisfaction qu’on savoure cette victoire. On a fait de gros efforts, et ce soir ça paye : on monte sur la troisième marche du podium, c’est vraiment quelque chose qu’on voulait. On avait perdu tellement de points à domicile que, que ce soit Marseille ou un autre club, on voulait absolument gagner ce soir. On a très bien démarré, on a réussi à mettre nos première occasions au fond. On a plus subi en deuxième mi-temps mais Marseille poussait pour revenir et nous on ne voulait pas lâcher non plus. Tous les efforts produits jeudi se sont un peu ressentis dans notre jeu, il y a eu un peu moins de qualité technique et un peu plus de difficulté à ressortir le ballon. Nos attaquants aussi étaient attendus au tournant et ce soir ils ont répondu présent. On avait suffisamment répété que les grands joueurs se révélaient lors des grandes occasions, ils l’ont démontré ce soir. Maintenant, charge à eux de continuer. Si on arrive à être un peu plus réguliers à domicile et continuer nos performances à l’extérieur, on peut s’installer durablement dans cette partie du classement. Mais c’est un équilibre fragile, un championnat hyper serré. Si on fait une série de trois matches un peu plus négative, on peut vite redescendre. L’année dernière, au bout de cinq matches, on était deuxièmes, tout le monde nous annonçait en haut du classement, et dix journées après, on était à la rue. Il faut d’abord garder notre ligne de conduite : les attaquants reviennent défendre pour donner un coup de main. On a un effectif étoffé ; on a quelque chose de grand à faire, que ce soit dans les coupes ou dans le championnat. A nous de ne pas tout gâcher. » (source : AFP)

 Mevlüt Erding : « C’est un but à la Inzaghi mais je me fiche de la façon dont j’ai marqué. C’est l’instinct du buteur qui a parlé. Je répète souvent cela à l’entraînement. Je sais qu’à chaque frappe le ballon peut fuser et le gardien peut être gêné dans sa prise de balle. Il faut juste être là au bon moment. J’ai signé au PSG pour vivre des moments comme ça, ce soir (hier), c’était comme dans un rêve. » (source : le Parisien)

 Mamadou Sakho : « On a vu une belle équipe de Paris, solidaire jusqu’au bout. On n’a rien lâché. Edel, comme d’habitude nous a sorti un grand match. C’est très bien pour le club. Battre Marseille, c’est une autre ambiance. A la mi-temps, on s’est parlés, on s’est un peu engueulés. Ce qui prouve qu’on a un état d’esprit de gagneurs. Pour le moment, on est troisièmes. On va savourer la victoire ce soir. Mais il ne faut pas oublier qu’il va y avoir des matches qui vont arriver rapidement. Il faut se reposer pour repartir de plus belle. » (source : lequipe.fr)

 Antoine Kombouaré : « Je suis super heureux. C’est vraiment une énorme satisfaction, d’abord de gagner car cela faisait longtemps que l’on n’avait pas savouré une victoire à domicile. Face à Marseille, ça fait encore plus plaisir. C’est une énorme fierté de gagner ce match car l’an passé on avait pris deux leçons face à Marseille. Ça m’a rappelé Dortmund et Séville. On s’est appuyé sur nos derniers matches. On a pris confiance en notre potentiel et on est capable de rééditer les bonnes prestations. On a fait une première mi-temps énorme grâce à un adversaire qui nous a obligé à élever notre niveau de jeu. Ce but encaissé a ensuite apporté du doute mais on a fait bloc et on a été très solide. C’est amplement mérité. Il nous a manqué ce 3e but qui nous aurait mis à l’abri quand Marseille a poussé. » (source : AFP)

Suspensions

Avertis dimanche soir, Ludovic Giuly et Clément Chantôme seront suspendus s’ils reçoivent un nouvel avertissement lors des prochains matches — respectivement jusqu’à la 14e et la 16e journée.

Christophe Jallet (J18) et Mamadou Sakho (J14) seront également menacés lors des prochains matches.

Tiéné (J15), Camara (J18), Clément et Nenê (J19) seront quant à eux sous la menace d’une suspension après leur prochain carton jaune.

Averti à Lyon pour la troisième fois en exactement 10 matches, Mathieu Bodmer sera suspendu à Valenciennes.

Retrouvailles

Fabrice Abriel (formé au club, parti en 2001), Édouard Cissé (1997/1998, 1999-2002 puis 2004-2007) — blessé dimanche — et Gabriel Heinze (2001-2004) ont évolué au PSG dans le passé. Par ailleurs, Nicolas Dehon, l’entraîneur des gardiens marseillais, était au PSG la saison passée.

Côté parisien, Claude Makelele (1997/1998), Zoumana Camara (2000-2002) et Peguy Luyindula (2004-2005) ont également porté le maillot marseillais.

Côté tribunes…

 Affluence. 40 234 spectateurs étaient présents au Parc des Princes dimanche soir, d’après la LFP. C’est la meilleure affluence de la saison — la première fois que Paris dépasse les 30 000 spectateurs —, mais aussi la plus mauvaise affluence pour un PSG-OM depuis près de 17 ans en championnat. De 1994 à 2010, les matches Paris-Marseille ont attiré 43 750 personnes en moyenne.

 Audience. Alors que la chaîne cryptée accusait de mauvais résultats depuis le début de la saison, elle a explosé les compteurs ce dimanche : 2,1 millions de téléspectateurs pour le Canal Football Club précédant le match — deuxième meilleure performance historique —, puis 2,9 millions de téléspectateurs pour le match PSG-OM. (source : Ozap)

 Marseillais. « Les forces de l’ordre ont refoulé 74 supporters marseillais, munis de billets et venus en bus », indique L’Équipe. De son côté, La Provence signale que 50 supporters olympiens ont assisté au match dans le stade en cachant leurs couleurs. « Ils ont quand même laissé leur empreinte en déposant un autocollant sur la vitrine de la boutique du PSG ! », s’émerveille le quotidien régional.