Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
L’actu du jour
PSG 0-1 Lorient. Samedi soir, pour la première journée de L1, le PSG s’est incliné 0-1 face au FC Lorient. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))
Lorient confirme son aisance à Paris. Le FCL compte désormais 5 victoires, 1 match nul et 2 défaites en 8 matches de L1 au Parc des Princes. Sur les cinq dernières saisons, Lorient compte même 4 victoires, 1 nul et 1 défaite, pour 12 buts inscrits et 6 encaissés. Le PSG est par ailleurs l’équipe que les Bretons ont battu le plus souvent dans l’élite (7), et celle contre laquelle ils ont marqué le plus de buts (20). (voir plus de stats après PSG 0-1 Lorient)
La capacité du Parc réduite à 40 000 ? « Ce soir, le Parc des Princes sera comble pour la réception de Lorient, assurait L’Équipe samedi. Tous les billets ont été vendus. » Dimanche, le quotidien sportif continue de parler d’un « Parc bondé », qui « affichait complet ». Pour rappel, la capacité du stade est de 46 000 places. En 2008/2009, la moyenne était de 40 902 spectateurs par match, avec une pointe à 45 774 contre l’OM. (voir un résumé de l’ambiance au Parc)
Engouement. Sur son compte Twitter, l’attaché de presse du PSG, Mathias Barbera, a annoncé la présence au Parc des Princes samedi soir de « plus de 300 journalistes, 40 photographes, 150 techniciens TV et un dispositif digne de la Ligue des champions ».
Javier Pastore présenté à la presse lundi. Présenté au Parc des Princes samedi, à quelques minutes du coup d’envoi de PSG-Lorient, Javier Pastore donnera sa première conférence de presse lundi au Parc des Princes, à 15h30. En attendant, il a participé à son premier entraînement dimanche matin au Camp des Loges.
Ngoyi retourne jouer avec le Congo. International Espoirs avec l’équipe de France (6 sélections en 2009/2010), Granddi Ngoyi fait partie des joueurs convoqués par Robert Nouzaret pour affronter la Gambie en match amical mercredi 10 août, d’après afriquefoot.fr. Le PSG a confirmé sur son compte Twitter officiel que le jeune Parisien était parti en sélection. Il avait déjà joué avec la RDC avant de rejoindre les Espoirs français à l’été 2009.
CFA : Poissy 1-0 PSG. Pour son quatrième et dernier match amical avant la reprise du championnat le week-end prochain, l’équipe réserve du PSG s’est inclinée 1-0 à Poissy (CFA), qui évoluera dans le même groupe que Paris cette saison. Il s’agit de la première défaite parisienne après deux victoires contre Saint-Pryvé Saint-Hilaire (CFA 2) et Lekhwiya (Qatar) puis un match nul contre Compiègne (CFA). Loris Arnaud, Loïck Landre, Jean-Eudes Maurice et Granddi Ngoyi ont participé à la rencontre, d’après l’édition départementale du Parisien.
U19 : Lens 0-2 PSG. En match amical, les moins de 19 ans du PSG ont battu leurs homologues lensois 0-2 à Pont-Sainte-Maxence (Oise). « Dans le jeu, les Parisiens étaient plus forts que nous, a réagi Mickaël Delestrez, l’entraîneur lensois, sur le site officiel du RC Lens. Les joueurs alignés étaient les champions de France de la saison dernière. […] Cet après-midi, on avait de temps en temps l’impression que l’on jouait face à des joueurs de deux ou trois ans de plus que nous, alors que ce n’était pas le cas. Il faut tirer les enseignements de cette rencontre en mettant de côté le résultat. C’est un match qui nous sert à avancer. »
Lorànt Deutsch : « Quoi qu’il arrive, on sera ridicule. » Supporter du PSG, le comédien Lorànt Deutsch évoque dans une tribune publiée par le Journal du dimanche son sentiment mitigé à l’arrivée des investisseurs qataris : « Depuis dix ans, je vis le sacerdoce du supporter d’un club qui rate à peu près tout ce qu’il entreprend. J’ai très envie d’une équipe qui me fasse rêver, alors je ne bouderai pas les millions investis par les Qataris. Mais je ne suis pas très enthousiaste. Du jour au lendemain, on essaie d’entrer par effraction dans une sorte de Big Four financier à côté de Chelsea, des deux clubs de Manchester, du Real Madrid. Déjà que l’on reproche au PSG d’être le club du centralisme, du snobisme parisien et des voyous en tribunes, ce qui est d’ailleurs faux, devenir le club d’un fonds souverain qui détraque l’économie mondiale et dont les dirigeants ne connaissent même pas le nom des joueurs, ça ne va rien arranger. Ça voudrait faire rêver mais ça attire au contraire plus de jalousie qu’autre chose. Les détracteurs du PSG y voient déjà une raison de se moquer.
Dépenser 100 millions d’euros pour renforcer l’équipe nous condamne à gagner le championnat, ce qu’on n’a pas réussi depuis dix-sept ans. […] Même si l’on fait venir des Franciliens comme Ménez, cela va manquer d’authenticité. J’aurais préféré que le PSG devienne un club magistral en se construisant petit à petit. Là, j’ai peur que la victoire arrive trop tôt, sans la maturation nécessaire. […] De la même manière qu’on apprécie moins le bonheur quand il est facile, un titre n’aura plus jamais la même saveur. Cela ne m’enchante pas que les pétrodollars soient le prix du succès. On n’aura aucun mérite de gagner avec l’argent d’un pays étranger mais, si l’on perd, tout le monde nous crachera dessus et le PSG sera la risée de l’Europe. C’est cruel : quoi qu’il arrive, on sera ridicule. »
Deutsch regrette le Parc, et craint le Stade de France. Dans le même article publié par le JDD, l’auteur de Métronome, l’histoire de France au rythme du métro parisien fait également part de ses regrets à l’égard du Parc des Princes : « J’ai été abonné de 1993 à 2001. Je ne prendrai pas ma carte cette saison. D’abord parce que je serai souvent au théâtre. Ensuite parce que l’ambiance n’a plus rien à voir. Les mesures prises contre les supporters violents étaient nécessaires mais elles ont détruit les noyaux qui accompagnaient le club depuis ses débuts. C’est une trépanation. La mélopée du Parc a disparu, son chœur antique ne chante plus. Les chants ne reviendront pas à coups de millions ou de victoires. Je redoute un déménagement dans les courants d’air du Stade de France. Le berceau du PSG figure pourtant sur son blason : c’est le Parc des Princes. »
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
« C’est la crise ! C’est la crise ! » Après avoir assuré vendredi que le PSG avait une équipe capable de remporter la Ligue des champions puis dénoncé samedi les jugements excessifs, Dominique Sévérac, qui n’en finit pas de retourner sa veste, proclame déjà la fin du monde : « Millions riment parfois avec bidon. À Paris, la crise, comme l’automne, est déjà là. Une journée, un match, une défaite, une crise, c’est un record ! Mais c’est désormais le quotidien d’un club qui a déboursé plus de 80 millions d’euros cet été dont une trentaine foulait la pelouse hier soir répartie sur cinq nouveaux. […] Le couac s’annonce d’ores et déjà retentissant. […] La pression qui escorte le déplacement du club de la capitale à Rennes la semaine prochaine semble déjà irrespirable. […] Le PSG ne mérite rien ce matin, pas d’excuses ni de circonstances atténuantes. […] Les Merlus auraient dû s’imposer avec un plus gros écart tant ils ont donné la leçon à Paris et que (sic) ce Paris a flirté avec une faiblesse magistrale. »
Comparée à l’œuvre de Sévérac, celle de Damien Degorre dans L’Équipe semble faire preuve d’un minimum de sagesse. S’il commence par rappeler qu’« il ne faudra pas tirer des conclusions définitives sur les allures de la saison du PSG », le journaliste sportif se laisse pourtant aller à quelques facilités : « Il y a bien eu quelques décalages subtils de Ménez ou de Gameiro mais rien qu’un chèque de 81,2 millions d’euros — le montant dépensé pour l’instant sur le marché des transferts — ne justifierait pour le moment. D’ailleurs, si les Parisiens étaient rentrés au vestiaire, à la mi-temps, avec un écart de deux ou trois buts à remonter, pas grand-monde n’aurait crié au scandale. » Et le reporter de L’Équipe d’avoir une révélation : « Certains constats sont implacables. Le premier confirme qu’on n’obtient pas une équipe compétitive ni une cohésion immédiatement en changeant la moitié du onze de départ de la saison précédente, même avec des pétrodollars. » Mais qui l’avait prétendu ? Certainement pas les Parisiens, qui le rappellent depuis plusieurs semaines à longueur d’interviews.
Comment al-Khelaifi est devenu le patron d’Al Jazeera Sport. Dans son édition datée de dimanche-lundi, Le Monde consacre un article à Nasser al-Khelaifi. « Le nouveau patron du PSG, sultan du foot-business », annonce le quotidien du soir à sa une. « Entre ambition et intrigue, l’itinéraire de l’homme fort du PSG. […] Derrière la magie des pétrodollars, on trouve tous les ingrédients d’un roman plus sombre : pouvoir, business, trahison… » En fait d’enquête sur le parcours du président du conseil de surveillance du club, Le Monde revient sur la création d’Al Jazeera Sport sans autre élément que les témoignages de deux anciens associés d’al-Khelaifi : l’un qui accuse le Qatari de tromperie et lui réclame 25 M€, l’autre qui dément. De quoi sérieusement relativiser le « roman sombre » à base de « pouvoir, business, trahison » annoncé en introduction…
« Au départ, Nasser al-Khelaifi est un modeste joueur international de tennis, raconte Le Monde. Dans l’équipe du Qatar, il croise parfois sa raquette avec celle du cheikh Tamim. Pourtant, “NAK” n’a pas de sang royal […]. En 1995, il s’entraîne sur la Côte d’Azur et […] rencontre un entrepreneur atypique, Thierry Morano. » Sollicité en 2003 par al-Khelaifi, avec qui il avait sympathisé, Morano met en relation le prince du Qatar avec un de ses amis, Ivan Blum, pour acheter les droits TV du football espagnol. « Au Qatar, les quatre hommes [al-Khelaifi, Morano, Blum et Ahmed al-Sulaiti, le représentant du prince] créent ensemble une société : Demiurge management [qui achète les droits espagnols]. […] Ce succès permet aux Qataris de lancer, en novembre 2003, Al Jazeera Sport […]. Dans la foulée, les associés signent un contrat d’exclusivité avec cette chaîne pour acheter tous les droits télé disponibles dans tous les sports possibles : Roland Garros, Paris-Dakar, Ligue des champions… Les Français vivent à Doha, au Ritz-Carlton, puis dans une maison. Ils gagnent beaucoup d’argent. […]
[Al-Khelaifi] s’impose comme le leader de la société, le représentant officiel auprès de la chaîne où ils ont leur bureau : “C’est normal, reconnaît Ivan Blum, c’est un local. Le patron, c’est toujours le Qatari.” La situation irrite l’autre Français [Morano]. Le 1er juin 2005, les deux Français ne peuvent plus accéder à leur bureau : leurs badges sont désactivés, ils sont virés. “Nasser nous a évincés pour pouvoir garder le pouvoir, argue Thierry Morano. On lui a mis en place tout le réseau, on a porté la chaîne, il nous a utilisés.” Il estime avoir été dupé, accuse son “frère” de ne pas l’avoir payé entièrement et a lancé, en 2007, une procédure judiciaire contre lui à Doha. Pour démêler cette histoire, la cour a nommé un expert en juin 2010. “Je ne comprends pas Thierry, nuance Ivan. Nous avons été très bien payés pour mettre en place ce réseau. Les Qataris ont une mentalité à l’anglo-saxonne : vous partez du jour au lendemain avec votre carton, comme aux États-Unis. C’est brutal, mais c’est comme ça.” »
Les stats de Pastore à Palerme. « Javier Pastore fut impliqué dans 24 buts lors de ses 69 matches de Serie A avec Palerme : 14 buts, 10 passes décisives », indique Opta.
Mulumbu : « Le challenge parisien est très intéressant. » Considéré comme l’une des révélations de la saison dernière, Youssouf Mulumbu jouera encore à West Bromwich Albion cette saison, son club s’étant opposé à son départ, alors qu’il était notamment sur les tablettes de la Fiorentina et du Bayern Munich. Sur footafrica365.fr, l’ancien Parisien est interrogé sur son envie de retrouver son club formateur : « Si je dois revenir en France, j’aimerais que ça soit au PSG. Avec les nouveaux actionnaires, le challenge est très intéressant, et c’est pour cela que je dois continuer à être bon. »
Patrick Liewig signe au Club africain. Patrick Liewig (60 ans) vient de signer pour trois ans au Club africain en tant que directeur technique et responsable de la formation. Après dix ans au centre de formation du PSG dans les années 1990, il a travaillé aux Émirats arabes unis (1999-2003), en Côte-d’Ivoire (2004-2009) — où il a remporté trois coupes, trois titres de champion et terminé deux fois second — puis en Tunisie. Il était entraîneur du Stade tunisien depuis 2009. (source : clubafricain.com)