Malgré les efforts des experts de la presse spécialisée, le marronnier sur la crise automnale du PSG ne fait pas encore la une. Ce matin, le Parisien a donc décidé de passer à la vitesse supérieure à l’occasion de l’interview de Robin Leproux.
Première question :
Non ? On insiste un peu alors…
Toujours pas ? Troisième question :
Oui, la « vraie » crise, parce que jusqu’à présent c’était juste pour rigoler, on est bien conscient que c’est n’importe quoi… Mais du coup, l’entraîneur va se faire virer quand même, ou même pas ?
Malgré l’indigence des questions du Parisien, le discours de Robin Leproux mérite tout de même d’être écouté :
On a simplement l’impression de répéter les mêmes matches. On joue plutôt bien, on domine et on a un petit moment d’absence qui provoque soit une défaite, soit un nul. On fait tous le même constat. Mais pourquoi parler de crise ? Il n’y a pas de raison. Le groupe est plutôt performant et s’entend très bien. […]
Vous préféreriez qu’on joue mal ? On est lucides, on sait que ce qu’on fait en ce moment est insuffisant. On travaille pour être plus efficaces. En plus, on n’a pas de chance, ni dans le cours du jeu, ni sur l’accumulation des blessures. Mais il y a une telle solidarité dans le groupe qu’il n’y a vraiment pas lieu de parler de crise. Quand on voit notre niveau de jeu, on doit être convaincu que personne ne doit nous battre. […]
D’abord, on n’envisage pas la défaite à Marseille. On y va pour gagner. Si on n’a pas le résultat qu’on espère, ce ne sera pas une raison pour être en crise. On a fait le quart du championnat et on n’a pas été au niveau pendant seulement une mi-temps à Lorient. Une mi-temps sur neuf matches ! Pourquoi parler de crise ? […]
Vous êtes complètement à côté de la plaque ! Antoine vient d’arriver, il fait l’unanimité dans le club, à travers son état d’esprit, son travail. Il a un vrai leadership, une vision de son métier. Je trouve cette question complètement saugrenue.
Cerise sur le gâteau, le Parisien termine avec un « vrai-faux » déconcertant :
Vrai ou faux : le Parisien brasse de l’air ?