Pour conclure notre enquête sur le PSG, après les véritables montants des transferts du PSG ces dernières années, nous publions cette semaine les comptes du PSG. Première partie : les recettes.
Répartition globale des recettes
En avril dernier, la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a publié son rapport 2009/2010 sur les comptes des clubs de football professionnels, ce qui permet de situer le PSG par rapport aux autres clubs de L1. Les comptes du PSG, que nous nous sommes procurés en exclusivité, permettent par ailleurs de détailler la situation parisienne.
Type de revenus | Réel 2009/2010 | % PSG | % L1 hors PSG |
---|---|---|---|
Droits audiovisuels | 32,0 M€ | 39 % | 58 % |
Sponsors et publicité | 20,7 M€ | 25 % | 16 % |
Recettes matches | 16,0 M€ | 19 % | 12 % |
Autres produits | 14,0 M€ | 17 % | 14 % |
Total | 82,7 M€ | 100 % | 100 % |
Préambule : les chiffres publiés par la DNCG regroupent les comptes de la SASP Paris Saint-Germain Football, de sa filiale PSG Merchandising SAS et de l’association Paris Saint-Germain Football Club. (voir notre présentation des différentes entités du « groupe PSG »)
Si les revenus du PSG au titre des droits audiovisuels sont légèrement supérieurs à la moyenne des autres clubs de L1 (32 M€ vs 30 M€ en moyenne), toutes les autres recettes du club parisien sont quant à elles au moins deux fois plus élevées que celles de ses concurrents (51 M€ au total, vs 22 M€ en moyenne pour les autres clubs français). Alors qu’ils représentent près de 60 % des revenus des clubs de L1, les droits TV ne pèsent ainsi que 40 % des recettes du PSG.
Au total, le club de la capitale a généré 60 % de revenus de plus que la moyenne des autres clubs de L1, soit 83 M€ vs 52 M€.
Détail des droits audiovisuels
Le premier poste de recettes du PSG, qui représente près de 40 %, correspond aux reversements effectués par la LFP et la FFF au titre des droits audiovisuels.
Droits TV : le PSG par rapport aux autres clubs de L1
Mardi, après que la chaîne qatarie Al Jazeera a fait une offre pour acheter les droits TV de la L1, Gérard Bourgoin se réjouissait dans le Parisien de l’attrait du championnat de France, tout en assurant que son club pouvait se passer de la manne des droits audiovisuels : « Cela prouve que notre produit est bon, contrairement à ce que pense Canal+. Nous, à Auxerre, on n’a pas besoin du Qatar pour vivre, mais on ne fermera jamais la porte. » En réalité, l’AJA est le club de L1 le plus dépendant des droits TV : en 2009/2010, 78 % de ses recettes venaient des opérateurs télévisuels, alors que la moyenne des clubs de première division est inférieure à 60 %.
Avec seulement 39 % de recettes provenant des droits audiovisuels, le PSG est quant à lui le club le moins dépendant des chaînes de télévision, malgré le cinquième montant le plus élevé en valeur absolue (32 M€). La mauvaise performance du club parisien en championnat durant la saison 2009/2010 (13e) n’explique pas tout : même avec 40 M€ versés par la LFP — comme en 2010/2011 grâce à sa quatrième place —, le PSG aurait tout de même été le seul club de L1 dont les droits audiovisuels pèsent moins de la moitié des recettes totales. En revanche, l’absence de participation à la Ligue des champions entraîne un retard significatif par rapport à Lyon ou Marseille, l’OL ayant par exemple touché plus de 30 M€ au titre des droits audiovisuels versés par l’UEFA.
# | Club | Droits audiovisuels | % recettes |
---|---|---|---|
6 | Auxerre | 30,9 M€ | 78 % |
13 | Lorient | 22,3 M€ | 72 % |
4 | Lille | 38,0 M€ | 69 % |
15 | Valenciennes | 19,5 M€ | 67 % |
17 | Nice | 18,1 M€ | 66 % |
11 | Montpellier | 24,5 M€ | 64 % |
14 | Nancy | 19,6 M€ | 64 % |
20 | Boulogne-sur-Mer | 13,9 M€ | 63 % |
18 | Le Mans | 14,9 M€ | 61 % |
7 | Rennes | 26,6 M€ | 59 % |
16 | Sochaux | 18,2 M€ | 59 % |
12 | Toulouse | 22,7 M€ | 57 % |
3 | Bordeaux | 65,4 M€ | 56 % |
10 | Saint-Étienne | 25,1 M€ | 56 % |
8 | Monaco | 25,9 M€ | 54 % |
19 | Grenoble | 14,1 M€ | 54 % |
1 | Lyon | 78,4 M€ | 54 % |
2 | OM | 71,0 M€ | 50 % |
9 | Lens | 25,6 M€ | 50 % |
5 | PSG | 32,0 M€ | 39 % |
- | Moyenne L1 | 30,3 M€ | 57 % |
- | L1 hors PSG | 30,2 M€ | 58 % |
Exclusif : les droits TV du PSG en détail
L’immense majorité (92 %) des droits TV perçus par le PSG en 2009/2010 sont dus à sa participation au championnat de France. Comme nous l’avions indiqué en mai 2010, les 29,5 M€ se décomposent en 13,0 M€ de prime de notoriété, 12,5 M€ de prime fixe et 4,1 M€ de prime de classement : 3,3 M€ pour le classement 2009/2010, 0,8 M€ pour le classement des cinq dernières saisons.
À l’issue de sa victoire en coupe de France, la FFF lui a reversé 2,1 M€. En coupe de la Ligue, son élimination en huitièmes de finale a rapporté 0,3 M€ de recettes au club de la capitale.
Le PSG n’a pas disputé de coupe d’Europe en 2009/2010.
Type de revenus | Réel 2009/2010 | % droits TV |
---|---|---|
Ligue 1 | 29,5 M€ | 92 % |
Coupe de France | 2,1 M€ | 6 % |
Coupe de la Ligue | 0,3 M€ | 1 % |
Autres droits audiovisuels | 0,1 M€ | 0 % |
Total droits audiovisuels | 32,0 M€ | 100 % |
Détail des revenus sponsors et publicité
La deuxième source de revenus des clubs de L1 vient des contrats de sponsoring, notamment via un affichage publicitaire sur les maillots des joueurs et les panneaux déployés au stade.
Sponsors et pub : le PSG par rapport aux autres clubs de L1
S’il est devancé par Marseille (28,3 M€) en valeur absolue, le PSG est en revanche le club de L1 qui tire la plus grande part de ses recettes des contrats de sponsors et de publicité : 25 % de son revenu total, soit 20,7 M€ — 2,5 fois plus que les autres clubs de L1.
# | Club | Sponsors et publicité | % recettes |
---|---|---|---|
2 | PSG | 20,7 M€ | 25 % |
11 | Sochaux | 7,3 M€ | 24 % |
5 | Saint-Étienne | 9,7 M€ | 22 % |
9 | Toulouse | 8,3 M€ | 21 % |
7 | Rennes | 9,3 M€ | 21 % |
14 | Le Mans | 4,9 M€ | 20 % |
1 | OM | 28,3 M€ | 20 % |
13 | Valenciennes | 5,6 M€ | 19 % |
17 | Boulogne-sur-Mer | 4,2 M€ | 19 % |
6 | Lens | 9,4 M€ | 18 % |
8 | Monaco | 8,8 M€ | 18 % |
15 | Nancy | 4,9 M€ | 16 % |
16 | Nice | 4,3 M€ | 16 % |
19 | Grenoble | 4,1 M€ | 16 % |
10 | Lille | 8,2 M€ | 15 % |
12 | Montpellier | 5,7 M€ | 15 % |
20 | Lorient | 3,4 M€ | 11 % |
18 | Auxerre | 4,1 M€ | 10 % |
4 | Bordeaux | 11,8 M€ | 10 % |
3 | Lyon | 14,7 M€ | 10 % |
- | Moyenne L1 | 8,9 M€ | 17 % |
- | L1 hors PSG | 8,3 M€ | 16 % |
Exclusif : les revenus de sponsors et pub du PSG en détail
Ces 20,7 M€ de revenus se décomposent en trois types de contrats : le sponsoring maillot (Nike, Fly Emirates, Direct8) a rapporté 7,9 M€, soit 38 % ; les hospitalités (loges VIP) ont assuré 6,7 M€ de recettes, soit 32 % ; enfin les autres contrats publicitaires, notamment la panneautique au Parc des Princes, ont rapporté 6,1 M€, soit 29 %.
À noter que la gestion du sponsoring et des relations publiques — hospitalités (loges VIP), sponsoring/partenariat, panneautique au Parc des Princes, événements hors-match (séminaires, animations) — a été externalisée au profit de Sportfive — agence de marketing créée en 2001 par la fusion de UFA Sports (RTL Group), Sport+ (Canal+) et du groupe Jean-Claude Darmon, rachetée par Lagardère en 2006 —, au sein d’une business unit appelée « PSG promotion ». Le « club entreprises PSG » rassemble aujourd’hui environ 250 membres, dont 6 partenaires officiels (Emirates, Nike, Winamax, Orange, Poweo et Elior), 6 partenaires entreprises (Coca Cola, Sport 2000, CGV, Puressentiel, Electronics Arts, le conseil général des Yvelines) et 1 fournisseur officiel (Arrow) [1].
Type de revenus | Réel 2009/2010 | % sponsors et publicité |
---|---|---|
Sponsoring maillot | 7,9 M€ | 38 % |
Hospitalités (loges VIP) | 6,7 M€ | 32 % |
Sponsoring stade | 6,1 M€ | 29 % |
Total sponsors et publicité | 20,7 M€ | 100 % |
Détail des recettes matches
Troisième poste de revenus, les recettes matches intègrent les abonnements et la billetterie à l’unité.
Recettes matches : le PSG par rapport aux autres clubs de L1
Devancé par Marseille (25,2 M€) et Lyon (24,8 M€) en valeur absolue, le PSG (16,0 M€, soit 2,5 fois plus que ses concurrents) est néanmoins le club de L1 qui tire la plus grande part de ses revenus des recettes matches : 19 %, contre 12 % pour les autres clubs français.
# | Club | Recettes matches | % recettes |
---|---|---|---|
3 | PSG | 16,0 M€ | 19 % |
1 | OM | 25,2 M€ | 18 % |
2 | Lyon | 24,8 M€ | 17 % |
5 | Lens | 7,9 M€ | 15 % |
6 | Saint-Étienne | 6,4 M€ | 14 % |
7 | Rennes | 6,1 M€ | 14 % |
4 | Bordeaux | 15,1 M€ | 13 % |
15 | Boulogne-sur-Mer | 2,6 M€ | 12 % |
11 | Sochaux | 3,3 M€ | 11 % |
14 | Grenoble | 2,7 M€ | 10 % |
9 | Montpellier | 3,9 M€ | 10 % |
10 | Toulouse | 3,7 M€ | 9 % |
12 | Lorient | 2,9 M€ | 9 % |
13 | Nancy | 2,9 M€ | 9 % |
8 | Lille | 4,9 M€ | 9 % |
16 | Valenciennes | 2,5 M€ | 9 % |
19 | Nice | 1,8 M€ | 7 % |
20 | Le Mans | 1,5 M€ | 6 % |
18 | Auxerre | 1,9 M€ | 5 % |
17 | Monaco | 2,0 M€ | 4 % |
- | Moyenne L1 | 6,9 M€ | 13 % |
- | L1 hors PSG | 6,4 M€ | 12 % |
Exclusif : les recettes matches du PSG en détail
Sans surprise, les 8 matches de coupes nationales (2 à domicile, 5 à l’extérieur, 1 sur terrain neutre) ne pèsent rien par rapport aux 15,9 M€ de recettes dues au championnat : en 2009/2010, le PSG a touché 6,7 M€ au titre des abonnements, et 9,1 M€ en billets vendus à l’unité.
Type de revenus | Réel 2009/2010 | % recettes matches |
---|---|---|
Championnat | 15,9 M€ | 99 % |
Coupes nationales | 0,1 M€ | 1 % |
Total recettes matches | 16,0 M€ | 100 % |
Détail des autres produits
Le dernier regroupement opéré par la DNCG dans son rapport annuel regroupe notamment les produits dérivés et les subventions.
Autres produits : le PSG par rapport aux autres clubs de L1
Si le PSG fait également mieux que les autres clubs de L1 — deux fois plus —, il est devancé par Lyon (28,2 M€), Marseille (18,0 M€) mais aussi Bordeaux (23,4 M€) en valeur absolue (14,0 M€).
# | Club | Autres produits | % recettes |
---|---|---|---|
5 | Monaco | 11,5 M€ | 24 % |
7 | Grenoble | 5,4 M€ | 20 % |
2 | Bordeaux | 23,4 M€ | 20 % |
1 | Lyon | 28,2 M€ | 19 % |
6 | Lens | 9,4 M€ | 18 % |
4 | PSG | 14,0 M€ | 17 % |
3 | OM | 18,0 M€ | 13 % |
14 | Le Mans | 3,1 M€ | 13 % |
8 | Toulouse | 4,8 M€ | 12 % |
9 | Montpellier | 4,5 M€ | 12 % |
13 | Nice | 3,1 M€ | 11 % |
11 | Nancy | 3,4 M€ | 11 % |
17 | Lorient | 2,4 M€ | 8 % |
12 | Saint-Étienne | 3,3 M€ | 8 % |
10 | Lille | 4,1 M€ | 7 % |
16 | Auxerre | 2,8 M€ | 7 % |
15 | Rennes | 2,9 M€ | 7 % |
18 | Sochaux | 2,0 M€ | 7 % |
20 | Boulogne-sur-Mer | 1,3 M€ | 6 % |
19 | Valenciennes | 1,4 M€ | 5 % |
- | Moyenne L1 | 7,5 M€ | 14 % |
- | L1 hors PSG | 7,1 M€ | 14 % |
Exclusif : les autres produits du PSG en détail
Regroupement hétéroclite, le poste « autres produits » agrège notamment les produits dérivés (9 M€), la subvention de la mairie de Paris (1,5 M€) et des reprises de provisions.
En octobre 2009, un mois après sa nomination au poste de président du directoire du PSG, Robin Leproux annonçait dans le Parisien son intention de diversifier les revenus du PSG :
Il faut 20 millions d’euros de plus de manière régulière pour jouer une coupe d’Europe et plus précisément la Ligue des champions. C’est à nous d’amener cet argent, de convaincre des nouveaux partenaires. Le nouveau Parc des Princes, en gardant son statut de meilleur stade de France, le permettra en partie. En 2010, on va aussi entrer dans l’anniversaire des 40 ans du club. Beaucoup de choses sont déjà négociées et permettront des ressources supplémentaires. […] Il y a deux grosses manières d’y arriver [trouver 20 M€ de plus] : les plus-values sur les joueurs et les droits télé. Ce n’est pas ce à quoi je pense. Moi, je veux que le club génère de lui-même 20 M€ de plus dans quatre ou cinq ans. Je vous assure qu’en étant européen, en rénovant le Parc et en continuant le développement du club, c’est un objectif largement atteignable. À M6, j’ai monté à partir de rien une diversification de la chaîne qui rapporte 40 % des recettes globales. C’est simple à réaliser. Par exemple, on n’a pas de ligne de vêtements casual PSG. On va la lancer. Je n’ai pas l’impression d’être un génie en le faisant.
Deux mois plus tard, Robin Leproux faisait un premier bilan :
On a commencé à travailler dessus. Cela [les 20 M€ additionnels] viendra des nouvelles activités ou des produits dérivés. Dès mars, il y aura l’offre urban football avec quatre terrains synthétiques au Parc. On va aussi relancer le tournoi de Paris, l’année des 40 ans du club, le dernier week-end de juillet. Il aura lieu chaque saison. Il y aura aussi le film sur les 40 ans diffusé sur Canal+ en prime time puis commercialisé en DVD. Je vous avais déjà parlé de la ligne de vêtements casual. Tout est lancé.
Finalement, le PSG n’a pas trouvé de véritables relais de croissance. Réunissant à peine 10 000 spectateurs, le tournoi de Paris s’est avéré déficitaire, en raison notamment des frais d’organisation et des primes à verser aux équipes invitées ; il a été abandonné dès sa première édition. L’émission « Paris est magique », diffusée quotidiennement sur NRJ Paris, a été interrompue moins d’un mois après son lancement. L’Urban PSG, qui permet de rentabiliser le Parc des Princes les jours où il n’y a pas de match, a quant à lui été lancé en juin 2010, avec quatre mois de retard. Enfin, conformément au souhait de Robin Leproux, le PSG a bien lancé la saison dernière une gamme textile dite « casual », sans que cela ne booste le chiffre d’affaires de PSG Merchandising — qui a même baissé par rapport à la saison 2008/2009.
La carte « Passion PSG », lancée en grandes pompes au Parc des Princes à l’occasion du match PSG-Lyon, en septembre 2009, a finalement été abandonnée en avril 2010. Vendue 29 €, elle devait permettre à ses détenteurs d’accéder à une réservation prioritaire pour les matches PSG-OM et d’obtenir des réductions en boutiques, comme la carte Esprit club — créée en 2002 pour regrouper et fidéliser ses « clients » —, à ceci près que cette dernière était gratuite. Flop commercial, l’initiative de Michel Mimran, directeur marketing du PSG, pourrait même avoir coûté de l’argent au PSG. « L’agence responsable de la mise en place du programme de fidélité récupère généralement près de 15 € par carte dans ce genre d’opérations, nous explique un professionnel du marketing. Mais dans le cas de Passion PSG, le nombre de cartes vendues est tellement faible que le PSG a certainement perdu de l’argent, l’agence facturant des frais fixes au lancement. »
Enfin, concernant le développement à l’international, tout reste à réaliser. La tournée aux États-Unis en mai 2010 n’a pas rapporté d’argent au PSG, et le stage d’avant-saison que Paris souhaitait organiser en Amérique du nord ou en Chine cet été n’a pas abouti. En janvier 2011, le stage à Marrakech a permis au club parisien de toucher 50 K€ de prime de match et 15 K€ de droits TV — et non pas 350 K€ comme l’avait assuré France Football à l’époque —, le match amical étant retransmis en France sur Direct8.
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