Paul Le Guen a été longuement interrogé sur la réorganisation en cours à la tête du PSG. Samedi soir, une dépêche AFP relayait les propos de l’entraîneur parisien à ce sujet : « J’aurais préféré [que le PSG évite cette crise], oui, compte tenu du bon déroulement des choses jusqu’à présent et de la bonne marche de l’équipe et du club. Messieurs Bazin et Villeneuve en conviennent aussi. Moi, je regrette ce qui s’est passé, c’est vraiment dommage. J’ai de bonnes relations depuis longtemps avec M. Bazin, c’est connu. J’ai aussi de bonnes relations avec le président Villeneuve, c’est moins connu. Je pense qu’on avait vraiment trouvé nos marques et que cela fonctionnait bien. La situation présente m’allait bien. […] Pour être honnête, je n’ai pas tout de suite saisi l’importance de cette lettre et ses répercussions. J’ai pourtant été PDG d’entreprise, je suis actionnaire d’entreprise, mais j’ai eu un temps de retard. Je n’ai réalisé que la veille du match face à Sochaux. »
Invité à répondre s’il accepterait de prendre davantage de responsabilités au sein du club, dans l’hypothèse que Sébastien Bazin le lui demande, l’entraîneur parisien a ensuite évoqué son avenir au PSG : « Je suis prêt à discuter avec tout le monde. Mais je ne suis pas pressé. J’ai envie de voir comment vont tourner les choses. Je n’attends rien. Je veux finir mon contrat. Cela me convient très bien comme ça. J’aime bien attendre les fins de situation, cela permet d’avoir des éléments supplémentaires pour décider. Il n’y a pas d’urgence. Les éléments les plus importants, on les aura en fin de saison. C’est là qu’on saura, en fonction des résultats et de l’atmosphère, ce que l’on veut faire pour la saison prochaine. Si je pourrais refuser une éventuelle prolongation de contrat si on me la proposait ? Ce n’est pas le sujet. Le club n’a aucune obligation envers moi comme je n’ai aucune obligation envers le club. Nous sommes libres, attendons tranquillement la fin de mon contrat. On peut aussi voir les choses simplement. Je le répète, il n’y a vraiment pas urgence. »
À propos de la nomination du nouveau président, Paul Le Guen a tenu à rester à sa place : « Je n’ai pas été consulté certaines fois et je ne vois pas pourquoi je le serai. Le président est le patron de l’entraîneur, l’entraîneur ne choisit pas son patron. […] Je suis à la fois concentré sur mon travail et intéressé sur l’évolution des choses. Ça me semble logique d’être au cœur des discussions avec les uns et les autres, tout en restant dans mon rôle et à ma place. Ce n’est vraiment pas le moment de lâcher la barre. Plus que jamais, j’ai envie de me battre pour que les résultats continuent à être bons. »