Parmi les deux quotidiens invités au point presse accordé par Sébastien Bazin et Charles Villeneuve, l’un a interprété une réponse du président démissionnaire comme le signe qu’il n’a pas abandonné l’idée de racheter le PSG.
Dans L’Équipe, Jérôme Touboul raconte ainsi : « En réponse à une question sur son avenir, Charles Villeneuve a glissé hier une phrase sybilline : “Qui connaît vraiment la fin de cette histoire… ?” En soufflant cette interrogation, l’ancien cadre de TF1 laisse entendre que sa démission négociée – il pourrait toucher environ 150 000 euros d’indemnités – ne dessine pas forcément un épilogue définitif. Autrement dit, Villeneuve pourrait poursuivre l’idée de monter un plan de rachat du club autour d’investisseurs étrangers, hypothèse qu’il avait imaginée cette semaine pour rebondir. Le futur ex-président semble enclin à travailler à nouveau sur ce plan de reprise. Avec plus de temps. Et moins de pression que ces derniers jours. »
Quant au Parisien, il relaye ces propos dans l’interview, sans les commenter : « Je ne suis pas devin et je ne connais pas la fin de l’histoire. Maintenant, si le 3 février au soir, Sébastien Bazin me demande de revenir, il n’y a aucun problème, je serai là. (rires) C’est une pirouette. À partir d’aujourd’hui, je ne m’exprimerai plus jamais sur le PSG. »
Villeneuve et les anciens présidents du PSG
Dans cet entretien, Charles Villeneuve semble par ailleurs conserver une rancœur à l’encontre d’Alain Cayzac et/ou Simon Tahar, ses deux prédécesseurs à la tête du PSG.
Selon L’Équipe, il aurait déclaré : « Je vais désormais reprendre mon métier. Écrire. Mais je n’écrirai pas sur le PSG, même si je suis déjà sollicité par des éditeurs. Je ne pense pas qu’un ancien président doive s’exprimer sur le PSG, quelle que soit sa sortie. » Plus loin, il ajoute : « J’ai formulé un vœu devant les joueurs : si on veut faciliter la mission de mon successeur et laisser le staff technique travailler en paix, il faut épurer le conseil d’administration et empêcher que tout ancien président du club en fasse partie, y compris moi-même. »
Enfin dans le Parisien, cette dernière citation est formulée ainsi : « La quatrième chose est un vœu à exaucer. Il faut renouveler l’équipe qui va prendre en main le destin et qui va gérer les ambitions du PSG. Il ne faut pas d’anciens présidents, y compris moi-même, dans le club. Pas de nostalgiques, ni de revanchards. »