Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
L’actu du jour
L’infirmerie du PSG ne se vide pas. Le PSG, par le biais de son site officiel, a communiqué mardi au sujet des différentes blessures au sein de l’effectif. Au rayon des bonnes nouvelles, Neeskens Kebano, Diego Lugano et surtout Guillaume Hoarau ont repris l’entraînement collectif.
En revanche, Blaise Matuidi, sorti en fin de première mi-temps dimanche contre Auxerre, est victime d’une lésion aux ischio-jambiers gauche ; il sera forfait jusqu’à la trêve. Clément Chantôme, qui avait effectué son retour à la compétition jeudi dernier à Salzbourg, souffre lui des problèmes au quadriceps gauche ; son indisponibilité n’a pas été communiquée.
Trêve hivernale : le PSG au Qatar. Durant la trêve hivernale, les joueurs du Paris Saint-Germain effectueront un stage au Qatar, du 1er au 5 janvier prochain. Ils feront escale à Dubaï (Émirats arabes unis) mercredi 4 pour y disputer un match amical contre le Milan AC de Mario Yepes, à 19h30 heure locale — 16h30 à Paris. (source : PSG.FR)
Nene, Gameiro, Ménez : la crise, les ego, Kombouaré. « Ça, c’est Paris ! Quand ça va, tu es le meilleur. Quand tu perds, tu deviens le plus nul. Mais on n’allait pas tout gagner non plus. » ; « Avec nos mauvais résultats et le potentiel de notre équipe, je peux comprendre que les gens aient parlé de crise. Mais, dans le vestiaire, il n’y a jamais eu de crise. Malgré la pression, on est toujours restés conscients de nos qualités. » ; « Kombouaré est toujours l’homme de la situation. Il fait du bon travail. On le soutient à 100 %. » ; « La guerre des ego ? Ça, c’est une invention de la presse. Si vous étiez dans le vestiaire, vous verriez que l’ambiance est très bonne. »
Mardi, Nene, Kevin Gameiro et Jérémy Ménez, réunis pour une séance de dédicaces sur les Champs-Élysées, ont désamorcé les critiques les plus entendues ces derniers jours. (source : le Parisien)
Jallet soutient encore et toujours Kombouaré. Sollicité par différents médias au volant de sa voiture ce mardi, Christophe Jallet a pris le temps de répondre à des questions qui ne concernaient que le sort de son entraîneur : « Il faut être costaud pour endurer tout ce qu’il endure. Maintenant, il a toujours répondu présent, et il continue de le faire. […] Est-ce que j’en ai assez des rumeurs autour de l’entraîneur ? (sourires) J’en ai surtout un peu assez de répondre toujours aux mêmes questions ! Nous, les joueurs, ne sommes décideurs de rien à ce niveau. Ça parle énormément à Paris mais derrière, je ne vois pas beaucoup d’actes. Donc cela ne sert à rien de tout commenter. Il faut continuer à jouer comme si de rien n’était. […] Tout le monde est derrière lui. Chacun fait du mieux qu’il peut. Lui aussi. » (source : leparisien.fr)
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Fernandez quitte Israël. Luis Fernandez a annoncé à RMC Sport son intention de quitter la sélection israélienne au terme de son contrat, le 31 décembre : « On a échangé avec le président de la fédération pour faire le bilan du travail fourni depuis un an et demi. Je pense que je ne vais pas continuer l’aventure. Finir troisième de notre groupe de qualification de l’Euro 2012, derrière la Grèce et la Croatie, ce n’est pas si mal avec une jeune équipe. Après, on est remis en cause systématiquement. On ne peut pas travailler. J’arrive à la fin de mon contrat. Je ne désire pas continuer. Je n’envisage pas de reprendre un club non plus dans les prochaines semaines. C’est une certitude. J’aurai pu donner suite à un contact avec Shanghai. Mais je ne l’ai pas fait. »
Des précisions sur la future chaîne d’Al-Jazeera. Ce mercredi, Le Figaro dévoile plusieurs éléments au sujet de la future chaîne française du groupe Al-Jazeera, qui a soufflé cette semaine à Canal+ les droits de la Ligue des champions. « Initialement, il était prévu qu’elle soit créée en janvier 2012, rappelle le quotidien. Mais son lancement serait désormais planifié entre mai et juillet prochains, c’est-à-dire juste avant l’ouverture du championnat de foot français. S’il ne lève pas complètement le voile sur cette nouvelle chaîne, Charles Biétry, futur dirigeant d’Al-Jazeera, se veut rassurant : “Cette chaîne 100 % française sera sur un modèle payant et a vocation à être distribuée sur toutes les plates-formes”, affirme-t-il. Il dément l’idée d’un quelconque partenariat avec un acteur existant qu’il s’agisse d’un Orange Sport ou d’un Eurosport. Autrement dit, la chaîne sera une pure création. Et surtout la première incarnation d’“une marque qui a vocation à se développer non pas dans tous les pays mais en tout cas sur les cinq continents”.
Précision majeure, cette nouvelle chaîne de sport ne devrait pas s’appeler Al-Jazeera Sport comme le groupe dont elle est issue. “Nous cherchons un nom universel et intelligible qui puisse se dire aussi simplement en France qu’au Venezuela.” Mieux encore, chaque déclinaison sera locale, avec une programmation multi-sports épousant les goûts des téléspectateurs territoire par territoire. […]
Rien n’exclut que, dans la négociation pour la reprise de la chaîne [sur Canalsat], les patrons d’Al-Jazeera mettent dans la corbeille de mariage certains droits de la Ligue des champions, par exemple ceux du paiement à la séance. […] Si les relations pourraient se tendre quand il s’agira des droits des championnats étrangers, espagnols ou anglais, ce n’est donc pas forcément Canal+ qui sera la première victime de l’offensive de ce nouvel acteur. Mais plutôt des chaînes comme Eurosport ou L’Équipe TV ayant une politique multi-sports et manquant souvent de vrais produits d’appel. »
Qui dirige les investissements qataris ? Les fonds d’investissement qataris faisant à nouveau parler d’eux à l’occasion de l’attribution des droits TV de la Ligue des champions, l’AFP s’est intéressée à leurs principaux dirigeants. « Le sport qatari et, par ricochet, une partie de moins en moins négligeable du paysage sportif français, est dirigé par une poignée d’hommes et de femmes issus de la famille régnante, la dynastie des al-Thani, qui a notamment assis sa réussite en la matière sur son art du recrutement, résume l’agence. Fils de l’Émir, prince héritier appelé à lui succéder bientôt, Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani est le véritable patron du sport au Qatar, l’initiateur de cette politique d’acquisitions et de candidatures tous azimuts. Installé en 2001 à la tête du comité olympique du Qatar (QOC), élu dans la foulée membre du CIO, Tamim, 31 ans à peine, multiplie les casquettes : président du comité d’organisation du mondial 2022, du comité de candidature aux JO 2020, il est également propriétaire de QSi (Qatar Sports Investments), société créée avec ses fonds propres pour financer les investissements en matière de sport au Qatar et à l’étranger, et notamment le rachat du club de football du PSG.
Sa mère, Sheikha Moza bint Nasser, préside la Qatar Foundation, véritable laboratoire d’idées (“think-thank”) du développement qatari et premier sponsor maillot de l’histoire du FC Barcelone, tandis que son frère aîné Jassim est l’un de ses plus proches conseillers. Pour diriger QSi, organisée en (coentreprise) avec le QOC, Tamim a choisi un homme de confiance, président de la Fédération nationale de tennis, et d’Al-Jazeera Sport, devenu célèbre en France en tant que président du PSG : Nasser al-Khelaïfi, avec qui il avait autrefois le temps d’échanger des balles.
Les choix de Tamim sont empreints d’une même exigence : les directeurs opérationnels des institutions qu’il préside sont tous des polyglottes formés dans les plus grandes universités anglo-saxonnes, comme Hassan al-Thawadi, directeur général du comité suprême d’organisation de 2022, la femme d’affaires Noora al-Mannai pour les JO 2020, ou Cheik Saoud Bin Abdulrahman al-Thani, apparenté à la famille régnante, et secrétaire général du QOC. »