Ce qu’il faut savoir
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Les infos transferts du jour
Bordeaux souhaiterait un prêt d’Erding. « Même si Jean-Louis Triaud, le président des Girondins, refuse de confirmer l’information, il semble bien que les négociations avancent pour faire venir l’attaquant du PSG Mevlüt Erding à Bordeaux au mercato, croit savoir Sud-Ouest. Les Girondins chercheraient à obtenir un prêt de six mois. »
Le PSG s’intéresserait à Vagner Love. « Vagner Love, l’attaquant brésilien du CSKA Moscou, ne laisse pas insensible Leonardo, assure L’Équipe ce mercredi. […] Le responsable parisien a pris des renseignements sur l’ancien joueur de Palmeiras, âgé de 27 ans et sous contrat jusqu’en 2014. »
Interviews de Javier Pastore
Pastore fait la tournée des médias. « Javier Pastore était [mardi] après-midi à la cité de l’architecture et du patrimoine, indique PSG.FR. […] Au programme, une rencontre avec Canal+, L’Équipe, le Parisien côté français mais également la Gazzetta dello Sport et ESPN Argentine côté étranger. “El Flaco” a donc pendant plus de deux heures répondu tour à tour à ces différents médias. »
« Actuellement, je suis moins bien. » Pastore est notamment interrogé par L’Équipe sur sa prestation en demi-teinte face à Nancy : « Ce fut un match compliqué et je ne me suis jamais senti bien pendant la première période. Je n’arrivais pas à passer en un contre un, mes passes étaient mauvaises, rien n’allait. Après la pause, je suis revenu avec plus d’envie, j’ai créé un peu plus de danger mais, dans l’ensemble, c’était très insuffisant. Je n’étais pas bien physiquement. […] Depuis le match contre Lyon, je suis retourné à deux reprises en Argentine avec la sélection et les voyages ont un peu entamé mes ressources physiques. À chaque fois, la semaine qui suit mon retour de sélection, je me sens un peu fatigué. Mais je suis tranquille. Je suis ici pour grandir, progresser dans différents aspects de mon jeu. Ça vaut pour n’importe quel joueur. Votre rendement ne peut pas toujours être le même. Un jour, vous êtes bon, un autre moins. Actuellement, je suis moins bien. Mais, quand tu es moins bien, c’est toute l’équipe qui doit t’aider.
Les critiques à l’égard de mes prestations ? Elles sont normales. Quand vous avez habitué les gens à jouer régulièrement à un bon niveau, il est normal qu’ils soient déçus dès qu’une de vos prestations est moins rayonnante. La seule chose que je puisse faire désormais, c’est revenir à un meilleur niveau. À Huracan (2007-2009), à Palerme (2009-2011), j’ai déjà connu des périodes de hauts et de bas. Quand tu es moins bien, il faut savoir rester tranquille dans ta tête pour revenir ensuite. […] Si je crains que les défenseurs français se montrent plus agressifs avec moi ? Non, je n’ai pas peur. Je sais qu’ils vont vouloir me marquer de plus près maintenant qu’ils me connaissent. Peut-être qu’ils feront un peu plus de fautes. Mais vous savez, en Italie, ça se passait déjà comme ça. Les premiers mois, ils me laissaient un peu de liberté. Et puis ils ont resserré le marquage. Ce sera à moi de trouver des solutions, de me montrer plus fort, comme j’y suis parvenu à Palerme. »
Dans le Parisien, Pastore développe davantage sa réponse sur la fatigue qu’entraînent ses sélections en équipe d’Argentine : « À chaque convocation, je fais treize heures d’avion pour aller en Argentine et la même chose au retour. En plus, il y a les déplacements en Amérique du Sud, en Colombie, au Venezuela et les attentes à l’aéroport… Tout ça, ça fatigue. En général, la semaine juste après mon retour de sélection, je ne joue jamais de bons matches. Je suis en phase de récupération. […] Pourquoi Kombouaré me fait-il jouer quand je suis fatigué ? Je ne sais pas… En tout cas, ce n’est pas à moi de demander de ne pas jouer. On se parle, il me demande comment je me sens et après il fait ses choix. S’il souhaite que je me repose, c’est bien. Sinon, tant pis, je joue. »
Comparaisons internationales. Dans L’Équipe, l’Argentin compare le championnat français avec la Serie A : « En Ligue 1, il y a plus de un contre un, le pressing est plus rapide sur toutes les zones de jeu et, pour ces raisons, on a l’impression que c’est plus physique. En Italie, c’est beaucoup plus tactique, avec des équipes qui vous attendent davantage. […] Selon moi, les championnats anglais, espagnol et italien sont les meilleurs. Mais la Ligue 1 tente de s’en rapprocher avec l’arrivée de plusieurs joueurs étrangers de très bons niveaux. Dans les années qui viennent, la L1 deviendra l’une des meilleures ligues européennes. Le PSG, qui n’a plus joué la Ligue des champions depuis des années ni remporté le titre de champion de France, a déjà recruté plusieurs internationaux. Et il y a d’autres clubs, comme Lyon, Marseille et Lille, qui vont lutter dans la même cour. […] Le défenseur m’a le plus impressionné jusqu’à présent ? Moi, le seul qui me fait peur, c’est Lugano. (Il se marre.) Heureusement, il est dans mon équipe. Et Sakho aussi… Mais, comme adversaire, je ne sais pas… »
À quelques jours du match OM-PSG, Pastore relative par ailleurs l’ampleur de cette confrontation par rapport aux autres duels qu’il a connus : « Je sens bien qu’ici le clasico est attendu avec impatience. Les gens veulent qu’on gagne et nous le disent dans la rue. Est-ce comparable à un River Plate-Boca Juniors ? Je ne pense pas. Un River-Boca ne concerne pas que les supporters des deux équipes mais toute l’Argentine. Ici, c’est différent. »
Le numéro 27 du PSG précise sa réponse dans le Parisien : « J’ai joué en Argentine des clasicos entre Huracan et San Lorenzo où la passion était très forte. J’ai aussi disputé les derbys entre Palerme et Catane en Italie, deux villes très proches de Sicile. Face à Catane, j’ai eu la chance de marquer trois buts. À ce moment-là, l’alchimie qui se crée avec le public est vraiment fantastique. Quand tu gagnes ce genre de match, les gens te considèrent différemment. […] J’aime ces rencontres. C’est dans ce type d’ambiance que je donne le meilleur de moi-même. J’ai l’expérience des gros matches. J’ai eu la chance de jouer face à River Plate en Argentine et même de marquer. En général, les grands matchs me réussissent plutôt bien. Ce sont des matchs où j’ai envie de donner un peu plus. Si dimanche dernier on avait joué contre Marseille au lieu de Nancy, je ne pense pas que j’aurais été aussi mauvais. »
Pastore vu d’Argentine. « Incontestablement, aller à Paris a marqué une progression dans ma carrière, c’est un pas en avant important, estime Pastore dans L’Équipe. C’est quelque chose que les gens ont ressenti aussi dans mon pays, d’autant qu’on y diffuse désormais des images de la L1 et presque tous les matches du PSG. […] Je vais vous faire une confidence. En sélection, beaucoup de joueurs m’ont déjà dit : “Ce serait sympa que tu parles de moi à Leonardo ! Aller à Paris, ça m’intéresserait…” (Il rit.) Aujourd’hui, de nombreux joueurs veulent venir à Paris. La ville est superbe, le club est grand. Et, si des joueurs majeurs arrivent dans un futur proche, le PSG deviendra un grand club au niveau mondial. »
En marge de cette interview, le quotidien sportif confirme que « les aventures parisiennes de Javier Pastore n’échappent pas aux médias argentins » : « Chaque lundi, le quotidien sportif Olé fait le point sur la situation du PSG en championnat. Certaines rencontres de L1, ainsi que toutes celles disputées par les Parisiens en Ligue Europa, sont diffusées à la télévision. Mais, dans son pays, le jeune international (22 ans, 13 sélections, 0 but) reste d’abord connu pour son rôle décisif avec Huracan, en 2009, lors de la fantastique saison réalisée par l’équipe d’Angel Cappa, conclue par une deuxième place dans le tournoi de clôture du championnat. Juste après, Pastore partait en Italie, à Palerme. Pendant deux ans, ses performances avec le club sicilien ont été suivies attentivement au pays et son départ pour le PSG, l’été dernier, y a fait grand bruit. […]
Ce que le joueur réalise avec le PSG donne même des idées au sélectionneur argentin, Alejandro Sabella. “Au PSG, il évolue librement, un peu décalé sur la gauche, note-t-il. Il peut jouer, tel qu’il le faisait à Huracan, comme un 10 avancé.” Mais Pastore n’a pas encore trouvé sa place en équipe nationale. Sélectionné pour la première fois en mai 2010, sous la direction de Maradona, il n’a été titularisé qu’une seule fois par Sergio Batista, en amical face au Costa Rica (0-0) au printemps, et reste le plus souvent sur le banc avec son successeur Alejandro Sabella. Le joueur parisien compte pourtant quelques soutiens de poids. Notamment son idole de jeunesse, Juan Roman Riquelme. “J’aimerais que Pastore joue avec Messi, car j’aime bien voir les grands joueurs ensemble”, a lancé, il y a deux semaines, le milieu (33 ans), qui évolue actuellement à Boca Juniors. »
« Se qualifier pour la Ligue des champions. » Comme Antoine Kombouaré, Javier Pastore indique que son objectif est de se qualifier en C1, et non le titre : « Serais-je déçu si le PSG n’était pas champion cette saison ? Non, même si, dans nos têtes, on en a envie. Ne pas être qualifié pour la Ligue des champions serait une déception. Je suis venu à Paris pour ça. C’est le projet dont m’a parlé Leonardo et je veux jouer cette compétition. Et pour qu’on la joue, on doit finir dans les trois premiers. Remporter le titre serait un plus. Ce serait fabuleux pour le club, le public. Mais, fondamentalement, mon objectif est de finir dans les trois premiers. La Ligue Europa est aussi un objectif parce que c’est une compétition très relevée cette saison. »
Son intégration et son apprentissage du français. Pastore aborde enfin son installation en région parisienne : « Je viens de trouver un appartement à Paris. J’ai pu emménager à mon retour de la sélection [jeudi dernier]. Depuis mon arrivée, en août, je vivais à l’hôtel. Quand tu es chez toi, c’est mieux pour récupérer, te reposer. À l’hôtel, tu manges un peu toujours la même chose, tu dois laisser ta chambre pour que le personnel la refasse. Je vis avec ma fiancée et j’ai souvent des membres de ma famille qui sont là. J’ai toujours de la compagnie. […]
Maintenant que j’ai un appartement, un professeur [de français] viendra chez moi deux à trois fois par semaine pour m’enseigner la langue. Cela va me permettre de mieux communiquer, avec mes coéquipiers notamment. Plusieurs d’entre eux parlent l’italien ou l’espagnol : Lugano, Sirigu, Sissoko, Camara, Nenê, Ménez, Cearà, et je peux échanger avec eux. Ils traduisent pour les autres, avec qui je ne peux pas parler directement. Mais je vous promets que d’ici trois à quatre mois, je parlerai un peu votre langue. »
Pastore est-il pour ou contre Kombouaré ? À la sortie de son interview avec Javier Pastore, L’Équipe tente de déterminer dans quelle mesure l’Argentin ne soutient pas Antoine Kombouaré : « [Il] marche sur des œufs au moment d’évoquer l’épineuse question d’un éventuel remplacement d’Antoine Kombouaré. De sa réponse sur ce sujet, il ressort des mots d’un certain poids : “En Argentine, qu’un entraîneur perde ou gagne, il est toujours susceptible d’être remplacé. En Italie, c’est la même chose.” Pour un joueur du PSG, le danger, dans la période actuelle, peut se situer dans un soutien trop marqué à Kombouaré. Parce que Leonardo, qui restera sans doute un peu plus longtemps que le Kanak à Paris, pourrait y percevoir, à force, une forme de défiance à sa vision de ce que doit être le PSG de demain. Ouvertement sensible au “projet” de “Leo”, Pastore prend soin de ne pas s’aventurer sur ce terrain un peu miné. Il n’y a aucune critique de l’entraîneur dans son discours. Il n’y pas non plus d’éloge particulier, plutôt des remarques peut-être pas si neutres.
Dans une de ses réponses, Pastore estime, notamment, que le PSG brille plus par la technique de ses individualités que par son jeu collectif, ce qu’un coach interprète rarement comme un hommage appuyé. Ses paroles au sujet de Diego Lugano — “Il est le seul défenseur qui me fasse peur” — doivent-elles se lire, aussi, sous une lumière un peu orientée ? Dans la hiérarchie actuelle de Kombouaré, l’Uruguayen apparaît comme le quatrième défenseur central… Les deux Sud-Américains présentent un point commun : avec l’Italien Salvatore Sirigu, ils apparaissent clairement comme des recrues “labellisées” Leonardo, ce dirigeant soupçonné d’avoir voulu désarçonner Kombouaré en discutant récemment à Paris avec Carlo Ancelotti. Dans le discours pragmatique de Pastore sur le destin des entraîneurs, il transparaît un peu de la pensée du dirigeant brésilien, qui développe souvent l’idée que “personne ne peut savoir combien de temps il restera au club”. Pastore ignore sans doute aussi s’il jouera à Paris jusqu’au bout de son contrat, en 2016. Mais avec ses mots, ce jeune homme de vingt-deux ans, élégant et courtois, rappelle qu’il a déjà vécu sur deux terres — l’Argentine et l’Italie — peu réputées pour faire des sentiments avec les choses du football. »
Le reste de l’actu du jour
Exclu : vente-privee.com pour renouveler le public des stades. Le mois dernier, le PSG et l’OM avaient réalisé un premier test de vente de places sur un site généraliste, vente-privee.com. « Nous essayons de sortir de nos réseaux habituels de vente pour toucher un public plus large, le but étant de recruter de nouveaux consommateurs, avait expliqué à l’AFP Corinne Gensollen, directrice des opérations de l’OM. Ce match tombe pendant les vacances scolaires et nous espérons de ce fait toucher des familles ou des jeunes en vacances dans la région. » De son côté, le PSG avait testé ce dispositif à l’occasion des matches PSG-Caen et PSG-Slovan Bratislava, avec des réductions de 50 % à la clef.
Selon nos informations, un nouveau test sera prochainement réalisé, mais cette fois-ci à grande échelle : sous l’égide de l’UCPF, il concernera quasiment tous les clubs de L1 et de L2. Jeudi 1er décembre, le PSG commercialisera sur vente-privee.com des places pour trois matches entre janvier et mars 2012. Davantage que de remplir les stades, l’objectif des clubs français est de renouveler le public en attirant des clients « non captifs ».
Luyindula a vu Blanc. « Mis à pied à titre conservatoire par le PSG le 14 novembre, Peguy Luyindula s’est rendu hier au siège du club à l’occasion de sa convocation pour un entretien préalable à un éventuel licenciement, rapporte L’Équipe. L’attaquant parisien (32 ans, sous contrat jusqu’en 2012) a été reçu par Jean-claude Blanc, le nouveau directeur général délégué du PSG. Le club n’a pour l’instant pris aucune décision. La loi impose à l’employeur un délai d’au moins 48 heures (dans une limite d’un mois) avant de la communiquer à son salarié. Le licenciement effectif de l’ancien Lyonnais apparaît néanmoins comme la tendance la plus probable. […] S’il devait être licencié, Luyindula devrait saisir le conseil des prud’hommes. À moins que les deux parties ne finissent par négocier une rupture de contrat à l’amiable. »
Ouverture de la location PSG-OM. « Le club ouvre ce mercredi la location des places pour le match de la 31e journée de L1 entre le PSG et l’OM, qui se disputera début avril, signale PSG.FR. Pour tout billet acheté pour ce “clasico” retour, bénéficiez d’une remise de 50 % sur vos places pour PSG-Auxerre, prochain rendez-vous au Parc ! »
Leonardo sur RMC cet après-midi. « À quatre jours du choc de la Ligue 1 face à l’Olympique de Marseille, Leonardo sera l’invité exceptionnel de Luis Attaque, dès 16 heures sur RMC, annonce le site de la radio. Le cas Antoine Kombouaré, Javier Pastore, David Beckham : le directeur sportif parisien répondra aux questions de Luis Fernandez et Florian Genton. »
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Anelka en Chine en janvier… Selon le quotidien L’Équipe de mardi, l’ancien Parisien Nicolas Anelka aurait donné son accord au club chinois du Shanghaï Shenshua pour une arrivée en janvier. L’attaquant, qui ne joue presque plus à Chelsea, toucherait en Asie plus de 10 M€ par saison.
… avec Luis Fernandez ? Dans son émission Luis Attaque sur RMC, Luis Fernandez a dit être en contact avec le club de Shanghaï pour en devenir l’entraîneur. Il rejoindrait ainsi Nicolas Anelka : « J’ai été, et je le suis encore, en contact avec eux. Mais je leur ai dit que j’étais sous contrat avec une fédération et que je ne pouvais pas encore m’engager. C’est un club ambitieux, qui a envie de se renforcer. Ils m’ont montré une photo de Nicolas avec le maillot de Shanghai. La préparation commence en janvier là-bas et le championnat débute en mars. Pour l’instant, je ne vais pas là-bas. Je dois finir mon contrat. »