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Au PSG mardi 29 novembre 2011

L’actu PSG du jour : Kombouaré, Makelele, vestiaire

mardi 29 novembre 2011, par Vivien B.

Ce qu’il faut savoir

Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.

L’actu du jour

- OM 3-0 PSG. Dimanche soir, lors de la 15e journée de L1, le PSG s’est incliné 3-0 à Marseille. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))

- Chantôme suspendu contre Auxerre. Expulsé dimanche après-midi lors d’une rencontre de l’équipe réserve, en CFA, Clément Chantôme sera automatiquement suspendu lors du prochain match, PSG-Auxerre ce dimanche lors de la 16e journée de L1. (voir Clément Chantôme sera suspendu lors de PSG-Auxerre)

- « Le sort de Kombouaré paraît scellé. » « La position de l’entraîneur parisien, qui n’était déjà guère ancrée, s’est encore fragilisée après la débâcle du Vélodrome », estimait L’Équipe au lendemain du match OM-PSG. Ce mardi, le quotidien sportif se veut plus sûr de lui : « Il risque de ne pas passer la trêve. […] Aujourd’hui, le sort de l’entraîneur parisien paraît scellé en dépit des déclarations répétées de Leonardo le confortant dans ses fonctions. » Et L’Équipe d’identifier quatre raisons à son départ inéluctable.

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Une du 29 novembre 2011

« Il exaspère Nasser al-Khelaifi. Hier matin, le président du PSG s’est présenté pour la première fois au Camp des Loges au lendemain d’une contre-performance. Devant les joueurs, son discours fut posé, rassurant : “Je ne vous ai pas reconnus à Marseille, mais le championnat ne s’arrête pas sur un match. Il faut se remettre au travail pour réussir une grande saison. Aujourd’hui, l’entraîneur, c’est Kombouaré et on continue comme ça.” Une fois au bord du terrain, la sérénité d’apparence avait laissé place à une plus grande agitation entre le Qatari et ses conseillers. “Ils n’arrêtaient pas de parler, de gesticuler”, raconte un témoin. La veille, au stade Vélodrome, al-Khelaifi n’avait pas masqué sa frustration et son courroux. Il imaginait sans doute la colère du cheikh Tamim se morfondant devant son écran, dans son palais de Doha. Cette défaite a sonné comme une humiliation pour les Qataris. À des proches, al-Khelaifi a répété, de façon un peu plus virulente que début novembre, qu’il fallait maintenant changer d’entraîneur. En arrière-plan, Qatar Sports Investments craint que la présence de Kombouaré n’aide pas à attirer de futures recrues d’envergure internationale, et ce dès le mercato de janvier…
Il est fragilisé par Leonardo. […] En rencontrant l’entraîneur italien dans un hôtel de la capitale, Leonardo a clairement lancé une motion de défiance à l’égard de Kombouaré. Le directeur sportif brésilien trouve le contenu des séances d’entraînement trop léger et ne constate aucun progrès, ni collectivement ni individuellement. Il distille certaines de ses remarques auprès de joueurs dont il est proche, convaincu, peut-être à juste titre, de trouver un écho dans le vestiaire. Ses démarches confirment son désir intact de changer d’entraîneur en même temps qu’elles décrédibilisent ce dernier auprès d’une partie du groupe. Difficile, dans ces conditions, de susciter la pleine adhésion.
Il manque de soutiens dans le vestiaire. “
Vous n’avez pas de couilles ! Les Marseillais, eux, en ont eues !” Malgré ces mots crus, Antoine Kombouaré a eu une réaction plutôt calme dans le vestiaire, dimanche soir, à l’issue du match le plus faible du PSG depuis son arrivée sur le banc, en 2009. Il est difficile d’affirmer que le groupe a lâché le coach, même si certains comportements très passifs sur la pelouse du Vélodrome ont pu semer le trouble. Mais, depuis que le sort de Kombouaré est ouvertement sur la sellette, aucun esprit de révolte ou d’unité massive derrière lui ne s’est fait sentir, le PSG accumulant deux défaites d’affilée, une première en 2011/2012. Ces deux dernières saisons, Kombouaré était, sinon apprécié, du moins respecté des joueurs. Désormais, face à la toute puissance de Leonardo, l’entraîneur apparaît, aux yeux du groupe, comme un acteur affaibli et qui ne peut plus s’en remettre à un fédérateur comme Claude Makelele pour remettre de l’ordre dans le vestiaire.
Il touche ses limites. Entre sa difficulté à répondre au problème posé par Nancy une semaine plus tôt — Gameiro laissé seul face à trois défenseurs — et le choix discutable de relancer le lent Diego Lugano face à la vivacité des attaquants marseillais, l’entraîneur n’a pas su influer positivement sur le cours de ces matches, où il se savait très observé. D’une façon globale, depuis son arrivée à Paris, son coaching est souvent apparu prévisible. Surtout, le volcanique Kombouaré n’est visiblement pas parvenu à insuffler à ses joueurs l’esprit de combat ni la puissance athlétique requises par un clasico. Quant à son discours public, il n’a été adapté ni à l’avant-match — “
C’est le bon moment pour prendre Marseille” — ni à l’après, où il a été l’un des seuls au monde à avoir vu un bon PSG en première période. »

- Ancelotti, Hiddink, Lucescu et… Makelele. « Si Kombouaré devait être limogé à la trêve, à un an et demi de la fin de son contrat, le nom d’Ancelotti resurgirait inévitablement, assure L’Équipe. Mais l’ancien manager de Chelsea, qui a décliné la récente sollicitation de Leonardo, privilégie toujours un retour en Premier League. Récemment, le PSG s’est aussi penché sur le profil de Guus Hiddink. Le Néerlandais a récemment quitté son poste de sélectionneur de la Turquie, mais lui aussi semble pencher pour l’Angleterre, où ce russophone cultive des relations étroites avec Roman Abramovitch, le propriétaire de Chelsea. Si le francophone Mircea Lucescu figure depuis longtemps dans les petits papiers des Qataris, le Roumain exclut de quitter le Chakhtior Donetsk dès cet hiver.
Reste une hypothèse détonante, mais à ne pas écarter : confier l’intérim, jusqu’en juin prochain, à… Claude Makelele. Le nouveau consultant du PSG passe actuellement ses diplômes d’entraîneur. Dimanche, l’ex-capitaine, qui a pris sa retraite en mai, est descendu dans le vestiaire après le match pour hurler sa colère : “
Vous devez vous bouger plus, faire plus d’appels, vous rendre plus disponibles !” C’est Leonardo qui, au milieu de la première période, lui avait soufflé : “Si ça continue comme ça, tu iras les engueuler.” Comme si Kombouaré se voyait retiré l’un de ses derniers leviers, ses légendaires soufflantes d’après match… »

- Kombouaré serait perturbé. « Une défaite humiliante à Marseille, un seul point glané depuis début novembre, une équipe sans âme et des dirigeants dépassés : le club parisien n’est plus que l’ombre du leader qu’il a été », considère le Parisien, qui affirme que le vestiaire se crispe : « Depuis l’épisode Ancelotti, Antoine Kombouaré semble avoir perdu le fil de son management. Alors qu’il avait su entretenir la dynamique de son groupe depuis l’ouverture de la L1, l’entraîneur donne désormais l’impression de tâtonner. Ses récents choix tactiques ont surpris les observateurs, mais pas seulement. À Marseille, certains joueurs ont ainsi été étonnés de la titularisation de Diego Lugano, affaibli en outre par des douleurs à la cheville droite. Sa prestation médiocre leur donne aujourd’hui raison.
Des crispations sont en train de naître dans le vestiaire au gré des mauvais résultats. Ceux qui ne jouent pas râlent. Les titulaires réguliers critiquent aussi. Pastore s’est récemment plaint de son positionnement. D’autres souhaitent plus de stabilité en défense. “
Le coach est pris en otage par certains joueurs qu’il n’ose pas mettre sur le banc car il en a besoin, relate un Parisien. Il le dit lui-même dans ses causeries.” Faute de solutions suffisantes en attaque, Kombouaré n’a pas toute la latitude nécessaire pour faire tourner son effectif. Les saisons passées, le Kanak avait pour habitude de secouer ses joueurs dans l’intimité du vestiaire. Hier, lors de son débriefing d’après-match, il n’a jamais haussé le ton. » Lundi, le quotidien francilien estimait déjà que « Kombouaré semble condamné ».

- « Gameiro (s’)est isolé. » « Quatre mois après le début de saison, l’avant-centre du PSG montre des signes d’agacement de plus en plus réguliers sur le terrain, indique L’Équipe. Ce fut le cas contre Nice, lorsqu’il a voulu tirer le penalty dévolu à Nene, ou dimanche à Marseille, au moment de son remplacement par Erding. En L1, Gameiro n’a plus marqué depuis son triplé à Ajaccio (le 16 octobre) et ses difficultés récentes à se créer des occasions ne s’expliquent pas seulement par le comportement individualiste de quelques-uns de ses coéquipiers. Une fois encore, dimanche, il a éprouvé les pires difficultés à étirer la défense adverse et à se rendre disponible. Certains partenaires estiment qu’il ne pense qu’à marquer, pas assez à libérer des espaces. Du coup, ils ne le servent plus, ou alors moins bien, à l’image de Ménez pourtant passeur sur les deux premiers buts de l’ancien Lorientais cette saison. De sa capacité à faire un peu plus d’efforts pour les autres pourrait dépendre son renouveau face au but. »

- « Pastore est-il finalement un faux crack ? » Ce mardi, L’Équipe s’interroge sur la valeur du meneur de jeu du PSG : « À Marseille, Javier Pastore sera encore monté d’un cran dans la médiocrité qui accompagne son jeu depuis un mois et demi. […] Ce confident de Leonardo est-il finalement un faux crack ? Ou s’est-il déjà projeté, plus ou moins consciemment, dans un après-Kombouaré, attendant un changement sur le banc pour réveiller le génie qu’il avait laissé entrevoir ?
Au cours de ses sept premières apparitions en L1, l’Argentin avait inscrit cinq buts et délivré deux passes décisives. Sur les six matches qui ont suivi, il n’a ajouté qu’un but à son total. Ses dribbles réussis (35 % contre 39,4 %) suivent aussi une courbe déclinante, nourrissant le morne spectacle d’un Pastore porté disparu depuis sa soirée lumineuse contre Lyon (le 2 octobre). II semble subir de plus en plus l’engagement physique de la L1. […] Si son passage à vide devait perdurer, une dimension politique viendra s’ajouter. Les 42 M€ de son transfert finiront alors par effriter le crédit de Leonardo auprès des propriétaires qataris, qui ont pu penser avoir acheté le fameux “nouveau Messi” qu’ils veulent offrir au PSG. Et la volonté des Qataris d’attirer, l’an prochain, le Montpelliérain Younès Belhanda laisse supposer que Pastore, à vingt deux ans, pourrait devenir un joueur de moins en moins intouchable.
 »

- CFA : PSG 1-1 Lille, Paris est 16e. Pour son douzième match de championnat en 2011/2012, l’équipe réserve du PSG a fait match nul 1-1 face à Lille (8e). Titulaire, Chantôme a été expulsé pour deux avertissements reçus en fin de match. Les Parisiens sont désormais seizièmes. (voir le calendrier du PSG)

- U19 : Lille 1-2 PSG, Paris est 1er. Le PSG s’est imposé 1-2 à Lille (9e) lors de la 12e journée du championnat national des moins de 19 ans ce dimanche. Les Parisiens sont toujours premiers, avec quatre points d’avance sur Le Havre.

- U17 : PSG 2-1 Le Mans, Paris est 1er. Lors de la 11e journée du championnat national des moins de 17 ans, le PSG s’est imposé 2-1 contre Le Mans (7e). Les Parisiens sont toujours premiers, avec trois points d’avance sur Tours et Guingamp.

- Féminines : Hénin-Beaumont 0-4 PSG, Paris est 4e. L’équipe féminine du PSG s’est imposée 0-4 sur la pelouse de Hénin-Beaumont (10e) lors de la dixième journée de D1. Les Parisiennes sont toujours quatrièmes ; elles comptent six points de retard sur Montpellier, sept sur Lyon et huit sur Juvisy — mais Paris a un match en retard, qui sera disputé ce mercredi à Saint-Étienne (5e).

- Féminines U19 : PSG 8-0 Cormelles, Paris est 4e. Lors de la septième journée du championnat national des moins de 19 ans féminines, le PSG s’est imposé 8-0 face à Cormelles (9e). Les Parisiennes sont toujours quatrièmes.

Compléments d’informations

Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.

- « OM-PSG, cela me fait penser aux “pseudo-événements” de Daniel Boorstin. » Dimanche, à quelques heures du « clasico », lemonde.fr revenait sur la surmédiatisation de cette rencontre en proposant un entretien avec Jacques Blociszewski, auteur du livre Le match de football télévisé. « Le match entre l’OM et le PSG est le programme footballistique phare de Canal+, rappelle le site du quotidien du soir. La chaîne monte en épingle depuis une vingtaine d’années la rivalité entre les deux clubs, et finit par survendre un match qui s’est pourtant banalisé avec le temps. Selon Blociszewski, la retransmission du football et en particulier de ce match finit par dénaturer le spectacle sportif pour en faire un spectacle uniquement télévisuel. »
« Canal+ montre de plus en plus le football comme un sport individuel, explique Jacques Blociszewski. Avec les stars présentes ce soir, cela devrait être remarquable. Par exemple, samedi, le reportage du jour au sujet d’OM-PSG, était le duel entre Diarra et Pastore. Pendant le match, cela s’évalue en nombre de zooms sur les visages, de caméras isolées sur les joueurs seuls balle au pied, moins de plans larges et un nombre de ralentis impressionnant : autour de 130 par retransmissions avec Laurent Lachand à la réalisation. Dans les années 1980, le chiffre se situait autour de 30. La dimension collective du football est en train de disparaître à la télévision. […] Le rôle de Canal+ dans l’évolution des retransmissions de football depuis quelques décennies ? Ils ont participé à une dérive. Autrefois innovante grâce à un arsenal technique permettant de ne rien rater, aujourd’hui la technologie handicape les retransmissions. On passe son temps à revenir en arrière pendant un match “grâce” au révélateur du hors-jeu ou aux ralentis à la loupe qui n’ont plus grand-chose à voir avec la réalité du terrain. Plus un match est haché, moins on le comprend. On ne voit plus le jeu sans ballon notamment. Quand un joueur fait une remise en touche, alors qu’autour de lui ses coéquipiers essayent de se démarquer, le mode dominant est de filmer son visage cherchant un joueur : c’est inutile !
Plus il y a de ralentis, plus les commentateurs sont occupés à rejuger les décisions de l’arbitre, plus la place des polémiques arbitrales dans le traitement journalistique d’un match prend de l’ampleur. Quand bien même la télévision ne détient pas la vérité sur les “erreurs” d’arbitrage. On est entré dans un système, plus seulement de spectacle, mais de vérification. Didier Deschamps en vient à devoir masquer sa bouche quand il parle avec son adjoint… […]
La télévision reflète les polémiques quand elles existent ou les amplifient le cas échéant, où le ressort du people est devenu essentiel. Ainsi a-t-on vu ce qu’on appelle désormais des “clashs” largement mis en avant cette semaine, d’un côté entre Bodmer et Nene, de l’autre entre Deschamps et Gignac. L’événement OM-PSG est un bon exemple du fonctionnement global des médias. […] Cela me fait penser aux “pseudo-événements” de Daniel Boorstin où la reproduction et la simulation d’un événement est perçue comme “plus réelle” que l’événement lui-même. Le match OM-PSG existe bel et bien, mais c’est son environnement, ce qui dure pendant les semaines préalables et suivantes, qui devient important. Le match en lui-même est noyé dans le calendrier, maintenant qu’on est submergé de football télévisé. Il faut donc entretenir l’envie du téléspectateur. […] Qu’on y accole le terme “clasico” par exemple est plutôt amusant, qu’on fasse six émissions spéciales OM-PSG depuis mercredi, est un peu plus lassant. […]
En Angleterre et en Allemagne, la sobriété est de rigueur. D’ailleurs, les matches sont parfois commentés par une seule personne, là où la France accumule les consultants, par peur du silence. Pour ce qui est de la retransmission, l’exemple du Barça est intéressant, puisque la télévision espagnole profite de pouvoir diffuser une équipe au jeu en mouvement pour augmenter son nombre et la durée des plans larges. Dimanche, on ne devrait pas couper au si pénible plan de Jallet ou Morel en train de remonter toute la ligne de touche en plan serré, sans voir comment les joueurs évoluent autour.
 »

- OM-PSG : records d’audience. « La victoire de l’Olympique de Marseille face au Paris Saint-Germain dimanche soir a attiré 2,34 millions d’abonnés sur Canal+ pour une part d’audience abonnés de 35,1 %, signale francefootball.fr. “C’est la meilleure audience depuis le début de la saison”, souligne la chaîne cryptée dans un communiqué. Le clasico aller de la saison 2011/2012 fait mieux que OM-PSG du 20 mars dernier qui avait rassemblé 2,02 millions d’abonnés.
Dans la foulée, l’émission
Canal Football Club, le debrief enregistre elle aussi un record d’audience avec 1,4 millions d’abonnés pour une part d’audience abonnés de 35,3 %. »

- Jallet vise la victoire à Salzbourg. « Cette défaite est difficile à digérer, et à encaisser surtout, car on a fait un non-match et c’est très frustrant, a reconnu Christophe Jallet sur PSG.FR au lendemain du match OM-PSG. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes donc effectivement, on a connu des lendemains de match plus joyeux… […] Je pense que cela s’est joué avant tout dans l’impact physique, dans les duels : on n’a pas répondu présents et on s’est fait bouger pendant tout le match. Dans le jeu, on n’a pas pris une leçon de football mais plutôt une leçon de combat. Les Marseillais ont été plus combattants que nous et ont su mettre leurs 3 tirs cadrés au fond. […]
À Salzbourg, on sait qu’il nous faut un point pour nous qualifier, mais si l’on veut accrocher la première place du groupe, ce serait bien de gagner, pour préparer au mieux la réception d’Auxerre, dimanche. […] Je pense qu’un succès est impératif pour se remettre dans le droit chemin et entamer de nouveau une série positive, car on reste sur trois mauvais matches, on a pris 1 point sur 9 possibles en championnat. C’est donc le moment pour remettre la machine en marche, pour pouvoir bien finir cette première partie de saison.
 »

- Ronaldo : « Le PSG va bien à Leonardo. » « Ronaldo s’est montré optimiste quant à la réussite de Leonardo dans le costume du directeur sportif du PSG, rapporte L’Équipe. “C’est un mariage qui va marcher, c’est certain, a lancé la star brésilienne, retraitée des terrains depuis le 14 février. Leonardo a réalisé un super recrutement et ce n’est que le début. En plus, je trouve que le PSG lui va bien. “Leo” a déjà joué là-bas (1996-1997) et c’est un club qui lui ressemble.” »

- Sakho pense à Paolo Maldini. Dimanche, L’Équipe rapportait que le capitaine parisien envisage de ne jamais quitter le PSG : « Interrogé sur la possibilité d’effectuer toute sa carrière dans son club formateur, à l’image de Paolo Maldini avec l’AC Milan (1984-2009), le défenseur parisien Mamadou Sakho concède : “On verra. Franchement, ça m’arrive de l’imaginer, de me poser la question. Je suis bien obligé. Pour le moment, ça se passe bien, et je ne vois pas de raison de partir. On verra en 2014.” »

- Sorin explique son départ du PSG. En fin de semaine dernière, sur sofoot.com, Juan Pablo Sorin est revenu sur son départ du PSG à l’issue de la saison 2003/2004 : « Monaco est une ville aristocratique et son stade est plutôt glacial. C’est là que j’ai eu une discussion importante avec mon entraîneur de l’époque [Vahid Halilhodzic]. Une conversation qui, entre autres choses, m’a coûté “l’exil” forcé. Comme on dit en Argentine… ”tasa, tasa, cada uno en su casa.” Je suis parti de Paris à contre cœur. C’est le prix que j’ai payé pour ma liberté de penser, pour ne pas trahir mes valeurs et pour avoir refusé d’abandonner la sélection argentine. On jouait contre Monaco et comme d’habitude avant chaque match, le coach a pris la parole pour donner ses dernières instructions : “Ici, personne ne peut se permettre de rentrer sur le terrain pour gagner. Même le Real Madrid…” C’est là que je l’ai interrompu : “Pardon Coach, mais le Real dispute toujours ses matches pour les gagner. Peu importe le stade. [Je suis bien placé pour le savoir, grâce à mon passé Blaugrana.] Nous sommes le PSG et nous pouvons gagner le match mais… certainement pas en jouant la défense !” La tension a flotté dans l’air pendant encore quelques minutes. Puis nous sommes finalement rentrés sur la pelouse… Pour y suivre les directives du coach : jouer en spéculant. Au final, match nul. 1-1. Nous avons fini deuxièmes du championnat après avoir gagné contre Lyon lors de la dernière journée. La qualification directe pour la Ligue des Champions était ainsi assurée. Le coach fêtait et triomphant il bougeait ses bras partout comme un moulin alors que de mon coté j’essayais de retenir les larmes de mes yeux injectés de sang…
Dans le vestiaire : “
Qu’est-ce qui se passe ? Tu n’es pas content ?” “Vous savez très bien ce qui se passe, je lui ai répondu. Vous vous rappelez du match de Monaco ? Si on avait gagné ce jour-là nous serions aujourd’hui en train de fêter un titre de champion… Vous comprenez ce que c’est ? Champions…” Finalement, je suis parti de Paris, où je reviens souvent pour sa magie, et où j’ai laissé de grandes relations affectives. À l’époque, je n’avais même pas pu négocier la moindre ligne d’un contrat. La dernière fois que j’ai parlé au coach, je me rappelle qu’il m’avait “suggéré” de jouer la moitié des matches de la sélection argentine si je voulais rester. Logiquement, j’ai refusé… Résultat : je suis retourné deux mois au Cruzeiro en 2004, avant d’être transféré à Villarreal. Là-bas, moi et mes compagnons avons réalisé une saison fantastique en nous qualifiant notamment pour une demi-finale de Ligue des champions… »

- Le directeur de la rédaction de France Football bientôt viré ? « Denis Chaumier, directeur de la rédaction du bi-hebdomadaire France Football (groupe L’Équipe) depuis 2007, est convoqué mercredi 7 décembre dans le bureau de François Morinière, directeur-général du groupe L’Équipe pour un entretien préalable de licenciement pour “faute grave”, révèle lemonde.fr. En attendant, Denis Chaumier n’a plus le droit de remettre les pieds au journal et est remplacé par Rémi Lacombe, rédacteur en chef de France Football. Joint par Le Monde, François Morinière confirme la convocation de Denis Chaumier pour cet entretien préalable.
Voilà des semaines que les relations entre Denis Chaumier et la direction générale de
L’Équipe étaient devenues exécrables en raison, surtout, de la chute des ventes du bi-hebdomadaire, le mardi et le vendredi. Pour palier cette dégringolade du bi-hebdomadaire, la direction de L’Équipe avait décidé depuis le mois août de jumeler la vente de l’hebdo avec le quotidien. “L’effet a été positif”, reconnaît M. Morinière mais pour l’année 2011, les ventes de France Football devraient connaître un recul de 9 % (contre 10 % en 2010).
Outre la chute des ventes, la rédaction de
France Football a connu le mois dernier une grande agitation. L’histoire a été révélée le 16 novembre par Le Canard Enchaîné. Juste après l’élection de François Hollande comme candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle, la direction de France Football décide d’organiser un long entretien de deux pages avec le député de Corrèze, grand amateur de football. François Hollande y raconte sa passion, notamment pour la Ligue 2 et évoque ses équipes préférées comme Rennes, Rouen et Guingamp. Pas un mot de politique, ni la moindre critique contre Nicolas Sarkozy ou son gouvernement. L’entretien doit paraître le 25 octobre. Mais, dimanche 23, au moment du bouclage, un journaliste de la rédaction s’étonne que France Football accorde tant de place à François Hollande sans donner la parole à ses adversaires. Il prévient aussitôt François Morinière qui, après un moment de réflexion, décide de suspendre la parution de l’entretien et de désavouer Denis Chaumier. Ce dernier sait désormais à quoi s’en tenir.
La convocation de Denis Chaumier n’a rien à voir avec l’interview suspendue de François Hollande que nous publierons d’ailleurs prochainement dans un cadre plus large”, assure au Monde M. Morinière. “Le groupe L’Équipe a toujours été neutre et compte le rester pour la présidentielle”, conclut-il. »

- Le PSG peut-il être champion cette saison ? Les résultats région par région de ce sondage indiquent que plusieurs tendances se dessinent : en Île-de-France et dans le centre du pays, l’optimisme est de mise, avec plus de 60 % de réponses positives ; a contrario, en Bretagne et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le scepticisme est de rigueur, avec moins de 30 % de « oui ». Au total, 56 % des lecteurs de PSGMAG.NET ayant répondu envisagent que le PSG puisse terminer premier dès cette saison.
Vous pouvez consulter les cartes en cliquant ci-dessous sur le logo situé à droite de chaque réponse.

Voir aussi l’édition de dimanche : L’actu PSG du jour : OM-PSG, Chantôme, QSi, supporter

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15 commentaires ont déjà été postés par nos lecteurs

  • #1
    9 votes
    pierrot94
    29 novembre 2011 10:47

    Sorin, un des meilleurs joueurs qu’on est eu au PSG. Un joueur qui mouillait le maillot à tous les match et qui jouait pour les couleurs du maillot. Seulement 6 mois à Paris mais la doublette avec Heinz était fantastique. Le laisser partir alors qu’il était dispo pour 3M€ et finalement prendre un vieux Corridon pour 5M€… Quel gâchis !
    Sinon très bonne analyse de Daniel Boorstin !

  • #2

    elcuervo
    29 novembre 2011 10:59

    Bon sang, voici qu’on penserait a Makelele…
    Ils finiront par me convaincre qu’il faudrait qu’AK reste, le comble. Leo, laisse tomber ton masque, et dis moi que c’est Gauthier qui veut finalement me faire changer d’avis et qui va y arriver a ce train la.
    Ils veulent vraiment me le faire peter, mon infarct ?

  • #3

    Gauthier B.
    29 novembre 2011 11:15

    J’ai beaucoup aimé Sorin au PSG mais quand même, là il refait un peu l’histoire. Si on avait gagné contre Monaco, on aurait eu deux points de plus. Lyon a fini avec trois points d’avance et un meilleur goal-average. Donc si Vahid l’a vu les yeux rougis à cause de ça, il avait effectivement de quoi être étonné…

    Pour le reste, si son indemnité n’était pas excessive, son salaire posait problème, et a toujours posé problème dans tous les clubs où il est passé, ainsi que ses blessures (chez nous, il a passé trois mois à l’infirmerie), et ses matches en sélection (il rate rien de moins que la finale de la Coupe de France).

  • #4
    5 votes
    Shinichi
    29 novembre 2011 11:17

    Sorin… quand meme que de bons souvenirs…

  • #5

    elcuervo
    29 novembre 2011 11:56

    Exact Gauthier.
    Si mes souvenirs sont bons, on perd plutot le titre a Strasbourg (arf l’exclusion de Cana fort discutable) et a Bordeaux (ou on trouve moyen de louper 2 penaltys…)

  • #6

    David
    29 novembre 2011 12:23

    la raclée à Bordeaux a fait mal dans la dernière ligne droite, mais l’OL avait 3 points de plus et un GA très très favorable, pas sûr qu’une victoire aurait changé l’issue du championnat, enfin bref.

    Sinon Maké coach de l’équipe première ? non merci

  • #7

    pierrot94
    29 novembre 2011 13:01

    erratum : Je voulais parler de la très bonne analyse de Jacques Blociszewski !

  • #8
    8 votes
    Méass
    29 novembre 2011 15:06

    AK « perturbé », ce n’est pas forcément mal vu de la part de la presse pour une fois (même si elle a sa part de responsabilité dans ce fait). Je pense ne pas avoir été le seul à être surpris de la titularisation de Lugano à côté de Sakho. Si le mec se sent fragilisé, ça a du sens qu’il mette sur le terrain un joueur estampillé "Leo", c’est une forme de protection. En même temps, sortir Pastore et Gameiro est un acte fort, qui révèle un autre aspect de sa personnalité : son indépendance.

    Je m’avance comme un journaliste sportif, mais tant pis : on devine AK tiraillé entre sa forte personnalité et le rôle d’intermédiaire transparent entre l’actionnaire / directeur sportif et les joueurs qu’on veut lui faire aligner sur le terrain. Je m’imagine AK comme un mec entier qui ne peut pas être à la fois un pantin et indépendant. C’est l’un ou l’autre.

    Je ne sais pas si il reçoit des pressions directes ou indirectes, ou si il se la met lui-même, mais il me semble qu’il devrait d’avantage mettre ses couilles sur la table (ça correspond plus à l’idée que je me fais du personnage). Sa place n’étant pas assurée, autant prendre des risques. Le club ne lui montre pas clairement qu’il lui fait confiance ? Qu’il se prenne en mains.

    Il nous avait promis de la concurrence, on attend de la voir ! Si il faut mettre 100 M€ sur le banc, qu’il n’hésite pas à le faire. Pastore est encore jeune et tendre ? Qu’il regarde comment se comporte Chantôme. Menez ne sait pas faire de passe ? Qu’il observe Jallet depuis le banc. Gameiro ne fait plus de bons appels ? Qu’il regarde ceux de Erding. Qu’ils jouent tous des fins de matchs et qu’il se battent pour regagner leur place.

  • #9

    Aodren
    29 novembre 2011 17:27

    Puisse-t-il te lire Méass !

  • #10
    7 votes
    elcuervo
    29 novembre 2011 17:28

    Euh Menez a regarde Jallet il y a 8 jours depuis les tribunes et j’ai vraiment pas eu l’impression qu’il s’est mis a trembler pour sa place. Avec Bahebeck, ce serait plus utile. Quant a Erding, pitie, tu l’as trouve convaincant au moins une fois cette saison (en dehors de son tir moisi a ras de terre en plein centre face a Toulouse) ?

  • #11

    Méass
    29 novembre 2011 18:34

    Sur une échelle de 1 à 10 de l’efficacité devant le but, je mets Erding à 3 et Gameiro à 7 ou 8.

    En revanche, sur l’état d’esprit, l’engagement et la combativité, c’est l’inverse. Du coup je tente de titulariser et faire sortir Erding à la 70ème pour que Gameiro le remplace et profite des espaces laissés par des défenseurs épuisés.

    C’est une option, rien de plus. Si j’avais la solution je ne serais pas en train d’écrire ça derrière mon PC !

  • #12

    David
    29 novembre 2011 18:48

    et moi je tente les deux au coup d’envoi

  • #13

    Gauthier B.
    29 novembre 2011 19:09

    en dehors de son tir moisi a ras de terre en plein centre face a Toulouse

    Mais qui termine au fond des filets et qui donne la victoire à son équipe… Incroyable de trouver le moyen de tailler les joueurs que l’on n’aime pas, même lorsqu’ils réussisent quelque chose.

    Sur une échelle de 1 à 10 de l’efficacité devant le but, je mets Erding à 3 et Gameiro à 7 ou 8.

    Attention, je ne vais surtout pas dire qu’Erding est bien meilleur que Gameiro ou quoi que ce soit du genre, mais je me demande ce qu’a fait Gameiro aujourd’hui pour que l’on considère qu’il soit à ce point plus efficace qu’un autre joueur… À moins que l’on se base sur les fantasmes générés par ses saisons lorientaises aperçues au détour de Jour de Foot, son début de saison ne permet vraiment pas de le cataloguer comme un tueur dans la surface. Il le deviendra peut-être cependant.

  • #14

    commentateur anonyme
    29 novembre 2011 19:40

    « Il imaginait sans doute la colère du cheikh Tamim se morfondant devant son écran, dans son palais de Doha. »

    La bonne blague…

  • #15

    Kinz Size
    29 novembre 2011 20:10

    @ David

    « et moi je tente les deux au coup d’envoi »

    +1

    Tactiquement je trouve le PSG faible. On n’arrive pas à mettre Nancy en grande difficulté et ne parlons pas du match de marseille.
    Et puis jouer avec une seule pointe avec 2 milieux offensifs muselés yen à marre !!

    Allez je retourne jouer à FM pour soulever la ligue des champions ;)

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