Ce qu’il faut savoir
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L’actu du jour
Bordeaux-PSG ce soir à 21h. Ce soir — diffusion à 21h sur Canal+ —, Paris se déplace à Bordeaux lors de la treizième journée de la L1. (voir [J13] Bordeaux-PSG : sans Chantôme, Hoarau, Matuidi)
Nenê et Pastore incertains ? Outre Chantôme, Matuidi et Hoarau, Antoine Kombouaré pourrait ménager Nenê et Javier Pastore en raison de problèmes physiques, envisage le Parisien ce dimanche : « Nenê s’est fait poser trois points de suture à la tête et, surtout, il a reçu un gros coup sur sa cheville droite déjà blessée en début de saison. Ces dernières heures, elle était encore gonflée. Quant à [Pastore], déjà fatigué par l’accumulation des rencontres, il s’est également plaint de petites contrariétés physiques. » (voir [J13] Bordeaux-PSG : sans Nenê ? Lugano ou Camara ?)
Les mauvaises stats du PSG à Bordeaux. « De Bordeaux, le PSG garde surtout des souvenirs contrariés, des espoirs envolés, observe L’Équipe. C’est au stade Chaban-Delmas, la saison dernière (1-0, le 18 avril), que ses rêves de Ligue des champions se sont évanouis. Et le 11 janvier 2009, il y a reçu sa correction (4-0) la plus sévère de ces quatre dernières années. En dix saisons, il n’a gagné qu’une fois (0-2, en 2005/2006) en Gironde. »
Il s’agit par ailleurs des deux seuls buts inscrits par le PSG lors de ses onze derniers déplacements à Bordeaux, relève le Parisien.
Ménez : « Le coach a eu raison de me recadrer. » Ce dimanche, le Parisien publie une longue interview de Jérémy Ménez, qui fait le point sur le début de saison parisien. « Poli, décontracté, mais aussi complètement naturel, l’international français, 24 ans, n’a pas eu peur d’opter pour un franc-parler rafraîchissant alors qu’il évolue dans un milieu où les discours sont généralement plus aseptisés », souligne le quotidien francilien en préambule.
« J’ai envie de dire aux gens que “le vrai Ménez est là mais il n’a encore pas tout montré”. Le meilleur est devant moi. Les sifflets du Parc en début de saison m’avaient vexé mais les gens avaient raison. Je n’étais pas bon. […] La possible arrivée de David Beckham ? Je n’ai peur de rien. J’ai vécu trois ans à Rome au milieu de la concurrence. Je peux vous dire que je ne laisserai mon poste à personne. Ce serait un honneur d’être son coéquipier, mais Beckham ne prendra pas ma place ! Je connais ma valeur. Je l’accueillerai à bras ouverts pour tout ce qu’il a fait dans sa carrière. Mais dans le haut niveau, il ne faut jamais laisser quelqu’un te passer devant. C’est logique. »
Interrogé sur l’individualisme dont il a fait preuve jeudi face au Slovan Bratislava, l’ancien Sochalien acquiesce : « C’est vrai. Je dois éviter d’en faire trop et de me prendre pour le sauveur. Sans le collectif, je ne suis pas grand-chose. Parfois, j’ai un excès de confiance dans ma technique. Le coach a eu raison de me recadrer. […] J’étais furieux qu’il me remplace contre Caen ? J’avais tort. J’ai un caractère fort qui m’a posé des problèmes plus jeune. Mais il était important que je m’excuse vis-à-vis du coach, car je ne dois pas agir comme cela. »
Ménez, à qui il est parfois reproché de ne pas sourire sur le terrain, évoque également des questions plus personnelles : « Je ne suis pas le genre de gars qui se balade deux heures dans la rue à serrer des mains. [Après l’entraînement] je rentre chez moi et je vais au cinéma. […] Contrairement à ce que les gens peuvent dire de moi, je suis tranquille et ouvert. Tout le monde peut venir me parler et je réponds à tous. Il paraît que j’ai l’image d’un type arrogant et qui n’est pas sympathique. Je suis en fait exactement l’inverse. Mais je suis réservé et je ne vais pas taper dans le dos des gens dès la première fois que je les vois. »
La préparation physique de Sissoko. Ce dimanche, L’Équipe revient sur les problèmes physiques qu’a connus Mohamed Sissoko ces dernières années, et qui ont perturbé ses débuts à Paris. « Il avait donné rendez-vous vers midi mais, quand il passe entre les mains des kinés et de l’ostéopathe du PSG, “Momo” Sissoko, 26 ans, ne compte pas son temps, raconte le quotidien sportif. Souvent le premier arrivé aux entraînements, il est toujours, ou presque, le dernier à quitter les lieux. Vers 13h30, le longiligne milieu malien débarque enfin, s’excuse du retard. Il n’a pas encore pris sa douche…
Son souci permanent de cette préparation invisible épate autant ses coéquipiers que le staff. “Certains me chambrent là-dessus, s’amuse l’intéressé, né à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime). Mais c’est quelque chose dont j’ai besoin car, ces deux dernières années, je n’ai pas été épargné par les blessures. Alors je prends soin de moi, je mets tous les atouts de mon coté pour être bien physiquement, bien dans ma peau.” Il lui en a fallu, du temps, pour se requinquer, se relever des blessures qui ont émaillé ses deux dernières saisons sous le maillot de la Juventus Turin (il n’a participé qu’à 35 matches de Serie A en deux ans). […]
Alors, quand son genou l’a laissé en paix, ce n’était pas une gastro-entérite qui allait le terrasser. Resté couché pendant deux jours, Sissoko a insisté pour jouer avec la réserve, en CFA, contre Auxerre B (1-2 le 8 octobre). Le matin du match, il était encore alité. Kombouaré l’a appelé pour lui dire de ne pas sortir. “Si, si, je viens, a rétorqué le joueur. Je fais l’échauffement et je vois.” Après 45 minutes, Sissoko, épuisé, rentre chez lui, se cale sous les draps. “Je suis allé chercher une force hors de moi, j’ai réussi à tenir une mi-temps mais bon, la seconde, c’était trop compliqué”, sourit le néo-Parisien, qui avait repris la compétition depuis trois semaines. »
CFA : PSG 0-0 Calvi, Paris est 11e. Pour son dixième match de championnat en 2011/2012, l’équipe réserve du PSG a fait match nul 0-0 face à Calvi (9e). Les Parisiens sont désormais onzièmes. (voir le calendrier du PSG)
U19 : PSG-Avranches à 15 heures. Ce dimanche, les moins de 19 ans du PSG (1ers) accueillent Avranches (13e) à 15 heures au Camp des Loges.
U17 : Angers-PSG à 15 heures. Les moins de 17 ans du PSG (1ers) se déplacent à Angers (9e) ce dimanche à 15 heures.
Féminines : Juvisy-PSG à 15 heures. Avant d’accueillir 1. FFC Francfort mercredi pour le match retour des seizièmes de finale de la Ligue des champions, l’équipe féminine du PSG (4e) se déplace à Juvisy (1er) ce dimanche à 15 heures.
De leur côté, les moins de 19 ans parisiennes (6es) se déplacent à Vendenheim (5e) à 15 heures.
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Les performances de Pastore. Ce dimanche, L’Équipe publie trois statistiques illustrant une baisse de performance de Javier Pastore ces dernières semaines : « Le milieu argentin n’a réalisé aucune passe décisive en L1 depuis son match à Toulouse [le 28 août], où il avait servi Kevin Gameiro et Mevlüt Erding ; lors des trois derniers matches, Pastore a touché trois ballons dans la surface adverse en moyenne. Il en avait touché deux fois plus (6,3) lors des six rencontres précédentes qu’il avait débutées ; face à Caen, l’ancien joueur de Palerme n’a réussi aucun des trois dribbles qu’il a tentés face à un adversaire. C’est la première fois que cela lui arrive cette saison lors d’un match où il a été titulaire. »
Ménez : « Écrire la nouvelle histoire du club. » « Je ne suis pas surpris par l’attente autour de ce nouveau PSG car je venais d’un club, Rome, qui vit tout le temps dans l’ambition et la pression, explique Ménez dans le Parisien. J’avais besoin, pour la suite de ma carrière, de continuer à vivre dans cette ambition. Et comme Paris est vraiment mon club de cœur, c’est parfait. Beaucoup de joueurs disent cela ? Mais c’est vrai. J’ai le PSG dans la peau ! Je suis originaire du Val-de-Marne et porter ce maillot me donne vraiment des frissons. J’ai connu le Parc comme spectateur et j’ai toujours supporté Paris. Il y a trop longtemps que le PSG n’a pas été champion et je veux être de ceux qui vont écrire la nouvelle histoire du club. Avant, je regardais Paris avec envie. Maintenant, je dois être un acteur. […]
Quand tu es à Paris, tu dois viser le plus haut possible, donc le titre. Là, nous sommes premiers et on mérite cette place. Mais, même si on monte en puissance, l’équipe n’a encore rien gagné. Il peut nous arriver des problèmes. Lesquels ? Un manque de concentration sur certains matches et un peu de laisser-aller. C’est quelque chose qui ne se décide pas, bien sûr, mais ça peut toujours arriver en sport. La différence entre une bonne équipe et une grande équipe, c’est que la grande arrive à se maintenir au plus haut niveau et ne se relâche jamais. Aujourd’hui, nous n’avons pas le droit de baisser. »
Nenê nommé pour le trophée UNFP d’octobre. Nenê fait partie, avec l’attaquant montpelliérain Olivier Giroud et le milieu de terrain dijonnais Benjamin Corgnet, des trois joueurs nommés pour le trophée UNFP de meilleur joueur d’octobre. Il succéderait ainsi à Javier Pastore, désigné en septembre. (voter sur le site de l’UNFP)
Pendant ce temps-là, à Rennes… Battu par le Celtic en Ligue Europa, le Stade rennais est une nouvelle fois soumis à des turbulences internes, dans la plus grande indifférence. Samedi, L’Équipe rapportait qu’une « altercation verbale » a opposé Frédéric Antonetti à son président Patrick Le Lay. « Cela a duré dix secondes, a expliqué le Corse dans le quotidien sportif. On n’est pas d’accord sur l’analyse du football et du match. Lui analyse un résultat, moi un match. La différence est là. »
« Je ne supporte plus ces critiques permanentes, a-t-il poursuivi, visant à la fois les médias et son président. À Lyon, la saison dernière, on a “tué” Puel. Peut-être que c’est moi que l’on veut “tuer” cette année. Je ne sais pas, mais en tout cas, ça m’interpelle car je ne vois jamais rien de positif et à l’intérieur du club non plus. » Se plaignant d’un manque de moyens, Antonetti a conclu en lançant : « Tous ceux qui [mettront Rennes dans la catégorie des clubs riches] me trouveront sur leur chemin et très, très durement. »