Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
Les infos transferts du jour
Faute de grive, on mange des merles. Ce mercredi, le Parisien estime avoir identifié de quoi confirmer les « contacts avancés » entre Beckham et le PSG : « La star anglaise était d’accord pour parler du PSG. Mais à la surprise générale, David Beckham n’a pas évoqué le PSG lundi soir lors de son intervention dans le Tony Parker Show sur RMC. Si le basketteur français a lancé l’émission en disant : “Comme prévu, on ne parlera pas de Paris”, ce n’était pourtant pas vraiment ce qui était prévu. Car le dossier PSG était bien au programme quand “Becks” a donné, une semaine plus tôt, son accord à son pote Tony pour participer à l’émission. C’était même pour ne parler que de ça… Beckham a parlé de tout sauf de Paris, mais ce silence a surtout confirmé indirectement les contacts bien avancés entre les deux parties. »
Le reste de l’actu du jour
France : la prestation de Jérémy Ménez. Mardi soir, la France s’est qualifiée pour la phase finale de l’Euro 2012 en faisant match nul (1-1) contre la Bosnie-Herzégovine. Préféré à Mathieu Valbuena, Jérémy Ménez était titulaire au poste d’ailier droit. Discret en première période — comme tous ses coéquipiers, largement dominés —, le Parisien a toutefois montré sur ses rares prises de balles qu’il était capable par ses accélérations et dribbles de faire remonter son équipe de plusieurs dizaines de mètres très rapidement.
En seconde période, la France jouait de plus en plus haut et les provocations incessantes de Ménez devenaient très difficiles à contenir pour les défenseurs bosniens, qui ne pouvaient répondre qu’en faisant faute. La sélection dirigée par Safet Susic a d’ailleurs reçu quatre cartons jaunes : les quatre pour des fautes sur Ménez. Repositionné à gauche à la sortie de Malouda, Ménez est alors devenu le meilleur Français sur le terrain en pesant sur la rencontre de façon intelligente, alternant dribbles explosifs et remises en retrait pour temporiser. Plus proche de la surface, il a amené plusieurs situations dangereuses en fin de rencontre. Il a terminé la rencontre lessivé — sans incidence pour le PSG, puisqu’il sera suspendu dimanche à Ajaccio — et félicité par Laurent Blanc au coup de sifflet final.
« Jérémy Menez a réussi 7 dribbles (sur 8 tentés) contre la Bosnie, le meilleur total d’un joueur français sous Laurent Blanc », signale Opta.
Ménez s’est distingué. Invité à commenter la prestation de l’équipe de France dans L’Équipe, Antoine Kombouaré a notamment été interrogé sur la performance de Jérémy Ménez : « Je ne voudrais pas faire de favoritisme mais, pour moi, il a été l’homme du match, même s’il a connu quinze premières minutes timides. C’est lui qui, par ses dribbles, sa percussion, a débloqué des situations et étiré la défense. Sa qualité technique a aussi permis de garder le ballon, de faire souffler ses coéquipiers. Combien de fautes a-t-il obtenues ? Il a réalisé beaucoup de dégâts dans la défense adverse, il lui manque juste le but. Sa titularisation est une demi-surprise pour moi. Maintenant, à lui de confirmer. Il est finalement à l’image de cette équipe de France : il a des qualités, du talent, mais il doit l’exprimer sur la durée. »
« En seconde période, [Mvila et Ménez] ont été ceux qui ont contribué à mener la révolte. Ménez, surtout, estime le quotidien sportif dans son compte-rendu de la rencontre. Après un centre dangereux de Malouda pour Rémy (47e), le Parisien a secoué la torpeur et échappé à la trouille générale pour provoquer, dribbler, traverser les lignes, rapidement rejoint par Martin, dont l’entrée (61e) aura encore pesé sur un match des Bleus. »
L’Équipe, qui le qualifie par ailleurs de « détonateur », désigne Ménez comme étant l’« homme clé » de la rencontre : « Inexistant ou presque en première période, il s’est réveillé après le repos. Et ce fut très spectaculaire. À plusieurs reprises, ses percées ont mis le feu dans les lignes défensives bosniennes (57e, 63e, 85e, 87e). Le Parisien a surtout profité des espaces quand il est passé sur la gauche après la sortie de Malouda (61e). Parfois un peu tendre, il aurait gagné en efficacité en levant plus souvent la tête. Ses replacements ont parfois laissé à désirer. »
France : Gameiro a joué la dernière demi-heure. Kevin Gameiro est quant à lui rentré en jeu à la 61e minute, évoluant seul en pointe. Il a d’abord passé vingt minutes à attendre en vain le moindre ballon exploitable, avant d’en avoir quelques uns en fin de match. Il effectue notamment une bonne remise vers le but pour Évra, et a eu coup sur coup deux situations intéressantes : une passe à ras de terre de Ménez qu’il ne parvient pas à reprendre, et un tir en angle fermé — hors-cadre — sur un ballon de Nasri dans la surface.
Internationaux : Pastore est entré en jeu. Dans la nuit de mardi à mercredi, l’Argentine s’est inclinée 1-0 au Venezuela dans un match comptant pour les qualifications à la coupe du monde 2014. Javier Pastore est entré en jeu à la 83e minute, à la place de l’ailier gauche Di Maria, alors que son équipe était déjà menée.
De son côté, Diego Lugano était évidemment titulaire avec la sélection uruguayenne pour le match nul des siens (1-1) en terre paraguayenne.
Les autres internationaux Salvatore Sirigu et Mevlüt Erding ne figuraient en revanche pas sur la feuille de match, respectivement lors d’Italie-Irlande du Nord et de Turquie-Azerbaïdjan.
Luyindula : report confirmé au 25 octobre. Comme l’annonçait maxifoot.fr hier, l’audition de Peguy Luyindula et du PSG devant la commission juridique de la LFP a bien été reportée au 25 octobre, confirment ce mercredi L’Équipe et le Parisien.
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Haïti : Maurice marque à nouveau. Lors du match opposant la sélection d’Haïti à Curaçao, Jean-Eudes Maurice — prêté cette saison à Lens — a inscrit le premier but des siens sur penalty. La rencontre, comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2014, s’est achevée sur le score de 2-2. (source : lematinhaiti.com)
Jean-Louis Gasset a motivé les Bleus. Ce mercredi, le Parisien retranscrit les déclarations à la presse de Samir Nasri à l’issue du match France-Bosnie-Herzégovine : « Que nous a dit Laurent Blanc pendant le repos ? On s’est fait secouer. C’est quelqu’un du sud qui a su trouver les mots ! (rires) Il fallait jouer plus haut. On a
quand même prouvé qu’on avait de l’orgueil. » D’après RMC.FR, la réponse du Mancunien était quelque peu différente : « On s’est fait un petit peu secouer à la mi-temps par Jean-Louis Gasset. Et on est revenu avec de meilleures intentions. Le coach nous a parlé mais Jean-Louis, c’est quelqu’un du sud, il a su trouver les mots pour nous remettre les idées en place. »
Adjoint de Luis Fernandez de 2000 à 2003 au PSG — puis en 2003/2004 à l’Espanyol Barcelone —, Jean-Louis Gasset a entraîné Istres de 2005 à 2007 avant de devenir l’adjoint de Laurent Blanc à Bordeaux (2007-2010) puis en équipe de France.
Ginola évoque la Bulgarie. Invité sur le plateau des Spécialistes mardi soir sur Canal+ Sport, Ginola a parlé du France-Bulgarie de 1993 qui lui avait valu de nombreuses critiques. Ses propos ont été retranscrits par lequipe.fr : « C’est quand même quelque chose qui est devenu très personnel, alors que c’était à la base quelque chose de très collectif. Moi, on m’a toujours dit un match ça se gagne à 11 et ça se perd à 11. Sortir un élément d’un groupe pour dire, voilà c’est ta faute, je ne trouve pas cela concevable dans le sport d’aujourd’hui. Qu’on te traite d’individualiste, et que tu portes sur tes épaules le fantôme de cette élimination, je trouve ça dur ! Cette élimination, elle n’appartient qu’à moi. Quand on parle à Laurent Blanc, Éric Cantona ou Jean-Pierre Papin, on ne leur parle pas de ce match ! »
Retour réussi en sélection pour Ronaldinho. Revenu en sélection brésilienne au mois de septembre, Ronaldinho s’est distingué lors d’une rencontre amicale face au Mexique, en marquant son premier but sous le maillot national depuis quatre ans : il a égalisé d’un joli coup franc depuis l’entrée de la surface. Le Brésil s’est imposé deux buts à un.