Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
L’actu du jour
PSG 0-0 Bate Borisov. Jeudi soir, lors du match retour des seizièmes de finale de la Ligue Europa, le PSG s’est qualifié au terme d’un match nul 0-0. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))
PSG-Benfica : Paris jouera à l’extérieur. Au prochain tour, le PSG affrontera le Benfica Lisbonne, tombeur du VfB Stuttgart en seizièmes. Vues les faibles affluences du Parc des Princes cette saison et l’importante communauté portugaise résidant en Île-de-France, les Parisiens s’attendent à voir un Parc aux couleurs du Benfica. Et manifestement, les Lisboètes en sont bien conscients : « Nous aurons l’avantage de jouer à Paris comme si nous étions au Portugal, s’est ainsi réjoui Jorge Jesus, l’entraîneur du Benfica, dans O Jogo. Nous aurons plus de supporters que le PSG dans leur propre stade. »
La mini-crise Sakho. Kombouaré ayant convoqué un groupe de 20 joueurs pour la réception du Bate Borisov, deux d’entre eux se sont finalement retrouvés en tribunes : Jean-Christophe Bahebeck et Mamadou Sakho. Pour L’Équipe, ce choix ne s’explique pas par la volonté de Kombouaré de ménager ses cadres — Nenê, Giuly et Makelele étaient également absents —, sachant que quatre défenseurs figuraient déjà sur le banc — Jallet, Landre, Makonda et Traoré — contre deux joueurs offensifs — Kebano et Hoarau —, mais par une sanction disciplinaire. S’il titre son entrefilet « Sakho privé de match », le quotidien sportif reste cependant prudent dans sa formulation : « Interrogé avant le match, le défenseur disait souffrir “de maux de gorge” depuis mercredi, ce qui aurait amené Antoine Kombouaré à le ménager. Mais l’entraîneur parisien, après le match, a dit qu’il s’était passé de Sakho pour “faire tourner l’effectif”. Selon des proches du groupe, un retard du joueur à l’entraînement, mercredi, aurait contrarié Kombouaré. Un retard démenti, hier, par Sakho. »
Rennes-PSG : la Cnil ouvre une instruction. Saisie par un membre de l’association Liberté par les abonnés, la Cnil a ouvert une instruction contre le Stade rennais, indique l’AFP. « La plainte a été jugée recevable et elle est en cours d’instruction », a assuré la commission à l’agence française. « Comme plusieurs dizaines d’autres qui pourraient ensuite s’associer à cette procédure, ce supporter avait acheté un billet sur le site Internet du Stade rennais, rappelle l’AFP. Mais il en avait reçu remboursement, se voyant interdire l’accès au match classé à risque par les autorités. Le club breton avait dû annuler ces ventes après avoir reçu “par courrier” les recommandations du “préfet d’Ille-et-Vilaine, sur ordre du ministère de l’Intérieur”, avait révélé Ouest-France, en précisant que le club aurait pu recourir aux adresses IP des acheteurs pour les identifier. »
Loppsi 2 : Libération a enquêté. Ce vendredi, Libération consacre une page aux mesures anti-supporters prévues par la loi Loppsi 2, définitivement adoptée par le parlement français début février mais pas encore promulguée par le président de la République, plusieurs groupes parlementaires ayant saisi le conseil constitutionnel pour solliciter un « contrôle de constitutionnalité des normes ». Le quotidien cite un extrait d’un communiqué du collectif 07/08 — constitué après les interdictions de stade prononcées suite à la manifestation pacifique du 7 août —, transmis aux parlementaires de l’opposition avant la deuxième lecture du projet de loi au Sénat : « Si de nombreux articles de la Loppsi 2 font débat, les dispositions relatives au stade n’ont pas suscité la moindre émotion. Pourtant, ces articles menacent les libertés de milliers de personnes, en écartant notamment l’intervention de la justice pour lui substituer systématiquement l’intervention du pouvoir policier. […] Les contraintes qui s’appliquent aux supporters sont encore plus lourdes que celles établies à l’encontre d’une personne placée sous contrôle judiciaire. » Le quotidien rappelle la possibilité qu’ont déjà les tribunaux de prononcer des peines complémentaires éloignant les supporters des stades durant cinq ans : « Mais pour le gouvernement, ces interdictions judiciaires de stade, qui impliquent donc une procédure devant la justice, prennent plus de temps et requièrent davantage de preuves. Pourquoi faire compliqué avec un juge quand on peut faire simple avec un préfet ? » Libé a interrogé Nicolas Hourcade, le sociologue qui fait référence sur la question du supportérisme : « Aujourd’hui, on fait un amalgame entre des comportements très différents. Sous prétexte de lutter contre le hooliganisme, on met dans le même panier fumigènes, contestation des dirigeants du football, insultes racistes et bagarres. […] C’est un dispositif pour dissuader, à la limite acceptable s’il est court. Mais il devient vraiment problématique dans le cadre des extensions prévues par la nouvelle loi. Où est le respect des libertés publiques quand on peut interdire de stade quelqu’un jusqu’à un an sans aucune intervention de la justice ? […] La Loppsi 2 renforce le risque de faire du chiffre sur des faits mineurs et d’avoir des sanctions non proportionnelles à la gravité des actes. » Enfin Libération évoque le couvre-feu anti-supporters, seule mesure contestée par le parti socialiste dans son recours devant le conseil constitutionnel : « On ne peut pas se contenter de l’appartenance à une association, même dissoute, pour présumer d’un trouble à l’ordre public », estime Jean-Pierre Dubois, juriste et président de la Ligue des droits de l’homme.
SOS Racisme a peur des bandes de 10 personnes. Dimanche, le PSG organisera la « journée du respect ». Une affiche « habillera la façade du Parc des Princes », annonce le Parisien, qui ajoute que « d’autres actions sont prévues : diffusion d’un clip vidéo, affichage des règles de bon comportement à l’entrée de chaque tribune ou encore déploiement d’un tifo géant ». À cette occasion, SOS Racisme a fourni au quotidien francilien le rapport de la « commission d’observation et de surveillance du Parc des Princes » qu’elle a mise en place cette saison, et qui est censée « [répertorier] tous les comportements répréhensibles ». Les trois « conclusions principales » relevées par le Parisien sont effarantes. « [Lors de] toutes les rencontres, des petits groupes de 10 à 15 personnes se forment au bas [des virages]. […] Les placements par les hôtesses ne sont pas toujours respectés du fait du peu d’affluence du début de saison. De fait, cela permet à quelques anciens abonnés de s’asseoir côte à côte, ce qui pourrait provoquer des mouvements de bande relativement importants. » Le quotidien assure par ailleurs qu’il n’y a « pas de comportement raciste », avant de préciser qu’il y en a eu un, en fait. Enfin la commission de surveillance du Parc est allée jusqu’à établir des statistiques d’injures : « 60 % des insultes observées le sont envers Colony, 24 % envers Robin Leproux », rapporte le Parisien. Pas un mot en revanche sur les innombrables « Tartempion on t’encule » — déjà présents par le passé, mais en proportion plus faible — et autres « Oh hisse, enculé » — ceux-là sont nouveaux — entendus à chaque match. Selon les extraits relevés par le quotidien, SOS Racisme se montre plus concerné par la « forte consommation de produits illicites (stupéfiants) » à l’intérieur du stade.
Enquête sur le meurtre de Yann Lorence. Les parents de Yann Lorence, l’ancien membre de la Casual Firm décédé après avoir été lynché au pied du Parc des Princes le 28 février 2010, ont lancé un appel à témoins pour tenter de faire progresser l’enquête, dans une lettre ouverte transmise à l’AFP et au Parisien notamment : « Le 28 février prochain, il y aura un an que notre fils, Yann, est tombé sous les coups d’un groupe de pseudo-supporters […]. Nous serons dans la peine car, au-delà de la douleur d’avoir perdu notre enfant, il apparaît que certains des auteurs de son meurtre n’ont pas encore été identifiés. Malgré le travail des policiers, du juge d’instruction et de tous ceux qui les assistent, seuls certains responsables présumés de son massacre ont été arrêtés. Mais, à l’évidence, quelques autres sont en liberté, confrontés à leur seule conscience. […] Nous avons besoin que la justice passe pour notre fils, pour nous et pour tous ceux qui veulent continuer à se rendre en famille à un match de football sans risquer la mort. […] Nous avons besoin que chacun des responsables de sa mort soit identifié. Nous sommes convaincus qu’il existe encore des témoins de l’agression de notre fils qui ne se sont pas manifestés à la police. En ce dramatique anniversaire […], si vous avez assisté à cette agression barbare ou si une personne qui se trouvait sur les lieux en a parlé devant vous, nous vous demandons d’apporter votre éclairage aux policiers de la 1re direction de la police judiciaire au 01.53.11.23.00. […] Nous avons besoin de vous. » Le Parisien indique par ailleurs que « l’enquête confiée au juge parisien Patrick Ramaël a abouti à la mise en examen de quatre supporters de la tribune Auteuil. Ils sont tous soupçonnés d’avoir participé, de près ou de loin, à l’agression qui a causé la mort de Yann Lorence. Ils ont été mis en examen, puis laissés libres sous contrôle judiciaire. L’un d’entre eux, un supporter de 30 ans, membre des Authentiks (groupe dissous depuis), a reconnu en garde à vue avoir porté des coups au défunt. Un cinquième supporter a lui été placé sous le statut de témoin assisté. Il semble qu’il se trouvait à distance de l’attroupement d’une trentaine de personnes qui ont participé au tabassage. Ces cinq mis en cause avaient tous été interpellés en mars dernier. Depuis, l’enquête n’a pas permis d’établir de nouvelles responsabilités. »
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Bientôt une campagne de publicité PSG-SOS Racisme. « Initiée conjointement par le PSG et SOS Racisme, une campagne de communication d’envergure intitulée Respect sera lancée officiellement à l’occasion de ce PSG-Toulouse, annonce le programme de match qui sera diffusé dimanche aux spectateurs. Son objectif : sensibiliser et interpeller davantage la majorité des spectateurs sur leur part de responsabilité dans la lutte quotidienne contre les discriminations, dans et hors du Parc des Princes. Par cette initiative, le club souhaite une nouvelle fois rappeler les valeurs qu’il a toujours défendues : le respect, la diversité, la mixité ou la tolérance, indispensables à la “vie ensemble”. »
Les neuneus de So Foot. Suite au décès de Sylvain Bied, ancien joueur du PSG, le club parisien a publié sur son site officiel une brève titrée : « Sylvain Bied s’est éteint ». « Seul problème, estime sofoot.com, ils ont oublié de préciser que le joueur en question est décédé dans un incendie qui a dévasté son pavillon. […] Le PSG n’a pas encore précisé si ce jeu de mots était volontairement choquant, ou s’ils n’ont juste pas du tout fait exprès. » Ou quand la bêtise crasse rejoint l’indécence.
Les U19 du PSG battent les U17 français. En stage de préparation à Clairefontaine, l’équipe de France U17 a battu les U19 de l’AJ Auxerre mardi en match amical. Jeudi, c’était au tour des U19 parisiens d’affronter les jeunes Français : le PSG s’est imposé 1-3. (source : FFF.FR)
Méfiez-vous des forums Internet. « Le gardien de but du FC Bruges, Stijn Stijnen, a été mis à l’écart par la direction de son club pour avoir mené de manière anonyme une campagne de diffamation sur des forums Internet à l’encontre de ses équipiers, ont révélé des médias belges, relaye l’AFP. Selon la télévision Sporza, Stijnen, sous le couvert d’adresses e-mail diverses, incitait ces dernières semaines sur des forums les supporters du FC Bruges à déployer des banderoles hostiles à son concurrent dans les buts du club. […] La campagne de diffamation de Stijnen aurait débuté par des messages à sa gloire, selon l’agence Belga, avant de devenir de plus en plus virulente, notamment envers ses rivaux gardiens Geert De Vlieger et Colin Coosemans. »
Nouvelle accusation de corruption contre l’OM de Tapie. Un énième témoignage évoque une tentative de corruption d’un adversaire de l’OM au début des années 1990. Cette fois, c’est Mark Hateley qui affirme qu’on lui a proposé de l’argent pour ne pas affronter Marseille dans un match décisif de la Ligue des champions en avril 1993, année du sacre de l’OM, dans une interview à la chaîne britannique ITV, relayée par l’AFP : « C’était une personne parlant français, qui m’a offert une grosse somme pour que je ne joue pas. Cela désigne une personne, ou des personnes, qui travaillaient au club et ne voulaient pas que je joue. »
D’ailleurs, tu dis finalement le contraire :