Comme chaque jour, nous faisons le point sur l’actu du jour et le bilan des informations de la veille.
Au PSG samedi 21 août 2010
Séance de rattrapage : tout ce qui s’est passé hier.
Concurrence. Lors de la conférence de presse précédent PSG-Bordeaux, Antoine Kombouaré est longuement revenu sur la nouvelle concurrence au sein de l’effectif parisien : « La concurrence est impérative car elle oblige les titulaires à se remettre en question et les remplaçants à redoubler d’efforts pour gagner du temps de jeu au lieu de bouder dans leur coin. […] Par rapport à la saison dernière, j’ai davantage de choix. Le groupe est plus homogène. Quand je fais entrer en jeu un joueur, cela ne diminue pas la qualité de l’équipe. Au contraire, c’est souvent un plus. Cela signifie que les joueurs ont un bon état d’esprit et l’envie de voir l’équipe gagner. Ils mettent leur ego de côté et donnent tout pour que l’équipe s’impose. […] Pour que l’équipe marche sur toute la saison, il faudra que tout le monde accepte les choix. Surtout, au lieu de rester de son côté à bouder, il faut que [le remplaçant] travaille fort et concurrence le titulaire pour lui piquer la place. C’est le jeu. C’est comme ça qu’on a une équipe plus compétitive. C’est possible. Mais il y a le discours et les actes. Pour l’instant, tout le monde fait les efforts, tout le monde est content. Si Hoarau ne marque pas et l’équipe gagne, je pense que même lui sera content. » (sources : PSG.FR, AFP, Eurosport.fr)
Féminines. Camillo Vaz, l’entraîneur de l’équipe féminine du PSG, a évoqué les nouveaux objectifs des Parisiennes sur FFF.fr : « [Le bilan de la saison dernière] est excellent, aussi bien sur le plan comptable qu’humainement. Nous avons rempli les objectifs fixés par le club, à savoir installer le Paris SG en haut du classement. Après avoir longtemps fait la course en tête, nous espérions terminer à l’une des deux premières places qualificatives pour la coupe d’Europe. Malheureusement cela n’a pas été le cas. Le championnat est de plus en plus relevé, c’est une épreuve difficile. […] Nous avons avant tout l’ambition d’instaurer une certaine stabilité au Paris SG, et d’installer durablement le club dans les premières places du championnat de D1. Malgré tout, nous avançons avec humilité, car tout cela est un peu nouveau pour la section féminine parisienne. Nous savons que certains clubs comme Lyon, Juvisy ou Montpellier ont un vécu plus important à ce niveau. Maintenant, si nous avons la possibilité de finir dans les deux premiers et de décrocher une place européenne… […] Concernant le recrutement, nous l’avons davantage axé cette année sur des éléments prometteurs, comme Léa Le Garrec, Léa Rubio ou Charlotte Lozé [toutes internationales dans les équipes de jeunes], mais aussi une joueuse confirmée avec Katia, en provenance de Lyon. Les mots d’ordre du recrutement sont : stabilité, progression et avenir. » La D1 féminine reprend dans deux semaines. Le PSG débutera à Montpellier.
Communiqué. Dans la foulée des positions exprimées par les anciens leaders du Parc, nous avons reçu de notre contact habituel au sein des Lutece Falco un communiqué d’anciens abonnés du virage Auteuil appelant au boycott du Parc des Princes. (voir [Tous PSG] Communiqué d’ex-abonnés d’Auteuil)
Ancien. Marko Pantelic (31 ans) a trouvé un accord avec l’Olympiakos pour un contrat de deux ans. (source : olympiakos.gr)
Au PSG dimanche 22 août 2010
Les infos dans la presse ce matin, les événements attendus aujourd’hui.
Les infos transferts du jour
Kombouaré, Sessegnon et le mercato. Lors de son point-presse, Kombouaré a évoqué la situation de Stéphane Sessegnon : « Qui suis-je pour dire à un joueur qu’il n’est pas question qu’il parte ? Si un club vient et met 30 millions d’euros, on fait quoi ? Moi, je ne m’occupe pas de ce que disent les joueurs et leurs agents ; je reste concentré sur mon travail. Je n’ai pas le choix. D’ici au 31 août, il peut se passer tellement de choses. D’ailleurs, je ne désespère pas de l’arrivée d’un défenseur pour que notre effectif soit vraiment solide. Ce que je trouve aberrant, c’est la durée du mercato. Elle complique la vie de tous les clubs. Il devrait s’arrêter dès l’entame du championnat. » (source : AFP)
Sessegnon ne doit rien à personne. « Sessegnon nous doit une revanche après sa saison passée », avait estimé Kombouaré au sujet de Sessegnon. Le Béninois ne voit pas les choses comme cela : « À l’image de toute l’équipe, j’ai fait une première saison pas mal, avec un beau parcours. Je ne vais pas dire qu’on s’est endormi un peu sur nos lauriers mais peut-être qu’on n’avait pas pris conscience qu’on allait être attendu au tournant. C’est ce qui nous a sûrement porté préjudice l’an passé où on n’a pas forcément assumé a pression. […] On a tous eu une saison difficile l’an passé et moi comme les autres avons envie de nous rattraper cette saison mais je pense ne rien devoir au coach ni au club. » (source : AFP) Par ailleurs, le Parisien énumère ce dimanche les intérêts de Tottenham, Everton, West Ham et maintenant Manchester City pour le numéro 10 parisien. Samedi, L’Équipe assurait que « le FC Séville est intéressé [par Sessegnon] en cas de départ de Luis Fabiano, son attaquant brésilien ».
Le reste de l’actu du jour
PSG-Bordeaux. Ce soir, à 21 heures au Parc des Princes, le PSG accueille les Girondins de Bordeaux lors de la 3e journée de L1. La fiche technique et le résumé du match seront disponibles dès la fin de la rencontre. (voir [J03] PSG - Bordeaux : quels latéraux à Paris ?)
Test, test, test. Dans la série « ce match est un test pour le PSG », L’Équipe et Eurosport ont pris le relai du Parisien cette semaine. Le quotidien sportif assure que « cette rencontre permettra d’en savoir plus sur le niveau du PSG face à des Girondins aux abois », tandis que la filiale de TF1 se fait expliquer la vie par Antoine Kombouaré : « PSG-Bordeaux sera-t-il un test pour le PSG ? Tous les week-ends, il y a des tests ! Quand Saint-Étienne est venu ici, c’était le premier vrai test à domicile. À Lille, c’était aussi un test. Mais pour nous, chaque semaine il y a une étape supplémentaire, un palier supplémentaire à franchir qui doit nous mener vers une équipe qui est capable d’enchainer les résultats, je l’espère. »
Giuly veut tout donner. Dans le Parisien ce dimanche, Ludovic Giuly revient sur son statut de remplaçant : « La saison est longue et je ne pars pas abattu. Il y a eu un choix et je dois l’accepter. C’est le foot. J’avais deux possibilités : baisser la tête et finir ma carrière démotivé, ou me remettre en question. Alors j’ai bossé comme un malade pendant la trêve pour être affûté. […] On m’avait dit que si une possibilité se présentait, je pourrais partir. Mais je n’ai pas eu de bonne proposition. Et à Paris, je suis bien. Je savais les conséquences de ce choix : d’abord le banc de touche. J’ai géré ça sans problème d’ego. À 34 ans, c’est un cap qui se passe facilement. Je n’ai rien à perdre et tout à regagner. […] Est-ce la dernière saison de ma carrière ? Normalemen (sic) oui, même si tout peut arriver dans le foot. Sauf si je marque quinze buts et qu’on va loin en Ligue Europa (rires) ! Plus sérieusement, ce sera l’année sans prise de tête. Je vais tout donner quand on me donnera ma chance. Mais le coach peut compter sur moi. Je ne serai pas un boulet pour le club. Le but, c’est d’obliger mes concurrents à se surpasser pour garder leur place. » L’ancien Lyonnais effectue également une mise au point après les critiques qu’il a reçues lors de son dernier match sur Canal+ : « [Ça m’énerve] quand, sous prétexte que je déconne avec Laurent Paganelli dix minutes avant un match sur Canal+, on dit que je me fous de tout. Les imbéciles qui remettent en cause mon professionnalisme devraient se taire. J’ai besoin de rigoler. C’est ma façon d’être et cela ne signifie pas que je me moque du PSG. Personne n’a de leçon à me donner. Mais bon, même si je ne fais pas la gueule, cela me fait quand même bien ch… d’être sur le banc ! Derrière ma décontraction, il y a toujours de l’ambition. »
Nenê : ses objectifs, le PSG au Brésil. Ce dimanche, dans L’Équipe, Nenê évoque ses objectifs personnels : « Avec [Erding] et [Hoarau], qui sont très bons de la tête, on peut marquer plein de buts comme ça. J’essaie de créer dans l’organisation. Et si je peux aider défensivement, je le fais, même si je peux encore progresser. Mais mon objectif reste de faire le plus de passes décisives. Après, si je peux marquer plus de buts [14 la saison dernière], je le ferai. Je ne me prends pas la tête avec ça… » Le nouveau milieu gauche parisien revient également, une nouvelle fois, sur son choix de signer à Paris : « Le PSG, c’est aussi beaucoup plus de visibilité qu’à Monaco par rapport au Brésil. […] [Guy Lacombe] a compris que je voulais partir, que je voulais progresser, jouer devant plus de supporters. […] Oui [je vise une place en sélection], si je continue à ce niveau-là. Il y a une rénovation avec la Seleção [qui a changé de sélectionneur après la coupe du monde]. Le coach regarde tous les championnats. […] Il y a eu des choses [avec d’autres clubs]… Mais ça a été le choix de la complémentarité. Je connais la Ligue 1, je parle français. Et puis au Brésil le PSG a toujours été le meilleur club, avec Rai, Ronaldinho… C’est Paris ! Il y a aussi ici l’ambiance et des structures que j’ai connues au Brésil. C’est très important parce que tu sais que tu vas faire partie d’un club qui compte. »
La dernière de Coupet. Dans le JDD, Grégory Coupet a évoqué la fin de sa carrière et son intégration au PSG : « J’ai été très rigoureux pendant les vacances. Je n’ai pas pris un gramme, je me suis asséché, la cheville a retrouvé sa tonicité et les tests physiques sont même meilleurs que l’an passé. […] Il y aura de la nostalgie lors des derniers matches, c’est clair. Mais j’ai une grosse sérénité. À 37 ans, revenir d’une telle blessure était un vrai challenge. J’aime souffrir, même dans ma chair, ça tombe bien. Aujourd’hui, j’ai la chance de jouer au PSG par pur plaisir. Il n’y a rien de carriériste. Je déguste. Et même si je fais une belle saison, la raison d’arrêter sera encore plus forte. Comme lorsque j’ai quitté Lyon, j’aime savoir que c’est moi qui décide. C’est mon côté orgueilleux : ne pas subir les choses, ne pas s’accepter faible. […] Je suis conscient qu’il ne faut jamais dire jamais. Ça a l’air très difficile d’arrêter, à voir tous ceux qui reviennent. Comme je ne me sens pas surhumain, je peux aussi avoir une faiblesse. Mais à ce jour, c’est sûr, c’est fini. […] [Le PSG est] grisant et fatigant à la fois. L’électrocardiogramme n’est jamais plat ici. En même temps, il n’y a pas pire que l’indifférence. J’ai appris à aimer ce club. À apprécier surtout le fait qu’il ait tant d’amoureux. C’est vrai qu’il a la faculté de partir en sucette, sur un simple truc, un petit scandale. La force des joueurs doit être là : mettre en avant l’institution PSG, pour s’éviter la fameuse crise de novembre. […] Ma reconversion ? L’idée, c’est de rester dans le foot. Je vais monter des stages pour gardiens, c’est sûr. Entraîneur des gardiens dans un club ? Peut-être. Je me vois bien consultant, aussi. Pourquoi pas la radio ? J’attends les propositions… »