À deux jours du retour d’Antoine Kombouaré à Valenciennes, le Parisien propose ce matin une interview de Steve Savidan, que le nouvel entraîneur parisien a côtoyé de 2005 à 2008. Extraits.
Je retiens surtout son côté humain. Pour lui, un sportif de haut niveau, c’est un esprit sain dans un corps sain. Il s’intéresse particulièrement à l’esprit sain. […]
C’est un mec normal que l’on rêverait d’avoir comme ami. […] Quand il est en confiance, il donne beaucoup. Ce n’est pas forcément ce qu’il montre au premier abord. […]
C’est quelqu’un de caractère et moi aussi. On se prenait bien la tête ! Avec lui, c’est limite violent. Dans la gestuelle comme dans les mots. C’est un vrai sanguin. Ce n’était pas forcément oublié très vite. Moi, je choisissais le terrain pour lui prouver qu’il pouvait à nouveau me faire confiance. […]
Oui [il évoquait son expérience au PSG]. Il disait qu’il avait vécu une histoire géniale, un passage de sa vie énorme, avec un public extraordinaire. Il le confiait pour nous montrer que l’on peut encore vivre des trucs de dingue dans le football alors que c’est un monde décrit comme aseptisé, briseur de rêves. Au contraire, il mettait Paris en avant comme un exemple.