Sauf que… Nous ne sommes arrivés qu’à la fin de la séance. Du coup, point de photo de la séance elle-même. Ça tombe bien, Christian Gavelle fait ça bien mieux que nous, sur le site officiel. En revanche, on vous propose de vous faire une idée de ce à quoi ressemble un après-entraînement au Camp des Loges.
Après la séance, les joueurs parisiens défilent au parking pour signer des autographes ou se faire prendre en photos. Illustrations.
Le parking, les à-côtés
Pendant que les supporters attendent en pleine chaleur, certains en profitent pour spéculer sur les propriétaires et les prix de chaque bolide. Au premier rang, une Mercedes-McLaren que la rumeur populaire attribuait à Makelele. Dans la série c’est dur la vie de footballeur, l’heureux possesseur de ce coupé apprendra avec soulagement que le gars chargé de laver sa voiture pendant l’entraînement est allé jusqu’à passer les leviers de vitesse au plumeau pour en enlever toute trace de poussière…
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Quelle fut longue l’attente pour les passionnés ! À l’affut du moindre mouvement, les supporters subirent quelques cruelles désillusions… Un homme sort du chemin menant aux vestiaires, accueilli par une clameur générale. Puis vient une phase d’interrogation.
– Le fils : C’est qui papa celui-là ? – Le père : Je sais pas, je ne le reconnais pas… En tous cas il ne joue pas dans l’équipe-type. – Le fils : Tu crois que c’est un jeune de CFA ? – Le supporter voisin (qui sait tout) : Non, il est trop vieux lui ! – Le père : Et puis il a pas trop une tête de sportif de haut niveau… – Le fils : Alors on ne sait pas qui c’est ? – Un autre voisin (qui en sait encore plus) : Laissez tomber, c’est Bérard, du Parisien. – La clameur générale (déçue) : Oh…
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Gros succès pour certains joueurs, littéralement acclamés par la foule. Au rang des top, Coupet, Rothen, et surtout Mevlut Erding dont le nom fut scandé par un groupe de jeunes supporters, immédiatement imités sur le ton de la plaisanterie par les joueurs du centre de formation, pendus aux fenêtres. Bonne humeur et éclats de rire généraux en prime.
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Coupet, très détendu — et en tongs — s’est prêté avec une rafraîchissante bonne volonté à l’exercice des signatures d’autographes. Alors qu’un supporter lui demandait s’il ne s’était pas fait trop mal en fonçant sur la barre contre Le Mans, Grégory Coupet répondit en s’esclaffant que cela n’importait pas : « ce qui compte c’est que la balle ne rentre pas, non ? »
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Sylvain Armand fut l’un des joueurs les plus disponibles. Là où certains s’enfuient sans adresser un geste, ou d’autres demandent carrément à ce qu’on leur dépose leur voiture devant une porte dérobée, le latéral parisien avait un mot pour chacun, prenait le temps de poser à chacune des photos qu’on lui demandait. Exemplaire.
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Les joueurs et les supporters
Sammy Traoré est devenu célèbre au Camp des Loges pour ses goûts vestimentaires, souvent jugés excentriques. Tee-shirt noir, petit pantalon noir élégamment rayé de blanc, on se demande bien pourquoi… Ou pas.
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Sammy en mode concentration au moment de signer un autographe. Très apprécié des supporters et plutôt simple, il discute tranquillement, répond aux remarques avec le sourire. Loin de l’image de la star inaccessible que l’on colle souvent aux joueurs du PSG.
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Stéphane Sessegnon semble se demander où il va pouvoir signer sur ce tee-shirt. Pour un jeune supporter, la pêche aux autographes a été bonne !
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Mamadou Sakho, très acclamé mais surtout fashion victim jusqu’au bout des cheveux, prend bien le soin d’ôter sa casquette pour chaque photo. Histoire d’arborer sa crête sculptée de motifs tribaux ?
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Jean-Eudes Maurice et Granddi Ngoyi, parmi les moins connus du vestiaire, viennent à la rencontre des supporters… dont certains n’osent visiblement pas leur demander qui ils sont. Coup de coudes discrets et chuchotis de rigueur (« mais si… Ngoyi, il a joué contre Le Mans samedi ! »). Et si on faisait semblant de ne pas entendre ?
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Guillaume Hoarau, aussi réservé avec ses fans qu’il peut l’être quand il marque un but, répondait d’un ton gêné aux Parisiens. Quand l’un d’entre eux lui demandait quand il retrouverait les terrains de L1, le Réunionnais affirmait : « ça, je ne sais pas. Mais j’espère bientôt pouvoir aider l’équipe moi aussi ! » Pas question de se plaindre ou de se mettre en avant pour Hoarau… dans la vie comme sur les terrains.
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D’autres photos de l’événement (près de 30 au total) sont disponibles via Flickr :
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