Absent ou peu disponible ces derniers jours ? Nous vous offrons une séance de rattrapage.
Transfert et rumeurs de transferts, matches des pros et des équipes de jeunes, infos diverses : toute l’actu du PSG du 8 au 15 novembre 2011 en bref.
Les faits majeurs du 8 au 15
La rumeur Carlo Ancelotti
Kombouaré est en sursis, épisode 315. « Depuis la victoire probante face à Lyon, le 2 octobre, et à un degré moindre celle obtenue à Ajaccio, le 16 octobre, Paris a livré des prestations sans relief à l’exception notable de la seconde période face à Caen, estime le Parisien ce mercredi. Cela a suffi pour conserver le fauteuil de leader, pas à satisfaire Leonardo. Ces derniers temps, le directeur sportif ne masque pas sa contrariété face à l’inconstance du jeu de son équipe. Et il ne se prive pas de faire savoir à son entourage que, selon lui, Kombouaré dispose d’un effectif suffisant en qualité pour gagner en séduisant. Nasser al-Khelaifi, le président du conseil d’administration, a également de hautes ambitions pour Paris en termes de jeu. Difficile d’imaginer qu’il ait pris le moindre plaisir en Gironde.
Il n’y a pas matière à ruer dans les brancards — d’autant que les résultats sont bons —, mais cela accroît un peu plus la pression (permanente) sur les épaules de Kombouaré. Dans nos colonnes, samedi, le nouveau patron du PSG avait d’ailleurs affiché un soutien réel, mais sans enthousiasme, à son entraîneur. Kombouaré a désormais dix jours pour redresser la barre et le retour de Blaise Matuidi, programmé pour la réception de Nancy, constitue pour lui une excellente nouvelle. Depuis la blessure de l’international français face à Lyon, l’équipe parisienne a perdu son bel équilibre. Et si les pépins physiques commencent à épargner cet effectif, le PSG a de bonnes chances de retrouver un jeu alléchant. Et ses dirigeants, enfin du plaisir. »
La rumeur Carlo Ancelotti. « Exclu PSG : Ancelotti arrive, Kombouaré remercié ! » Le « scoop » publié mercredi sur le site du 10 Sport a agité le microcosme footballistique durant toute la journée d’hier. « L’information n’est pas encore officielle, mais elle le sera dès ce week-end, assurait le site de Michel Moulin. D’après nos correspondants, en Angleterre et en Italie, là où il profite de son année sabbatique, Carlo Ancelotti a confié à certains de ses proches avoir rendez-vous, vendredi après-midi à Paris, avec tout l’état-major du Paris Saint-Germain. Il est donc acquis que l’entraîneur italien, éjecté de Chelsea en fin de saison dernière, paraphera son contrat d’entraîneur du PSG ce week-end. »
« L’entraîneur italien est arrivé hier à Paris, confirmait RMC Sport quelques heures plus tard. […] Sa chambre a été réservée par Leonardo […]. Carlo Ancelotti […] a rendu sa clé de chambre à midi, mais il devait rester encore quelque temps dans la capitale. Selon nos informations, les contacts entre les dirigeants du PSG et l’ancien coach de Chelsea sont très avancés. Plusieurs rendez-vous ont d’ailleurs déjà eu lieu pour discuter des modalités de son contrat. Un accord serait même proche. » Ce jeudi, l’article a été discrètement modifié : « Ancelotti en visite éclair à Paris. L’entraîneur italien est resté moins de 24 heures à Paris. […] Carlo Ancelotti […] a rendu sa clé de chambre à midi, et est reparti pour Londres ce mercredi après-midi. »
Carlo Ancelotti : le Parisien confirme… Resté silencieux mercredi, le Parisien confirme ce matin les contacts entre l’entraîneur italien et le PSG. « Le PSG a choisi Ancelotti… », titre même le quotidien francilien. « C’est une visite qui pourrait en appeler d’autres. Carlo Ancelotti […] a effectué un court passage à Paris ces deux derniers jours. Et pas pour faire du tourisme. Le technicien italien, sans club depuis la fin de la saison dernière, est arrivé par l’Eurostar mardi à 12h47. Il s’est installé au Relais Saint-Germain (Paris 6e) avant de quitter la capitale française hier à 13h04 pour rejoindre Londres. Ancelotti a rencontré Leonardo, le directeur sportif du PSG, qu’il a longtemps côtoyé à l’AC Milan, et Nasser al-Khelaifi, le président du conseil d’administration. Les trois hommes ont jeté les bases d’une collaboration future qui vise à faire de l’Italien de 52 ans le nouvel entraîneur du PSG la saison prochaine.
Dès l’issue du match nul à Bordeaux (1-1), dimanche dernier, al-Khelaifi avait confié à son entourage qu’il projetait de s’attacher les services de Carlo Ancelotti en remplacement d’Antoine Kombouaré. Mais sans préciser à quelle date exactement. Il ressort du passage d’Ancelotti à Paris que les nouveaux actionnaires souhaitent parer à toute éventualité, notamment si les résultats du club venaient à se dégrader rapidement. Dans ce cas-là, et même si rien n’est encore signé, Ancelotti pourrait débarquer dans la Ville lumière avec quelques mois d’avance. Car, comme nous l’indiquions hier dans nos colonnes, la direction du PSG n’est pas totalement satisfaite du jeu produit par l’équipe, et ce malgré sa première place au classement de la Ligue 1, avec trois points d’avance sur Montpellier.
Autre élément notable, Nasser al-Khelaifi n’a pas apprécié les propos de Kombouaré tenus à la veille du déplacement à Bordeaux. L’entraîneur parisien répondait à son président qui avait affirmé le jour même dans une interview au Parisien : “Si le PSG n’est pas champion, ce sera un échec.” “Ce sont les propos du président, avait répondu l’entraîneur parisien. Il n’y a pas de souci. Je reste sur ma ligne de conduite et il le sait. […] N’oublions pas que l’objectif fixé au départ est la Ligue des champions. Pour le titre de champion, il y a plein de facteurs qui peuvent entrer en compte.” Cette remise en cause des objectifs présidentiels a déplu à al-Khelaifi. Elle a surtout renforcé les nouveaux propriétaires dans leur conviction de se séparer d’Antoine Kombouaré en juin prochain pour attirer un entraîneur de renom. Ils ont d’ailleurs établi une liste de trois techniciens, sur laquelle figure en pole position le nom de Carlo Ancelotti. […] Les discussions en cours avec Ancelotti ne font que fragiliser un peu plus [la] position de Kombouaré au sein du club et vis-à-vis de son effectif. Et visiblement, les résultats seuls ne suffiront pas à renforcer son statut. »
… L’Équipe aussi. De son côté, le quotidien sportif écarte l’hypothèse d’une arrivée d’Ancelotti dans les jours prochains, mais pas à court ou moyen terme : « À Bordeaux (1-1), dimanche, Nasser al-Khelaifi, le président du conseil d’administration, Jean-Claude Blanc, le nouveau directeur général délégué, et Leonardo, le directeur sportif, ont peu goûté ce qu’ils ont vu. Ce n’est pas la première fois, cette saison, que ce dernier quitte un stade agacé après un match du PSG. L’absence de cohésion collective, les difficultés du quatuor offensif à évoluer ensemble, la régression dans le jeu de Javier Pastore, tous ces éléments poussent de plus en plus le Brésilien à s’interroger sur l’avenir d’Antoine Kombouaré et renforcent l’idée d’une probable mise à l’écart. Quand ? Pas à très, très court terme. Remercier Kombouaré alors que son équipe trône sur la Ligue 1 avec trois points d’avance sur Montpellier, six sur Lille, sept sur Lyon, douze sur l’OM et qu’elle est la meilleure défense du championnat serait difficilement justifiable pour l’ancien entraîneur de l’Inter Milan. Mais son envie de changement est tenace. Déjà, cet été, il souhaitait recruter Carlo Ancelotti […]. À la mi-août, alors que le PSG n’avait pas réussi un début de saison convaincant, il avait relancé le technicien italien et Nasser al-Khelaifi avait confié, en privé, que Kombouaré ne survivrait pas à une déconvenue contre Valenciennes ou à Toulouse. Les succès parisiens ont calmé les ardeurs brésilienne et qatarie jusqu’à ce que les dernières sorties du PSG, moins bonnes sur le plan du spectacle, ne fassent vaciller à nouveau la position du Kanak.
Les Qataris, qui diffuseront la L1 à partir de la saison prochaine avec Al-Jazeera, veulent des résultats mais aussi du beau jeu dans l’idée de séduire le monde. Ce fut le cas à Toulouse, Montpellier ou contre Lyon, mais depuis plusieurs semaines ça l’est moins. Dans les discussions entre l’actionnaire principal et Leonardo, l’entraîneur du PSG devient le bouc émissaire parfait et pour tout. Des tensions naissent sur le terrain entre Ménez et Gameiro, le premier ne servant quasiment plus le dernier ? Ils dépoussièrent l’idée que Kombouaré ne sait pas gérer les ego. Les prestations de Pastore déclinent ? C’est sa capacité à faire progresser les stars qui est mise en doute. Eden Hazard ne veut pas rejoindre Paris cet hiver ? Encore la faute de Kombouaré. Comme si celui-ci n’avait aucune marge d’erreur. Comme si ce qu’il avait bâti depuis le début de saison, avec une équipe remodelée à 85 %, n’était pas sa réussite. Le Kanak, pas dupe du milieu dans lequel il vit, reste serein en dépit des rumeurs qui bruissent dans la capitale, et se concentre sur la préparation de la prochaine journée, face à Nancy, mais sa situation se fragilise inévitablement. Le coût financier (environ 3 M€) du licenciement d’un entraîneur sous contrat jusqu’en 2013 serait négligeable pour Qatar Sports Investments (QSi).
En revanche, son maintien représenterait un coût politique qui ne l’est pas pour Leonardo. Il sait que ses actionnaires souhaitent, d’ici un an ou deux, attirer au PSG un entraîneur de dimension mondiale. En juin, ils avaient d’ailleurs rencontré José Mourinho à Doha. Mais si le Portugais débarque un jour à Paris, il réclamera les pleins pouvoirs, comme ce fut le cas au Real Madrid. Ce jour-là, c’est Leonardo (dont les émoluments annuels sont évalués à 5 M€) qui en fera les frais. En revanche, si le Brésilien choisissait lui-même ce technicien d’envergure, il conserverait le contrôle sportif du club. Avec Carlo Ancelotti, un homme dont il est très proche pour avoir évolué sous ses ordres à l’AC Milan, d’octobre 2002 à juin 2003, il tient sans doute la panacée. Il poursuivrait, du même coup, “l’italianisation” de son recrutement après Sirigu, Pastore, Ménez, Sissoko et, depuis peu, Angelo Castellazzi (le nouvel assistant technique du PSG, toujours présent au Camp des Loges, que les joueurs surnomment “l’œil de Moscou”). En début de semaine, Ancelotti était à Paris avec sa compagne et en a profité pour rencontrer Leonardo. Les deux hommes ont, évidemment, évoqué leur éventuel avenir professionnel en commun, mais leur discussion n’aurait abouti sur aucun accord. À des proches, Ancelotti a d’ailleurs nié avec force l’idée de rejoindre Paris dans l’immédiat. D’ici à quelques semaines, en revanche… »
Ancelotti : « J’aimerais trouver un club ambitieux. » Ce jeudi, le Parisien rapporte les propos tenus lundi dernier par Carlo Ancelotti dans une interview accordée au Corriere dello Sport : « Mon futur ? Je ne sais pas ce qu’il se passera à court terme. J’aimerais continuer à être entraîneur. Je ne suis pas inquiet. On verra. J’aimerais trouver un club ambitieux avec un bon projet pour le futur. Je suis sûr que je retournerai très vite sur le banc… »
Le point sur la rumeur Carlo Ancelotti. « Aujourd’hui, l’avenir de Kombouaré semble scellé, estime L’Équipe ce vendredi. Dimanche prochain, contre Nancy, il sera bien sur le banc mais, au prochain faux pas, à la prochaine contre-performance, les nouveaux patrons du PSG n’auront aucun état d’âme pour s’en séparer. […] Dans les couloirs du Parc des Princes (sic), il ne fait plus de doute que l’Italien est la priorité de recrutement de Leonardo. […] Les actionnaires qataris reprochent à Kombouaré son coaching à Bordeaux et le manque de “beau jeu” depuis quelques semaines alors que Leonardo critique en privé le contenu de ses séances. Il s’appuie sur les remarques d’Angelo Castellazzi, le nouveau responsable des montages vidéo débarqué de l’AC Milan, souvent présent au Camp des Loges. »
Le Parisien se montre plus prudent : « La rencontre de mercredi entre Carlo Ancelotti, Leonardo et pour la première fois Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, semble assombrir, à plus ou moins brève échéance, l’avenir d’Antoine Kombouaré. Les trois hommes auraient, en effet, jeté les bases d’une collaboration pour la saison prochaine, susceptible d’être précipitée en fonction des résultats. Sensible à l’intérêt du PSG, Ancelotti n’a toutefois pas pour habitude de prendre un club en cours de saison, surtout quand celui-ci caracole en tête du championnat. Pour lui, comme pour les propriétaires qataris, une arrivée rapide ne serait pas sans risques. […]
Que reproche-t-on à Kombouaré ? Pêle-mêle de ne pas faire suffisamment bien jouer son équipe et de ne pas savoir mettre en musique les qualités de Pastore et Ménez. En privé, Leonardo se montre de plus en plus sévère à l’encontre de Kombouaré. Aujourd’hui, la nouvelle direction entend faire du PSG un grand club doté d’une stature internationale. Dans l’esprit de Leonardo, le technicien kanak ne colle pas à ce profil. […] Quelles sont les incidences sur la vie du groupe ?
Aucune pour l’instant. Hier, les joueurs ont peu commenté cette nouvelle. […] “La majorité du groupe soutient Kombouaré”, annonce un joueur parisien. Le prochain match contre Nancy, dimanche 20, pourrait apporter de premiers éléments de réponse. »
Enfin le groupe Canal+, qui n’est pas réputé pour la fiabilité de ses scoops, assure que Carlo Ancelotti devrait succéder à Antoine Kombouaré dès mardi.
Leonardo et Kombouaré ont discuté. « [Leonardo] s’est entretenu avec Antoine Kombouaré, annonce le Parisien ce vendredi. Que lui a-t-il dit ? Qu’il était en sursis, remplacé au moindre faux pas ? Ou, comme il l’a déjà clamé en août, qu’il faisait partie du projet parisien de cette saison, encore plus maintenant avec les bons résultats obtenus en L1 ? “Leonardo devait bien une explication à Kombouaré”, dit-on juste au club. À l’issue de leur entretien, peu après 12h30, les deux hommes ont quitté le Camp des Loges. Leonardo est parti le premier et a semblé plus tendu que Kombouaré, qui lui a emboîté le pas le sourire aux lèvres. Le Brésilien a éconduit assez fermement des journalistes qui l’attendaient à la sortie avant, quelques secondes plus tard, de faire demi-tour et de s’excuser : “Ne le prenez pas mal, mais je ne veux pas discuter quelques secondes comme ça dans ma voiture.” »
Le récit de L’Équipe n’est pas beaucoup plus précis : « Rien n’a filtré de leur entretien mais, selon des proches du Brésilien, il s’agissait de la visite hebdomadaire de Leonardo au Camp des Loges. Celle-ci a tout de même duré un peu plus longtemps que les autres. “Leo voulait parler du cas Luyindula mais aussi du niveau de certains joueurs”, confient ces mêmes sources. Il a sans doute également évoqué l’actualité du jour et son entretien avec Carlo Ancelotti en début de semaine. »
Enfin RMC Sport croit savoir que « le Brésilien aurait avoué à Kombouaré qu’il avait consulté trois techniciens. Carlo Ancelotti tiendrait la corde. Leonardo a expliqué à son entraîneur que ses jours étaient comptés, qu’il allait être débarqué, sans pour autant lui donner une date précise. »
Kombouaré a parlé à ses joueurs. Comme en début de saison, Antoine Kombouaré a de son côté demandé à son effectif de ne pas se préoccuper de sa situation personnelle : « Il est apparu serein comme d’habitude, raconte un des joueurs dans le Parisien. Il nous a demandé grosso modo de faire comme lui, de ne pas se préoccuper de ce qui se murmure. »
Ancelotti, Leonardo, Kombouaré et les Qataris. Après L’Équipe et le Parisien, c’est au tour de l’AFP de faire le tour de la question parisienne. « De sources proches de Qatar Sports Investments (QSi), l’actionnaire majoritaire du PSG depuis juin, interrogées par l’AFP, un accord aurait été trouvé avec [Ancelotti] pour officialiser son arrivée dès le prochain faux pas sportif de l’équipe de Kombouaré, rapporte l’agence. D’autres sources avancent que QSi aurait même demandé, à l’issue de l’élimination en huitièmes de finale de la coupe de la Ligue à Dijon [le 26 octobre], à Leonardo, le directeur sportif brésilien du PSG, de prendre la tête de l’équipe. […] En coulisses, certains joueurs ciblés comme recrues potentielles du PSG auraient fait cet été du départ de Kombouaré une condition à leur arrivée, voyant son maintien comme un frein à leur progression. […]
Enfin, l’arrivée en cours de saison d’Angelo Castellazzi, un proche de Leonardo et d’Ancelotti, pour renforcer le staff technique, n’aurait pas été bien perçue par le groupe qui le surnomme “la taupe” ou “l’œil de Moscou” et se méfie de lui. […] Depuis le début, Kombouaré, qui s’était opposé à Leonardo au sujet de Castellazzi, fait d’ailleurs tout son possible pour éviter de lui adresser la parole.
Autant d’éléments qui ne contribuent pas à rapprocher “Leo” et Kombouaré, alors que la rumeur prêtait déjà aux Qataris l’intention de se séparer dès leur arrivée il y a quelques mois du technicien, sous contrat jusqu’en 2013. Mais le cheikh al-Thani l’avait reçu à Doha et Kombouaré avait été conservé : le président d’alors Robin Leproux venait d’être évincé et, selon des sources proches du dossier, une trop grande envie de faire le ménage aurait envoyé un mauvais signal et donné une mauvaise image du nouvel actionnaire. Enfin, de même source, le tandem Leonardo-Ancelotti pourrait être une solution à moyen terme puisque QSi lorgne toujours vers Mourinho, l’actuel entraîneur du Real Madrid. Cette arrivée n’est cependant pas réalisable à l’heure actuelle. »
Ancelotti aurait refusé. « Carlo Ancelotti a dit non à l’offre du PSG formulée dans la semaine par son directeur sportif Leonardo, croit savoir RMC Sport. Un refus qui ne sauve pas pour autant Antoine Kombouaré, plus que jamais mis sur la sellette par ses dirigeants. Selon nos informations, si le technicien a bien rencontré Leonardo à Paris, il lui a clairement signifié qu’il préférait rester en Angleterre où il réside avec sa nouvelle compagne. Cette dernière travaille à Londres, où Ancelotti a pris ses quartiers et ne veut pas s’éloigner de sa nouvelle idylle.
Outre l’aspect personnel, Ancelotti n’est pas, toujours selon nos informations, convaincu par la proposition du PSG et les perspectives d’évoluer en Ligue 1. L’italien se sent plus proche du championnat anglais, où il vise clairement le poste d’entraîneur à Tottenham, cette perspective l’ayant toujours intéressé. Harry Redknapp pourrait laisser le poste vacant si ce dernier prenait prochainement la sélection anglaise. »
Kombouaré ovationné à Coubertin. « Maillot brésilien sur les épaules, Antoine Kombouaré a été ovationné, hier à Coubertin, au tournoi en salle de Gol de Letra, l’association de Raí et… Leonardo, raconte le Journal du Dimanche. Pas forcément parce que l’entraîneur parisien était le participant le plus populaire de la manifestation. Plutôt parce qu’il tient désormais le rôle de la victime dans le feuilleton qui, entre fantasmes et réalité, agite la capitale ces derniers jours. Quelle qu’en soit l’issue, il devrait en sortir grandi aux yeux du grand public comme du milieu. L’image de Leonardo, qui ne s’est finalement pas montré au tournoi, est au contraire écornée. » Le Brésilien était « retenu auprès de sa compagne, sur le point d’accoucher », selon le Parisien.
« Les Qataris visent la Ligue des champions. » Dans le JDD, Bruno Metsu, entraîneur du club qatari d’al-Gharrafa Doha, estime que le remplacement d’Antoine Kombouaré par un entraîneur plus prestigieux ne s’explique pas par les résultats actuels, mais par les ambitions des nouveaux propriétaires parisiens : « Ils ne pensent pas au titre de champion car ils sont persuadés qu’ils le remporteront quel que soit l’entraîneur. Ils se projettent surtout sur la Ligue des champions qu’ils ont l’ambition de gagner dans les années à venir. »
Retour sur la discussion Leonardo-Kombouaré. « Jeudi dernier, après la révélation de l’entrevue entre Leonardo, Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, et Carlo Ancelotti la veille à Paris, le Brésilien s’est rendu le matin au Camp des Loges pour s’entretenir avec Antoine Kombouaré, rappelle le Parisien ce dimanche. Les deux hommes ont commencé leur discussion dans un bureau à l’étage avant de la terminer à voix basse dans le hall d’entrée du centre d’entraînement. » Et le quotidien francilien de répondre à ses confrères de L’Équipe qui titraient vendredi, au lendemain de cette discussion : « Au premier faux pas… »
« Leonardo n’a jamais dit à Kombouaré que son aventure au PSG était terminée ou qu’il serait démis de ses fonctions au prochain faux pas, corrige le Parisien. En revanche, il lui a bien confirmé avoir vu l’Italien. Leonardo a aussi expliqué que le jeu pratiqué par l’équipe n’était pas satisfaisant et que ce n’était pas normal en raison des joueurs à sa disposition et des sommes investies, relayant ainsi les reproches formulés en privé par Nasser al-Khelaifi à ses proches après le match de Bordeaux. »
La rumeur Ancelotti ? Une erreur de QSi, selon le Parisien. Ce lundi, le Parisien revient sur la rumeur de remplacement d’Antoine Kombouaré par Carlo Ancelotti, estimant que les nouveaux propriétaires parisiens ont commis une erreur en refusant de communiquer sur le sujet : « Les applaudissements nourris réservés à Antoine Kombouaré, samedi lors du trophée Gol de Letra, soulignent le changement de statut de l’entraîneur du PSG, estime le quotidien francilien. Depuis les révélations de la rencontre entre Leonardo, le directeur sportif, Nasser al-Khelaifi, le président du conseil d’administration, et Carlo Ancelotti, le Kanak est désormais perçu comme la victime expiatoire d’une faute qu’il n’aurait pas commise. Paris récolte ici les fruits d’une communication totalement absente et, au final, complètement ratée. À force de se murer dans le silence, le club a laissé libre cours aux rumeurs les plus fantaisistes sur l’éviction de Kombouaré et l’arrivée d’Ancelotti. Malgré une place de leader, avec trois points d’avance sur Montpellier, le PSG a réussi à focaliser l’attention médiatique lors de cette trêve internationale. Ajoutez-y l’affaire Luyindula et vous obtenez le tableau d’un club qui réussit à provoquer ses propres turbulences.
Autant dire que la façon dont Paris a défrayé la chronique a suscité quelques réticences au sein même de la direction du club, et dans l’entourage de Nasser al-Khelaifi. Les détracteurs n’ont pas hésité à déplorer la méthode et le timing choisis pour nouer le contact avec le technicien italien. La méthode, d’abord : même si les dirigeants parisiens sont fondés à préparer l’avenir et à sonder Ancelotti en vue de la saison prochaine, ils auraient dû user de beaucoup plus de discrétion. Leonardo, qui est apparu tendu ces jours derniers, aura fait preuve d’une certaine légèreté dans cette affaire. Le timing, ensuite : alors que le club caracole en tête du championnat, l’éviction de Kombouaré serait mal perçue surtout dans un pays où David est souvent préféré à Goliath. C’est peut-être aussi la meilleure manière de fragiliser un nouvel entraîneur si les résultats n’étaient pas immédiatement au rendez-vous. Mais surtout, ça ressemble de l’extérieur au premier couac des Qataris en termes de communication depuis leur arrivée à la tête du club au mois de juin. En quelques jours, les responsables de QSi, la société qui détient le club, ont écorné leur image. Dans leur quête de crédibilité sur la scène sportive mondiale, on sait le soin qu’apportent les dirigeants qataris à leur réputation. On imagine donc mal que les remous de l’affaire Kombouaré-Ancelotti n’aient pas aussi suscité quelques vagues à Doha. »
Interview de Leonardo. Le remplacement d’Antoine Kombouaré par Carlo Ancelotti, les ambitions du PSG cette année, les performances de Javier Pastore et Diego Lugano, la « guerre des ego » au sein de l’effectif, le transfert de David Beckham, sa situation personnelle… Leonardo a balayé un grand nombre de sujets dans l’interview qu’il a accordée hier à L’Équipe et au Parisien. (voir Interview de Leonardo dans L’Équipe et le Parisien)
La rumeur David Beckham
L’avenir de Beckham reste toujours incertain. Dans la nuit de dimanche à lundi, les Los Angeles Galaxy de David Beckham se sont qualifiés pour la finale de la MLS. Le Parisien profite de l’occasion pour publier une double page sur l’Anglais : « Reportage au plus près d’une star que le PSG espère recruter dans les prochaines semaines, annonce le quotidien francilien. […] D’ici [la finale le 20 novembre], Becks reste “un joueur des Galaxy”, comme il se borne à le répéter dès que les questions sur son avenir se font plus pressantes. Du coup, le suspense reste entier quant à son avenir à l’issue de la saison américaine. David Beckham pourrait-il répondre favorablement à la proposition du PSG ? “Les gens pensent peut-être que mes choix de carrière sont liés à des choses qui n’ont rien à voir avec le football, nous a-t-il expliqué. Mais moi, je ne suis pas une marque. Je suis un joueur de football et j’essaie de faire tout ce que je peux pour gagner des titres. J’ai 36 ans et j’aime vraiment toujours ça…”
À Paris, il a la possibilité de remporter dès le mois de mai prochain un titre de champion de France. Mais en a-t-il véritablement envie ? “Avant de prendre ma décision, je verrai dans quel état je suis à la fin de la saison américaine”, a-t-il glissé récemment. Et ce n’est pas une simple parole en l’air. En dépit d’une hygiène de vie irréprochable, son corps, marqué par des blessures à répétition, subit en effet les injures du temps. Après une rupture du tendon d’Achille en mars 2010, David Beckham s’est ainsi blessé au dos en mai dernier. Une fissure des vertèbres. Depuis, il joue régulièrement sous infiltration, mais son dos ne lui laisse que très peu de répit. Jeudi dernier, face à New York, après avoir été touché dans un choc aérien, il a serré les dents jusqu’à sa sortie du terrain. Une fois sur le banc de touche, la “pop star” du foot a vomi, signe qu’il était allé jusqu’au bout de lui-même. Dimanche, lors de la finale de la conférence ouest, gagnée contre Salt Lake, on l’a vu éviter soigneusement les contacts dangereux et très régulièrement porter ses mains sur ses hanches, comme pour soulager sa douleur.
Reste que son comportement d’ensemble sur un terrain est toujours aussi séduisant. Le style est intact, mélange de combativité et d’esthétisme. À 36 ans, il reste le meilleur tireur de coups de pied arrêtés au monde. Ses coups francs, ses corners et ses transversales de cinquante mètres sont d’une précision diabolique. Bref, Beckham fait toujours du Beckham. Dans le contexte de la MLS, son génie technique et son expérience font encore merveille. Qu’en serait-il dans les matchs de Ligue 1, un championnat connu pour son intensité physique ? »
Los Angeles vs Paris. Dans le cadre de ce dossier Beckham, le Parisien a interrogé Grant Wahl, « journaliste pour Sports Illustrated, magazine sportif de référence aux États-unis, et auteur d’un ouvrage intitulé L’expérience Beckham ».
« Je penche pour une prolongation d’un an à Los Angeles, indique Wahl. Ce qui me fait dire ça ? La famille Beckham aime beaucoup la vie à Los Angeles. Victoria comme les enfants sont très heureux ici. Ils bénéficient d’un cadre de vie exceptionnel. En restant ici, David pourrait préparer tranquillement les JO de Londres. Mais je peux toujours me tromper… […] En quelques années aux États-unis, David Beckham est devenu un personnage public. Lui et sa femme font régulièrement des apparitions à la télévision. Les gens connaissent son nom, reconnaissent son visage, mais certains, même à Los Angeles, ne savent pas qu’il joue au foot. En fait, David Beckham est plus célèbre que son sport. […] Il touche un salaire d’environ 600 K€ par mois alors que la plupart de ses coéquipiers, à l’exception de deux ou trois d’entre eux, n’empochent que 6 K€ à 7 K€ par mois. Forcément, cela a créé de la jalousie. D’autant plus que certains lui reprochaient, lors de ses premières années, un manque d’implication dans la vie de l’équipe. »
« La Beckham family sera-t-elle prête à quitter cet univers doré et les 300 jours de soleil par an de la Californie, pour l’hiver et la banlieue ouest de Paris ? Vu comme ça, il est permis d’en douter », considère le journal de Saint-Ouen, en guise de conclusion d’une demi-page consacrée à la vie de Beckham à Los Angeles.
Klinsmann : « Paris est une bonne destination. » Ce mardi, le Parisien a interrogé Jürgen Klinsmann, le sélectionneur des États-Unis, au sujet de l’arrivée éventuelle de Beckham au PSG : « Je pense que Paris est une bonne destination pour n’importe quel joueur. Mais seul le PSG peut juger si Beckham a encore le niveau pour évoluer à ce niveau-là. Il a des qualités spécifiques qui lui sont uniques : les coups de pied arrêtés, sa vision, son jeu de passes. Seuls le PSG et son entraîneur peuvent dire si ces éléments conviennent à l’équipe ou pas. Est-il au meilleur niveau de sa carrière ? Non. Il a souvent été blessé et jusqu’à cette année, il n’a pas pu disputer une saison entière. Mais il fait du super travail à Los Angeles où ils ont construit l’équipe autour de lui. Et ce qu’il a fait, à lui seul, pour la MLS est incroyable. »
Les revenus de Beckham. « En quatre ans, 600 000 tuniques des Galaxy floquées [au] nom [de Beckham] ont été écoulées dans le monde, assure le Parisien. L’opération lui aurait rapporté plus de 10 M€ depuis 2007. Qu’il soit sur le terrain ou pas, le milieu de terrain touche aussi un pourcentage, tenu secret, de la recette billetterie de chaque match joué à domicile par son club. Enfin, les conseillers du Spice Boy ont négocié divers intéressements liés aux droits télé et aux contrats de sponsoring. […] En 2010, Beckham aurait encaissé un revenu total de 30 M€. Record du monde pour un footballeur. Plus fort que Cristiano Ronaldo (27 M€) et Lionel Messi (23 M€). Pour l’attirer dans ses filets, le PSG doit donc jouer sur tous les tableaux. Non seulement lui proposer un salaire de base royal mais lui faire miroiter aussi d’autres sources de revenus potentiels.
À ce titre, Nasser al-Khelaifi, président du conseil d’administration du PSG, dispose dans son jeu d’une arme de séduction massive. En tant que président de la chaîne Al-Jazeera Sport, son autre casquette, il sera impliqué dans les prochains mois sur le dossier de la commercialisation des droits audiovisuels de la Ligue 1 à l’étranger. En mai dernier, le groupe de médias qataris Al-Jazeera s’est vu confier cette mission par la LFP pour une durée de six ans (2012-2018). Avec David Beckham comme tête de gondole de la L1, tout deviendrait plus simple, notamment pour conquérir le marché asiatique. Resterait alors à se mettre d’accord sur une répartition du chiffre d’affaires avec la “Beckham Company”. Cela ne se fera de toute façon qu’au prix d’interminables négociations. La star et ses conseillers ont en effet la réputation d’être particulièrement gourmands. Normal. La marque David Beckham reste la plus chère du monde. »
Beckham à Los Angeles, suite. Après le Parisien mardi, c’est au tour de L’Équipe de s’intéresser longuement à la vie de David Beckham à Los Angeles, alors que son club est qualifié pour la finale du championnat nord-américain.
« Dans les kiosques à journaux, aucune une consacrée à ce monument médiatique qu’a toujours été Beckham, rapporte Jérôme Touboul. Dans les rues, pas de pub à son effigie. Ici, le milieu est connu de tous, et même de toutes. Mais les grandes idoles de L.A. portent d’autres noms. Beckham ? Plutôt une attraction invisible pour ces touristes que des minibus emmènent apercevoir le luxe de sa propriété de Bel Air. Aux “States”, l’impact médiatique de “Becks” s’est essoufflé, au fil de ses quatre premières saisons parsemées de blessures, de deux prêts à l’AC Milan, qui ont vexé les fans, et d’un investissement longtemps jugé insuffisant en interne, en décalage avec les mots qu’il avait prononcés en signant ici. […]
Pour la MLS, pas de doute, l’effet Beckham peut aisément se quantifier. En cinq ans, le Home Depot Center a vu son affluence moyenne augmenter de 10 %, pour atteindre 23 008 spectateurs. À l’extérieur, sur la même période, les déplacements du Galaxy attirent 16 % d’amateurs en plus. Vice-président exécutif de la MLS, Dan Courtemanche qualifie d’“impact énorme” le bilan américain de Beckham. “Quand David a signé en 2007, la MLS accueillait alors une nouvelle équipe, le Toronto FC. Les propriétaires de cette franchise ont dû aligner 10 M$ (7,25 M€) pour pouvoir l’inscrire en MLS. En 2012, l’impact de Montréal va intégrer la MLS. Et, cette fois, ses actionnaires vont devoir payer un ticket d’entrée de 40 M$ (29 M€). Depuis l’arrivée de Beckham, on a accueilli sept nouvelles équipes, neuf stades ont été construits, des stars comme Thierry Henry et Robbie Keane ont signé. Des grandes marques sont venues nous sponsoriser et on a signé, en août dernier, un nouveau contrat télé avec NBC.” À la fin du mois, le Galaxy s’envolera pour une tournée post-saison qui passera par les Philippines, l’Indonésie et l’Australie. L’ambassadeur Beckham a étendu le rayonnement de son club sans rendre l’Amérique amoureuse du foot. »
Le quotidien sportif a également interrogé Laurent Courtois, ancien joueur de Grenoble aujourd’hui au Club Deportiva Chivas USA, sur la capacité de Beckham à être compétitif au PSG : « Quand on a perdu contre eux [le 16 octobre], Beckham n’avait pas dépassé le milieu de terrain. Il ne s’était pas foulé. Parce qu’il ne voulait pas ou parce qu’il ne pouvait pas ? Je n’en sais rien. Mais, dès qu’il touchait le ballon, c’était une autre classe. Il est unique sur ses passes et sur ses coups de pied arrêtés. Il peut potentiellement donner trois à quatre ballons décisifs par match. »
« L’affaire Beckham devrait bientôt se conclure, à moins que… » Ce vendredi, le Parisien revient sur les tractations entre Beckham et le club parisien : « Si le PSG et la star anglaise sont d’accord depuis plusieurs semaines sur le salaire annuel (4,5 M€), les revenus liés au merchandising et les sommes à répartir entre lui et le club posent toujours problème. Les propriétaires qataris avaient déjà vu leur première offre refusée mi-octobre par l’entourage du joueur. Leur nouvelle proposition, émise ces derniers jours, a aussi été retoquée ! Cette dernière s’approchait pourtant des exigences de l’ex-Madrilène. Dans le détail, Beckham exigerait que 20 % environ des revenus générés par sa présence au PSG, en termes de vente de produits dérivés (maillots…), de droits d’image et de droits télé, lui soient reversés. Autrement dit, si Paris empoche 100 M€ de retombées merchandising grâce à lui, il entend en recevoir 20 M€.
“Ils sont tous fous de lui au PSG, ils devraient donc finir par accéder à ses demandes, croit savoir un proche du dossier. L’affaire devrait donc bientôt se conclure. À moins bien sûr que Beckham décide de rester à Los Angeles. Il n’a pas encore pris sa décision.” Celle-ci est attendue, d’ici à la fin du mois, après la finale de la Major League Soccer le 20 novembre contre le Houston Dynamo. »
Autres rumeurs de transferts
« Marek Hamsik, une priorité. » « Soucieux de renforcer son milieu de terrain, le PSG a fait du Napolitain Marek Hamsik une priorité, assure francefootball.fr. Selon nos informations, Leonardo, le directeur sportif du club de la capitale, va même entamer des négociations dans une quinzaine de jours avec les dirigeants italiens et les représentants du joueur pour le faire venir dès cet hiver. […] Par ailleurs, le club parisien devrait également entamer dans les semaines à venir des discussions pour les transferts de Benatia (Udinese) et Cavani (Naples). »
Ryad Boudebouz : « Paris, ça donne envie. » Cette semaine, dans Le 10 Sport, Ryad Boudebouz évoque de façon très confuse les rumeurs de transferts dont il est l’objet : « On discute [d’une prolongation, avec Sochaux] mais pas à fond. Moi, je ne me prends pas la tête avec ça. Si à la fin de l’année je suis prêt à partir, je partirai. Pour l’instant, je suis encore sochalien et sous contrat jusqu’en 2013. Ce n’est pas une priorité pour moi. […] Je veux faire une bonne saison et si je me sens prêt à partir en juin, j’afficherai mes ambitions, c’est sûr. […] Mon objectif est d’aller dans un club qui joue le haut du tableau et la Ligue des champions. J’envie les joueurs qui jouent la Ligue des champions, j’en ai marre de la regarder à la télé. (rires) […] Je sais que des clubs sont là et qu’ils sont attentifs à mes prestations, c’est une source de motivation en plus. J’y pense forcément dans un coin de ma tête et ça me pousse à être le meilleur possible. Marseille s’intéresserait à moi ? On m’en a parlé. Mais sur la table, il n’y a rien eu. Peut-être qu’il s’intéresse à moi mais le club ne m’a pas fait d’offre. S’il y avait eu quelque chose, je me serais vraiment posé la question. […] Lyon s’est renseigné sur moi. Ils ont essayé de savoir comment je me comportais dans la vie de tous les jours et à l’entraînement. Mais tant qu’on ne m’appelle pas directement ou qu’on appelle pas mon agent, je ne peux pas y croire à 100 %. […] Oui, Paris ça donne envie. Mais maintenant il y a beaucoup de stars dans cette équipe, c’est un autre monde. Ce serait compliqué, même si la concurrence ne me fait pas peur, ça donne envie d’être encore meilleur. […] Une offre de Paris serait difficile à refuser ? Oui, je ne refuserais pas. Mais si c’est pour passer son temps sur le banc des remplaçants, ça ne sert strictement à rien. Je veux aller dans un gros club mais avec la possibilité de jouer, pas pour faire de la figuration. »
La situation de Peguy Luyindula (et Loris Arnaud)
Luyindula a retrouvé le vestiaire du groupe pro, mais s’entraîne à part. La commission juridique de la LFP, qui a visité les installations du Camp des Loges ce jeudi matin, a demandé au PSG de réintégrer Peguy Luyindula dans le groupe pro. (voir Exclu : Peguy Luyindula réintégré dans le groupe pro) Les choses ne sont pas réglées pour autant. « Le Paris Saint-Germain a pris connaissance de [cette] décision, a indiqué le club parisien dans un communiqué diffusé jeudi soir. Le Paris Saint-Germain entend analyser cette décision sereinement afin de décider s’il y a lieu d’en interjeter appel dans les délais et formes réglementaires. Dans cette attente, la décision rendue par la commission juridique n’étant pas exécutoire par provision, Monsieur Peguy Luyindula sera maintenu dans le groupe 2 d’entraînement. »
« Le joueur conteste cette interprétation et s’appuie sur l’article 52 de la charte, qui stipule que “la décision rendue est exécutoire par provision”, indique le Parisien. Le syndicat des footballeurs partage cet avis. » Ce matin, Luyindula a finalement retrouvé sa place et son casier dans le vestiaire du groupe pro. Mais il s’est entraîné à l’écart, travaillant avec Yves Bertucci et trois jeunes de la CFA, rapporte lequipe.fr.
« À 32 ans, Luyindula, sous contrat jusqu’en juin 2012, a mal vécu son exclusion, conclut le Parisien. Le manque de réponses de sa direction pour la justifier l’a tout autant blessé. Très affecté, il pourrait se tourner vers des juridictions civiles pour faire apprécier le préjudice qu’il considère avoir subi. » En attendant, il participera à un match avec l’équipe réserve ce week-end.
La situation de Luyindula n’est pas encore claire. Après que la commission juridique de la LFP a demandé au PSG de réintégrer Peguy Luyindula dans le groupe pro, le club parisien a estimé qu’il n’était pas tenu d’exécuter cette décision. Finalement, l’attaquant parisien a bien eu accès aux vestiaires du groupe pro vendredi matin, mais il a dû s’entraîner à l’écart. L’Équipe raconte cet imbroglio dans son édition du jour : « Accueilli par Bruno Skropeta, le directeur de la communication du PSG, Luyindula a été invité à plusieurs reprises à venir discuter dans un bureau isolé. Ce qu’il a refusé, arguant qu’il s’était déplacé pour s’entraîner. Une version que le club n’a pas souhaité commenter. En attendant, les dirigeants parisiens bricolent. Si Luyindula a pu se changer dans le vestiaire avec ses coéquipiers, s’il a pu, ensuite, pénétrer sur la pelouse, le staff lui a demandé d’aller courir en forêt. Refus du joueur qui s’est joint à l’échauffement du groupe : “Je ne voulais pas courir seul car je suis en pleine possession de mes moyens, je suis apte à m’entraîner.” Le staff a surtout jugé qu’il était apte à évoluer avec trois joueurs de la CFA lors d’un atelier animé par l’adjoint de Kombouaré, Yves Bertucci. Un peu plus loin, l’entraîneur principal supervisait une opposition réduite en raison de l’absence des internationaux. “Ce n’est pas vraiment un retour puisque l’entraînement consistait à faire des passes et des contrôles, expliquait Luyindula à la fin de la séance. En face, il y avait une opposition à cinq contre cinq, je n’ai pas eu la vision d’un sur-effectif.” […] Hier, une certaine confusion s’est donc installée, puisque le PSG a réintégré le joueur au groupe tout en le laissant à la marge. »
« En réalité, Yves Bertucci, l’adjoint de l’entraîneur, a proposé à Luyindula de voir Kombouaré dans son bureau, mais le joueur a refusé, assure de son côté le Parisien. Le club qui avait d’abord prévu de ne pas exécuter la décision de la Ligue a changé son fusil d’épaule dans la nuit. Le communiqué publié jeudi soir sur le site Internet du PSG, qui stipulait que Luyindula serait maintenu dans le groupe 2, avait mystérieusement disparu hier. » Samedi midi, ce communiqué est disponible à la même adresse que jeudi, et figure toujours en page d’accueil de PSG.FR. « Le joueur doit s’entretenir aujourd’hui avec ses avocats pour évoquer cette réintégration pas totalement satisfaisante à son goût », conclut le quotidien francilien.
Pourquoi le PSG ne voudrait plus de Luyindula. Ce lundi, L’Équipe explique que le PSG ne souhaite pas réintégrer Peguy Luyindula en raison du comportement de ce dernier la saison dernière. « L’attitude hors terrain de l’attaquant du PSG tout au long de la saison dernière a définitivement braqué le staff parisien, estime le quotidien sportif. Il y a, bien sûr, l’épisode de son refus de jouer, en demi-finales de la coupe de la Ligue, à Montpellier, le 18 janvier 2011. Il y a aussi son coup de sang, après une causerie d’Antoine Kombouaré le pointant du doigt, le 14 mars. Ce matin-là, Peguy Luyindula vide son casier du Camp des Loges, quitte les lieux et promet en partant qu’il ne reviendra jamais. Mais il y a aussi plein de micro-épisodes qui ont émaillé la saison dernière et ont agacé l’entraîneur parisien et son staff, un sentiment général qui fait dire au coach et à ses adjoints que son groupe vit mieux sans l’attaquant de trente-deux ans, mis à l’écart depuis début août.
Kombouaré pensait pourtant le divorce scellé, en mars dernier. Juste après le départ du Camp des Loges de Luyindula, une réunion improvisée a lieu au Parc des Princes entre Robin Leproux, le président, Alain Roche, le directeur sportif, et Stéphane Courbis, l’agent du joueur, pour régler le différend. C’est alors que l’attaquant s’invite dans la salle, lance son sac sur un bureau, et déclare, à la surprise de tous : “Pour moi, ici, c’est fini.” Sous contrat jusqu’en juin 2012, il apparaît déterminé à quitter la capitale et ne plus remettre les pieds à l’entraînement avant de se raviser et de revenir à Saint-Germain-en-Laye dès le lendemain. Mais pour l’entraîneur du PSG, qui n’a toujours pas digéré qu’un de ses joueurs refuse d’entrer en jeu, plus question de revenir en arrière. Cet été, il lui annonce : “Soit tu pars, soit ce sera la CFA.” Réponse : “Je peux jouer en CFA toute la saison, pas de problème.”
Kombouaré et ses adjoints trouvent que la présence de Luyindula dans le vestiaire contribue davantage à crisper l’atmosphère plutôt qu’à la détendre. Ils entendent les petites flèches qu’il lui arrive de lancer à certains coéquipiers, comme à Arles-Avignon [le 29 janvier 2011], lorsque Nenê s’enferme dans les toilettes à la fin du match et qu’une moquerie associée à une insulte fuse à l’endroit du Brésilien. Depuis cet été, le staff trouve aussi que Zoumana Camara, le plus proche de l’attaquant banni, n’a jamais été aussi bon et y voit un lien de cause à effet avec l’absence de son pote. Pour toutes ces raisons, il n’imagine vraiment pas le retour dans le groupe pro de l’ancien international français (6 sélections, 1 but). De son côté, Luyindula est convaincu que, d’ici à quelques jours, ce ne sera pas à Kombouaré de décider. Et il assure à tout le monde qu’il est “très patient”. »
Luyindula mis à pied. « Le comportement récent de Peguy Luyindula a conduit le PSG à engager une procédure disciplinaire à son encontre, annonce le club parisien dans un communiqué diffusé lundi soir. Une convocation à un entretien préalable lui a été notifiée ce matin et, dans l’attente de cet entretien, il a été mis à pied à titre conservatoire. » Le rendez-vous a été fixé au mardi 22 novembre, d’après L’Équipe.
« C’est comme ça que fonctionne le PSG actuellement, a réagi Yves Repiquet, l’avocat de Luyindula, dans les colonnes du quotidien sportif. C’est scandaleux. Il y a eu une décision de la commission juridique de la Ligue, le PSG devait le réintégrer en équipe première, mais ils ne voulaient pas qu’il revienne, et les dirigeants ont trouvé ce moyen-là. C’est un mépris du droit et des décisions des instances. On ne peut accepter l’inacceptable. Leur motif est en plus flou, ils lui reprochent son comportement récent. Mais quel comportement ? Quelle faute a-t-il commise ? »
« Il va se battre et il ira certainement devant la juridiction prud’homale, a par ailleurs précisé l’avocat auprès de l’AFP. Il y a deux choses qui leur sont insupportables. La décision de la Ligue et la présence de Peguy au Camp des Loges. Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage. » Le matin, un article dans L’Équipe listait opportunément plusieurs incidents ayant impliqué Luyindula au cours des derniers mois.
Loris Arnaud lui aussi écarté. Également écarté du groupe pro, Loris Arnaud raconte sur francefootball.fr sa situation : « [Quand Kombouaré m’a annoncé ma mise à l’écart début août] J’étais en instance de départ mais ça fait quand même mal. C’est un peu compliqué comme situation. C’est très difficile à gérer même si on commence à s’habituer. […] Je suis retourné cinq ans en arrière. Avec le départ de Peguy, je suis le plus vieux de l’équipe. Ça fait un peu bizarre. Je continue de m’entraîner pour garder le rythme et la condition physique. Les jeunes, eux, travaillent la technique et les enchaînements. […] J’ai 24 ans, j’ai déjà perdu beaucoup de temps. Je suis ouvert à tout pour me relancer. […] Je veux faire valoir mes droits. Ce qu’a décidé la commission juridique de la Ligue, ça s’applique à tous les joueurs écartés. Donc moi aussi. »
Résultats, blessures, compos, suspensions…
Erding légèrement touché au mollet. À sa demande — d’après l’édition départementale du Parisien —, Mevlüt Erding a participé au match de l’équipe réserve du PSG ce samedi (voir plus bas). Il est sorti à la mi-temps, touché à un mollet. « J’ai reçu une petite béquille et j’ai préféré ne pas prendre de risques », a-t-il expliqué à lequipe.fr.
Matuidi est de retour. « Blaise Matuidi a réintégré le groupe pro ce lundi, indique le PSG sur son site officiel. Il est à disposition de l’entraîneur pour PSG-Nancy. »
Trois joueurs sont encore à l’infirmerie, rappelle le club parisien : « Clément Chantôme est en phase de reprise. Il effectuera ces jours-ci un travail spécifique. […] Guillaume Hoarau poursuit les soins. Il devrait réintégrer le groupe très prochainement. […] Mevlüt Erding observe quant à lui 48h de soins (mollet droit) et devrait être dans le groupe dès mercredi. »
Nenê élu meilleur joueur de L1 en octobre. Nenê a remporté le trophée UNFP de meilleur joueur du mois d’octobre : il rassemble 65 % des suffrages, devant le Montpelliérain Giroud (23 %) et le Dijonnais Corgnet (12 %). Il succède ainsi à Pastore, élu le mois dernier.
Depuis sa création en 2003, ce trophée a été remporté à quatorze reprises par des joueurs parisiens : Pauleta (octobre 2003), Ljuboja (février 2004), Sorin (avril 2004), Luyindula (avril 2007), Rothen (septembre 2007), Hoarau (octobre 2008), Sessegnon (décembre 2008), Luyindula (janvier 2009), Hoarau (février 2009), Chantôme (novembre 2010), Nenê (décembre 2010), Sakho (avril 2011), Pastore (septembre 2011) puis Nenê (octobre 2011).
Sissoko suspendu un match ferme. Comme nous l’avions annoncé dès la fin du match Bordeaux-PSG, Momo Sissoko sera suspendu contre Nancy dimanche 20 novembre. (voir PSG-Nancy : Momo Sissoko suspendu un match ferme)
Stage hivernal : match amical contre le Milan AC ? « Durant son stage hivernal début janvier au Qatar et à Dubaï, Paris devrait affronter l’AC Milan, croit savoir le Parisien. Des discussions sont actuellement en cours. »
Fernandez explique pourquoi il a refusé le PSG. À l’occasion de la rumeur d’un licenciement de Kombouaré, le Parisien a interrogé Jean Fernandez, qui avait été contacté par les Qataris l’été dernier pour prendre en main l’équipe parisienne. « Pourquoi ai-je refusé d’entraîner Paris ? Parce qu’il y a un entraîneur en place, explique l’actuel entraîneur de Nancy. Je ne fais pas ça. C’était fin mai, début juin. J’ai eu une ou deux discussions avec les Qataris par l’intermédiaire de mon agent. J’ai coupé court. C’est-à-dire ? On m’a invité à Doha pour rencontrer le prince héritier. J’ai refusé. D’après ce que j’ai compris, je n’étais pas le seul sur la liste. Et puis je ne me considère pas comme un entraîneur de grand club comme le PSG. Il a pris une dimension considérable et sa nouvelle envergure va l’amener à devenir l’un des plus grands d’Europe. »
Du renfort à la communication. « Bouabdella Bessedik, frère du bras droit de Nasser al-Khelaifi, devient coordinateur du service communication du PSG, révèle le Parisien. Il sera notamment en charge du protocole les soirs de match au Parc des Princes. »
Exclu : nouveau changement à la direction de la communication. Selon nos informations, l’attaché de presse du PSG, Mathias Barbera (34 ans), quittera le club parisien à la fin de l’année. Il avait rejoint le Paris Saint-Germain en 2000.
Si ce changement intervient après l’annonce dans le Parisien de remous à la direction de la communication — notamment la nomination de Bouabdella Bessedik, frère du bras droit de Nasser al-Khelaifi, au poste de « coordinateur du service communication » —, il s’agit en l’espèce d’un départ volontaire, Barbera ayant décroché un poste intéressant dans une grande fédération internationale.
Jean-Claude Blanc au Qatar. « Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG, va passer ce week-end prolongé au Qatar, dévoile le Parisien ce samedi. L’ancien dirigeant de la Juventus Turin est invité à intervenir lors d’un salon dédié au sport business : Aspire Four Sports. Il le fera lundi après-midi sur le thème : “Relations entre sponsors et clubs de football”. Ce déplacement de l’ex-boss de la Juventus à Doha, capitale de cet émirat du golfe Persique, n’entre pas officiellement dans ses fonctions de nouveau dirigeant parisien. Mais la concomitance entre ce voyage et sa récente arrivée au PSG alors que le club appartient à un propriétaire qatari (Qatar Sports Investments), depuis un peu plus de quatre mois, peut laisser à penser qu’il devrait évoquer, avec divers interlocuteurs, sa mission et l’avenir du club parisien. Blanc doit rentrer mardi à Paris. »
PSG-Auxerre diffusé sur Foot+. Le match PSG-Auxerre sera retransmis en direct sur Foot+ dimanche 4 décembre 2011 à 17 heures. (voir TV : PSG-Auxerre diffusé sur Foot+ dimanche 04/12)
À propos des supporters
OM-PSG et PSG-OM sans supporter adverse ? « La décision semble être arrêtée de manière implicite depuis la réunion au ministère de l’Intérieur le 6 octobre dernier, mais une communication officielle de la place Beauvau avant la fin de la semaine devrait entériner l’interdiction de déplacement des supporters parisiens pour OM-PSG le 27 novembre et inclure une réciprocité pour le 8 avril à l’occasion du match retour », indique La Provence ce mercredi, en citant une source « proche du ministère ».
« Au-delà de l’arrêté, on attend surtout les motivations qui conduisent à cette nouvelle interdiction », conclut le quotidien régional.
Confirmation : il n’y aura pas de supporter parisien au Vélodrome. Mercredi soir, sur le plateau de CFoot, Antoine Boutonnet, responsable de la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), a confirmé qu’il n’y aurait pas de déplacement de supporters parisiens à Marseille le 27 novembre prochain. Les explications seront apportées d’ici la fin de la semaine par le ministère de l’Intérieur, a précisé le commissaire.
OM/PSG : déplacements interdits. Jeudi, le ministère de l’Intérieur a confirmé dans un communiqué l’interdiction de déplacement des supporters lors des matches entre le PSG et l’OM cette saison : « En accord avec les dirigeants de la LFP et après concertation avec les dirigeants des clubs du Paris-Saint-Germain et de l’Olympique de Marseille, le ministre de l’Intérieur a décidé de ne pas autoriser le déplacement des supporters parisiens au stade Vélodrome à Marseille le 27 novembre prochain et des supporters marseillais au Parc des Princes à Paris pour le match retour les 7 ou 8 avril 2012. Cette décision est motivée par les risques réels de troubles à l’ordre public, les incidents dramatiques de fin 2009 et début 2010 qui avaient entouré les rencontres entre ces deux équipes étant encore très présents dans les esprits. »
« Le football professionnel et les pouvoirs publics sont engagés dans une action de long terme pour mettre fin à la violence et à l’insécurité dans et autour des stades, a réagi Frédéric Thiriez sur LFP.FR. De réels progrès ont été enregistrés mais nous devons demeurer vigilants. La décision du ministère de l’Intérieur traduit cette volonté partagée. La sécurité est l’affaire de tous (sic). »
De son côté, le club olympien a regretté ces mesures : « L’OM a pris acte des décisions du ministère de l’intérieur, rendues possibles par les récentes évolutions législatives. Le club était partisan d’organiser à nouveau ces déplacements, des efforts importants ayant été faits par tous ces dernières saisons pour normaliser la situation, dans notre stade, ainsi que lors des matches à l’extérieur du club en France et en Europe (arrêt des fumigènes, aucun incident depuis de nombreux mois…). Nous regrettons vivement qu’il faille attendre une année de plus pour remonter à Paris avec nos supporters, et mettrons tout en œuvre pour que cette saison soit la dernière sans notre douzième homme. »
Enfin le PSG s’est contenté de relayer le communiqué de la place Beauvau.
Sélections internationales
Internationaux : Lugano, Pastore, Sirigu et Tiéné convoqués. Outre Kevin Gameiro, Jérémy Ménez et Mamadou Sakho, quatre Parisiens ont été appelés par leur équipe nationale (A) respective : Diego Lugano affrontera le Chili puis l’Italie de Salvatore Sirigu, qui sera opposé à la Pologne quelques jours plus tôt ; Javier Pastore jouera contre la Bolivie puis la Colombie ; enfin Siaka Tiéné disputera un match amical face à l’Afrique du sud. (source : PSG.FR)
France : Gameiro et Ménez étaient titulaires. Jérémy Ménez a disputé l’intégralité du match France 1-0 États-Unis vendredi soir au Stade de France, tandis que Kevin Gameiro a été remplacé à la 59e minute par Giroud.
France : le match de Gameiro. « On attendait beaucoup de son association avec Benzema, estime L’Équipe à propos de Gameiro. Lui aussi, sans doute. Mais ce match contre les États-Unis a surtout permis à Rémy, son rival, de se mettre en évidence. Jamais dans le coup, le Parisien n’a pourtant pas ménagé ses efforts mais il a beaucoup couru dans le vide et a manqué de promptitude alors qu’il pouvait sauver sa soirée (57e). »
« Sa relation avec Benzema ou Ménez a été inexistante et il a traversé ce match dans l’anonymat, juge le Parisien. Il a manqué de tout et surtout de spontanéité sur sa seule opportunité (57e). »
« Kevin Gameiro est un joueur de rupture, a commenté Laurent Blanc. Il a donc besoin d’un passeur. Mais en première période, il n’y en avait pas. Karim Benzema a essayé de décrocher pour le servir mais n’a pas toujours réussi dans ce 4-4-2. On le reverra. Gameiro ou le 4-4-2 ? Les deux. »
France : le match de Ménez. Jérémy Ménez n’a pas davantage convaincu la presse spécialisée. « Ce fut mieux en seconde période, qu’il joua à l’endroit et durant laquelle il se signala par quelques rushes intéressants, résume L’Équipe. Mais le Parisien, qui restait sur une prestation convaincante contre la Bosnie-Herzégovine, a déçu. Le bilan de sa soirée, c’est d’abord un manque de justesse à la conclusion de ses actions, que ce soit comme centreur (13e, 29e) ou comme frappeur (37e). »
« Il s’est beaucoup dépensé pour un rendement très faible, considère le Parisien. Il a aussi beaucoup trop “dézoné”, ce qui a eu le don d’énerver ses partenaires. Au final, on retient encore un goût d’inachevé comme sur cette frappe non cadrée (37e). »
« Encore une bonne entrée de Ménez en seconde mi-temps », indiquent enfin les Cahiers du football.
Argentine : le match de Pastore. « Javier Pastore était titulaire hier avec l’Argentine face à la Bolivie (1-1), rapporte L’Équipe. Aligné sur le côté gauche de l’attaque en début de rencontre, le meneur de jeu du Paris Saint-Germain épaulait Gonzalo Higuain et Lionel Messi en remplacement de Sergio Agüero, blessé la veille à l’entraînement. Dans la lignée de ses derniers matches avec le PSG, il amis du temps à trouver ses marques. À la demi-heure de jeu, venu se placer derrière Higuain, dans une position axiale qu’il affectionne, il s’est illustré par un joli ballon un peu trop long à destination de l’avant-centre du Real Madrid (32e), avant de dévisser sa frappe à l’issue d’une combinaison avec Messi (33e). Deux minutes plus tard, Pastore fut tout près d’ouvrir le score sur une frappe tendue de vingt-cinq mètres qui trouva la base du montant gauche du gardien, à la sortie d’un dribble qui provoqua un grand “ole” dans les travées du Monumental.
De nouveau effacé en seconde période, parfois à la limite de la nonchalance, il a tout de même réalisé une belle passe en retrait que Messi n’a su exploiter (75e) puis a déclenché une frappe trop écrasée (89e). Dans le temps additionnel, son tir puissant a rasé la lucarne gauche de Carlos Arias, l’Argentine concédant un nul décevant contre la Bolivie, comme en ouverture de la dernière Copa America. »
Internationaux : Lugano titulaire, Sirigu remplaçant. Diego Lugano était titulaire — et, comme d’habitude, capitaine — de la sélection uruguayenne qui s’est imposée 4-0 face au Chili vendredi en éliminatoires de la coupe du monde 2014. Il a disputé l’intégralité de la rencontre.
De son côté, Salvatore Sirigu était remplaçant lors du match amical Pologne-Italie, remporté 0-2 par la Squadra Azzurra. (sources : PSG.FR, PSG.FR)
Internationaux : Tiéné titulaire. Samedi, Siaka Tiéné était titulaire lors du match nul entre la Côte-d’Ivoire et l’Afrique du Sud. Il a disputé, l’intégralité de la rencontre. (source : PSG.FR)
France U20 : També en renfort. Philippe Bergeroo a convoqué Alassane També en renfort pour les deux matches amicaux de l’équipe de France U20 contre Israël les 7 et 14 novembre. Le défenseur parisien retrouvera en sélection Loïck Landre et Neeskens Kebano, qui faisaient déjà partie de la liste initiale. (source : FFF.FR)
Jeunes et féminines
Le PSG, meilleur club de jeunes 2011. « Les clubs primés du challenge du meilleur club de jeunes, Niort et le PSG, ont reçu [leur trophée] vendredi à Clairefontaine, indique la Fédération française de football sur son site officiel. […] La confrontation [amicale] entre ces deux équipes U15 a vu la victoire du PSG (3-1), et ce malgré l’ouverture du score par les Chamois niortais. »
CFA : Aubervilliers 1-0 PSG, Paris est 15e. Pour son onzième match de championnat en 2011/2012, l’équipe réserve du PSG s’est inclinée 1-0 à Aubervilliers (11e). Titulaire, Peguy Luyindula a été remplacé à la 75e, « quelques minutes après avoir eu un vif échange verbal avec son coéquipier Samnick », d’après l’édition départementale du Parisien. Les Parisiens sont désormais quinzièmes. (voir le calendrier du PSG)
U19 : Lens 1-2 PSG, Paris est 1er. Le PSG s’est imposé 1-2 sur le terrain du RC Lens (5e) lors de la dixième journée du championnat national des moins de 19 ans ce dimanche. Les Parisiens sont toujours premiers, avec cinq points d’avance sur Amiens.
U17 : PSG 6-2 Brest, Paris est 1er. Lors de la neuvième journée du championnat national des moins de 17 ans, le PSG s’est imposé 6-2 contre Brest (4e). Les Parisiens sont toujours premiers, avec neuf points d’avance sur Tours et Guingamp, qui comptent chacun un match en moins.
Féminines : PSG 2-1 Francfort. Mercredi soir, au stade Charléty, l’équipe féminine du PSG s’est imposée 2-1 face au 1. FFC Francfort en match retour des seizièmes de finale de la Ligue des champions, grâce à un doublé d’Alexandra Long (45e, 75e) — Francfort avait ouvert le score dès la 2e minute. Les Allemandes, triples championnes d’Europe, s’étant imposées 3-0 à l’aller, Paris est tout de même éliminé.
« Nous avons vraiment un double sentiment après cette rencontre, a confié Camillo Vaz, l’entraîneur parisien, sur PSG.FR. D’un côté le sentiment du devoir accompli pour le match retour, car c’est très difficile de battre cette équipe de Francfort. Nous avons aussi un sentiment de frustration. Car une fois que tu es dans cette épreuve, tu as envie d’aller le plus loin possible. Il faut une fois de plus apprendre de nos erreurs. » « Nous sommes très déçues ce soir, a confirmé Caroline Pizzala. La victoire est belle mais nous sommes éliminées quand même. Nous avons surtout des regrets par rapport au match aller ou nous avons encaissé trois buts. On aurait pu faire mieux et cela nous aurait peut être permis de nous qualifier. »
Diffusé sur Direct8 à 20h45, le match a réuni 690 000 téléspectateurs d’après Médiamétrie. « Ce qui offre à [la chaîne du groupe Bolloré] la troisième place à l’audimat parmi les chaînes de la TNT gratuite, derrière NRJ12 et NT1 », signale enpleinelucarne.net.
Féminines : PSG 4-1 Vendenheim, Paris est 4e. Quatre jours après avoir battu Francfort en Ligue des champions, l’équipe féminine du PSG s’est imposée 4-1 contre Vendenheim (9e) lors de la neuvième journée de D1. Les Parisiennes sont toujours quatrièmes ; elles comptent six points de retard sur Montpellier, sept sur Lyon et huit sur Juvisy — mais Paris a un match en retard.
Féminines U19 : Juvisy 2-0 PSG, Paris est 4e. Lors de la sixième journée du championnat national des moins de 19 ans féminines, le PSG s’est incliné 2-0 à Juvisy (1er). Les Parisiennes sont toujours quatrièmes.
Le reste de l’actu du 8 au 15 novembre
Les joueurs prêtés
Ngoyi suspendu 10 matches. Samedi dernier, à Troyes, Granddi Ngoyi a été expulsé dans le temps additionnel de la deuxième période (90e+2) pour un tacle non maîtrisé. Après ce carton rouge, le premier de sa carrière, le Nantais a été suspendu 10 matches ferme par la commission de discipline de la LFP « pour faute grossière ayant causé la blessure de son adversaire et son indisponibilité pour plusieurs mois ». (source : LFP.FR)
Anciens Parisiens
Ricardo veut entraîner à nouveau. À l’occasion de la 9e édition du trophée futsal Gol de Letra, qui aura lieu ce samedi à Coubertin, Raí a donné des nouvelles de son compatriote Ricardo, victime d’un accident vasculaire cérébral le 28 août dernier. « Il parle parfaitement, il rigole, il est vif, assure l’ancien milieu du PSG dans les colonnes du Parisien. Et il veut absolument ré-entraîner ! […] Bon, je lui ai dit d’y aller doucement quand même ! (rires) »
Pauleta : « Toujours disponible pour le PSG. » Interrogé par le JDD sur son envie de travailler pour le PSG, Pedro Miguel Pauleta dévoile ses précédents contacts avec les dirigeants parisiens : « Ça dépend du rôle. Je reste toujours disponible pour le PSG, mais je ne cherche pas spécialement de travail. Je suis sur une liste pour les élections à la fédération portugaise et j’espère gagner. Début 2009, j’avais signé un contrat d’ambassadeur avec Paris. Je supervisais au Portugal. Il y a eu un changement de président. J’ai parlé deux fois avec Robin Leproux et plus rien. Dommage que ce se soit fini comme ça. J’aurais au moins aimé recevoir un coup de fil. »
Ginola assigne Houllier pour injures publiques et diffamation. David Ginola a assigné Gérard Houllier devant le tribunal correctionnel de Toulon pour « injures publiques et diffamation » après que l’ancien sélectionneur a traité Ginola de « salaud » dans un livre, rapporte l’AFP. « Gérard Houllier est en état de récidive, explique l’avocat de l’ancien joueur du PSG. Déjà, il y a deux ans il avait dérapé lors d’une émission télévisée et nous lui avions adressé un carton jaune, l’invitant à faire preuve de plus de mesure, plus de discernement. Cette fois, il est allé trop loin. David Ginola a décidé de lui adresser un carton rouge. » L’audience est prévue le 12 décembre.
À propos des médias
« Des crises en thème pour Paris. » Ce jeudi, sur son blog hébergé par lemonde.fr, Jérôme Latta revient sur une marotte journalistique bien connue de nos lecteurs : la crise ! « Aux côtés du championnat “relancé” chaque semaine, des révisions quasi quotidiennes des perspectives de chaque club, des polémiques arbitrales et des rumeurs de transferts, la “crise” est un motif obsessionnel des rubriques football, une sorte de rituel journalistique à accomplir coûte que coûte, analyse le rédacteur en chef des Cahiers du football. […] En dépit de métamorphoses qui concernent ses propriétaires, ses dirigeants, son effectif, ses spectateurs et ses résultats, Paris reste un club à crises pour les médias qui le suivent de près : vingt ans d’habitudes devenues des réflexes ne passent pas du jour au lendemain. […] Les grands clubs français ont alterné de brèves périodes d’embellie avec de longs cycles de mécomptes tapageurs. Mais on ne peut pas toujours compter sur les clubs pour se précipiter suffisamment vite vers de nouvelles turpitudes. Alors, la crise, il faut l’anticiper, la préparer, y contribuer activement — tout en niant avec constance qu’on y contribue activement. En temps voulu (dès que possible), il faut la diagnostiquer, et enfin soigner le mal par le mal.
Le PSG présente la particularité d’être chaque saison sous la menace d’un modèle quasiment déposé de crise. Le mythe de la “crise hivernale” est né dans les années 1990, lorsque le club — en 1995/1996, puis, dans une moindre mesure, lors des deux exercices suivants — s’écroula après une bonne entame de championnat. Elle fut ensuite, selon les besoins, rebaptisée “crise automnale” puis “crise de novembre” (pour une seule saison durant laquelle le PSG connut un coup d’arrêt ce mois-ci). Le site Poteau rentrant s’est exercé à une analyse statistique des résultats sur les quatre saisons : il en ressort surtout que Paris… réussit ses étés. Mais peu importe la vraisemblance, le pli était pris et le marronnier devenu saisonnier, lui aussi. Occasionnellement adapté en crise d’octobre ou de mars, il ne fut plus possible d’échapper au leitmotiv à la moindre contre-performance parisienne, au moindre fléchissement ou au premier incident diplomatique. Que le marasme soit réel ou pas est secondaire : pour dix crises annoncées, s’il ne s’en produit qu’une, le sujet aura quand même permis de remplir des pages et de meubler des heures d’antenne. Le PSG, avec son penchant pour les vaudevilles et les déboires sportifs, ne s’est pas privé d’encourager la tendance.
Mais son actuelle réussite sportive sème le désarroi chez les suiveurs du club, qui se raccrochent quand même à leurs fondamentaux et accomplissent une sorte de cérémonie qui tient de la danse de la pluie. Aussi la “crise” a-t-elle été décrétée… avant même le début de la saison : le 9 juillet, L’Équipe titrait en une : “Paris déjà en crise” à propos des tergiversations autour de la nomination de Leonardo. Par la suite, le quotidien sportif et le Parisien ont tâché de tirer chaque fil pour s’en faire une pelote. […] La crise est donc un état permanent — dans les rédactions plus que dans les clubs, dont le destin est d’être plus souvent déçus que récompensés. Elle présente une immense vertu pour nombre de journalistes : elle leur évite encore de parler de football, même quand il y en a. »
En L1 et ailleurs…
La dernière journée de L1 sera-t-elle décalée ? « On dirait que Laurent Blanc est loin d’avoir gagné le combat, considère L’Équipe. C’est pourtant un combat sensé, voire indispensable : avancer la dernière journée de L1 pour donner le temps aux Bleus de préparer l’Euro 2012. Bien sûr, l’Espagne et l’Angleterre ont plus de chances d’être concernées par la finale de la Ligue des champions, le samedi 19 mai, mais avec sa dernière journée fixée au dimanche 20 mai, le championnat de France fermera la marche avec au moins sept jours de retard sur les autres championnats majeurs. Comme si le conseil fédéral du 31 mars dernier, qui a établi le calendrier, n’avait pas cru en la qualification des Bleus. […] Hier après-midi, après avoir rappelé que 50 % de ses internationaux du moment évoluaient en L1, Blanc a décrit un sombre tableau : “Si le tirage au sort nous fait commencer le 8 juin, il faut être le 3 en Pologne. À la fin du championnat, on donne quatre ou cinq jours de repos aux joueurs, donc le stage aurait lieu du 26-27 mai au 3 juin. Et, là, comment tu fais trois matches de préparation ?” C’est une pression à double détente. […]
Mais Canal+ n’a aucune envie, visiblement, de renoncer à ses droits si chèrement acquis et d’accepter de déplacer la dernière journée en semaine, ce qui pourrait permettre de terminer la saison le 13 mai. Dans un courrier adressé, hier, à la Ligue, avec copie à Noël Le Graët, le président de la FFF, Cyril Linette, le directeur des sports de Canal+, exclut cette idée : “Nous sommes, bien entendu, parfaitement conscients des enjeux en présence, écrit-t-il. […] Mais une programmation de ces multiplex en semaine serait très préjudiciable à leur exposition et le spectacle de la fin du championnat risquerait d’être grandement altéré. […] Par ailleurs, nous nous étonnons d’un tel débat, alors même que le calendrier de la Ligue 1 a été adopté lors du conseil fédéral auquel certains membres de l’encadrement de l’équipe de France participaient. Je compte ainsi sur la LFP pour préserver les intérêts du championnat de Ligue 1 ainsi que ceux de son principal diffuseur qu’est Canal+, et vous remercie en conséquence de me confirmer qu’aucune modification du calendrier n’interviendra d’ici à la fin du championnat.” Le match ne fait que commencer. À la Ligue et à la FFF de décider ensemble si elles veulent ou non protéger l’équipe de France. Et à quel prix. »
Le calendrier de L1 bientôt bousculé ? Laurent Blanc souhaitant avancer la date de fin du championnat pour préparer l’Euro 2012, la FFF et la LFP continuent de réfléchir à une solution pour maintenir les 37e et 38e journée en multiplex le week-end, comme l’exige Canal+. « [La chaîne cryptée] tient à sa programmation et il n’est pas question de toucher aux journées 37 et 38 ou de les faire jouer en semaine, a expliqué Noël Le Graët. Simplement de les avancer d’une semaine. L’idée serait de décaler la journée 34, 35 ou 36, quelque part entre le 15 janvier et fin mars. » (source : AFP)
Droits TV : de nouvelles propositions à venir. Ce mercredi, L’Équipe se penche sur les lots non attribués de l’appel d’offres pour les droits 2012-2016 de la L1. « Pour l’instant, Canal+ est sûr de diffuser deux matches et plusieurs émissions contre un chèque annuel de 420 M€, rappelle le quotidien sportif. Tandis qu’Al-Jazeera aura deux rencontres et un magazine, facturés 90 M€. Les six matches en paiement à la séance n’ont, pour l’heure, pas trouvé preneurs. Bertrand Méheut, le président de Canal+, veut bien les diffuser, mais refuse d’offrir un minimum garanti : “Je suis prêt à partager les revenus avec la Ligue, mais il n’est pas question de verser de minimum garanti, même faible.”Tout juste consent-il à envisager que la Ligue conserve éventuellement une part plus importante, car il “a envie de l’aider à trouver une solution”. »
Par ailleurs, le PDG d’Orange annonce qu’il envisage d’augmenter son offre initiale pour les droits mobiles : « Nous sommes en train de reconsidérer sérieusement le sujet. On va faire un effort. […] On a fait une première offre [10 M€ annuels], mais on est en train de refaire nos calculs et on reviendra vers M. Thiriez très prochainement. On va donc faire un effort. Mais je ne pense pas que ce soit au niveau qu’il attend. Nous payons actuellement ces droits 60 M€ ? Le montant que nous allons proposer est entre ces deux chiffres. Mais le problème, avec ce lot, c’est de savoir ce que l’on achète vraiment. Car on peut aujourd’hui regarder un programme de télévision directement sur un smartphone ou sur une tablette. Donc, si vous chargez l’application Canal+, vous allez pouvoir regarder les matches de L1. Et après, moi, avec mes droits mobiles, qu’est-ce que je vais pouvoir vendre comme produit ? […] Cet effort financier nous a-t-il été dicté par le pouvoir politique ? Tout le monde sait bien que le président de la République aime le football et s’intéresse à son avenir. Mais après, il y a des équations économiques. Personne ne m’a jamais demandé de les tordre pour des raisons politiques. Je n’ai pas eu d’appel en ce sens. »
Un vote pour la coupe de la Ligue. « Le maintien de la coupe de la Ligue sera tranché les 8 et 9 décembre prochain, lors des assemblées générales de l’UCPF (le syndicat des clubs) et de la LFP, annonce L’Équipe. “Il y aura un vote des présidents de club pour savoir s’ils sont favorables ou pas à la poursuite de cette compétition, explique Jean-Pierre Louvel, le président du Havre (L2) et de l’UCPF (le syndicat des clubs). Personnellement, je suis pour continuer, sous réserve que l’on ait des revenus intéressants. Si c’est pour avoir moins qu’aujourd’hui, ce n’est pas la peine.” »
Prison avec sursis pour 14 supporters bordelais. « Quatorze supporters girondins ont été condamnés, hier, à des peines de deux à quatre mois de prison avec sursis et à un an d’interdiction de stade par le tribunal correctionnel de Bordeaux, indique L’Équipe. Ils avaient été arrêtés et placés en garde à vue avant la réception de Montpellier [le 1er octobre] pour avoir brisé la vitre d’un autocar transportant des supporters héraultais. »
Autres infos PSG en vrac
Pastore : « Pas habitué à jouer tous les trois jours. » « Le PSG marche bien et on est sur la bonne voie, il faut maintenir ce cap, a estimé Javier Pastore dans les colonnes du Parisien ce mardi. Sur le plan personnel, tout va bien. J’ai marqué quelques buts et l’équipe joue bien, c’est le plus important. […] La fatigue est-elle physique ou mentale ? Un peu des deux. Il y a eu mon arrivée et tout ce qui s’est passé autour qui m’ont éprouvé. Mais je suis tranquille, j’ai dix jours maintenant pour penser à la sélection argentine, me changer les idées et me remettre d’aplomb quand je reviens. La vérité, c’est que dans mes clubs précédents, je n’étais pas habitué à jouer tous les trois jours. […]
Je ne lis pas beaucoup les journaux. Donc je ne sais pas trop ce qui se dit sur moi. Les critiques ne m’affectent pas, elles font partie du jeu. Quand je joue bien, on parle de moi en bien, et quand je joue mal, c’est l’inverse. Il faut savoir prendre du recul et ne pas trop y prêter attention. Ça permet de garder la tête froide dans les moments difficiles. […] Je viens de vivre un peu plus de deux mois à l’hôtel, c’est fatigant. Mais on a enfin trouvé une maison et on emménagera à mon retour de sélection. La maison est déjà prête, on sera plus tranquilles là-bas. J’aurai plus de temps pour me reposer et profiter de ma famille. À l’hôtel, ce n’est pas possible. […] Au club [le fait de ne pas parler français n’est pas pénalisant] car j’ai beaucoup de coéquipiers qui parlent italien ou espagnol. Le directeur sportif Leonardo parle aussi espagnol. Tous m’aident beaucoup. Mais je vais me mettre à apprendre le français. C’est une belle langue et j’ai envie de la parler pour mieux communiquer. […] C’est une langue difficile ? Non, ça ressemble à l’italien et je l’ai appris facilement. »
Maldini : « Leonardo, la bonne personne pour le bon poste. » Invité de Tony Parker sur RMC, Paolo Maldini a soutenu son ancien coéquipier au Milan AC : « Leonardo, c’est la bonne personne pour le bon poste au PSG. Il l’a prouvé au Milan, pendant la dizaine d’années qu’il a passées au club. Le PSG a de grandes ambitions, de grands objectifs, depuis qu’il a été racheté par les Qataris. Il va falloir structurer l’équipe avec des joueurs de grand talent. Et changer la mentalité du PSG pour que cette équipe devienne l’une des plus grandes à l’échelle européenne. »
Le quatuor Nenê-Pastore-Ménez-Gameiro en question. Ce mardi, L’Équipe faisait sa une sur le PSG pour le quatrième jour consécutif. Après Beckham samedi, l’avant-match de Bordeaux-PSG dimanche puis l’après-match lundi (« Paris Sans Génie »), le quotidien sportif a choisi de mettre l’accent sur les problèmes offensifs du PSG — la deuxième meilleure attaque de L1 avec 26 buts, dont 22 inscrits par ses quatre joueurs offensifs (85 %) —, sous le titre « Les couacs du quatuor ».
« À la mi-temps, dimanche, à Bordeaux, Antoine Kombouaré a haussé le ton, croit savoir L’Équipe. “Jérémy, combien de passes tu as faites ? Et toi Kevin, combien de fois tu as tiré au but ? Javier, combien de ballons as-tu touchés ?” Seul Nenê, qui affichait un esprit combatif supérieur aux trois autres, est passé entre les gouttes des reproches, mais le Brésilien fut, lui aussi cette saison, le destinataire de quelques remarques piquantes. Depuis plusieurs semaines, en dépit d’une courbe de résultats ascendante, l’entraîneur parisien se rend compte que les éléments de son quatuor offensif privilégient de plus en plus leur propre partition à une symphonie collective. Ce salmigondis d’individualités a souvent extirpé le PSG de situations compliquées mais ne dessine pas encore une équipe. Au contraire, il laisse entrevoir des failles. La quête de celui qui deviendra le héros parisien apparaît parfois caricaturale.
Contre Bratislava ou à Bordeaux, Jérémy Ménez a abusé de percées individuelles, tête baissée. Sa relation technique avec Kevin Gameiro semble se détériorer comme une corde qui a mal vieilli. Ils n’évoluent pourtant ensemble que depuis trois mois. Mais la dernière balle de but du premier pour le second remonte à la 25e minute du déplacement à Montpellier [le 24 septembre] et l’ancien Lorientais ne l’a pas convertie. Depuis ? Plus rien. Soit parce que Ménez a préféré une solution personnelle, soit parce que Gameiro n’a pas effectué le bon appel. À Bordeaux, le milieu droit du PSG n’a cherché son avant-centre qu’à deux reprises, en dépit des nombreuses sollicitations de ce dernier. Mais la variété des mouvements de Gameiro prête aussi à contestation. Avec Lorient, son ancien club, face à des équipes qui évoluaient à quarante-cinq mètres de leur but, il pouvait plonger dans le dos, plein axe, et profiter de l’espace. Avec Paris, il se confronte à des blocs plus repliés, des lignes plus resserrées, mais persiste dans des appels axiaux quand certaines situations voudraient qu’il se décale sur un côté pour étirer les défenses adverses.
Nenê est celui qui a le plus joué avec Gameiro en Gironde (5 passes), mais il le trouve moins qu’en début de saison. Lorsqu’il se montre altruiste et se soucie de son repli défensif, le Brésilien s’avère précieux et décisif pour son équipe. Ce fut le cas à Ajaccio ou face à Dijon. Mais lorsque la satisfaction de son ego l’accapare, Nenê donne le sentiment de livrer un duel avec Javier Pastore pour le challenge du plus beau geste, de la passe aveugle ou de la talonnade la plus imprévisible. À ce jeu, l’Argentin n’est pas maladroit. Sa qualité technique a souvent régalé le Parc des Princes en septembre et permis au PSG de prendre des points là où les situations semblaient compromises. Avec l’ancien meneur de Palerme, aucun souci d’individualisme dans le jeu. Mais il a aussi ses petits caprices. Par exemple, Pastore goûte peu les entraînements et a une tendance à “gratter” tout ce qu’il peut — bénéficiant d’une certaine bienveillance — dès que le travail s’annonce foncier. Ne pas froisser la star de l’équipe est un leitmotiv. Seulement, et ça risque de ne pas s’arranger avec des conditions climatiques qui vont rendre les terrains de plus en plus gras, plus usants pour les organismes, Pastore pèse de moins en moins sur le cours des rencontres. Depuis la 10e journée, il n’a frappé, en moyenne, que deux fois par match et n’a réussi que quatre dribbles sur les onze tentés, alors qu’entre la 4e et la 9e journée, il a tiré au but 3,3 fois par match et réussi 11 dribbles sur les 33 tentés.
Le match nul concédé à Bordeaux est-il un simple coup de mou ou annonciateur d’un hiver rigoureux pour le quatuor parisien ? Pour le moment, Kombouaré lui maintient sa confiance. Mais il doit envisager des solutions alternatives. Mevlüt Erding, peut-être un peu moins fluide que Gameiro dans le dernier geste, offre une qualité d’appels différente qui peut convenir à Ménez ou Pastore. À son retour de blessure, Guillaume Hoarau aura aussi son mot à dire dans un registre différent. Et si Ménez s’obstine à jouer seul et ne pas trop défendre, Christophe Jallet pourrait sortir du banc. Il faudra juste que la concurrence au PSG ne soit pas qu’une vue de l’esprit. »
Les difficultés de Pastore à Palerme. Mardi, L’Équipe rappelle que Javier Pastore avait déjà connu des critiques en Italie. « Pendant deux saisons, de 2009 jusqu’à cet été, [il] a souvent brillé avec Palerme. Mais l’Argentin s’est aussi loupé, parfois avec fracas. Le 3 avril, en Serie A, il entra à la 52e minute contre Catane, qui menait 1-0, et s’imposa… 4-0. “Il s’est vengé (de ne pas avoir été titularisé) de la pire des manières, en ne s’appliquant pas. Garçon, tu es un phénomène, mais pense à grandir”, avait écrit la Gazzetta dello Sport. Quelques semaines plus tôt, Pastore avait déjà sombré lors de la débâcle à domicile du club sicilien contre l’Udinese (0-7). Commentaire cinglant du quotidien sportif italien : “Deux tirs puis le néant. Il trottine. Irritant.”
Dimanche à Bordeaux, avec le PSG, le meneur recruté pour 42 M€ n’a pas été bon non plus. Hier, Maurizio Zamparini, le président de Palerme, qui a vu une partie du match à la télé, ne l’enfonçait pas : “Parfois, ses coéquipiers ne lui passaient pas le ballon. Il se démarquait, mais la balle n’arrivait pas toujours. Peut-être que certains joueurs éprouvent de la jalousie envers lui. Pastore doit être décisif, sinon il y aura toujours de la jalousie. C’est comme pour les belles actrices. Si elles se ratent, tout le monde leur tombe dessus. Leonardo et l’entraîneur du PSG devront faire attention à ça. À Palerme, il a eu ce problème.” En août, Zamparini avait été plus explicite : “Quand ses coéquipiers ne lui passaient pas le ballon, à son arrivée, j’étais intervenu auprès de l’entraîneur et du directeur sportif. Il y a eu assurément de la jalousie à son encontre. Quand on perdait, pour ses partenaires, c’était la faute de Pastore et d’Ilicic, les deux joueurs les plus forts de l’équipe.”
Delio Rossi, l’un des trois entraîneurs qu’a connus Pastore en Sicile (novembre 2009-février 2011 ; avril-juin 2011) et avec lequel il a eu un excellent feeling, évoquait aussi, en août, des tensions avec ses partenaires : “Au début, il était un peu paresseux lorsque l’équipe n’avait pas le ballon. Parce qu’il ne savait pas comment se comporter tactiquement sans le ballon. Mais il a appris et ça s’est réglé. Les joueurs ne disent rien lorsque le meilleur élément d’une équipe fait la différence… Mais quand il ne la fait pas…” Pendant ses premiers mois en Italie, Pastore avait parfois été sifflé par des supporters palermitains. Il lui arrivait aussi de s’emporter après une décision arbitrale. Joint hier, Walter Zenga, l’actuel entraîneur d’Al-Nasr, à Dubaï, qui a dirigé l’équipe sicilienne de juin à novembre 2009, se souvient de ces débuts compliqués : “Parfois, il prenait le ballon devant la défense, tentait un petit pont, un dribble, et le perdait. Et je lui disais qu’au dixième ballon qu’il perdrait je le remplacerais. Il n’était pas le Pastore que l’on a vu après. Il n’avait quasiment pas eu de vacances puis il avait vécu deux mois à l’hôtel avant de trouver une maison. C’était normal qu’il rencontre des problèmes.” »
Bisevac évoque la trêve internationale. Ce vendredi, sur PSG.FR, Milan Bisevac raconte les séances d’entraînement au Camp des Loges durant cette période de trêve internationale : « Nous ne sommes pas beaucoup à l’entraînement, en effet. C’est un peu gênant pour bosser mais on s’adapte. Qu’on soit 10, 15 ou 20 on travaille, peu importe le nombre de joueurs présents. Il faut travailler, ça ne change rien. Certaines jeunes de la CFA viennent nous donner un coup de main pour que l’on soit plus nombreux. D’habitude je suis en sélection donc je ne vis pas ces périodes-là avec le club. Je n’ai pas été retenu cette fois-ci car je me suis blessé deux mois et cela était trop juste pour jouer avec la Serbie. Je pense que c’est mieux pour moi de rester à Paris. En plus, la sélection va jouer au Mexique, donc cela m’évite d’effectuer ce voyage très long et fatiguant. C’était donc plus facile de rester travailler avec le PSG. »
Messi : « Le PSG va aider Pastore à grandir. » « Lors d’une interview diffusée hier dans le Canal Football Club, sur Canal+, Lionel Messi s’est déclaré surpris par l’arrivée de Javier Pastore au PSG », rapporte L’Équipe ce lundi.
« Il était suivi par beaucoup de grands clubs […], personne n’aurait misé sur Paris, a déclaré le Barcelonais. […] Mais Paris veut aujourd’hui monter une grande équipe. […] Je crois qu’il va progresser au PSG, vu le niveau de la Ligue 1. C’est très difficile de jouer là-bas et ça va l’aider à grandir. »
Ménez soutient Kombouaré. Interrogé par Téléfoot, Jérémy Ménez a assuré qu’il soutenait Antoine Kombouaré, dont la rumeur dit qu’il est menacé : « C’est une bonne personne, a expliqué le milieu droit parisien. Il fait du bon travail. Avec l’enchaînement des matches, on ne produit pas toujours un super football, mais le principal est de gagner. On le fait. Au vu des résultats, on ne peut pas lui reprocher grand-chose. »
Armand, qui n’y connaît rien, parlera de football dans CFoot. « Sylvain Armand est l’invité de C le talk (CFoot, 19h45), annonce L’Equipe ce mardi. Une émission dédiée à l’équipe de France, où le défenseur du PSG ne compte aucune sélection. »
Leonardo inspire Zidane. « Zinedine Zidane a suivi hier son premier jour de cours à Limoges, où il suit la formation de manager général de club dispensée par le Centre de droit et d’économie du sport (CDES), après avoir déjà fait sa rentrée à Paris, le 3 octobre, rapporte L’Équipe. “Je ressens le besoin de cet enrichissement, a commenté l’actuel directeur du football du Real Madrid. Mon but ici est d’apprendre ce qui m’a fait défaut lorsque j’étais plus jeune et de pouvoir demain apporter à mon sport.” Interrogé sur son avenir professionnel, Zidane (39 ans) a reconnu avoir envie de “ressembler à un manager comme Leonardo”. »