Ce qu’il faut savoir
Tout ce dont vous devez prendre connaissance pour être informé de l’actualité du PSG.
Les infos transferts du jour
Beckham n’est pas encore libre. Jeudi soir, les Los Angeles Galaxy se sont qualifiés — aux dépens des New York Red Bulls — pour la finale de la conférence ouest du championnat nord-américain, qui aura lieu dimanche. La saison de David Beckham n’est donc pas encore terminée, au grand dam du Parisien, dont un journaliste de la rubrique PSG était aux États-Unis jeudi soir pour interroger l’Anglais à l’issue du match. « La seule chose que je peux dire aux Français, c’est que je suis toujours un joueur des Los Angeles Galaxy, a répondu Beckham. Je crois qu’on va parler de mon avenir pendant encore une dizaine d’années. (sourires) Un an après mon arrivée à Madrid, la rumeur d’un départ à Chelsea est revenue cinq ou six fois….Et puis ? En fait, non. » En cas de qualification, le club de L.A. disputerait la finale du championnat le 20 novembre.
Boudebouz intéresserait QSi. « Ryad Boudebouz, le jeune milieu de terrain de Sochaux (21 ans), intéresse les grosses cylindrées de L1, assure le Parisien ce vendredi. Annoncé à Lyon comme un possible renfort hivernal, il ne laisse pas insensibles les nouveaux propriétaires du PSG qui ont approché ses représentants. Si l’été dernier Djamel Belmadi avait joué les conseillers de l’ombre pour le recrutement, c’est cette fois Ali Benarbia qui aurait recommandé à Nasser al-Khelaifi de se pencher sur le cas de l’international algérien. “Le PSG, pourquoi pas, c’est un grand club, a confié le joueur. L’idée de succéder à un joueur comme Mustapha Dahleb, j’aimerais bien.”
Les Qataris ont toujours la volonté de recruter un joueur maghrébin. L’idée serait même d’avoir un joueur de cette origine dans chaque ligne. Si le Marocain Mehdi Benatia (Udinese) tient la corde en défense, Boudebouz et Chamakh sont appréciés. “Ils veulent un Maghrébin au PSG car cela fera plaisir dans la région parisienne et je sais même qu’ils pensent à un Portugais aussi”, confiait le Marocain Adil Taarabt [Adel, en réalité] lorsqu’il était en contact avec le PSG. Mais comme ce fut justement le cas avec Taarabt, les joueurs maghrébins convoités par les Qataris ne correspondent pas forcément à ce que recherche Leonardo… »
Le reste de l’actu du jour
PSG 1-0 Slovan Bratislava. Jeudi soir, lors du quatrième match de la phase de groupes de la Ligue Europa, le PSG s’est imposé 1-0 face au Slovan Bratislava. (voir la fiche, le résumé, l’analyse (infos, stats, vidéos))
Ligue Europa : Paris est deuxième. Comment le PSG peut-il se qualifier pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa ? Quel est l’enjeu de la première place ? (voir [UEFA] Retour sur PSG 1-0 Slovan Bratislava (vidéos))
AG à midi, Boindrieux sur le départ ? Plusieurs fois repoussée, l’assemblée générale des actionnaires du PSG, qui doit valider d’une part le changement de gouvernance de l’entreprise — retour à un conseil d’administration, à la place d’un duo directoire-conseil de surveillance — et d’autre part la nomination de Jean-Claude Blanc au poste de directeur général délégué, devait avoir lieu ce vendredi à 12h, d’après les éditions matinales de L’Équipe et du Parisien.
« [Blanc] devrait arriver avec plusieurs personnes de confiance et orchestrer quelques retouches au sein de l’organisation du club, croit savoir le Parisien. Un rapprochement des services marketing [dirigé par Michel Mimran] et communication [dirigé par Bruno Skropeta] serait par exemple à l’étude. Depuis plusieurs semaines, Blanc et Leonardo se disputent certaines prérogatives comme la gestion des médias du club. Le nouveau DG a déjà rencontré plusieurs salariés du club, dont Philippe Boindrieux. Leur entretien n’aurait pas été très constructif et l’avenir de l’actuel directeur général se serait assombri. En interne, Boindrieux, que l’on voit beaucoup ces derniers temps avec l’équipe féminine du club, est décrit comme démotivé.
Depuis plusieurs jours, Jean-Claude Blanc, qui a assisté hier au Parc à la victoire du PSG au côté de Leonardo, s’est plongé dans les dossiers du club et plus particulièrement celui de la rénovation du Parc des Princes. Depuis son passage à la tête du tournoi de Roland-Garros, il entretient d’excellentes relations avec la mairie de Paris. Un détail qui a son importance pour l’issue des négociations. L’assemblée générale du jour doit en outre confirmer si les cinq administrateurs de l’ancien conseil de surveillance seront reconduits dans le nouveau conseil d’administration : Adel Mustafawi, Mohammad al-Subaie, Youssef al-Obaidli, Sophie Jordan (avocate française de QSi) et Simon Tahar, président de l’association PSG. »
Bordeaux-PSG : le parcage parisien limité à 700 places. « Pour des raisons de sécurité et en accord avec les pouvoirs publics, il a été décidé de limiter la vente dans le secteur visiteurs du stade Chaban-Delmas à 700 places pour la rencontre Bordeaux-PSG, annonce le club parisien sur son site officiel. Il reste à ce jour 200 places à vendre […] ce vendredi 4 et ce samedi 5 novembre. […] L’accès au secteur visiteurs ou aux abords du stade sera interdit à toute personne non munie de billet, un arrêté préfectoral ayant été pris en ce sens. »
La capacité du stade bordelais étant d’environ 34 000 places, le règlement de la LFP prévoit que 1 700 billets soient mis à la disposition des clubs visiteurs (5 %).
France : 3 Parisiens convoqués. Kevin Gameiro, Jérémy Ménez et Mamadou Sakho ont été sélectionnés en équipe de France pour affronter les États-Unis puis la Belgique, les vendredi 11 et mardi 15 novembre prochains, en matches amicaux. (voir Équipe de France : 3 joueurs du PSG sélectionnés)
Féminines : des élus parisiens interrogent le PSG au sujet du Parc. « David Alphand et Laurence Dreyfuss, conseillers [UMP] de Paris [élus dans le 16e arrondissement], viennent d’écrire [au PSG] après la décision du club de refuser que les matches de l’équipe féminine (vice-championne de France) se jouent au Parc des Princes, révèle Le Figaro ce vendredi. Trouvant cette décision “paradoxale et même choquante”, les deux élus posent la question : “Au PSG, les femmes seraient-elles seulement les bienvenues dans les tribunes, mais pas sur la pelouse ?” »
Compléments d’informations
Notre revue de presse de l’actualité du PSG au sens large.
Luis Fernandez : « Un peu inquiet pour le PSG. » Dans L’Équipe, Luis Fernandez évoque son avenir à l’issue de son contrat de sélectionneur d’Israël : « Je ne sais pas encore. […] Ce qui est sûr, c’est que je ne reviendrai pas sur un terrain avant la fin de la saison. Je vais profiter de cette période pour réfléchir à mon avenir. […] Je me dis que peut-être il va falloir que je choisisse un côté, les médias [RMC, Orange Sport], ou l’autre. Et puis j’ai d’autres projets. Dans le foot, mais pas comme entraîneur. Le milieu a tellement évolué, tellement changé. Les mentalités ne sont plus les mêmes. […] Les changements sont très importants, très brutaux. Toutes ces valeurs, le respect, le travail, l’honnêteté, je ne les retrouve plus tout à fait. Je ne sais pas si c’est en bien ou en mal, mais le monde du foot a énormément évolué. »
Interrogé dans la foulée sur l’évolution du PSG ces derniers mois, le natif de Tarifa fait part de ses inquiétudes : « Les Qataris ont acheté la marque PSG. Mais un club, surtout celui-là, c’est aussi une âme, une identité. […] Je ne me positionnerai plus jamais pour entraîner le PSG. C’est hors de question. […] Ce club, j’y ai grandi, j’ai porté son maillot pendant huit ans (1978-1986), j’ai gagné des titres [1 championnat et 2 coupes de France comme joueur ; 1 coupe d’Europe, 1 coupe de France et 1 coupe de la Ligue comme entraîneur] et je crois donc que je peux m’exprimer librement sur le PSG. Alors j’espère me tromper, mais oui je suis un peu inquiet. Dans un an ou deux, quand le Parc sera rénové, l’équipe partira jouer au Stade de France. Là-bas, c’est 80 000 personnes au lieu de 40 000. Il y a de belles loges et de grosses possibilités marketing et j’ai bien peur que les Qataris ne veuillent plus en partir. Alors que le PSG, c’est le Parc. Là où on est nés, là où on a grandi. Je le répète, il y a une identité, une âme au Parc.
J’ai entendu récemment le Brésilien Cearà dire qu’il aimait bien ce qui se passait à Paris, que cette équipe ressemblait un peu à celle du Santos de Pelé dans les années 1960, qu’elle était capable de gagner ses matches par des 4-2 ou des 5-3. Moi, désormais, les Parisiens, je les appelle les Harlem Globetrotters. Mais rassembler des individualités comme ça, c’est tellement fragile. À tout moment, cela peut exploser ! […] En Italie ou en Espagne, dans les gros clubs, les joueurs savent ce qu’est la concurrence. En France, ils doivent encore apprendre que les clubs comme le PSG ou l’OM, qui sont des institutions, passent avant tout. Je ne sais pas s’ils sont encore prêts. Le danger, pour Paris, il est là. »