Le match en bref
Les Parisiens rentrent très bien dans la rencontre, et jouent exclusivement dans le camp adverse. Les Caennais ne songent qu’à manœuvrer en contre, mais leurs ouvertures imprécises ne trouvent jamais preneur. Une première situation favorable intervient dès la cinquième minute, lorsque Nenê sur corner trouve Sakho, qui envoie le ballon de la tête dans les gants de Thébaux. Quelques minutes plus tard, Pastore trouve Gameiro dans la surface, qui lui fait une remise involontaire : l’Argentin enchaîne sur une frappe contrée qui passe à côté. Sissoko perd ensuite bêtement la balle à 30 mètres de ses buts. Cela aboutit à un corner pour Caen. Bulot le frappe dans les six mètres et Heurtaux, que n’a pas suivi Sissoko, devance Sirigu et marque de la tête (0-1, 12e). Caen ouvre le score contre le cours du jeu.
Paris tente de réagir vite. Sur une touche, Armand donne à Ménez, qui dévie pour Nenê. Le Brésilien joue à une touche de balle aérienne pour Gameiro, qui va se présenter face à Thébaux : il tente un piqué au-dessus du portier, mais c’est le poteau qui repousse sa tentative. Nenê lance ensuite une superbe action : il sert Pastore, qui remet sur Gameiro excentré côté gauche. Celui-ci lance instantanément pour Nenê, qui avait poursuivi sa course. Le Brésilien s’enfonce dans la surface et, au milieu de trois joueurs qui revenaient sur lui, crochète et peut se présenter face au portier… mais il est fauché par Nivet. L’arbitre Clément Turpin siffle logiquement un penalty et expulse le Caennais fautif. Nenê transforme en prenant Thébeaux à contre-pied (1-1, 20e). Paris continue d’attaquer dans la foulée, et Nenê trouve Ménez au second poteau, qui s’avance puis remet en retrait pour Bodmer. Le milieu de terrain contrôle, et frappe du gauche au-dessus. Ménez se distingue ensuite avec une percée en diagonale, et une bonne passe pour Nenê dans la surface, qui frappe sans contrôle ; Thébaux repousse.
Il y a ensuite deux corners dangereux de Nenê coup sur coup : l’un tiré tendu que Leca manque de mettre dans ses buts, et l’autre tiré directement vers les cages que le gardien caennais parvient à claquer. Même à dix, Caen arrive à avoir quelques bons coups, notamment lorsque Bulot déborde sur son côté gauche et centre pour Frau, qui parvient à couper devant Sakho ; mais Sirigu veille et capte le ballon. Bodmer effectue ensuite une passe lobée pour Gameiro, qui tente une « Pauleta 2006 » — une reprise instantanée —, mais celle-ci est hors-cadre. Peu après, le même Gameiro est parfaitement lancé sur la droite par une déviation subtile de Ménez, mais il perd son duel face à Thébaux qui repousse sa frappe du droit. Alors que l’on approche de la mi-temps, les meilleures situations deviennent normandes. Heurtaux percute, et élimine plusieurs Parisiens avant de servir Frau au second poteau. L’ancien joueur du PSG crochète Jallet, et tente une frappe de l’entrée de la surface que Sirigu parvient à dévier. Quelques secondes plus tard, le même Frau se retrouve bien placé plein axe, suite à une perte de balle de Sissoko, et envoie une frappe de vingt mètres sur le dessus de la barre transversale. La mi-temps est sifflée peu après.
Au retour des vestiaires, Paris recommence à asphyxier son adversaire. Après une frappe lourde Sissoko, mais nettement au-dessus, le PSG se crée une occasion très franche : Ménez réalise un une-deux avec Pastore ; l’ancien Romain se retrouve côté gauche dans la surface, il crochète et enroule une frappe du droit qui passe juste au-dessus. Jallet récupère ensuite un ballon au niveau de la ligne médiane, donne à Bodmer qui de l’extérieur du pied lance Gameiro en profondeur. Le buteur parisien tente un tir du droit que Thébaux repousse en corner. Gameiro se rattrape dans la minute qui suit : sur une passe trop longue de Nenê, il parvient à chiper le ballon devant Leca, qui voulait protéger la sortie en six mètres. Il redresse la balle juste avant qu’elle ne sorte, et donne en retrait pour Ménez, qui marque du droit (2-1, 55e).
Après dix minutes d’accalmie dans cette rencontre, Paris repart à l’attaque. Sur une touche venue de la droite et mal renvoyée, Nenê arrive lancé plein axe, élimine un joueur, et tente un piqué du gauche qui termine juste au-dessus du but adverse. Mais malgré tout, Paris n’est pas à l’abri. Sissoko perd à nouveau un ballon devant sa surface, et Seube en profite en frappant en force du droit. Sirigu, impérial au sol, protége ses cages. C’est ensuite sur corner que Paris se crée à nouveau une énorme occasion : Nenê tire directement sur le premier poteau. Paris récupère alors le ballon, et Sissoko tente une lourde demi-volée, déviée, qui atterrit en plein sur la barre. Sakho a bien suivi, et peut contrôler tout seul dans la surface mais, peu habitué à cette position, il rate sa frappe. Antoine Kombouaré procède alors à deux changements, en sortant Sissoko et Ménez pour faire rentrer Tiéné et Bahebeck, Armand se replaçant au milieu du terrain.
Une nouvelle alerte intervient pour Paris, encore une fois sur corner. Vandam devance la mauvaise sortie de Sirigu, et envoie une tête qui passe de peu à côté. Tiéné est ensuite bien servi dans le couloir par Armand ; il centre dans la surface, Gameiro est poussé dans le dos par Seube et Clément Turpin est obligé de siffler un second penalty. Cette fois-ci, Nenê le transforme en force (3-1, 76e). Les occasions se multiplient alors. Bahebeck sert d’abord Gameiro qui va se présenter face à Thébaux. Il tente le dribble sur le gardien, perd l’équilibre ; Nenê récupère le ballon mais, excentré, il tire au-dessus. Dans la minute qui suite, c’est Pastore qui trouve Gameiro en profondeur, mais l’attaquant, décidément peu en réussite, perd un nouveau duel face au portier adverse. Et tandis que l’on est proche du quatrième but parisien, c’est Caen qui parvient à réduire la marque, à nouveau sur corner : Vandam, seul aux six mètres, devance Sirigu et expédie le ballon au fond des filets (3-2, 82e). Paris veut alors assurer et calme le jeu en opérant en contre. Sur l’un d’eux, Bahebeck remonte le terrain, temporise avant de transmettre à Jallet, qui centre au second poteau. Pastore, tout seul, contrôle et enchaîne un extérieur du droit gagnant (4-2, 88e). Le coup de sifflet final intervient peu de temps après, et Paris s’impose donc, au terme d’un match très ouvert.