Vous aussi, vous aimez les crises au PSG ? Vous souhaitez continuer à assouvir votre passion de collectionneur, alors que le club parisien caracole en tête du championnat… Ne vous inquiétez pas, les éditions PSGMAG.NET sont là pour vous aider. Rien que pour votre plaisir, voici notre sélection des crises du moment. Toutes plus délectables les unes que les autres, elles sauront satisfaire jusqu’aux connaisseurs les plus exigeants.
La crise Pastore. Vous aviez aimé la Pastore-dépendance. Vous savez, celle qui veut que lorsqu’un joueur du PSG marque trop de buts c’est très inquiétant vu que le jour où il ne marquera plus, peut-être qu’éventuellement les Parisiens perdront des matches. Alors vous adorerez la crise du Pastore blues. Il ne réalise plus cinquante roulettes-talonnades-du-foulard dans un match alors que le PSG l’a payé 42 M€ ? Il simplifie son jeu et sait parfois se faire oublier pour distiller des ouvertures de folie comme cette talonnade à Ménez en seconde mi-temps ? Mais c’est la crise ! OK, il a marqué un but plein de sang-froid qui a évité au PSG de douter en fin de rencontre. Mais bon, les buts en fin de matches, une fois le score acquis, ça ne compte pas vraiment. Donc c’est la crise, parce qu’après l’avoir trop été, désormais Pastore ne serait plus assez efficace. Logique.
La crise Matuidi. Après Sakho, Bisevac et Hoarau, Blaise Matuidi est le quatrième joueur du PSG à se blesser gravement… mais on nous ment ! On essaye de faire passer l’indisponibilité du milieu de terrain parisien pour un souci musculaire, alors qu’on a eu la preuve lorsqu’il est descendu féliciter ses coéquipiers dans les vestiaires qu’en fait, Matuidi perdait la vue. Il ne reconnaîtrait même plus ses habits dans son placard, les confondants avec ceux de… bah… euh… Non mais qui peut mettre des trucs pareils ?
La crise Ménez. Remplacé par Kombouaré après avoir donné l’avantage au PSG, Jérémy Ménez a montré qu’il aurait préféré rester sur le terrain. Un geste de mauvaise humeur que le troisième joueur le plus utilisé cette saison regrettera publiquement dès la fin du match : « Je sais qu’il faut respecter les choix du coach, qu’il doit tenir compte de l’enchaînement des matches et ménager le temps de jeu des uns et des autres. Je voudrais m’excuser auprès de lui parce que ce n’est pas bien de sortir du terrain avec cette attitude. » Des excuses qui ne trompent personne. Et surtout pas Antoine Kombouaré, qui a déclaré : « Je préfère qu’il fasse la gueule plutôt qu’il se blesse. » Ce qui prouve de manière implicite que Kombouaré se fiche que son milieu de terrain fasse la gueule ! Signe évident de tensions entre le coach parisien et son milieu droit. Non ?
La crise Lugano. Antoine Kombouaré peut-il impunément placer Diego Lugano sur le banc ? Le défenseur central est capitaine de la sélection uruguayenne, et s’est toujours imposé, partout où il passait. Comment supportera-t-il l’affront d’avoir été remplaçant contre Caen ? Chacun imagine combien Lugano souhaitait affronter à tout prix le club normand. Sans doute n’était-il venu en France qu’à cette condition, d’ailleurs. Donc si-ça-se-trouve [1] il n’est pas content, et c’est la crise. Alors oui, on vous expliquait il y a un mois que ce joueur avait un état d’esprit irréprochable, mais bon, quand même. Et puis selon des sources bien informées et proches de la machine à café, il paraîtrait que si-ça-se-trouve-numéro-2, Leonardo voulait le recruter mais en vrai non [2]. La preuve que le PSG est en crise de sa charnière ? Le club rouge et bleu est meilleure défense du championnat, certes, mais il a encaissé deux buts sur corner. Et les buts sur coup de pied arrêté, au niveau de la crise, c’est révélateur de… ça révèle une… Bref, c’est la crise.
La crise Nenê. Par rapport à la saison dernière, Nenê ne marque plus ! Enfin, il ne marque plus dans le jeu, parce que face à Caen, il a inscrit deux penalties… mais les buts sur coups de pied arrêtés, au niveau de la crise, ça n’est pas révélateur. Non, c’est la crise : sûrement que Nenê jalouse à fond la notoriété grandissante de son coéquipier Pastore. Bien sûr, rien ne vient étayer cette thèse, mais avouez qu’elle a de la gueule. La preuve de sa mauvaise volonté, c’est d’ailleurs que le Brésilien fait l’effort de beaucoup défendre, et adopte un comportement exemplaire depuis des semaines. Un signe de mal-être qui ne trompe pas : il veut sûrement se faire remarquer pour partir ! Ou alors il fait bien son boulot. Non… On nous aurait prévenu.
Témoignages
La collection des crises du PSG ? Ils l’ont testée pour vous !
Jérôme Touboul : « Cette collection dessine en creux le marasme actuel dans lequel se débat le PSG. J’adore. »
Luis Fernandez : « Je lis toutes les semaines la collection des crises du PSG, parce que là-dedans il y a de la qualité. Et d’ailleurs puisque vous me le demandez, oui, je crois qu’un jour je reviendrai à Paris. Mais si, vous l’avez demandé ! »
Michel Moulin : « Depuis que je suis abonné aux collections PSGMAG.NET, les crises du PSG n’ont plus de secret pour moi. J’attends avec impatience leur hors-série spécial Apoula Edel. »
José Anigo : « Vous êtes sûrs qu’ils ne les font pas en vidéo ? »
Jean-Michel Moutier : « Si j’avais été embauché par Leonardo, ça se serait passé autrement. »
Daniel Riolo : « La collection des crises du PSG ? C’est la faute à Paul Le Guen ! »