Le FC Nantes présente un bon bilan général face aux Parisiens, qui ont toutefois inversé la tendance à leur avantage ces 15 dernières saisons.
Historique : les stats plus ou moins indispensables…
Bilan des confrontations Nantes - PSG en D1 / L1
Nantes - PSG à l’extérieur : bilan global défavorable
En 34 Nantes-PSG, le PSG compte 7 victoires, 12 matches nuls et 15 défaites. Le dernier succès des Parisiens remonte à novembre 2003 (0-1).
- Tous les résultats des Nantes-PSG depuis 15 ans en L1
1970/1971 : Paris SG en D2
1971/1972 : FC Nantes 6-0 Paris SG
1972/1973 : Paris SG en D3
1973/1974 : Paris SG en D2
1974/1975 : FC Nantes 0-0 Paris SG
1975/1976 : FC Nantes 1-2 Paris SG
1976/1977 : FC Nantes 3-3 Paris SG
1977/1978 : FC Nantes 3-1 Paris SG
1978/1979 : FC Nantes 1-0 Paris SG
1979/1980 : FC Nantes 4-2 Paris SG
1980/1981 : FC Nantes 1-1 Paris SG
1981/1982 : FC Nantes 4-0 Paris SG
1982/1983 : FC Nantes 2-0 Paris SG
1983/1984 : FC Nantes 3-1 Paris SG
1984/1985 : FC Nantes 2-0 Paris SG
1985/1986 : FC Nantes 2-0 Paris SG
1986/1987 : FC Nantes 0-1 Paris SG
1987/1988 : FC Nantes 0-0 Paris SG
1988/1989 : FC Nantes 1-1 Paris SG
1989/1990 : FC Nantes 0-1 Paris SG
1990/1991 : FC Nantes 2-0 Paris SG
1991/1992 : FC Nantes 0-0 Paris SG
1992/1993 : FC Nantes 1-0 Paris SG
1993/1994 : FC Nantes 3-0 Paris SG
1994/1995 : FC Nantes 1-0 Paris SG
1995/1996 : FC Nantes 1-2 Paris SG
1996/1997 : FC Nantes 0-0 Paris SG
1997/1998 : FC Nantes 0-0 Paris SG
1998/1999 : FC Nantes 0-0 Paris SG
1999/2000 : FC Nantes 0-4 Paris SG
2000/2001 : FC Nantes 1-0 Paris SG
2001/2002 : FC Nantes 1-2 Paris SG
2002/2003 : FC Nantes 1-1 Paris SG
2003/2004 : FC Nantes 0-1 Paris SG
2004/2005 : FC Nantes 1-0 Paris SG
2005/2006 : FC Nantes 0-0 Paris SG
2006/2007 : FC Nantes 1-1 Paris SG
2007/2008 : Nantes en L2
Nantes-PSG à l’extérieur : autres chiffres
21 % de victoires, 44 % de défaites : le déplacement du PSG à Nantes ne compte pas parmi les plus simples pour le PSG. Toutefois, la proportion de défaites reste dans la moyenne du PSG en L1 (42 %) [1].
Dans le détail, il faut observer deux périodes « noires » pour le PSG : entre 1976/1977 et 1985/1986, durant l’âge d’or des Nantais (3 titres de champion, 5 deuxièmes places, 1 coupe de France), le PSG a perdu 8 matches et obtenu 2 matches nuls, sans gagner la moindre rencontre. Entre 1990/1991 et 1994/1995, Paris a de nouveau connu un passage difficile : 4 défaites, 1 match nul. Depuis, le bilan est bien meilleur : 4 victoires, 6 matches nuls, 2 défaites.
Avec 2,06 buts par match en moyenne, les FCN-PSG sont largement moins prolifiques en buts que la moyenne : lors des autres rencontres du PSG à l’extérieur, la moyenne est de 2,43. Ce sont les Parisiens qui font la différence : le détail indique 1,35 but marqué par les Nantes en moyenne (contre 1,37 par les autres adversaires), et 0,71 but pour le PSG (contre 1,07 face aux autres clubs).
Le PSG contre Nantes au total (domicile et extérieur)
Avec vingt matches nuls, les matches entre le PSG et Nantes sont les rencontres qui se sont terminées sur un score de parité le plus grand nombre de fois. Cependant, la fréquence de matches sans vainqueur n’est que de 29 % : avec Monaco et Bordeaux, le FCN est en effet le club que le PSG a affronté le plus souvent en D1/L1.
Nantes fait partie des équipes contre lesquelles le PSG marque le moins de buts : seulement 1,03 but par match en moyenne (contre 1,41 pour les autres adversaires du club parisien). En revanche, les Nantais marquent à peine moins que les autres adversaires du club de la capitale (1,14 contre 1,15 but par match).
Précédentes confrontations en coupes
Les deux clubs se sont rencontrés sept fois lors des différentes coupes ; l’avantage est côté parisien avec cinq qualifications. À noter que le Paris SG a toujours eu l’avantage de jouer à domicile — en dehors de l’époque où la coupe de France se jouait en matches aller/retour, évidemment.
En coupe de France
Depuis que les tours de qualification se jouent sur une seule rencontre (soit en 1993, 1999, 2004 et 2006), le vainqueur de l’opposition entre le PSG et Nantes remporte la compétition. De plus, c’est à chaque fois le club visiteur qui l’a emporté — la finale 1993 avait lieu au Parc des Princes, mais sur terrain neutre.
Tous les résultats en coupe de France depuis 1970 :
en 1980/1981, en seizièmes de finale retour, le PSG bat Nantes 5-3 mais ne parvient pas à se qualifier, en raison de sa défaite 2-0 au match aller. Ce match restera comme l’un des plus beaux de l’histoire du club ;
en 1982/1983, le PSG bat Nantes 3-2 en finale au Parc des Princes ;
en 1984/1985, lors des quarts de finale, le PSG s’impose 1-0 au Parc des Princes puis sur le même score à La Beaujoire. Le parcours du club parisien s’achèvera en finale, battu par Monaco ;
en 1992/1993, c’est une nouvelle fois en finale que se retrouvent Parisiens et Nantais. Et une nouvelle fois, ce sont les Rouge et Bleu qui l’emportent, 3-0 ;
en 1998/1999, Nantes se qualifie au Parc des Princes après un match nul 1-1 (4 t.a.b. à 5), et s’imposera en finale contre Sedan ;
en 2003/2004, le PSG sort vainqueur aux tirs au but de la demi-finale à Nantes (1-1, 3 t.a.b. à 4), puis remporte la compétition face à Châteauroux en finale ;
en 2005/2006, à nouveau en demi-finale à Nantes, le PSG s’impose cette fois 1-2 — grâce notamment à un magnifique but de Pauleta —, puis gagne la finale face à Marseille.
En coupe de la Ligue
Nantes et le PSG se sont affrontés une seule fois en coupe de la Ligue :
en 2002/2003, le PSG s’incline 2-3 au Parc après que Ronaldinho a raté un penalty face à Landreau.
Lors du Trophée des Champions
en 1995/1996, à Brest, le PSG a remporté le match opposant le champion de France au vainqueur de la coupe de France 1995 (2-2, 6 t.a.b. à 5). Les buts nantais ont été inscrits par deux futurs Parisiens : Nicolas Ouedec et Benoît Cauet. À noter que Paul Le Guen et Claude Makélélé participaient à ce match, qui a eu lieu le 3 janvier 1996.
Histoires de Nantes - PSG
3 octobre 1999, 9e journée de D1 : 0-4
Le début de saison de l’équipe entraînée par Philippe Bergeroo est bon : le PSG se situe à la troisième place du classement. Pourtant, le PSG doit absolument s’imposer à Nantes pour rattraper son très mauvais résultat obtenu une semaine plus tôt : une défaite à domicile 3 buts à rien contre Monaco.
Heureusement, tout va bien se dérouler côté parisien. Dès le début de match, sur une de ses montées, le latéral très offensif Jimmy Algérino ouvre le score. À la demi-heure de jeu, l’attaquant en forme du PSG, Mickaël Madar, réalise un vrai chef d’œuvre : à une trentaine de mètres du but, il fait mine de centrer, mais en réalité il envoie une balle en cloche vers le but. Le gardien nantais d’alors est trop avancé et voit le ballon rentrer dans ses cages, complètement impuissant.
Ensuite, pour un deuxième carton jaune idiot — il empêche de jouer vite un coup-franc —, Pierre Ducrocq se fait exclure. Le PSG doit donc tenir toute une mi-temps en infériorité numérique. Les Nantais en profitent pour effectuer un changement offensif et faire rentrer leur jeune attaquant qui porte un illustre nom : Marama Vahirua. Celui-ci, impressionné par l’enjeu, n’arrive pas à mettre un pied devant l’autre. Côté parisien, on lance aussi un jeune attaquant dans la bataille : Laurent Leroy. Recruté une année plus tôt et prêté au Servette Genève, il n’effectue que des bouts de matches depuis le début de saison. Bergeroo lui donne une demi-heure pour briller, et c’est ce qu’il fait : il inscrit deux buts, l’un en contre, et l’autre en profitant d’une mauvaise passe en retrait d’un Nantais. La belle histoire débute pour ce joueur.
Le PSG gagne donc avec brio et efface sa déconvenue de la semaine précédente. Et cette rencontre diffusée sur Canal+ est la confirmation que Bergeroo a eu le nez creux quand il a décidé de placer Jay-Jay Okocha en position de milieu défensif : le Nigérian a fait un match invraisemblable.
25 novembre 2001, 15e journée de D1 :1-2
C’est un PSG de milieu de tableau qui se déplace chez le relégable et pourtant champion de France en titre, Nantes. Luis Fernandez, le coach parisien, a comme souvent fait un choix surprenant : il a titularisé un jeune attaquant du centre de formation qui vient de fêter ses 17 ans : Bartholomew Ogbeche.
Le début de match est apocalyptique. Les Nantais marquent au bout de 30 minutes par le biais de leur recrue colombienne Victor Bonilla. Et cinq minutes plus tard, Lionel Potillon se fait expulser par l’arbitre du match Éric Poulat. Une heure de jeu disputée en infériorité numérique et un score à remonter : le défi semble impossible.
À la mi-temps, Luis Fernandez réorganise son équipe et fait rentrer El-Karkouri et Ronaldinho. Mais c’est un autre homme qui va bouleverser la rencontre : l’arrière gauche Gabriel Heinze va accomplir ce qui sont presque ses deux seules montées de sa carrière parisienne. Il réalise un déboulé côté gauche, et centre devant le but ; le jeune Ogbeche coupe la trajectoire, égalise et marque son premier but en D1. Puis, sur un autre de ses débordements, l’Argentin donne la balle à Ronaldinho, qui contrôle superbement et trompe Landreau. Ensuite, le PSG ferme la boutique et tient le score.
Belle victoire du PSG qui va donner confiance à cette équipe et lancer une belle deuxième partie de saison des Parisiens, lesquels termineront finalement quatrièmes du championnat.
Cliquez-ici pour voir le but de Bartholomew Ogbeche
Cliquez-ici pour voir le but de Ronaldinho
8 novembre 2003, 13e journée de D1 : 0-1
C’est un PSG un peu en difficulté qui se déplace à Nantes. Le club est certes quatrième, mais vient de se faire éliminer de la coupe de la Ligue à Gueugnon et de perdre à domicile contre Lens. Nantes se situe à un point derrière au classement, mais reste sur deux défaites consécutives en championnat.
Le début de match est parisien, et le occasions se multiplient par l’intermédiaire de Boskovic, Pauleta ou Fiorèse. En fin de mi-temps, c’est Nantes qui domine et qui inquiète sérieusement Alonzo. La deuxième mi-temps reprend sur les mêmes bases : Alonzo réalise un bel arrêt à bout portant face à Pujol, et quelques minutes plus tard, Bernard Mendy réalise un beau centre que Fiorèse contrôle de la poitrine et enchaîne avec une frappe imparable. Le PSG mène, et comme à son habitude, devient alors complètement hermétique. La défense veille et les rares incursions nantaises qui passent sont stoppées par un Alonzo en état de grâce.
Le PSG s’impose donc chez un concurrent direct, et surtout, entame là une série de 17 matches sans défaite en L1.
Cliquez-ici pour voir le but de Fiorèse
26 novembre 2006, 15e journée de L1 : 1-1
Le PSG de Guy Lacombe n’est pas en très grande forme, le club est treizième du championnat, et se déplace à Nantes, club qui est encore plus en difficulté.
Le match commence très bien pour Paris puisque dès la deuxième minute, Kalou est lancé sur le côté gauche par Diané, il repique au centre et envoie une merveille de frappe enroulée dans la lucarne du gardien Nantais Stojkovic. On ne le sait pas encore, mais ce but est le dernier en L1 de Bonaventure Kalou.
Les occasions parisiennes de creuser l’écart se multiplient, et les Nantais sont assez inoffensifs. Mais les Canaris vont quand même revenir profitant de deux problèmes parisiens de ce début de saison : un arbitrage défaillant et une malchance avérée.
En effet, Amara Diané, le Parisien le plus en vue, est victime d’un traitement de faveur : en première mi-temps, alors qu’il file vers le but, le défenseur Jean-Jacques Pierre l’arrête en lui mettant… le coude dans la tête. L’arbitre du match M. Coué ne le sanctionne d’un carton jaune. En deuxième mi-temps, le même Diané se fait tacler la cheville par un défenseur en pleine surface. Là non-plus l’arbitre ne bronche pas.
Et en deuxième mi-temps, l’inévitable se produit, sur un centre au deuxième poteau, Mendy dégage sur la tête de Da Rocha qui marque sans le faire exprès.
Match nul entre les deux équipes qui n’arrange personne. Les deux formations devront lutter jusqu’au bout pour leur maintien — l’une avec plus de succès que l’autre.